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 Baisse de la natalité : la faute au gouvernement ?

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MessageSujet: Baisse de la natalité : la faute au gouvernement ?   Baisse de la natalité : la faute au gouvernement ? Empty28/11/2016, 19:16

adamev a écrit:
Faut-il lui rappeler qu'il y a en France chaque année 800 000 naissances pour moins de 200 000 IVG. Naissances qui ont donné lieu à des aides et soutiens multiples. Que la France est un des pays les plus prolifiques d'Europe. Et que donc s'il y a promotion  de quelque chose... celle des grossesses conduites à terme est bien le projet gouvernemental.

Baisse de la natalité : la faute au gouvernement ?

EXCLUSIF MAG - En 2015, le nombre de naissances en France a baissé de 2,4 % selon l’Insee. C'est, entre autres, le résultat des multiples coupes budgétaires appliquées à la politique familiale depuis 2012.

Décidément, le chef de l’État n’a pas la cote avec les courbes. « Si François Hollande n’est pas parvenu à inverser la courbe du chômage pour le meilleur, il aura réussi à inverser celle de la natalité pour le pire », tacle Yves Thréard, journaliste au Figaro, dans son éditorial du 20 janvier. Sarcastique, cette formule n’en est pas moins exacte au regard des derniers chiffres publiés par l’Insee sur la démographie française.

L’année dernière, 791 000 bébés sont nés en France. C’est 19 000 de moins qu’en 2014 et 30 000 de moins qu’en 2012. La France voit même son indice de fécondité passer sous la barre des 2 enfants par femme, seuil du renouvel­lement des générations. Pour l’Insee, ce « léger fléchissement » serait la conséquence d’un simple effet naturel. « Le nombre de femmes en âge de procréer – de 20 à 40 ans – diminue régulièrement : elles étaient 9,3 millions en 1995, 9 millions en 2000 et 8,5 millions en 2015 ». Dans sa synthèse, l’institut se veut optimiste en rap­pelant que l’indice de fécondité « se maintient à un niveau élevé par rapport aux autres pays européens ».

Une analyse prudente, que plusieurs observateurs ne partagent pas. Selon eux, cette cassure démographique a été provoquée par une gestion calamiteuse de la politique familiale depuis trois ans.

Car, en en matière de coupes budgétaires, les gouvernements de Jean-Marc Ayrault et de Manuel Valls s’en sont donné à cœur joie : réduction du quotient familial, modification du système de versement des allocations familiales, diminution drastique de la prime de naissance, congé parental raboté… « Personne n’y est jamais allé aussi fort que François Hollande. Sur la politique familiale, c’est la méthode du coup de canif permanent », tempête Jean-Marie Andrès, président des Associations familiales catholiques (AFC). Et de rappeler que « la première des politiques familiales est celle du plein emploi ».

Or, avec plus de 3,5 millions de chômeurs et des perspectives de croissance quasi-nulles, le climat économique ne rassure pas. « Avoir un enfant, c’est se lancer dans une aventure de vingt-cinq ans, alors, quand tout est noir, on y réfléchit à deux fois », poursuit Jean-Marie Andrès, dont l’association publie le 28 janvier un sondage Ifop intitulé Les familles au bord du burn-out fiscal ?.

Un taux de natalité historiquement élevé pour l’Europe


Pour l’Union nationale des associations familiales (Unaf), premier interlocuteur du gouvernement sur les questions de la famille, ces mauvais chiffres sont évidemment en lien avec l’action de l’exécutif. « Si, grâce à sa politique familiale, la natalité française résistait jusqu’alors, ses remises en cause répétées et massives ont fini par entamer la confiance des familles et par réduire la réalisation de leurs projets familiaux », déplore l’organisation. Gérard-François Dumont, démographe et directeur de la revue Population & Avenir, est du même avis. Pour ce professeur en Sorbonne, même si les facteurs sont pluriels, « les décisions politiques de ces deux dernières années ont des effets bien réels sur le nombre de naissances.  Nos contemporains sont des êtres intelligents et rationnels. Certes, ils prennent des décisions avec le cœur, mais aussi avec la tête. Lorsque l’on diminue les budgets alloués à la famille, cela se traduit mécaniquement par une baisse de la natalité ».

Pour autant, peut-on dès aujourd’hui affirmer que la baisse de la natalité est l’effet direct des récentes politiques familiales ? « Il faudrait attendre les chiffres du premier semestre 2016 et voir si la tendance se confirme », tempère Mériadec Rivière, président de l’Union départementale des associations familiales de Paris. « Il est un peu tôt pour tirer des conclusions », ajoute Gilles Pison, professeur au Muséum national d’Histoire moderne et chercheur à l’Institut national d’études démographiques (Ined). Selon le démographe, cette baisse du nombre des naissances « est extrêmement modeste, et il est difficile d’en connaître précisément les causes ».

Gilles Pison préfère rester optimiste et saluer « le bon niveau du taux de natalité en France comparé aux autres pays développés.  De 2008 à 2014, la crise économique a fait baisser ce taux de 7 % aux Royaume-Uni et de 12 % aux États-Unis. En France, il n’a pas bougé. »

Bien qu’il existe de très nombreux facteurs pouvant influer sur la démographie, force est de constater que cette diminution notable du nombre de naissances tombe juste après une série de mesures touchant le porte-monnaie des familles. Est-il trop tôt pour rejeter l’entière responsabilité sur la politique de François Hollande ? Une chose est certaine, selon Mériadec Rivière : « À supposer que ces réformes ne soient pas la cause de la baisse en­registrée, elles n’auront certainement pas encouragé les naissances. »

« Ceci dit, la vie ne peut être le résultat d’un seul calcul économique », rappelle Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio, dans son éditorial de janvier. « L’ouverture à la vie touche à des choses plus fondamentales […]. [La vie] nous a été donnée et elle ne peut trouver son accomplissement que dans le don désintéressé d’elle-même ». 

http://www.famillechretienne.fr/filinfo/baisse-de-la-natalite-la-faute-au-gouvernement-185973
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MessageSujet: Re: Baisse de la natalité : la faute au gouvernement ?   Baisse de la natalité : la faute au gouvernement ? Empty30/11/2016, 01:48

Quand le papy boom y sera, dans environs 10 ans, les choses seront bien plus chamboulées.
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