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 Évêques de France à Lourdes : « N’est-ce pas Dieu qui a choisi de nous envoyer moins de prêtres ? »

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MessageSujet: Évêques de France à Lourdes : « N’est-ce pas Dieu qui a choisi de nous envoyer moins de prêtres ? »   Évêques de France à Lourdes : « N’est-ce pas Dieu qui a choisi de nous envoyer moins de prêtres ? » Empty5/11/2016, 21:22

Évêques de France à Lourdes : « N’est-ce pas Dieu qui a choisi de nous envoyer moins de prêtres ? »

Bruno Bouvet (à Lourdes), le 04/11/2016 à 17h16
Mis à jour le 04/11/2016 à 17h56


Au premier jour de leur Assemblée plénière à Lourdes, vendredi 4 novembre, marquée par l’absence du président de la conférence épiscopale, Mgr Georges Pontier, empêché pour raisons de santé, les évêques de France ont abordé la question sensible des vocations sacerdotales diocésaines.

Spoiler:

Les évêques réunis dans la basilique du Rosaire à Lourdes vendredi 4 novembre 2016. / Conférence des évêques de France


L’attentat de Nice, l’assassinat du P. Hamel… Moins de quatre mois après ces deux drames, qui ont endeuillé la communauté nationale et touché tout particulièrement les catholiques, en ce qui concerne la mort du prêtre de Saint-Étienne du Rouvray, les évêques français se sont retrouvés, vendredi 4 novembre, au premier jour de leur Assemblée plénière qui se tient à Lourdes jusqu’au mercredi 9 novembre.

Ils n’ont pas manqué d’évoquer ces deux événements tragiques lors de la séance de « questions d’actualité » qui inaugure toujours leurs travaux, après le traditionnel discours d’ouverture. Or, nul discours d’ouverture cette année, en l’absence du président de la conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, l’archevêque de Marseille devant observer une période de repos après avoir subi un malaise le 21 octobre.

Ressenti un manque

« Nous avons ressenti un manque », reconnaît un évêque, « car généralement, le discours d’ouverture nous offre un canevas, un support de discussion qui nous donne l’occasion de réagir ».

En la circonstance, c’est Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, vice-président de la conférence des évêques de France et dirigeant les débats en l’absence du président, qui a ouvert les échanges en citant les attentats de Nice et de Saint-Étienne du Rouvray mais aussi la publication récente du livre du conseil permanent de la CEF « Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique ».

En l’occurrence, ce sont surtout les attentats qui ont alimenté la réflexion des évêques. « Nous nous sommes interrogés sur les mots que nous pouvions trouver pour apaiser le climat », raconte l’un d’eux, touché par les paroles que lui a adressées le préfet dans son diocèse, saluant l’attitude de l’Église dans ces moments-là.

La volonté de surmonter « l’angoisse, mauvaise conseillère »

Après cette entrée en matière, les évêques ont abordé, au cours de l’après-midi, l’un des thèmes inscrits au programme de leur assemblée d’automne : « L’éveil des vocations des prêtres diocésains ». « Ne laissons pas planer au-dessus de notre assemblée le nuage toxique de l’angoisse vocationnelle », a dit d’emblée Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et président du conseil pour la pastorale des enfants et des jeunes, en référence à la baisse constante du nombre d’ordinations de prêtres en France.

On a senti chez les trois évêques appelés à intervenir à la tribune – Mgr Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon et Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille – la volonté de surmonter « l’angoisse, mauvaise conseillère », pour tenter de changer la perspective sur une situation généralement présentée comme catastrophique et inéluctable.

« N’est-ce pas Dieu qui a choisi de nous envoyer moins de prêtres ? », a lancé Mgr Eychenne, dans une formule choc, invitant ses confrères et l’ensemble de la communauté chrétienne à se demander ce « que Dieu veut de nous »… « Ne faisons-nous pas un mauvais usage du prêtre, qui devient le tout de l’Église ? », a-t-il poursuivi, dans une interpellation non moins vigoureuse.

De ces deux interrogations, il en a tiré une troisième, en forme de changement d’un modèle ecclésial à bout de souffle : « Les prêtres ne doivent-ils pas renoncer au cumul des charges et accepter le non-cumul des mandats ? En voulant être partout, ils sont souvent condamnés à n’être nulle part. Mais cela suppose qu’ils ne soient plus les managers de grands ensembles et acceptent que d’autres missions soient portées par des laïcs. »

« Il faut que les jeunes puissent trouver des modèles dans lesquels se projeter »

Car la surcharge à laquelle sont confrontés nombre de prêtres de diocésains – conjugué à la « seniorisation du clergé, la perte de visibilité dans la société et les scandales de mœurs » – ne crée pas « le terreau favorable » à l’éclosion de nouvelles vocations, a rappelé Mgr Dominique Rey.

« Il faut au contraire que les jeunes puissent trouver des modèles dans lesquels se projeter, où se combinent vie fraternelle accueillante et missions motivantes », a indiqué l’évêque de Fréjus-Toulon, insistant sur la nécessité de « prendre en charge le premier appel à la vocation, de l’écouter, de l’accompagner » et invitant ses confrères à « faire attention aux attentes des jeunes ».

Cycles dépressifs

Par quelques exemples puisés dans son diocèse de Lille et ceux de ses voisins, Arras et Cambrai, Mgr Laurent Ulrich a montré combien les vocations devaient être une préoccupation, pour les évêques mais aussi pour l’ensemble des fidèles : organiser des rassemblements à dimension intergénérationnelle pour que les jeunes puissent rencontrer des chrétiens plus âgés dans lesquels se projeter ; adresser aux candidats potentiels au sacerdoce une lettre signée de l’évêque pour que la question de la vocation à la prêtrise soit « abordée franchement » ; inviter les jeunes à la messe chrismale ; amplifier une dynamique de prière pour les vocations…

Autant de pistes d’actions devant permettre de sortir des « cycles dépressifs » dans lesquels est enfermée la question de l’appel au sacerdoce, pour reprendre la formule de Mgr Rey, rappelant aussi que « les vocations ne décrètent pas, elles se reçoivent… »
Bruno Bouvet (à Lourdes)

http://www.la-croix.com/Religion/France/Eveques-de-France-a-Lourdes-N-est-ce-pas-Dieu-qui-a-choisi-de-nous-envoyer-moins-de-pretres-2016-11-04-1200800864
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MessageSujet: Re: Évêques de France à Lourdes : « N’est-ce pas Dieu qui a choisi de nous envoyer moins de prêtres ? »   Évêques de France à Lourdes : « N’est-ce pas Dieu qui a choisi de nous envoyer moins de prêtres ? » Empty5/11/2016, 21:30

Comment favoriser les vocations sacerdotales diocésaines

Isabelle Demangeat et Claire Lesegretain, le 04/11/2016 à 8h49
Mis à jour le 04/11/2016 à 9h08

L’Assemblée plénière de novembre des évêques s’ouvre vendredi 4 novembre, à Lourdes, par une journée d’étude et de travail autour des vocations sacerdotales diocésaines.
Ils tenteront de trouver des solutions pour changer l’image du prêtre diocésain, perçu comme isolé et écrasé par les tâches administratives.
Spoiler:

Moment de prière dans la chapelle du séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). / Matthieu Rondel I hanslucas.com

C’est un peu le leitmotiv ecclésial qui pique le cœur de l’Église française et inquiète les fidèles. Comme le montre la baisse, constante, du nombre d’ordinands – ils étaient une centaine en 2016, 120 en 2015, 140 en 2014 –, il y a de moins en moins de prêtres en France. Et de moins en moins de candidats au sacerdoce. Alors qu’en 2000, 976 séminaristes se préparaient à la prêtrise, ils n’étaient ainsi plus que 756 en 2007 et 653 en 2015 (1).

À elle seule, cette situation ne justifie-t-elle pas que les évêques, réunis à Lourdes à partir de ce matin pour leur Assemblée plénière, se penchent, une journée durant, sur les vocations sacerdotales diocésaines ? Trois ans après avoir abordé « de manière franche » la question sensible des séminaires…

Une baisse corrélée à l’effondrement de la pratique

Pourtant, certains relativisent d’emblée ce tableau qui peut paraître bien sombre. Car cette baisse est corrélée à l’effondrement de la pratique en France. « Il y a largement assez de prêtres en regard du nombre de communautés, relève le P. Nicolas de Brémond d’Ars, prêtre du diocèse de Paris, sociologue et chercheur associé au Centre d’études interdisciplinaires des faits religieux. C’est Dieu qui envoie les prêtres dont on a besoin. S’il n’y en a pas, c’est peut-être que Dieu n’en envoie pas. »

Or, des appels, il y en a. C’est ce que montrait l’enquête menée, en décembre 2015, par OpinionWay pour la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref). Elle révélait ainsi que 10 % des Français ont déjà pensé à la vie religieuse. Un chiffre qui s’élève à 15 % chez les 18-24 ans et à 14 % chez les 25-34 ans. Même s’ils ne concernent pas directement les vocations sacerdotales, ces chiffres conduisent Sœur Nathalie Becquart, directrice du Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations (Snejv), à dire que la crise que traverse l’Église en France n’est pas « une crise de l’appel ni même des vocations » mais bien une « crise de la réponse ».

Mais alors pourquoi cette crise de la réponse ? Quels sont les obstacles, les réticences, les peurs, qui paralyseraient les candidats à s’engager dans la voie de la prêtrise ? Et, surtout, que faire pour encourager ces derniers et les conforter dans un tel engagement ?

« Voulons-nous des prêtres, vraiment ? »

À la tête d’un séminaire qui recrute au-delà des frontières de son diocèse (2), Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon (Var), avance comme raison de cet échec « le phénomène global de sécularisation qui touche tout le monde et en particulier les familles, premier terreau des vocations sacerdotales ».

« Voulons-nous des prêtres, vraiment ? », ose ainsi, un brin provocateur, le P. Pierre-Hervé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles (Yvelines). « Est-on prêt à voir son fils emprunter ce chemin et non pas une grande carrière dans un autre secteur ? », ajoute Sœur Nathalie Becquart. Regrettant que la réticence familiale soit l’un des premiers freins à l’engagement sur la voie du sacerdoce, elle revient sur le travail que le Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations – réunissant depuis cinq ans pastorale des jeunes et pastorale des vocations – met en place pour sensibiliser, chacun, à sa propre vocation.

« Ainsi, si chacun reprend conscience qu’il a une vocation propre dans l’objectif, visé par tous chrétiens, de la sainteté, la vocation particulière – au sacerdoce ou à la vie consacrée – arrive de façon naturelle », explicite-t-elle. Elle observe, également, que la figure idéalisée du prêtre, « qui sait tout faire et qui n’a aucun défaut », peut paralyser certains éventuels candidats. « Le prêtre peut être mis sur un piédestal impossible à atteindre », poursuit la religieuse xavière.

« Génération fragile »


Ou au contraire, il peut être dégradé, rabaissé, parfois de manière inconsciente, lors d’un repas familial par exemple. « Avons-nous une juste estime du prêtre ? », interroge alors le P. Matthieu Dupont, supérieur du séminaire de Versailles. Il regrette par ailleurs cette image « trop administrative » qui a pu coller au prêtre diocésain pouvant être vu comme « un fonctionnaire qui accumule des tâches administratives. »

Or, comme le montre une enquête interne réalisée en mai dernier auprès des séminaires, adressée à tous les évêques de France mais encore non rendue publique, la figure du prêtre reste déterminante, voire essentielle, pour donner envie de devenir prêtre.

C’est lui, par son témoignage ou une discussion, qui en est le plus souvent l’élément déclencheur ; lui encore qui a tenu une grande place dans la décision de s’engager sur la voie de la prêtrise et qui a fait découvrir le ministère presbytéral pour les séminaristes d’aujourd’hui.

Mais, dans une société qui privilégie la mobilité, l’image du prêtre isolé dans sa campagne n’attire pas et peut faire peur à « une génération fragile » qui a besoin d’être entourée. Cette image n’est sûrement pas étrangère à la décision de candidats au sacerdoce de se tourner vers des communautés plutôt que vers leur diocèse, notamment vers la communauté Saint-Martin, qui accueille aujourd’hui 101 séminaristes et 16 jeunes en année de propédeutique.

« Chez nous, le jeune qui entre au séminaire sait qu’il vivra en communauté », avance ainsi Don Louis-Hervé Guiny, responsable de la formation du séminaire de la communauté Saint-Martin. « Qu’il pourra vivre son amour de la liturgie et que son identité sacerdotale sera visible (par le port du clergyman ou de la soutane), et qu’il pourra avoir une certaine mobilité. »

D’où l’importance, pour Sœur Nathalie Becquart, de « revaloriser la diversité des ministères du prêtre diocésain : il peut être curé de paroisse, être fidei donum, aumônier d’une aumônerie, envoyé dans le diocèse pour une mission particulière ». Et de regrouper les prêtres du diocèse en « fraternités », quitte à baisser le nombre de regroupements paroissiaux dans les diocèses.

« Il faut être à l’écoute des besoins des jeunes d’aujourd’hui », ajoute Mgr Rey. « Les accueillir avec leur sensibilité propre, respecter leur appartenance, tout en essayant de leur faire comprendre qu’être prêtre c’est aussi s’inscrire dans une réalité ecclésiale ». « Et en changeant, peut-être aussi, les modalités d’appel », ajoute le P. Benoît Vandeputte, aumônier général des Scouts et Guides de France. « Peut-être faudrait-il être parfois plus direct  ? »

Isabelle Demangeat et Claire Lesegretain

(1) « Enquête sur la situation des candidats au ministère presbytéral au 15 novembre 2015 » réalisée par la Commission épiscopale pour les ministres ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale.
(2) Le séminaire de la Castille accueille des séminaristes proches et issus de différentes communautés ou fraternités.


http://www.la-croix.com/Religion/France/Comment-favoriser-les-vocations-sacerdotales-diocesaines-2016-11-04-1200800722
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Vocations de prêtres et de laïcs, au programme des évêques

Bruno Bouvet (à Lourdes), le 05/11/2016 à 13h19
Mis à jour le 05/11/2016 à 17h20


Les évêques de France, réunis en Assemblée plénière à Lourdes, ont poursuivi samedi 5 novembre au matin leurs échanges sur les « vocations sacerdotales diocésaines » avant d’engager un début de réflexion sur les laïcs en mission ecclésiale, qui se poursuivra au printemps.
La juxtaposition des deux thèmes montre la volonté des évêques d’envisager de manière globale la vocation des baptisés
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Office du soir lors de l'Assemblée plénière des évêques de France, à Lourdes, en novembre 2015. / Jeoffrey GUILLEMARD / CIRIC

La veille déjà, Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans, avait tenu à parler de « crise de la vie baptismale », plutôt que de crise des vocations sacerdotales. Intervenant samedi 5 novembre au matin, à la reprise des échanges des évêques français sur « l’appel aux vocations sacerdotales » – l’un des thèmes majeurs de leur Assemblée plénière à Lourdes auquel ils auront consacré au total, une journée de réflexions –, Mgr Dominique Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard a invité ses confrères à engager un travail sur la notion de « sacerdoce commun ».

Ce souhait, repris notamment par Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio, a illustré la volonté d’une majorité d’évêques d’envisager l’appel au sacerdoce d’une manière globale et d’y associer l’ensemble de la communauté chrétienne.

Les discussions entre évêques dans l’hémicycle Sainte-Bernadette, vendredi 4 novembre après-midi et samedi 5 au matin – entrecoupée de forums non ouverts à la presse – ont fait apparaître, en creux, la nécessité de revoir une partie des missions assignées aux prêtres diocésains, l’image de la surcharge à laquelle ils sont souvent confrontés et de l’isolement dans lequel ils vivent étant peu attirante pour d’éventuels candidats…

>A relire : Évêques de France à Lourdes : « N’est-ce pas Dieu qui a choisi de nous envoyer moins de prêtres ? »

Le franc-parler du cardinal André Vingt-Trois

Avec le franc-parler dont il est coutumier, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a toutefois mis en garde l’assemblée contre l’idéalisation de la figure du prêtre. « Il est illusoire de vouloir mettre en place les conditions d’une vie sans épreuve, ce qui vaut d’ailleurs pour le mariage. Il faut que les candidats à la prêtrise, comme les couples qui se destinent au mariage, soient préparés aux épreuves qu’ils devront traverser. Ce discours de vérité est essentiel sinon nous sommes coupables de raconter des calembredaines alors que nous savons très bien que le sacerdoce, comme le mariage, est constitué d’épreuves à surmonter. »


Cette inclinaison pour un discours de vérité s’est retrouvée dans de nombreuses interventions, dont les auteurs avaient le souci manifeste de ne pas rabaisser l’exigence de l’appel au sacerdoce, ce qui peut être tentant quand les volontaires se font plus rares « Un prêtre diocésain n’est pas un prêtre au rabais. Il ne doit pas devenir un prestataire de services mais accompagner dans la progression de la foi des fidèles qu’il n’a pas choisis. Il y a aussi une radicalité dans le choix de devenir prêtre diocésain », a insisté Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre.

Les laïcs doivent-ils remplir une fonction ou une mission ?

C’est bien à une réflexion sur la vocation au sens large qu’ont voulu s’atteler les évêques, conscients que la baisse du nombre de prêtres et l’appel de l’Église à des laïcs en mission ecclésiale conduit à une « transformation de la structure ministérielle », c’est-à-dire à repenser la mission profonde des uns et des autres.

Il n’est donc pas anodin que le thème des laïcs en mission ecclésiale – ils sont actuellement 9 000 en France, pour environ 5 000 prêtres de moins de 75 ans et 2 000 prêtres « venus d’ailleurs » – ait immédiatement suivi l’échange des évêques sur les vocations sacerdotales. Au cœur de cette réflexion, introduite par le P. Christian Delarbre, vicaire général du diocèse d’Agen : les laïcs doivent-ils remplir une fonction ou une mission ? « La question de leur enracinement spirituel et ecclésial est essentielle », a-t-il esquissé, ouvrant un champ large de discussions aux évêques, pour un débat qu’ils reprendront lors de leur assemblée de printemps.

Bruno Bouvet (à Lourdes)

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Le Pape François adresse un message aux évêques de France

2016-11-04 Radio Vatican

L’assemblée d’automne des évêques de France s’est ouverte ce vendredi à Lourdes, une session qui durera jusqu’au 9 novembre. Cette assemblée s’est ouverte en l’absence de Mgr Georges Pontier, l’archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques, pour des raisons de santé. La présidence de l'assemblée est assurée par Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis et Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier, tous les deux vice-présidents de la CEF

A l’agenda de cette assemblée d’automne sont prévus des discussions sur les vocations sacerdotales diocésaines, la situation politique et religieuse de la France, le dialogue avec les musulmans (avec une intervention à huis clos du cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux), mais aussi les implications pastorales d’Amoris laetitia, ainsi que la pastorale en monde ouvrier et populaire et en monde rural et la lutte contre la pédophilie.

Le 7 novembre, une messe sera dite afin de demander pardon aux victimes d’abus sexuels au sein de l’Église, dans le cadre d’une journée de jeûne et de pénitence, une initiative qui répond à une proposition du Pape François.

Le Pape a envoyé un message aux évêques de France à l’occasion de l’ouverture de leurs travaux à Lourdes.

Dans ce message signé par le cardinal Pietro Parolin, le Pape se dit «heureux de s’associer à ces travaux par la prière et la proximité spirituelle». «Dans un contexte encore marqué par les attentats qui ont meurtri la France, et dans la perspective d’échéances électorales importantes, le Saint-Père vous encourage à aider les habitants de la France à affermir leur espérance et à contribuer à la recherche du Bien commun», peut-on lire. «Puissent aussi vos échanges sur les vocations sacerdotales manifester votre sollicitude pastorale envers les jeunes pour les aider à découvrir leur projet de vie et à le réaliser avec joie», souhaite également François.
Le Pape souligne aussi que, en célébrant les 60 ans de la Mission ouvrière, la réflexion des évêques sur les orientations à prendre pour «avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de l’Évangile , sera, à n’en pas douter, l’occasion d’un nouvel élan pour la mission de l’Église en France».

À quelques jours de la clôture du Jubilé de la Miséricorde, le Pape demande enfin au Seigneur d’aider l’épiscopat français «à ouvrir des chemins nouveaux pour que les années à venir soient comme imprégnées de miséricorde pour aller à la rencontre de chacun en lui offrant la bonté et la tendresse de Dieu».

http://www.news.va/fr/news/le-pape-francois-adresse-un-message-aux-eveques-de
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Arnaud Dumouch

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Le manque de vocation a plusieurs causes mais il y en a une qui doit être soulevée ici : les évêques eux-mêmes et leur responsable des vocations. 

Quand, il y a 30 ans, on transformait en un parcours de combattant le chemin vers l'ordination, avec formation marxiste et Freudienne...

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Et il y a 50 ans, quand on allait chercher les petits garçons dans leur ferme pour les mettre en allumnat !
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Oculus

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Je me demande s'il n'y a pas quelque chose de civilisationnel que l'on pourrait appeler "L'Apostasie de L'Effort " et qui plonge ses racines dans les changements civilisationnels qu'on a observés en Occident depuis mai 68 et particulièrement en France et est beaucoup plus large que le religieux .
Un parallèle est la grande angoisse qui habite les millieux professionnels de la musique classique pour inciter les jeunes générations soit à la pratique et l'apprentissage du chant ou d'un instrument ce qui demande beaucoup d'efforts soutenus , soit simplement à fréquenter les salles de concert pour faire l'effort d'écouter une fois de temps en temps de la musique classique avec des tarifs des places très bon marché spécialement pour eux . car finalement l'angoisse est la même, celle de voir disparaitre les publics et les audiences de musique classiques à mesure que les générations des retraité(e)s cultivé(e)s disparaitront .
Paradoxalement en Asie , l'engouement pour la musique instrumentale classique occidentale ne se dément pas et il y a littéralement des millions de jeunes japonais(e)s, chinois(e)s, coréen(ne)s
qui apprennent avec passion la musique classique et finissent par représenterla grande majorité des candidats au grands concours internationaux de musique classique comme le Reine Elisabeth de Belgique , le Tchaïkowsky de Moscou , etc...
Alors qu'avons-nous raté dans l'éducation des enfants depuis 68 me semblerait une question connexe à celle de la crise des vocations .
car finalement avant, la religion c'était principalement un effort sur soi , cet effort était totalement disproportionné entre les clercs à qui on demandait ( et on demande encore plus ..) énormément d'effort , celui d'être des modèles de vertus chrétiennes et d'abnégation , le tout dans la bonne humeur , l'écoute constante et la bienveillance envers les fidèles , et l'effort des fidèles à assister à la messe , à faire baptiser leurs enfants et à les éduquer dans la foi chrétienne , et finalement à respecter la fameuse triade américaine " Pay, Prey, Obey " ( payer , prier, obéir) .
Or l'effort aujourd'hui parait être devenu facultatif dans le système éducatif , alors qu'il est requis partout alilleurs . faut-il donc s'étonner d'un Hiatus absolument infranchissable entre des générations de laïcs qui s'éxonèrent de leurs devoirs chrétiens ( akoibon ? ) et des prêtres à qui on en demande encore beaucoup plus qu'avant ( la vie a triplé en temps et l'Hédonisme est vécu comme le seul terrain où on est vraiment Libre et soi même ! )
donc c'est cette déconnection infranchissable entre des prêtres à qui on demande plus qu'à toutes les époques chrétiennes antérieures et des Laïcs à qui on a jamais aussi peu demandé qui est devenu le problème insurmontable des vocations .
car le Prêtre fait partie du peuple , la vocation sacerdotale est baptismale intégralement ,
les jeunes prêtres veulent partager la condition de leurs fidèles et s'en sentir proches , or c'est de plus en plus rigoureusement impossible .
n'est-ce pas cela le problème N° 1 : un Effort de conversion partagé par tous , laïcs et prêtres , et qui soit authentiquement baptismal ?
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adamev

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N’est-ce pas Dieu qui a choisi de nous envoyer moins de prêtres 

Et si c'était tout bêtement parce qu'il s'est rendu compte (à supposer que ça le préoccupe?) que le machin église ne fonctionne pas parce que depuis longtemps "la caste" est plus occupée de pouvoirs, de carrières, de richesses... que de spiritualité?

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Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.
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boulo




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Selon Bardet , " l'Eglise de Sardes " de l'Apocalypse est la période de quelque trois cents ans qui vient de s'achever .

Ap 3 , 1 : " ... Ainsi parle celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles : Je sais tes oeuvres ; tu as renom de vivre mais tu es mort !
3,2 Sois vigilant ! Affermis le reste qui est près de mourir ,car je n'ai pas trouvé tes oeuvres parfaites aux yeux de mon Dieu . "( TOB )

_________________
Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN
MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .



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