| | Les péchés contre l’Esprit Saint... | |
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Gilles de Québec
Messages : 1404 Inscription : 15/11/2016
| Sujet: Les péchés contre l’Esprit Saint... 23/11/2016, 21:40 | |
| Les péchés contre l’Esprit SaintAujourd’hui, nous vivons une des journées les plus extraordinaires de toute l’année liturgique. Nous sommes rendus au dernier dimanche de l’année liturgique et nous vivons la très belle solennité de Jésus, Roi de l’univers. Jésus est le Roi de tout l’univers, mais son plus grand désir est d’être le Roi de tous les cœurs.
L’évangile d’aujourd’hui nous présente en un seul coup d’œil, toute l’histoire de l’humanité. Trois personnes sont suspendues à une croix. Un seul parmi les trois est juste et pur. Et il est au centre. Jésus doit devenir de plus en plus le centre de nos vies. Un des deux condamnés à mort qui sont à ses côtés, injurie Jésus et se révolte contre Lui. L’autre condamné à mort se repent de ses torts, essaie de raisonner le révolté, reconnaît que Jésus est Roi et lui demande de se souvenir de lui quand Il viendra dans son Royaume. Jésus lui dit alors une des plus belles phrases des évangiles : « Je te le déclare, c’est la vérité : aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Lc 23, 43).
Toute l’histoire de l’humanité est là devant nous dans cette page des évangiles. Jésus le Sauveur du monde est là au milieu de nous et Il nous invite à prendre position face à Lui. Ou nous le reconnaissons comme Sauveur et nous lui demandons d’avoir pitié de nous; ou nous le rejetons et le méprisons. Ou nous avons confiance en lui, ou nous désespérons de son Amour. De Caïn et Abel à saint Pierre et Judas, c’est l’Histoire Sainte qui se déroule sous nos yeux. La vie humaine est donc très sérieuse. C’est notre salut éternel qui est en cause et qui se joue ici bas.
Jésus nous dit dans les évangiles, que tous les péchés seront pardonnés, sauf le péché contre l’Esprit Saint.
« Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes: leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » ( Mc 3, 28-29)
Qu’est-ce que cela veut dire? Un des plus beaux commentaires sur le sujet, a été écrit par le Père Raniero Cantalamessa, le prédicateur pontifical:
« Selon l’ancien Catéchisme de l’Église, seuls deux péchés peuvent faire que la miséricorde de Dieu est impuissante. On les appelle les péchés contre l’Esprit Saint. Nous avons tout d’abord : « présumer de son salut sans mérites » (il vaudrait mieux dire, comme le fait le nouveau Catéchisme de l’Église catholique (CEC, no. 2092) : « présumer de ses capacités, plutôt que de la grâce et de la foi » !); puis « désespérer de son propre salut ». Présomption et désespoir. Nous touchons là le fameux « péché contre l’Esprit Saint » dont Jésus dit qu’il ne peut être pardonné … C’est le péché de celui qui aujourd’hui encore refuse consciemment de reconnaître Jésus comme le sauveur du monde, pensant ainsi qu’il n’y a aucun « salut » et aucune vie éternelle pour l’homme. Tant que l’on persiste dans cette conviction, il est clair qu’il ne peut y avoir de rémission du péché, par le simple fait que l’on ne la demande ni ne la désire. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’un péché que Dieu ne puisse ni ne veuille pardonner, mais du péché de celui qui ne cherche ni ne désire le pardon. » (Raniero Cantalamessa, Le regard de la Miséricorde, Éditions des Béatitudes, 2016, pp.90-91).
Il est impossible de savoir si Judas ou tout autre être humain est en enfer. La personne peut se tourner vers Dieu et implorer sa Miséricorde au dernier moment de sa vie. Mais on peut deviner sur quel chemin se trouve telle ou telle personne.
Voici deux textes très troublants et très révélateurs. Le premier texte a été écrit par un politicien du siècle dernier, qui fut un fervent catholique. Le message qu'il nous livre avant sa mort, est plein d'espérance. Le second texte a été écrit par un des athées les plus fameux que le Québec ait connus; la lecture de ce texte me glace le sang dans les veines. Je vous encourage fortement à lire ces deux textes:
Dieu ma joie: Le ciel et l'enfer: Laurin et Bourgault Père Guy Simard - O.M.I.
_________________ "Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !" (Jean 20:29)
Dernière édition par Gilles de Québec le 23/11/2016, 21:43, édité 1 fois | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93454 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Les péchés contre l’Esprit Saint... 23/11/2016, 21:42 | |
| Les six péchés contre lm'Esprit Saint :
Enfer 1- N’existe-t-il en enfer que le blasphème contre l’Esprit ? Mt 12, 31 (5 mn) https://youtu.be/9jjPOXONb4g Enfer 2- Est-il peu grave de pécher, puisque seul le péché contre l’Esprit damne ? (3 mn) https://youtu.be/7xuWk3OmbbU
Enfer 6- Le refus de croire à la vérité reconnue conduit-il à la damnation ? (3 mn) https://youtu.be/L5Rg-0QDqG8 Enfer 7- La présomption peut-elle conduire à la damnation ? (3 mn) https://youtu.be/qFA7NLBWY6M Enfer 8- La désespérance conduit-elle à la damnation éternelle ? (3 mn) https://youtu.be/amxeK9SyuBI Enfer 9- L’envie des grâces du prochain conduit-elle à la damnation ? (3 mn) https://youtu.be/ukpBkoOS8oI Enfer 10- L’impénitence finale conduit-elle à la damnation éternelle ? (2 mn) https://youtu.be/n0IwMFOX_fU Enfer 11- L’obstination conduit-elle à la damnation éternelle ? (2 mn) https://youtu.be/rpl10hYhfZA
_________________ Arnaud
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| | | Confiteo
Messages : 172 Inscription : 27/12/2015
| Sujet: Re: Les péchés contre l’Esprit Saint... 26/12/2016, 16:32 | |
| Gilles de Québec,
Merci pour le signalement des deux textes plus haut. Je connaissais bien la lettre de Camille Laurin mais j'ignorais totalement l'existence de ce dernier texte de Pierre Bourgault. C'est quelque chose en effet. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les péchés contre l’Esprit Saint... 26/12/2016, 17:42 | |
| Voici le passage du livre de Robert Hugh Benson - "Le maître de la terre" qui décrit une scène où une femme ne croyant pas en Dieu se fait euthanasier. (si vous comptez lire le livre je vous conseille de ne pas lire cet extrait évidemment) Ce que j'aime dans cette description c'est - du fait que l'auteur soit catholique - la finale qui ne se résume pas à un simple et falacieux "elle s'endormit et puis ce fut le néant" mais sur une rencontre inatendue. Je me dis que finalement même pour ces personnes qui commettent un tel acte par ignorance (ce qui les préserve du péché contre l'Esprit Saint) l'espérance en la miséricorde de Dieu est toujours assurée. Ce livre a été écrit au début du XXème siècle, les connaissances par rapport aux EMI (NDE) étaient quasi inexistantes à ce moment. Le description de l'âme qui quitte le corps n'est donc évidemment pas conforme aux témoignages qui ont été répertoriés depuis. De même pour l'acte euthanasique qui se fait par voie orale... - Spoiler:
Mabel attendit que la porte se fût refermée et que la garde en eût enlevé la clef, après quoi, une fois de plus, elle revint à la fenêtre et en saisit convulsivement la barre d’appui. De l’endroit où elle se tenait, elle apercevait, d’abord, la petite cour, au-dessous, avec ses quelques arbres, vivement éclairés par l’éblouissante lumière électrique qui jaillissait maintenant de la chambre ; et, en second lieu, par-dessus les toits, une immense et terrible étendue de noir, à peine teintée de roux. Et le contraste de ces deux spectacles avait quelque chose d’effrayant : c’était comme si la terre fût encore capable de lumière, alors que, déjà, le ciel se serait éteint. Mabel eut aussi la sensation d’un silence et d’un calme extraordinaires. La maison, habituellement, était assez tranquille, à cette heure matinale, ses hôtes n’ayant guère l’humeur à faire beaucoup de bruit ni de mouvement ; mais, ce matin-là, c’était plus que de la tranquillité ; c’était un silence de mort, un de ces moments d’arrêt général qui précèdent l’éclat soudain des tempêtes du ciel. Et voici que les instants passaient, sans que se produisît un éclat de ce genre ! Une seconde fois, seulement, Mabel entendit retentir un roulement solennel, comme si un énorme wagon avait traversé une rue lointaine ; et il sembla à la jeune femme, très nettement, qu’à ce bruit de roues se mêlait un murmure de voix innombrables, criant, chantant et applaudissant. Après quoi, de nouveau, ce fut comme si le monde s’était tapissé de ouate : un silence, une immobilité extraordinaires. Et Mabel, à présent, commençait à comprendre. L’obscurité, les bruits, n’étaient point pour tous les yeux et toutes les oreilles. La garde n’avait vu ni entendu rien d’anormal ; et, sans doute, le reste du monde ne voyait ni n’entendait rien de tel. Pour eux, cela signifiait, tout au plus, l’approche possible d’un orage. Mabel, cependant, n’essaya pas de faire la distinction entre la part subjective et la part objective dans ce qu’elle sentait. Elle ne se demanda pas si ce qu’elle voyait et entendait était engendré par son cerveau, ou bien perçu au moyen d’une faculté inconnue jusqu’alors. Elle eut, simplement, l’impression d’être déjà séparée du monde qu’elle habitait la veille encore : ce monde s’écartait d’elle, ou plutôt changeait en elle, passait à un autre mode d’existence. De telle sorte que l’étrangeté de ces ténèbres et de ce silence ne la surprit pas beaucoup plus que celle, par exemple, de la petite boîte peinte qu’elle voyait déposée sur la table.
Et, tout à coup, sachant à peine ce qu’elle disait, les yeux fixés profondément sur l’obscurité sinistre du ciel, elle se mit à parler. – Oh ! Dieu ! dit-elle, si vraiment vous êtes là, si vraiment vous existez... Sa voix fléchit et elle dut se retenir à l’appui de la fenêtre pour ne point tomber. Elle se demanda vaguement pourquoi elle parlait ainsi, car ces mots lui étaient venus brusquement, sans qu’elle se fût rendu compte des motifs qui les lui dictaient. Et elle reprit : – Oh ! Dieu ! je sais que vous n’êtes point là ! Je sais bien que vous n’existez pas ! Mais, si vous existiez, je sais aussi ce que je vous dirais. Je vous dirais combien je suis fatiguée, fatiguée et embarrassée ! Mais non, tout cela, je n’aurais pas besoin de vous le dire, car vous le sauriez d’avance. Je vous dirais donc, seulement, que je regrette beaucoup tout cela, beaucoup, de tout mon coeur ! Et puis, mon Dieu, je vous dirais de veiller sur mon cher Olivier, – mais cela va de soi, – et puis aussi sur tous vos pauvres chrétiens ! Oh ! ils vont avoir tant à souffrir ! Et vous, mon Dieu, n’est-ce pas, vous m’entendriez, et vous me comprendriez ? Une fois de plus, le roulement colossal et les basses gigantesques d’une myriade de voix, qui semblaient s’être un peu rapprochés... Mabel avait toujours détesté les orages, comme aussi les foules bruyantes : les uns et les autres lui donnaient la migraine. – Allons ! dit-elle. Adieu, adieu à tout ! Puis elle s’assit dans le fauteuil. – L’embouchure, oui, voilà ! Elle était ennuyée du tremblement de ses mains. Deux fois, le ressort glissa sur les boucles de ses cheveux... Enfin, toutes les pièces furent fixées en place ; et aussitôt, comme si un peu d’air l’avait ravivée, tous ses sens lui revinrent. Elle découvrit qu’elle pouvait respirer le plus facilement du monde. Son souffle n’éprouvait aucune résistance. Quel soulagement de penser qu’il n’y aurait pas à craindre de suffocation !... Elle étendit la main gauche, et toucha la poignée mobile ; la fraîcheur métallique lui rappela, par contraste, l’atroce et tout à fait insupportable chaleur qui remplissait la chambre, de minute en minute. Cette chaleur l’accablait à tel point qu’elle pouvait entendre le battement de son pouls, dans ses tempes... De nouveau, elle lâcha la poignée, pour pouvoir, de ses deux mains, rejeter le mantelet blanc qu’elle avait mis sur ses épaules, au sortir du lit... Oui, maintenant elle se sentait un peu plus à l’aise ; elle respirait mieux, ainsi ! De nouveau, ses doigts cherchèrent, à tâtons, et finirent par trouver la poignée. Mais la sueur gouttait de ses doigts, et plusieurs secondes passèrent avant qu’elle pût tourner le bouton. Et puis, celui-ci céda brusquement... Aussitôt, un doux parfum, plein de langueur, l’envahit, corps et âme, et s’abattit sur elle comme un coup, car elle sut, tout de suite, que c’était le parfum de la mort. Puis, la ferme volonté, qui l’avait conduite jusque-là, s’affirma de nouveau ; et elle posa ses mains sur ses genoux, tranquillement, tout en faisant des aspirations profondes et aisées. Elle avait fermé les yeux, au moment de tourner le bouton ; mais maintenant elle les rouvrit, curieuse d’observer l’aspect du monde disparaissant. Elle s’était promis de faire cela, dès le premier jour : ainsi, du moins, elle ne perdrait aucun détail de cette unique et suprême expérience. Or, il lui sembla, d’abord, que rien ne changeait. C’étaient toujours, en face d’elle, la cime feuillue du frêne et le toit de plomb ; au-dessus, c’était toujours l’épouvantable ciel noir. Elle nota même un pigeon qui, tout blanc contre le noir du ciel, prit son essor, traversa le cadre de la fenêtre, et disparut dès l’instant suivant. Et puis, peu à peu, des choses arrivèrent, des choses comme celles-ci : Elle éprouva une sensation soudaine de légèreté extatique, dans tous ses membres. Elle essaya de soulever une main, et découvrit qu’elle ne le pouvait plus : sa main n’était plus à elle. Elle essaya d’abaisser ses yeux de cette tranche roussâtre de ténèbres, et s’aperçut que cela, également, lui était impossible. Alors, elle comprit que sa volonté, déjà, avait perdu contact avec son corps, et que le monde, qu’elle avait voulu fuir, s’était éloigné d’elle, déjà, infiniment. Et cela était bien ce qu’elle avait espéré ; mais ce qui continuait à l’étonner étrangement, c’était que son esprit restât, toujours encore, actif. Il est vrai que le monde qu’elle avait connu s’était, désormais, soustrait du domaine de sa conscience, comme l’avait fait son corps, – sauf, toutefois, pour ce qui était du sens de l’ouïe, qui avait conservé une acuité singulière ; mais elle gardait assez de mémoire pour se rendre pleinement compte qu’un tel monde existait, qu’il y avait, dans ce monde, d’autres personnes, et que ces personnes allaient à leurs occupations, ne sachant rien de ce qui venait d’arriver. L’esprit de Mabel continuait à se rendre compte de tout cela ; seuls, les visages, les noms, les détails des lieux avaient disparu. En fait, elle avait une conscience de soi différente de celle qu’elle avait eue auparavant, toute différente ; mais, certes, non moins nette et non moins profonde. Il lui semblait qu’elle venait, enfin, de pénétrer dans le fond de son être, qui, jusqu’alors, ne lui était apparu que comme du dehors, à travers des portes de verre opaque. Et cela lui semblait très nouveau, mais, aussi, très familier : elle avait l’impression d’être parvenue à un centre, dont elle avait parcouru la circonférence durant toute sa vie.
Au même instant, elle découvrit et comprit que son sens de l’ouïe, à son tour, venait de mourir. Et puis, une chose surprenante arriva ; mais il lui sembla que toujours elle avait su que cette chose arriverait, bien que jamais son esprit n’en eût articulé et défini l’idée. Et, ce qui arriva, ce fut ceci : Les barrières qui entouraient son âme tombèrent, avec un grand fracas, et elle se sentit entourée d’un espace sans limites, à la fois infini et vivant. Cet espace était vivant comme l’est un corps qui respire et se meut ; il était un, et cependant multiple ; immatériel, et cependant absolument réel, réel d’une réalité que jamais elle n’avait même soupçonnée... Et pourtant, tout cela encore, pour Mabel, était familier comme un lieu bien souvent visité dans des rêves. Et alors, tout à coup, quelque chose qui était à la fois lumière et son, quelque chose qu’elle sut immédiatement être unique, franchit cet espace... Et alors, elle vit, et, elle comprit.
Concernant le témoignage de Pierre Bourgault, je ne pense pas qu'il soit en Enfer, on voit qu'au seuil de la mort il ne possède plus aucun espoir, il est complètement humilié ("Je ne suis plus rien. Moins que rien." ; "C'est la mort qui surgit de nulle part dans l'humiliation et l'opprobre. "), certes il n'y était pas préparé mais cela le rendra d'autant plus ouvert à la miséricorde de Dieu qui lui aura été proposée. Je ne vois pas de signe d'orgueil dans ce témoignage, juste beaucoup de souffrance et de désillusion. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les péchés contre l’Esprit Saint... 23/1/2017, 10:33 | |
| Le lundi de la 3e semaine du temps ordinaire
L'Église fête : Semaine de prière pour l'unité des chrétiens
« Il expulse les démons »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,22-30. En ce temps-là, les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. » Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ? Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui. Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison. Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »
COMMENTAIRE :
Aujourd'hui, en lisant l'Évangile du jour, nous sommes étonnés -c'est "hallucinant" comme nous disons dans le langage courant-. «Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem» voient la compassion de Jésus pour les gens et son pouvoir qui œuvre pour les opprimés, et -pourtant- ils disent qu'«Il est possédé par Béelzéboul» et que «c'est par le chef des démons qu'il expulse les démons» (Mc 3,22).
En réalité nous sommes étonnés de voir jusqu'ou peut arriver la malice et l'aveuglement humain, dans le cas présent, venant de gens lettrés.
Ils ont en face la Bonté en personne, Jésus, l'humble de cœur, l'unique Innocent, et ils ne s'en rendent même pas compte. On suppose que se sont eux les sages, ceux qui connaissent les choses de Dieu afin d'aider le peuple, et en fin compte non seulement ils ne le reconnaissent pas mais en plus ils l'accusent d'être diabolique.
Vu depuis cette perspective c'est assez pour leur dire: «Arrêtez-vous là!».
Mais le Seigneur endure avec patience leur jugement téméraire de sa personne.
Comme l'affirmait Jean-Paul II, Il est le «témoignage insurpassable de l'amour patient et de l'humble mansuétude». Sa condescendance illimitée l'amène même à remuer leurs coeurs en augmentant avec des paraboles et des considérations raisonnables.
Bien qu'à la fin, Il les prévient que cet endurcissement de leur coeur, qui est une rébellion contre le Saint Esprit, ne sera pas pardonnée (cf. Mc 3,29). Et non pas parce que Dieu ne le veuille mais parce qu'avant d'être pardonné, il faut reconnaître son péché.
Comme l'a annoncé le Maître, la liste des disciples, qui ont souffert l'incompréhension quand ils agissaient avec les meilleures intentions, est longue. Pensons par exemple à Sainte Thérèse De L'Enfant-Jésus quand elle s'efforçait de d'emmener ses soeurs vers une plus haute perfection.
Ne nous étonnons pas, donc, si sur notre route nous trouvons les mêmes contradictions. Elles seront le signe que nous sommes sur la bonne route.
Prions pour ces personnes et demandons au Seigneur qu'Il nous accorde l'endurance.
http://evangeli.net/evangile
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| | | Pierre du québec
Messages : 174 Inscription : 19/07/2011
| Sujet: Re: Les péchés contre l’Esprit Saint... 24/1/2017, 16:46 | |
| Merci pour ces textes, Gilles. Tout comme ' confiteo ' je ne connaissais pas le texte de Pierre Bourgault. Le caractère expressif de Pierre Boursault et la force tranquille du Dr. Laurin et les deux hommes ayant œuvré pour une cause commune . J'apprécie les commentaires positifs de 'Philippe B.' concernant Pierre Bourgault. Et merci à Espérance pour le texte positif. | |
| | | Confiteo
Messages : 172 Inscription : 27/12/2015
| Sujet: Re: Les péchés contre l’Esprit Saint... 26/1/2017, 17:59 | |
| J'ai toujours aimé Pierre Bourgault malgré ses quelques défauts. C'est vrai que le commentaire positif est bien. Merci. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Les péchés contre l’Esprit Saint... | |
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