Pape François : les doutes font grandir la foi

les doutes font grandir la foi

Pour le Pape, les doutes qui touchent la foi sont le signe que nous voulons connaître plus en profondeur Dieu. - AP
23/11/2016 11:42

 Le Pape François a tenu son audience générale ce mercredi 23 novembre dans la salle Paul VI du Vatican. Dans la dynamique de l’année jubilaire qui vient de s’achever, le Pape a centré sa catéchèse sur les œuvres de miséricorde spirituelle, et en a rappelé deux en particulier, fortement liées entre elles: « conseiller ceux qui doutent et enseigner les ignorants ». Ces œuvres peuvent se vivre soit dans une dimension simple et familiale, soit sur un plan plus institutionnel.

François a rappelé par exemple combien le manque d’instruction qui touchait de nombreux enfants était une grande injustice qui entachait la dignité de la personne. Sans cette instruction, on devient facilement la proie de l’exploitation et de diverses formes de problèmes sociaux.

L’Église s’est engagée dans le domaine de l’instruction parce que sa mission d’évangélisation comporte l’engagement de rendre leur dignité aux plus pauvres a ainsi souligné le Pape, qui a cité les nombreux saints, de saint Justin au deuxième siècle qui fonda, à Rome, une école pour enseigner l’Écriture Sainte, jusqu’à l’Espagnol saint Joseph Calasanz qui au XVIè siècle ouvrit les premières écoles populaires gratuites d’Europe. « Ces pionniers de l’instruction avaient compris à fond l’œuvre de miséricorde et en avaient fait un style de vie à même de transformer la société » a précisé le Saint-Père.

Une bonne instruction nous enseigne la méthode critique, a poursuivi le Pape, qui comprend aussi une part de doute, utile pour se questionner en vue d’une meilleure connaissance. Mais l’œuvre de miséricorde de « conseiller ceux qui doutent » ne regarde pas ce type de doute a-t-il précisé. 

Cette miséricorde consiste plutôt à apaiser cette douleur et cette souffrance qui proviennent de la peur et de l’angoisse qui sont les conséquences du doute. Il s’agit par conséquent d’un acte de vrai amour par lequel on entend soutenir une personne affaiblie par l’incertitude. Pour le Pape, il est certain qu’à certains moments, nous ayons tous des doutes, mais les doutes qui touchent la foi sont le signe que nous voulons connaître plus en profondeur, Dieu, Jésus et le mystère de son véritable amour pour nous.

Nous poser des questions même sur notre foi doit donc nous pousser à l’approfondir, grâce notamment à l’écoute de la Parole de Dieu et à la catéchèse a souligné François, qui a mis en garde contre la tentation de faire de la foi « une théorie abstraite où les doutes se multiplient ». Le Pape a invité à faire plutôt de notre foi notre vie, en cherchant à la pratiquer au service des frères, en particulier des plus nécessiteux. « Alors beaucoup de doutes disparaîtront, parce que nous éprouverons la présence de Dieu et la vérité de l’Évangile dans l’amour qui habite en nous et que nous partageons avec les autres. »

http://fr.radiovaticana.va/news/2016/11/23/audience_générale__les_doutes_font_grandir_la_foi/1274175

Cette pratique au service des frères et sœurs, me permettrais-je d'ajouter, nécessite la pratique également de l'esprit de pauvreté; quant même n'aurait-on rien de matériel à donner.

Cet esprit de pauvreté est apparemment donc celui de rien garder pour soi de ce qui peut être utile et bénéfique pour les autres.

Claude.

Une bonne instruction nous enseigne la méthode critique,

 Mais l’œuvre de miséricorde de « conseiller ceux qui doutent » ne regarde pas ce type de doute a-t-il précisé. 

Cette miséricorde consiste plutôt à apaiser cette douleur et cette souffrance qui proviennent de la peur et de l’angoisse qui sont les conséquences du doute. Il s’agit par conséquent d’un acte de vrai amour par lequel on entend soutenir une personne affaiblie par l’incertitude

Le pape a mis aussi en garde contre la tentation de faire de la foi « une théorie abstraite où les doutes se multiplient


et comme vous dites Claude, il invite faire plutôt de notre foi notre vie, en cherchant à la pratiquer au service des frères, en particulier des plus nécessiteux. « Alors beaucoup de doutes disparaîtront, parce que nous éprouverons la présence de Dieu et la vérité de l’Évangile dans l’amour qui habite en nous et que nous partageons avec les autres. »

Parce que, se tourner vers les autres nous empêche de regarder notre nombril

François a écrit:

François a rappelé par exemple combien le manque d’instruction qui touchait de nombreux enfants était une grande injustice qui entachait la dignité de la personne. Sans cette instruction, on devient facilement la proie de l’exploitation et de diverses formes de problèmes sociaux.

L’Église s’est engagée dans le domaine de l’instruction parce que sa mission d’évangélisation comporte l’engagement de rendre leur dignité aux plus pauvres a ainsi souligné le Pape, qui a cité les nombreux saints, de saint Justin au deuxième siècle qui fonda, à Rome, une école pour enseigner l’Écriture Sainte, jusqu’à l’Espagnol saint Joseph Calasanz qui au XVIè siècle ouvrit les premières écoles populaires gratuites d’Europe. « Ces pionniers de l’instruction avaient compris à fond l’œuvre de miséricorde et en avaient fait un style de vie à même de transformer la société » a précisé le Saint-Père.

Bon donc, "Sans cette instruction, on devient facilement la proie de l’exploitation et de diverses formes de problèmes sociaux."

Que les enfants n'entendent pas parler de la bonne nouvelle, n'a pas d'importance, ni qu'il tombe dans l'immoralité ni qu'ils aillent en enfer!

Figurez vous que j'ai élevé mes enfants pour qu'ils croient en Dieu! Mais je dois etre réac!

Au fou!

Il me semble justement que vous êtes tout à fait dans ce que demande le Pape François, d'instruire les enfants, donc je ne vois pas où est votre problème à ce qu'il a dit.

J'instruit mes enfants en leur apprenant que Jesus a vraiment existé, qu'il est Dieu mort pour nous, que l'enfer est une menace terrible et Dieu un paradis à nous couper le souffle, qui faut respecter ses commandements et surtout la charité, mais pas à faire des oeuvres sociales.

D'ailleurs il faut commencer par aimer nos parents, nos amis, nos collègues avant d"essayer d'aimer les malheureux qui ne comprennent pas que les pauvres : il y a aussi les malades, les femmes qui ont avortés, les gens que leur conjoint à quitter, les enfants malheureux à cause de leur belle famille.

Alors se limiter aux oeuvres sociales me fait bondir et en parler aux enfants aussi. Recemment, j'ai vu mon ainé se forcer pour faire plaisir à son frère. J'ai été très content car cela prouve que la charité est rentrée en lui! Et j'en ai remercié Dieu!

Plus tard il s'occupera des pauvres si Dieu lui demande. Mais plus tard!

Vous avez raison, c'est d'abord dans la famille qu'il faut apprendre à connaître Dieu.

Oui, il ne faut pas compter sur l'État pour ça !

Mais, même encore, les parents ne sont pas toujours des modèles de foi... surtout quand leur langage religieux se traduit par des blasphèmes et des jurons.

Chrysostome a écrit:

Oui, il ne faut pas compter sur l'État pour ça !

Mais, même encore, les parents ne sont pas toujours des modèles de foi... surtout quand leur langage religieux se traduit par des blasphèmes et des jurons.

Ce n'est pas à l'Etat d'instruire la religion, à moins d'être dans une école catholique et d'avoir des cours de religion (qui sont même facultatifs)

Quant aux blasphèmes, ils ont aussi toujours existés. Je me souviens que maman disait à papa de se taire...

Bonjour,

Je ne suis pas le plus grand fan du pape François mais je dois reconnaître que cette communication du 23 novembre me parle. C'est bien envoyé! Merci pour le relais. Sans votre initiative, j'aurais manqué ça.

Joyeux Noël.

Le pape a décidément un problème(s) avec la foi: les doutes sont par définition la non-foi, absence de foi, donc ça peut pas faire grandir la foi vu que y en a plus, ou de moins en moins.
Après, que le Seigneur vienne nous aider et raviver en nous foi, espérance et charité, sans doute.
Je suis vraiment déçu par le pape qui raconte trop souvent n'importe quoi, m'enfin c'est pas très grave pour nous, et ça m'arrive aussi parfois.
Je ne suis pas d'accord avec ces rêveries du pape et contre-sens manifestes qui insinuent que le doute peut être bon et fructueux... Il est ni froid ni chaud ce pape (je polémique un peu pour chatouiller Espérance :-) ).
C'est dommage qu'il se croit tout permis.
Il ferait mieux de dire que le doute peut faire parti du chemin chrétien pauvre et pécheur, et que le doute est un péché à confesser plutôt que de bénir le doute et s'y complaire pour une croissance mensongère.
Exemples:
- Face aux gens qui doutaient un peu, Jésus le leur reprochait en termes de "gens de peu de foi" donc le doute diminue voire supprime la foi.
- la foi de Marie (et des saints) a grandi dans l'espérance et la charité, c'est donc là le lieu de croissance de la foi, à mon avis, j'en vois pas ailleurs ni autrement, jusqu'à preuve du contraire.

Et des choses vraies et intelligentes , il en a dit ce pape?

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Marc 16:16


Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Jean 3:18


Claude.

Claude Coowar a écrit:

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Marc 16:16


Celui qui croit en lui n'est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Jean 3:18


Claude.

Ca c'est sûr!