Que feriez-vous en tant que successeur de Pierre si nous étions au seuil d'une période de grand péril où toute l'humanité allait se retrouver menacée?

Ma question vient d'une intuition que j'ai de plus en plus en analysant et méditant sur les signes des temps.

Que feriez-vous en tant que successeur de Pierre, en tant que pasteur (plus qu'en tant que théologien), si nous étions au seuil d'une période de grand péril où tout l'humanité allait se retrouver menacée ?

Le monde aujourd'hui vit dans le péché et la morale catholique a de plus en plus de mal à être accueillie et comprise par nos contemporains. Sans sacrifier cette morale en tant que catholique, comment un pasteur, disons le Pape, devrait agir selon vous pour qu'un maximum d'âme puisse se repentir et être sauvée avant que, imaginons, un cataclysme survienne imminemment sous peu et emporte les 3/4 de l'humanité ?

- Parleriez vous de Jésus ? Certes mais comment ? Par des paroles, par des actes ? Quels genres d'actes ?
- En tant que chrétiens laïcs que feriez vous ? Que faites vous peut être déjà si vous avez la même intuition que moi ?
- Comment essayeriez vous de rejoindre ceux en marge de l'Eglise, qui sont blessés par la vie et ne savent pas combien ils sont aimés de Dieu ?
- Quels moyens mettriez vous en oeuvre pour que la miséricorde de Dieu soit connue du plus grand nombre, que le plus grand nombre reconnaisse qu'il vit dans le péché et recoure au sacrement de confession ou déjà prenne conscience de ses erreurs ?

J’insiste sur les circonstances particulières où un danger imminent menace l'humanité et où ce qui se fait habituellement ne peut plus être possible faute de temps, car le salut d'un nombre très important d'âmes, vivant très éloignée de la morale chrétienne catholique, serait en jeu (disons plus de 100.000.000). Ce danger est conditionné à nos péché, mais vu l'état du monde il devient de plus en plus inévitable...

Voici un exemple : le fait de permettre à des prêtres au cours de cette année sainte de devenir missionnaires de la miséricorde et de pardonner des péchés très graves qui en temps normaux doivent être confessés à des évêques. Mais si nous n'étions pas dans un moment normal de l'Histoire et pire que nous étions à un moment charnière où le monde était sur le point de basculer, du fait du poids immense des péchés de chacun d'entre nous ? Comme le disait Notre Dame à Akita :

Citation :

"Déjà la coupe déborde ;
si les péchés croissent en nombre et en gravité,
bientôt il n’y aura plus de pardon pour ceux-ci.""

Et si ce "bientôt" concernait les 2-3 années qui viennent ?

Mes questions ont pour but d'essayer de comprendre le pontificat de François en lien avec les avertissements de Fatima et Akita, et à la lumière de l'actualité mondiale. Beaucoup de catholiques critiquent ce pontificat, pourtant j'ai vraiment l'intuition que François sait ce qu'il fait et qu'il a conscience de dangers imminents. D'où son "il vaut mieux une Eglise blessée que refermée sur elle même" Oui l'Eglise est blessée aujourd'hui, mais nous sommes dans les derniers temps... et il faut que nous cessions de réclamer sans cesse la doctrine qui est écrite une fois pour toute dans le CEC et qu'aucun Pape même François ne remet en question, en prenant le risque de voir nos frères dans les périphéries mourir dans leur péché.

Et si François était le Pape de la fin des temps ? Sa mission ne serait elle pas toute différente de celle de ses prédécesseurs ? Dans quelle mesure pouvons nous reconnaitre et admettre cela ?

Le seul sauvetage en cas de graves menaces connue, c'est Jonas et Ninive : "encore 40 jours et Ninive sera detruite.

Jonas est le seul prophète à avoir reussi sa mission (convertir toute une ville)...... alors qu'il voulait faire le contraire.

Philippe, pourquoi toujours des prophéties qui se propagent sur internet ?

C'est maintenant, par notre vie de tous les jours, que nous devons annoncer l'Evangile et le Pape François nous montre bien l'exemple.

Je vous voyais arriver, mais désolé Fatima et Akita sont reconnus par l'Eglise !

Thy Kingdom come a écrit:

Je vous voyais arriver, mais désolé Fatima et Akita sont reconnus par l'Eglise !

vous me connaissez

Seulement, la foi ne peut pas être bâtie sur les messages que l'on sort de leur contexte.

Et je préfère écouter les enseignements du Pape François qui parle de conversion et de miséricorde.

Sinon, autant adhérer aux TJ qui nous prêchent la fin du monde depuis toujours.

Au-delà de tous ces messages alarmistes et millenaristes qui circulent en abondance (le malin est malin n'est-ce pas ?), n'oublions pas que pour que le pardon donné soit efficace, il est nécessaire qu'il y ait regret des fautes pardonnés, contrition et volonté d'ordonner sa vie à la grâce. Avant de donner le pardon, nous avons en premier lieu à témoigner de l'amour infini de Dieu en la personne de Jésus et à appeler à la conversion.
Sans quoi ce sera des plâtres sur des jambes de bois ...

J'ai trouvé ce texte et la pensée de Napoléon .


Aimez vos ennemi, faites du bien à ceux qui vous maltraitent… Cela peut sembler totalement déconnecté de la réalité du monde dans lequel nous vivons. Et pourtant, ce n’est pas si irréaliste que cela, contrairement à ce que l’on pourrait penser avant d’avoir expérimenté un tant soit peu la puissance surprenante de cette façon d’être. J’en appelle à un témoin célèbre et que l’on ne peut pas suspecter de manquer de pragmatisme : Napoléon Bonaparte. Dans un passage où il fait le bilan de son existence, il semble avoir un amer regret de ne pas avoir reconnu plus tôt la prodigieuse efficacité de la logique d’amour vécue par le Christ : « Avant même que je sois mort, écrit Napoléon à Saint-Hélène, mon œuvre est détruite ; tandis que le Christ, mort depuis dix-huit siècles, est aussi vivant qu'au moment de son ministère… En quelque endroit du monde que vous alliez, vous trouverez Jésus prêché, aimé, adoré… Je suis encore vivant, et pourtant mes armées m'ont oublié : Alexandre, César, Charlemagne, moi-même, nous avons fondé des empires, mais sur quoi avons-nous fait reposer notre pouvoir ? Sur la force, tandis que Jésus-Christ a fondé son empire sur l'amour, et des milliers d'hommes donneraient joyeusement à cette heure même leur vie pour lui… L'union qui unit Jésus-Christ à ses rachetés est plus sacrée, plus impérieuse que quelque union que ce soit. Tous ceux qui croient sérieusement en lui ressentent cet amour surnaturel. Ils aiment quelqu'un qu'ils n'ont pas vu. C'est un fait inexplicable à la raison, impossible aux forces de l'homme ; et pourtant il a été accompli. Voilà ce que j'admire au-dessus de toutes choses, moi, Napoléon ; plus j'y pense, plus je suis absolument persuadé de la divinité du Christ. » (1)

Espérance a écrit:

Sinon, autant adhérer aux TJ qui nous prêchent la fin du monde depuis toujours.

Bah! En continuant, ils finiront bien par avoir raison!