- François d'Assise a écrit:
- Je sais qu'il y en a qui vont venir pour dire ah non il ne le renie pas comme sauveur universel mais dit seulement que les juifs ne le croient pas. Eh bien il pense alors qu'il est plus malin que le sauveur universel lui meme pour savoir qui ce sauveur universel va sauver. "Celui qui me dénigre devant les gens je le dénigrerai devant mon Père".
et vous, vous êtes plus malin que le pape et l'Esprit Saint !
Voici ce que dit Radio-Vatican :Le Pape à la Synagogue: la violence humaine va à l'encontre de toute religion2016-01-17 Radio Vatican
«Nos relations me tiennent vraiment à cœur», a commencé le Pape qui a évoqué ses visites fréquentes en diverses synagogues du temps où il était évêque de Buenos Aires.
Les juifs sont «nos frères ainés dans la foi». Trente ans après Jean-Paul II qui effectuait la première visite d’un pape dans la synagogue de Rome, François a souscrit à la «belle expression» de son prédécesseur.
«Nous appartenons tous à une unique famille humaine», celle de Dieu. Ensemble, juifs et catholiques qui ont «des liens si particuliers», «inséparables», «en raison des racines juives du christianisme doivent se sentir frères, unis par le même Dieu, dotés d’un riche patrimoine spirituel commun». 50 ans après la déclaration de Nostra aetate, qui a rendu possible un dialogue systématique entre l’Église catholique et l’Hébraïsme, le Pape a rendu à nouveau grâce à Dieu, car
«l’indifférence et l’opposition se sont muées en collaboration et bienveillance. D’ennemis et étrangers, nous sommes devenus amis et frères». 50 ans plus tard, le Pape a réaffirmé les racines juives du christianisme et sa condamnation de toute forme d’antisémitisme.
Des questions théologiques sont encore à «résoudre» et le Pape a encouragé ceux qui avec «persévérance et discernement» mèneront «d’ultérieures et nécessaires réflexions». «La dimension théologique du dialogue hébréo-catholique mérite d’être toujours plus approfondie». «Prions Dieu ensemble pour qu’il conduise notre chemin vers un futur bon, meilleur». Aujourd’hui, juifs et catholiques sont appelés à assumer «leur responsabilité commune» pour résoudre les problèmes de Rome et affronter ensemble les défis du monde.
«Une écologie intégrale est désormais prioritaire» : juifs et catholiques doivent offrir au monde le message de la Bible concernant la protection de la Création. Guerres, violences et injustices blessent profondément l’humanité et «nous appelle à redoubler d’efforts en vue de la paix et de la justice». «La violence de l’homme sur l’homme est une contradiction avec toute religion digne de ce nom […] La vie est sacrée, en tant que don de Dieu», «un Dieu de la vie» qui la promeut et la défend. Créé à son image, l’homme est tenu de faire de même.
«Chaque être humain est notre frère, indépendamment de son origine ou de sa confession». Le Pape plaide pour la bienveillance et rappelle que «ni la violence ni la mort n’auront le dernier mot face à Dieu». Rendant hommage aux six millions de victimes de la Shoah, «une inhumaine barbarie», et de la rafle de 1943 à Rome, le Pape souligne que le passé doit nous servir de leçon pour le présent et le futur. «La Shoah nous enseigne qu’il faut toujours rester extrêmement vigilant pour pouvoir intervenir immédiatement pour défendre la dignité humaine et la paix».
«Nous devons prier Dieu avec insistance afin qu’il nous aide en Europe, en Terre sainte, au Moyen-Orient en Afrique et dans toutes les autres parties du monde à mettre en pratique une logique de la paix, de la réconciliation, du pardon et de la vie».
Quand à la fin de son discours, le Pape a exprimé sa proximité aux survivants de la Shoah présents dans la synagogue, toutes les personnes présentes lors de cette rencontre se sont levées en standing ovation pour applaudir le Pontife.
http://www.news.va/fr/news/le-pape-a-la-synagogue-la-violence-humaine-va-a-le