| | Théologie de la Libération | |
|
+6Hillel31415 Scrogneugneu Oculus boulo adamev Cécile 10 participants | |
Auteur | Message |
---|
Cécile
Messages : 10441 Inscription : 03/05/2006
| Sujet: Re: Théologie de la Libération 11/9/2013, 12:17 | |
| Bien avant Marx, les 1ers Chrétiens furent les 1ers communistes : "Ils mettaient tout en commun" et "on donnait à chacune selon ses besoins". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Théologie de la Libération 11/9/2013, 12:43 | |
| Le communisme fonctionne mieux en petites communautés qu'à l'échelle d'un pays. |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Théologie de la Libération 11/9/2013, 13:55 | |
| - Cécile a écrit:
- Bien avant Marx, les 1ers Chrétiens furent les 1ers communistes : "Ils mettaient tout en commun" et "on donnait à chacune selon ses besoins".
1- Ce n'est pas du marxisme car ces chrétiens décidaient d'eux même de tout mettre en commun, ils n'étaient pas contraint par des gendarmes et des huissiers. 2- Ils ont vite arrêté dès lors qu'ils n'ont plus eu de moyen de substance. 3- ils pensaient que la fin du monde était pour la semaine d'après donc ce qui importait était la réussite spirituelle de l'opération. 4- Les communautés religieuses qui fonctionnent ainsi n'ont pas pour but d'assouvir les besoins matériels mais les besoins spirituels. 5- Donner "à chacun selon ses besoins " est strictement impossible puisque les besoins de l'homme de par sa nature sont illimités et le travail disponible limité. _________________ "Crois pour comprendre, comprends pour croire" - Saint Augustin "En rond tournent les impies." - Ps 11,8 "Gloire à Dieu pour tout !" - Saint Jean Chrisostome " Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé." - Ps 50-19
| |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Théologie de la Libération 11/9/2013, 13:57 | |
| - Simon1976 a écrit:
- Le communisme fonctionne mieux en petites communautés qu'à l'échelle d'un pays.
Ce faisant il ne marche réellement que pour la plus petite des communautés : l'individu. Déjà, dans un couple, il y en a toujours un pour dire à l'autre "Eh oh, c'est ma brosse à dents !". _________________ "Crois pour comprendre, comprends pour croire" - Saint Augustin "En rond tournent les impies." - Ps 11,8 "Gloire à Dieu pour tout !" - Saint Jean Chrisostome " Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé." - Ps 50-19
| |
| | | adamev
Messages : 12967 Inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: Théologie de la Libération 11/9/2013, 15:24 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- adamev a écrit:
- Ca c'est mon avis. Il n'est pas en relation avec ce qui précède sur la théologie de la libération sur laquel comme d'hab vous mentez. Les évêque Camara, Roméro, Gutteriez..... n'ont jamais appelé à prendre les armes.
Les évêques qui n'ont pas appelé à la violence légitime des pauvres contre les riches n'étaient pas dans la théologie de la libération.
Donc ce qu'il faut comprendre à travers votre double négation c'est qu'ils étaient pour les dictatures et l'oppression financière des pauvres par les puissants. Avec ce qu'on peut en déduire du positionnement du père Bergoglio vis à vis de la dictature.
De même, la CFTC n'est pas la CGT (bien que la finalité de ces deux syndicats se ressemble).
Là vous tombez mal. J'ai pratiquement sauté sur les genoux d'un des principaux dirigeants de la CFTC dont mon père était membre avant de participer à la fondation de la CFDT. Et je peux vous assurer que le programme de la CFTC de l'époque était pour beaucoup plus à gauche que celui de la CGT. _________________ Chrétien et Franc-Maçon. Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.
| |
| | | Cécile
Messages : 10441 Inscription : 03/05/2006
| Sujet: Re: Théologie de la Libération 13/9/2013, 17:41 | |
| Le pape François a reçu, mercredi 11 septembre 2013, pour la première fois le prêtre péruvien Gustavo Gutiérrez, considéré comme le « père » de la théologie de la libération, a indiqué jeudi le Bureau de presse du Saint-Siège.
Cette audience privée n’avait pas été annoncée officiellement. Cette rencontre peut être considérée comme un pas de plus vers une réhabilitation de ce courant, né en Amérique latine dans les années 1970. La théologie de la libération a longtemps suscité la suspicion du Vatican, qui craignait des dérives marxistes.
L’Osservatore Romano lui avait consacré la semaine dernière un large espace, à l’occasion de la parution en Italie d’un livre déjà édité en 2004 en Allemagne : ses auteurs sont Mgr Gerhard Ludwig Müller, actuel préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le dominicain Gustavo Gutiérrez, âgé de 85 ans. Nommé par Benoît XVI, Mgr Müller se rendait souvent au Pérou quand il était archevêque en Bavière et avait noué des relations d’amitié avec le P. Gutiérrez.
« Vivre en solidarité avec les pauvres, lutter avec eux, annoncer l’Évangile à partir d’eux »
Né en 1928 à Lima, au Pérou, Gustavo Gutiérrez rejoint, à 14 ans, le Tiers-Ordre franciscain. Après avoir entamé des études de médecine et de philosophie à Lima, il entre au séminaire et est envoyé par son évêque pour ses études en Belgique, à l’université de Louvain, puis en France, à Lyon. Il rencontre alors Albert Gelin (dont il dira que les travaux sur « les Pauvres de Yahvé » ont orienté ses recherches), Gustave Martelet et des dominicains (Marie-Dominique Chenu, Christian Duquoc, Claude Geffré, Edward Schillebeeckx…).
Ordonné prêtre, il regagne le Pérou et la paroisse du quartier pauvre de Rimac à Lima, tout en donnant des cours à l’université catholique. En mai 1967, deux ans après le Concile auquel il a participé, il évoque devant des élèves de l’université de Montréal, les trois dimensions de la pauvreté : quotidienne, spirituelle, et comme engagement, celle qui « conduit à vivre en solidarité avec les pauvres, à lutter avec eux contre la pauvreté, à annoncer l’Évangile à partir d’eux. »
En mai 1969, le P. Gutiérrez se rend au Brésil plongé dans la dictature militaire. Il y rencontre des étudiants, des militants de l’action catholique, des prêtres, dont les témoignages vont enrichir sa réflexion, qui aboutit à son œuvre maîtresse : Théologie de la libération.
Non pas un programme politique
La libération dont parle Gustavo Gutiérrez n’est pas un programme politique. Au niveau économique, elle implique de s’attaquer aux causes des situations injustes. Au niveau humain : il ne suffit pas de changer les structures, il faut changer l’homme. Enfin, au niveau le plus profond, théologal : il faut se libérer du péché qui est le refus d’aimer Dieu et son prochain.
Cette théologie, qui remporte un large succès en Amérique latine, aux États-Unis, en Asie et en Afrique, se heurte à des oppositions : des pouvoirs économiques, politiques et militaires, en Amérique latine comme aux États-Unis ; mais aussi de catholiques qui l’accusent de faire appel, pour analyser certains aspects de la pauvreté, à la théorie de la dépendance qui utilisait des notions provenant de l’analyse marxiste.
En 1979, déjà, Jean-Paul II affirme qu’une « conception du Christ comme homme politique, révolutionnaire, comme le subversif de Nazareth, ne correspond pas à la catéchèse de l’Église ». En 1984, la théologie de la libération est sévèrement critiquée par la congrégation pour la doctrine de la foi, dont le cardinal Ratzinger était alors le préfet. Le P. Gutiérrez (qui entrera dans l’ordre dominicain en 1998), comme d’autres, devra s’expliquer, mais il ne sera jamais censuré ni sanctionné.
En 2004, au terme d’un processus de « dialogue » de vingt années, le maître de l’ordre dominicain recevra une lettre dans laquelle le cardinal Ratzinger « rend grâce au Très Haut pour la satisfaisante conclusion de ce chemin de clarification et d’approfondissement ».
L’option préférentielle pour les pauvres reconnue comme une intuition juste
Archevêque de Buenos Aires, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, défenseur d’une Église des pauvres, a toujours été critique des théologiens de la libération, pour les mêmes raisons que son prédécesseur.
Toutefois, selon Mgr Müller, si le cardinal Ratzinger avait critiqué la théologie de la libération dans ses documents doctrinaux de 1984 et 1986, il y avait aussi reconnu des intuitions justes, notamment l’option préférentielle pour les pauvres. C’est dans cette perspective que s’inscrit le rapprochement actuel, selon les vaticanistes.
Martine de Sauto avec AFP | |
| | | adamev
Messages : 12967 Inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: Théologie de la Libération 13/9/2013, 23:14 | |
| Cette théologie, qui remporte un large succès en Amérique latine, aux États-Unis, en Asie et en Afrique, se heurte à des oppositions : des pouvoirs économiques, politiques et militaires, en Amérique latine comme aux États-Unis ; mais aussi de catholiques qui l’accusent de faire appel, pour analyser certains aspects de la pauvreté, à la théorie de la dépendance qui utilisait des notions provenant de l’analyse marxiste.... En 1984, la théologie de la libération est sévèrement critiquée par la congrégation pour la doctrine de la foi, dont le cardinal Ratzinger était alors le préfet....
Eh oui quand on veut tuer son chien...
_________________ Chrétien et Franc-Maçon. Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Théologie de la Libération | |
| |
| | | | Théologie de la Libération | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |