- Tania a écrit:
- David a écrit:
- ...On ne serait pas sur terre pour s'en affranchir si il n'existait pas.
Désolée David, mais pour moi et beaucoup d'autres ils n'existent pas.
Eh bien vous avez tord de croire cela, car ils existent vraiment, le diable existe vraiment et je sais moi aussi de quoi je parle, car je l'ai rencontré. Et pour que je sache que j'aurai à faire au diable, le Christ Jésus m'a fait faire un rêve prémonitoire. Ils existent d'autant plus que Jésus lui-même les a rencontrés sur son chemin ; il a rencontré le diable dont il nous a dit de nous méfier :
"10 28 "Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt Celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l'âme et le corps." (Matthieu)En ce qui me concerne, cela s'est passé en 1994 je crois. J'étais alors aumônier militaire, dans la marine nationale. Je me préparais au diaconat ; je devais bientôt être ordonné. Une nuit je fis un rêve étrange que je n'oublierai jamais. Je partais de chez moi, en faisan un vol d'esprit, accompagné par mon ange gardien. Après avoir survolé la campagne, il me fit descendre dans un grand bâtiment, puis me fit entrer dans une pièce où se trouvait Jésus, allongé sur un lit. Je me suis approché de lui ; comme j'étais heureux ! Je lui ai alors dit tout mon amour.
C'est alors que l'ange me fit passer dans une pièce voisine où je me suis retrouvé enfermé. Et là, tout a coup, j'ai vu le diable se jeter sur moi. Je me suis alors battu avec lui ; un combat en corps à corps. J'ai alors trouvé sous ma main un pieux avec lequel j'ai transpercé sa poitrine, car il avait l'aspect d'un homme. Sur tout un côté de la pièce, le mur en arrondi, était en verre. J'ai alors jeté le pieux de bois dans ce mûr qui s'est brisé et je me suis échappé. Je me souviens m'être réveillé alors que je cherchais Marie. J'étais tout retourné par ce rêve. J'ai fini par l'enfouir au fond de ma mémoire.
2 ans après mon ordination, en 1997, j'apprenais que j'étais muté sur une autre ville, dans un hôpital militaire, comme aumônier. Quelques mois après mon arrivée, je faisais, dans la chapelle de l'hôpital, connaissance avec un médecin militaire féminin, ivoirienne, qui était biologiste. Nous avons sympathisé. Je lui ai fait connaître le groupe de prière charismatique que je fréquentais depuis mon arrivée. Elle venait souvent prier avec moi, l'office des vêpres à la chapelle.
Un soir, après les vêpres, elle m'a demandé si elle pouvait rester avec moi dans la sacristie qui était devenue mon bureau, le temps que le bureau que j'occupais habituellement, soit refait. Elle a prétexté qu'elle avait acheté un téléphone portable et qu'elle avait donné son numéro à son fiancé qui se trouvait en Côte d'Ivoire. Elle lui avait donné le numéro de téléphone de mon bureau, au cas où il n'arriverait pas à la joindre sur son portable. Nous avons attendu qu'il appelle et vers 22h00, n'ayant pas encore appelé, elle m'a quitté. Il a appelé juste après son départ. Entre temps nous avons beaucoup échangé et je me suis mis à nu spirituellement ; je lui ai ouvert mon coeur. Je lui ai parlé de toutes les grâces que Thérèse de l'Enfant Jésus m'avait accordé, d'un voyage que j'avais fait au coeur de la Trinité, de visions que j'avais eu.
Quelques jours plus tard, elle est venu me revoir en me disant qu'elle allait eu son fiancé au téléphone et qu'il était en colère après elle car elle n'avait pas attendu qu'il appelle, ce soir là. Quelques semaines plus tard, il est venu la voir en France et ils se sont disputés, il est repartis. Il l'a soupçonnait d'avoir une relation avec moi. Son fiancée avait soit disant lancé le renouveau charismatique en Côte d'Ivoire. Il avait soit disant des dons de voyances.
J'ai alors demandé à cette femme de ne plus venir me voir à la chapelle, de ne plus venir prier, car je ne voulais pas d'histoire. J'étais marié et célibataire géographique et mon épouse était très jalouse. Elle a accepté et pendant plusieurs mois, bien que nous nous croisions sur l'hôpital et nous disions bonjour, nous ne prions plus ensemble.
Puis j'ai appris un jour qu'elle s'était marié, dans la ville où se trouvait l'hôpital. Quelques jours après, j'avais rejoint mon bureau qui avait été refait en peinture, j'entendis frapper à ma porte. Quelle ne fût pas ma surprise de découvrir, en ouvrant, ce médecin féminin et son mari. Ils me demandaient à entrer. Je les accueillais, les félicitant pour leur mariage.
C'est alors que le mari a demandé à sa femme de dire ce qu'elle lui avait confié, après qu'il aurait surpris une conversation qu'elle aurait eu avec sa mère. Elle a alors dit que elle et moi nous avions eu une relation. Il lui a demandé : "mais quelle genre de relation". Elle a répondu "une relation sexuelle". Il lui a demandé où cela s'était passé. Elle a répondu : "dans la sacristie". Il lui a demandé quand cela s'était passé. Elle a répondu que cela s'était le soir où je m'étais mis à nu spirituellement. Il lui a demandé sur quoi nous avions fait l'amour. Elle a répondu : "sur un tapis rose".
Je l'ai repris pour lui dire qu'il n'y avait jamais eu de tapis rose dans la sacristie. Elle a alors parlés d'un tissu blanc, genre rideau. Il lui a demandé s'il s'était passé autre chose. Elle a répondu que pendant l'office, devant le tabernacle où nous prions les vêpres, je la plotais, je lui tripotait le derrière, les seins ; des horreurs. Je lui ai alors dit qu'elle savait très bien que tout ceci était faux et qu'il ne s'était jamais rien passé entre nous. Comme elle avait les yeux baissés en racontant cela, je lui ai demandé de me regarder dans les yeux et de redire la même chose. Elle m'a alors fixé et à redis la même chose. C'est comme si le ciel m'était tombé sur la tête.
Il m'a alors dit qu'il voulait que nous allions à la chapelle, devant le tabernacle pour que je demande pardon, avec son épouse, d'avoir forniqué et d'avoir blasphémé, ayant fait ces horreurs devant le Seigneur présent dans le tabernacle. Je me suis alors mis en colère et je les ai foutu dehors de mon bureau. Il m'a alors menacé d'écrire à mon évêque pour lui révéler tout ceci. Je lui ai dit qu'il pouvait le faire s'il voulait, que je n'avais rien à me reprocher. Ils sont alors partis.
Quand j'ai refermé la porte je me suis effondré en larme. C'était énorme ce qui m'arrivait et tellement injuste. C'est alors que tout à coup le rêve que j'avais fait 4 ans auparavant me revînt tout à coup à l'esprit. C'est alors qu'il prit tout son sens. En effet, dans le bureau où je venais de recevoir ce couple, où j'avais du affronter son mari, la moitié de la pièce était en verre, en arrondi. C'était une ancienne entrée de manufacture de tabac qui avait été fermée avec des briques de verre. J'ai alors compris que c'était le diable qui venait de m'accuser ainsi ; de m'humilier. Je compris alors que c'était une épreuve qu'il m'était donné de vivre. Je m'étais offert 16 ans auparavant. J'ai alors dit à Jésus que s'il me fallait perdre mon épouse, ma famille, ma réputation à cause de ces accusations fausses portées contre moi, et que si c'est ce qu'il voulait, que j'acceptais. C'est alors que j'ai compris que le vol avec l'ange, c'était ma mutation, mon déplacement vers cet hôpital. Jésus qui était allongé sur un lit, c'était les malades que je visitais. Et le diable avec lequel je m'étais battu dans cette pièce en verre, c'était ce type qui venait de porter ces accusations très graves contre moi.
Alors ne me dites pas que le diable n'existe pas, car moi je sais qu'il existe. Voyez du côté du Padre Pio, de Marthe Robin, et vous verrez. Si vraiment il n'avait pas existé et les démons non plus, alors Jésus n'en aurait jamais parlé, ne nous aurait pas mis en garde et il n'aurait pas chassé ces démons de ceux qui étaient possédés.
En tous les cas, il doit bien se réjouir de voir ce que tu écris sur lui
Il a trouvé en toi, une sacré alliée.