La vulgarité nous coupe t-elle de la grâce de Dieu ?

Bonjour,

Je viens de terminer un stage théorique d'une semaine avec un groupe de 24 personnes dont plus des trois quart avait entre 16 et 21 ans.

Le premier jour, on a établi ensemble les règles du groupe.

C'était un des stages obligatoires pour obtenir le BAFA (brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur), comme les personnes présentes vont être amené à s'occuper d'enfant et que le formateur directeur avait enchaîné pas mal de termes se rapportant à ce que l'on fait dans les WC, j'ai demandé à ce que la vulgarité soit évitée, ce qui a été accepté par le groupe.

En tant qu'adulte, nous serons un repère, un exemple pour les enfants.

De temps en temps j'ai repris des camarades stagiaires.

J'ai été très étonné de constater que certains ne se rendaient plus compte des mots qu'ils employaient, avec une réaction parfois assez agressive chez les filles :
"Je ne parle pas comme ça", alors qu'elle venaient de prononcer certains mots moins de 10 secondes avant ...

La palme du stage revient aux mots scatologiques et sur la prostitution, loin devant tout le reste.

Au niveau du langage, l'exemple et le repère, pour certains du groupe c'est pas gagné

La vulgarité s'étend de plus en plus.

Je suis choqué de trouver des mots vulgaires dans les conversations avec mes parents alors qu'il ne m'ont pas élevé comme cela.

On trouve de plus en plus de vulgarité à la télévision, notamment dans les jeux et dans des sketchs soi-disant comiques.

Même des jeunes de ville ou de quartier aisés parle vulgairement, alors qu'avant c'était très mal vu.

La vulgarité est à la mode, c'est "tendance".

Alors, la vulgarité, signe visible de la décadence de la société ?


Puisque Celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, attendu qu'il est écrit ; Soyez saints, car je suis saint.

Je doute vraiment de trouver de la vulgarité en Dieu.

Tout ce qui n'est pas de Dieu n'est-il pas à éviter ?

Oui, la vulgarité (par opposition à la politesse) fait partie de cet attirail de la rebellitude très à la mode.

Il est vrai que nous avons en tant que Français une passion de plus en plus prononcée pour la zut, ce qui est chié, bip, emmerdant et j'en passe. Tout cela va se transformer en "bip" et mon message ne signifiera plus rien, mais tant pis.

Oui, tout à fait. J'ai en ce moment des jeunes chez moi et je les reprends sans arrêt en plus, ils ont un langage bien codé que je ne saisis pas toujours !!!
A mon avis, ça passera

Espérance a écrit :

Citation :

A mon avis, ça passera

A mon avis ça va être de pire en pire puisque l'exemple des adultes à ce niveau est de pire en pire.
Dans les années 90, les jeunes avec qui je parlais faisaient en général bien la différence avec qui communiquer normalement et avec qui s'exprimer vulgairement, maintenant beaucoup de jeunes autour de moi ne font plus attention à leur langage.

Je confirme, la vulgarité chasse l'Esprit Saint, bien évidemment, puisque le Verbe est avec Dieu.

Les mots grossiers et vulgaires, pornographiques, scatologiques etc nous abaissent, nous avilissent et m'est avis que les démons s'en régalent.

Le pire, c'est qu'au contact des ados et adultes vulgaires; les enfants s'y mettent aussi !!

Je recadre le plus souvent possible lorsque j'entends ce genre de choses, prenant le temps d'expliquer que les mots ont un sens que qu'insulter la mère de quelqu'un (formule très à la mode et issue de la culture musulmane, où la mère est sacrée...), c'est gravissime et qu'on ne peut pas dire ces mots à la légère.

J'avoue aussi que parfois, épuisée, je laisse courir...