L’Europe et l’Amérique sont toujours prêtes à donner des leçons de démocratie au monde entier et aux pays arabes et musulmans surtout. Cela parce que l’Occident a toujours voulu des peuples esclaves, même les peuples occidentaux sont des peuples esclaves qui après avoir perdu la foi, sont réduit à la mendicité auprès des marchés, des banques ou des grandes institutions internationales comme le FMI. Mais ces marchés n’arrangent rien. Ils aggravent la situation en exigeant la mise à sac du volet social, de l’éducation et le licenciement des fonctionnaires par légions.
Ainsi contre la volonté du peuple grec, le parlement a adopté, ce mercredi 29 juin, le plan d’austérité économique. Ce vote a été ponctué de vastes manifestations populaires et de grève générale, dans le secteur du transport. Salué par Sarkozy, Merkel et l’UE, ce vote enchaînera la Grèce au grand capital sioniste. Les pays du Sud ont déjà fait l’amère expérience des conséquences catastrophiques pour la prospérité et la paix du pays de ces prêts usuriers. Ces prêts sont octroyés sous conditions d’abandonner sa souveraineté, son indépendance politique ainsi que toutes ses richesses nationales à l’étranger.
La crise financière, en Grèce, a commencé, à partir d'octobre 2010. A l’époque, le nouveau gouvernement a, officiellement déclaré, que les anciennes autorités sous le patronage de la banque Goldman Sachs avaient manipulé les comptes fiscaux pour entrer dans l’euro. Goldman Sachs, c’est cette grande banque juive-sioniste qui avait été impliquée dans l’arnaque des subprimes aux Etats-Unis, cette crise avait fait plus de 20 millions d’expulsés. Malgré la faillite et la misère de millions d’Américains et d’Européens, la grande banque affiche des profits record.
Cette aide financière, qui n’en n’est pas une, est un prêt avec intérêt. La Grèce devra rembourser 131 milliards d’euros, pour ces 110 milliards empruntés. Cette somme ne servira, jamais, à payer les salaires des ouvriers et des employés ou les pensions des retraités, mais ils seront utilisés, pour le remboursement les emprunts faits, auprès des banques allemandes et françaises principaux bailleur de fond de cette aide.
L’UE et le FMI ont ainsi conditionné la poursuite des aides financières à la Grèce à l’approbation d’un vaste plan d’austérité. Ce plan d’austérité économique, imposé, par l’UE et le FMI, au peuple grec, est une sorte de colonialisme c’est un instrument économique pour une soumission politique de l’Etat grec au grand Capital sioniste. De leur côté Sarkozy et Merkel ont implicitement conditionné le prêt à l’achat d’armes françaises et allemandes. Cela pour participer à l’effort de guerre des puissances en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie et ailleurs. Au début de l’année le 1er ministre Papandréou était parti faire le pèlerinage en Israël afin de célébrer « l’amitié » entre les 2 pays. On demande au gouvernement d’empêcher le départ d’Athènes de la 2ème flottille de la liberté pour Gaza
Cette punition collective et sans précédent a fait augmenter les dettes de la Grèce, tout en conduisant le pays vers les abysses de la récession économique, et sapant, sérieusement, l’indépendance économique du pays et contre la volonté des peuples.
Le peuple égyptien, en pleine effervescence révolutionnaire l’a bien compris, il a obligé le gouvernement militaire à refuser l’aide proposé par le FMI et le G8.
Le Journal du Forkane