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 Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)

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giacomorocca

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Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptySam 11 Déc 2010 - 16:03

Philippe Fabry a écrit:
giacomorocca a écrit:

J'aime beaucoup mieux votre position ici qui est plus nuancée.

Un petit commentaire sur les subprimes et la titrisation:
si les subprimes étaient un problème américain au début (Bill Clinton qui essaie de relancer l'économie américaine en facilitant le crédit immobilier), les marchés financiers en ont fait un problème mondial en utilisant la titrisation pour répandre le risque sur tout le monde. Je ne crois pas que les dirigants des différents États, en Europe ou ailleurs) avaient compris à l'époque ce qui se passait et à quel point ils seraient fragilisés par les manigances des MF.

Ce ne sont pas des manigances. Si ces actifs se sont répandus, c'est parce que des gens ont bien voulu les acheter, motivés par l'appât du gain. Et les banques, trop sûres d'elles, étaient certaines d'avoir (comme tant d'autres auparavant) inventé la pierre philosophale : un produit où on gagne à coup sûr.

Et je ne pense pas exacte votre association des MF avec "en gros tout le monde". La richesse en ce moment est en train de se concentrer entre les mains de moins en moins de monde. Oui il y a de plus en plus de riche mais la classe moyenne (la masse) tire vers le bas et n'a aucun contrôle sur ce que font les MF.

Ne faisons pas dans le traditionnel "beuh, les riches sont de plus en plus riches". Toute la planète s'enrichit depuis des décennies. Certains s'enrichissent seulement plus vite que d'autres.
Après, il est certain que celui qui place un milliard fait plus de remous dans le marché que celui qui place mille. Mais les deux participent au mouvement, tout comme le conseiller municipal et le Président participent à l'administration de la République. La responsabilité est proportionnelle à l'influence, mais la culpabilité est la même quand le comportement est fautif : qui vole un oeuf...
Vous pensez réellement que la plupart des gens qui ont acheté des produits dérivés savaient ce qu'ils achetaient? Ils sont comme vous et moi qui faisons confiance a notre conseiller financier. L'appât du gain est tout a fait normal dans les circonstances, sinon les gens ne placeraient pas leur argent a la banque.
Plusieurs compagnies poursuivent les banques actuellement car les produits dérivés leur ont été vendus comme relativement sécures et profitables et les conséquences de la titrisation de ces titres leur était probablement inconnu.
Moi, ce qui me surprends, c'est que vous ne reconnaissiez pas plus d'un César ; il me semble que la bête de l'apocalypse a plusieurs têtes.
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptySam 16 Avr 2011 - 21:31

Loi Pompidou de 1973 ?Nous avons posé la question à un conseiller régional de la région PACA.

Vidéo privée je viens de terminer le montage.

https://www.youtube.com/watch?v=aLvsNkcmhAg
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Philippe Fabry

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptySam 16 Avr 2011 - 21:42

1 euro = 1 franc...

Cela ne risque pas de durer longtemps sur les marchés de changes...

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyLun 18 Avr 2011 - 8:23

Le programme de Marine Le Pen me parait cohérent; une dévaluation "compétitive" suivrait le retour au franc afin de donner un coup de pouce aux exportations et à la croissance.
Ce programme mérite d'être lu plutôt que d'en dire du mal gratuitement; il est colbertiste si on veut, mais peut-être est-ce ce dont la nation a besoin: quand un système a montré qu'il ne fonctionne pas, autant en changer; et ce ne serait pas la fin de l'Europe pour autant.

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Philippe Fabry

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyLun 18 Avr 2011 - 11:12

Karl a écrit:
Le programme de Marine Le Pen me parait cohérent; une dévaluation "compétitive" suivrait le retour au franc afin de donner un coup de pouce aux exportations et à la croissance.
Ce programme mérite d'être lu plutôt que d'en dire du mal gratuitement; il est colbertiste si on veut, mais peut-être est-ce ce dont la nation a besoin: quand un système a montré qu'il ne fonctionne pas, autant en changer; et ce ne serait pas la fin de l'Europe pour autant.

Ce qui ne marche pas en France, c'est l'étatisme, les prélèvements obligatoires écrasants.

A l'époque où l'extrême-droite c'était Occident avec Gérard Longuet et Alain Madelin, le programme économique était vraiment libéral.

Que l'on commence par arrêter de jeter l'argent par les fenêtres, de dire que l'on "débloque" de l'argent quand on l'emprunte.

Une énième fois, je le répète : si l'on passe au franc et qu'on le dévalue, dites adieu à votre pouvoir d'achat.

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyLun 18 Avr 2011 - 11:48

[quote="Philippe Fabry"]
Citation :
Ce qui ne marche pas en France, c'est l'étatisme, les prélèvements obligatoires écrasants.

Vu la dette énorme accumulée ds le cadre du fonctionnement de l'UE, je me demande comment ces prélèvements vont cesser; la coûteuse immigration ne bénéficie qu'aux grands patrons, et le FN est seul à proposer une politique réaliste de ce côté (son application, ce sera autre chose, je l'admets).
Comme en 1789: l'état est pauvre; la France est riche; ce sont tjrs les mêmes qui payent et les ministres se succèdent, sans qu'aucun ne puisse ou ne veuille rompre avec un ordre des choses décrété immuable alors que nocif.



Citation :
A l'époque où l'extrême-droite c'était Occident avec Gérard Longuet et Alain Madelin, le programme économique était vraiment libéral.

Vous pouvez y ajouter Jean Marie Le pen, qui était reaganien... Mais les temps ont changé.


Citation :

Que l'on commence par arrêter de jeter l'argent par les fenêtres, de dire que l'on "débloque" de l'argent quand on l'emprunte.

Absolument! qu'on rappelle nos Rafales, déjà... puisque de toute manière, nous n'enverrons pas de troupes au sol pour transformer l'essai libyen. Qu'on s'abstienne de financer Ouattara. Et "Piss Christ"!


Citation :
Une énième fois, je le répète : si l'on passe au franc et qu'on le dévalue, dites adieu à votre pouvoir d'achat.

Mais c'est déjà fait!

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyMar 10 Mai 2011 - 20:00

André-Jacques Holbecq

Economiste et auteur de :

Argent, dettes et banques, éditions Yves Michel, 2010


La dette publique, une affaire rentable, en collaboration avec Philippe Derudder (préface d’Étienne Chouard) - éditions Yves Michel 2008

Jusqu’en 1973, lorsque l’État avait besoin de trésorerie, il demandait à la Banque de France de le financer, de la même manière que procède toute entreprise ou ménage envers sa banque commerciale : en lui signant une « reconnaissance de dette ».

L’exception européenne C’est à Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des finances, que nous devons la loi du 3 janvier 1973 dont l’article 25 précisait "Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France", interdisant donc le financement direct de l’État par la Banque de France. Cette loi a été confirmée par l’article 104 du Traité de Maastricht - devenu 123 du Traité de Lisbonne. Cette interdiction, n’est, dans aucune autre zone monétaire, gravée ainsi dans le marbre d’un Traité !

En clair la France (de même que les pays de la zone euro) est obligée d’emprunter sur les marchés financiers, en payant des intérêts, les besoins monétaires qu’elle ne peut couvrir par des recettes budgétaires. Pourtant, des pays tels les USA, la Grande Bretagne ou le Japon, n’hésitent pas à se servir de la possibilité de monétisation directe par leur Banque Centrale lorsque les besoins de leur économie le nécessitent. Chez nous, les banques peuvent emprunter à 1% à la BCE et prêter aux États à 3, 5 ou 7% et parfois plus.

L’augmentation annuelle de cette dette publique de 1980 à fin 2009 correspond, bon an mal an, aux intérêts de la dette, dans un effet boule de neige. En euros constants la dette est passée de 239 milliards d’euros (21% du PIB) fin 1979 à 1489 milliards d’euros (78% du PIB) fin 2009, soit une augmentation de 1250 milliards d’euros. Sur la même période, nous avons payé environ 1340 milliards d’euros d’intérêts aux différents prêteurs privés (banques et établissements de crédits, fonds de pension, assurances-vie…).

Mais direz vous, nous sommes bien obligés de payer des intérêts à nos prêteurs ! Oui, et justement puisque nous devons, dans le système actuel, emprunter chaque année sensiblement l’équivalent de ces intérêts qu’il faut payer, non seulement nous ne pourrons jamais rembourser, mais en plus la dette continuera à croitre alors que nous avons une obligation d’honnêteté envers les épargnants qui ont fait confiance à la signature de la France.

Pourtant, nous pourrions imposer à la Banque de France de monétiser chaque année une somme raisonnable pour alléger le poids de cette dette dont le paiement des intérêts pèse aujourd’hui sur les services publics essentiels de notre nation (éducation nationale, sécurité sociale, sécurité…) .

Ah, je vous entends « mais c’est la planche à billet, c’est l’inflation assurée… » Tout d’abord, il faut noter qu’aujourd’hui, ce sont les banques privées qui ont la responsabilité de la création de la monnaie et qui ont provoqué une immense inflation du prix des actifs pendant les années 2000, qui a mené à la pire crise économique depuis 80 ans. En effet, la masse monétaire a progressé de près de 10% par an dans la zone euro jusqu’à la crise.

Aujourd’hui, la quantité de monnaie en circulation en France est d’environ 1900 milliards d’euros (agrégat M3). La BCE considère qu’une augmentation annuelle de plus ou moins 5% n’est pas inflationniste. C’est donc une centaine de milliards de monnaie nouvelle qui peuvent être émis chaque année sans effet inflationniste.

Comment pourrons-nous rembourser ces épargnants qui détiennent cette « dette de la France » sans les léser, qu’ils soient français ou étranger, qu’ils aient placés leur épargne au sein de fonds de pensions ou d’obligations détenues par des assurances vies ?

Bien que la vente par les administrations publiques des actifs monétaires qu’elles détiennent permettrait instantanément la réduction de plus de 700 milliards d’euros de la dette, restons dans l’hypothèse d’une nécessité de remboursement de la dette brute "au sens de Maastricht" estimée au début de cette année 2011 à 1600 milliards d’euros.

En fait la solution est simple et ne nécessite que la volonté politique Prenons les hypothèses d’un budget global dont le solde primaire est équilibré (recettes – dépenses hors charges d’intérêts) et d’un taux d’intérêt moyen sur les obligations d’État de 3%.

Si nous décidions de monétiser chaque année 100 milliards d’euros, la première année, 48 milliards d’euros serviront au paiement des intérêts et il resterait 52 milliards en remboursement du capital de la dette. Le solde résiduel deviendrait donc 1548 milliards d’euros. L’année suivante, c’est 46 milliards d’euros d’intérêts, 54 milliards de remboursement du capital et une dette ramenée à 1494 milliards d’euros. Et ainsi de suite.

En 22 ans la dette serait totalement remboursée aux actuels détenteurs, sans en léser aucun ni sur le capital investi, ni sur les intérêts attendus chaque année. La dette et les intérêts payés pendant cette période de remboursement seront simplement transférés sous forme de nouvelles obligations à l’actif du bilan de la Banque de France. Il est à noter qu’il faudrait 39 ans avec une monétisation annuelle de 70 milliards d’euros.

D’ailleurs, Maurice Allais, notre seul prix Nobel d’économie affirmait que : « La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire ». Cette création monétaire, bien public, actuellement confiée à des banques privées auxquelles il est pourtant difficile de faire confiance doit revenir dans le giron de la collectivité. C’est aussi ce qui permettra d’honorer la dette sans asphyxier notre économie.

André-Jacques Holbecq

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyMer 15 Juin 2011 - 2:21

De la loi Rothschild à l’article 123 du Traité de Lisbonne



Parce que sur les combats fondamentaux, il faut être clair et précis, prenons le temps de revenir brièvement sur la loi Rothschild et ses diverses appellations, abrogations et aménagements européens.

Pour mémoire donc, l’article 25 de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 (communément appelée Loi Pompidou-Giscard-Rothschild) interdit à l’Etat d’emprunter directement auprès de la Banque de France (Banque centrale publique française).

Rappelons que jusqu’alors, c’est en empruntant sans intérêt ou presque auprès de la Banque de France, pour financer les investissements publics de la Nation, que l’Etat battait monnaie. Dorénavant, ce sera la prérogative des banques privées ; qui comme leur nom l’indique, ne prêtent pas sans intérêt.

Entre le 1er novembre 1993 et le 1er janvier 1994, la France renonce pour la première fois à sa constitution et à sa souveraineté et l’article 25 est abrogé au profit de l’article 104 du traité européen de Maastricht.

Malgré un réveil courageux des français et le rejet par référendum du projet de traité de constitution européenne en 2005, l’article 104 du traité de Maastricht est remplacé par l’article 123 du traité européen de Lisbonne.

S’il nous plait souvent de préférer l’appellation « Loi Rothschild » à la dénomination européenne « article 123 du Traité de Lisbonne », c’est que nous n’oublions pas la trahison faites au peuple en 1973 par les élites politiques françaises au profit de l’oligarchie financière (Georges Pompidou fut au service de la Banque Rotschild de 1954 à 1958 et de 1959 à 1962).

En ce temps-là, la constitution française n’était pas encore soumise à la constitution européenne …

Pour creuser la question de la création monétaire, une video essentielle d’Etienne Chouard :


<iframe frameborder="0" width="480" height="269" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/xihtuk"></iframe><br /><a href="https://www.dailymotion.com/video/xihtuk_etienne-chouard-conference-sur-la-creation-monetaire-marseille_news" target="_blank">Étienne Chouard - conférence sur la création...</a> <i>par <a href="https://www.dailymotion.com/culture-libre" target="_blank">culture-libre</a></i>
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyMar 21 Juin 2011 - 15:51

<iframe frameborder="0" width="480" height="360" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/xjcet5"></iframe><br /><a href="https://www.dailymotion.com/video/xjcet5_la-monnaie-fiduciaire-en-france_news" target="_blank">La monnaie fiduciaire en France</a> <i>par <a href="https://www.dailymotion.com/psychosn4ke" target="_blank">psychosn4ke</a></i>
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyVen 30 Sep 2011 - 16:47

<iframe width="480" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/ZE8xBzcLYRs" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyDim 6 Nov 2011 - 18:03

<iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/8SzswKbmBm0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Il faut prendre en compte le choc pétrolier.
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyMar 6 Déc 2011 - 18:34

<iframe frameborder="0" width="480" height="276" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/xg2yny"></iframe><br /><a href="https://www.dailymotion.com/video/xg2yny_la-loi-rothschild-1973-denoncee-par-marine-le-pen_news" target="_blank">La loi Rothschild 1973 dénoncée par Marine Le Pen</a> <i>par <a href="https://www.dailymotion.com/Quiche85" target="_blank">Quiche85</a></i>
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vite un retour à notre banque centrale !

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http://videos.tf1.fr/infos/2012/quelles-consequences-en-cas-d-une-perte-du-triple-a-6934878.html

Résumé : La France emprunterait plus cher, ce qui augmenterait le poids de la dette française. A terme, les impôts pourraient augmenter.
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Philippe Fabry

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyVen 13 Jan 2012 - 17:37

Alexis232 a écrit:

Résumé : La France emprunterait plus cher, ce qui augmenterait le poids de la dette française. A terme, les impôts pourraient augmenter.

En fait il est loin d'être certain que la France emprunterait plus cher.

Les marchés ne sont pas soumis aux agences de notations, elles ne sont qu'un indicateur. Les USA empruntent moins cher depuis qu'ils ont perdu le AAA qu'avant.
Nous, nous avons la même note que les Allemands mais nous empruntons à un taux deux fois plus élevé.

Parce que les marchés ont déjà dégradé la France. Probable que le changement de note ne fera qu'illustrer la situation française, il ne la modifiera pas.

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Peu importe que ça soit demain ou après demain que les taux explosent comme en Grèce,c'est tout le système d'emprunt des dettes souveraines qui est à revoir.
Si l'on veut maîtriser la dette (et les taux) et la résorber il faut réhabiliter notre banque centrale.
(la BCE a injecté 500 milliards il y a deux semaines,ce fait contre toutes les critiques bidon à l'encontre d'une réhabilitation de notre banque centrale,pour emprunter)
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Le Hutin

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyVen 13 Jan 2012 - 17:57

Je constate que la génération de mes grand-parents, génération encore catholique, ne partaient jamais en vacance, et faisaient des économies pour leurs enfants, pour pouvoir leur payer des études et leur transmettre un pécule à leur mort. Honte à celui qui s'endettait! On le traitait de "panier percé".

Depuis que les vertus bien catholiques de prévoyances, de consommation du strict nécessaire et d'épargne, ont été mis à mal, la France s'est endettée à mort, et comme par hasard cette frénésie du crédit (qui nous vient des States mais eux contrairement à nous ils ont les moyens de leur vie à crédit), coincide avec l'entrée en vigueur de cette loi, qui livre le pays pieds et poings liés aux usuriers de l'internationale bancaire.

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyVen 13 Jan 2012 - 17:59

Le Hutin a écrit:
Je constate que la génération de mes grand-parents, génération encore catholique, ne partaient jamais en vacance, et faisaient des économies pour leurs enfants, pour pouvoir leur payer des études et leur transmettre un pécule à leur mort. Honte à celui qui s'endettait! On le traitait de "panier percé".

A cette époque le niveau de vie de la population était 4 ou 5 fois moins élevé qu'aujourd'hui. On ne peut pas comparer.

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyVen 13 Jan 2012 - 18:04

Philippe Fabry a écrit:
Le Hutin a écrit:
Je constate que la génération de mes grand-parents, génération encore catholique, ne partaient jamais en vacance, et faisaient des économies pour leurs enfants, pour pouvoir leur payer des études et leur transmettre un pécule à leur mort. Honte à celui qui s'endettait! On le traitait de "panier percé".

A cette époque le niveau de vie de la population était 4 ou 5 fois moins élevé qu'aujourd'hui. On ne peut pas comparer.

Et le niveau religieux, moral, et intellectuel 4 fois plus élevé (à cette époque là le bac n'était pas encore le bac à sable, et un élève avec le certificat d'étude maîtrisait mieux la langue française, l'arithmétique, l'histoire de son pays et sa géographie qu'un bachôt d'aujourd'hui)

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyVen 13 Jan 2012 - 18:07

Le Hutin a écrit:
Philippe Fabry a écrit:
Le Hutin a écrit:
Je constate que la génération de mes grand-parents, génération encore catholique, ne partaient jamais en vacance, et faisaient des économies pour leurs enfants, pour pouvoir leur payer des études et leur transmettre un pécule à leur mort. Honte à celui qui s'endettait! On le traitait de "panier percé".

A cette époque le niveau de vie de la population était 4 ou 5 fois moins élevé qu'aujourd'hui. On ne peut pas comparer.

Et le niveau religieux, moral, et intellectuel 4 fois plus élevé (à cette époque là le bac n'était pas encore le bac à sable, et un élève avec le certificat d'étude maîtrisait mieux la langue française, l'arithmétique, l'histoire de son pays et sa géographie qu'un bachôt d'aujourd'hui)

Oui, mais ils n'étaient pas plus nombreux que ceux qui obtiennent aujourd'hui leur baccalauréat avec mention. C'est la proportion par rapport à la population qu'il faut regarder.

Quant à prétendre mesurer le niveau religieux, c'est très hasardeux : parlez-vous d'authentique spiritualité ou de conventions sociales ?

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyVen 13 Jan 2012 - 18:20

Philippe Fabry a écrit:


Oui, mais ils n'étaient pas plus nombreux que ceux qui obtiennent aujourd'hui leur baccalauréat avec mention. C'est la proportion par rapport à la population qu'il faut regarder.


Mention ou pas, ça vaut plus rien le bac, il est bradé comme l'éducation nationale.


Philippe Fabry a écrit:



Quant à prétendre mesurer le niveau religieux, c'est très hasardeux : parlez-vous d'authentique spiritualité ou de conventions sociales ?

Les deux sont liés, et il ne s'agit pas de convention mais d'habitus: l'habitus social encourageait et renforçait les conversions (sachant que nous devons en permanence nous convertir).

Vous me faites penser à un prêtre qui lors de l'homélie se félicitait qu'il n'y ait plus d'habitude sociale: nous étions trois pelés et un tondu dans l'église, ah on était fier, les vrais de vrais, les seuls qui restaient! (second degré)

J'ai l'impression que certains prennent un malin plaisir à se rejouer "le dernier des Mohicans".

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyVen 13 Jan 2012 - 18:25

Le Hutin a écrit:
Philippe Fabry a écrit:


Oui, mais ils n'étaient pas plus nombreux que ceux qui obtiennent aujourd'hui leur baccalauréat avec mention. C'est la proportion par rapport à la population qu'il faut regarder.


Mention ou pas, ça vaut plus rien le bac, il est bradé comme l'éducation nationale.

La question n'est pas ce qu'il vaut au plan utilitaire, la question est le renseignement qu'il donne sur l'individu. Et sur ce plan-là la mention est parlante.

Philippe Fabry a écrit:



Quant à prétendre mesurer le niveau religieux, c'est très hasardeux : parlez-vous d'authentique spiritualité ou de conventions sociales ?

Les deux sont liés, et il ne s'agit pas de convention mais d'habitus: l'habitus social encourageait et renforçait les conversions (sachant que nous devons en permanence nous convertir).

Vous me faites penser à un prêtre qui lors de l'homélie se félicitait qu'il n'y ait plus d'habitude sociale: nous étions trois pelés et un tondu dans l'église, ah on était fier, les vrais de vrais, les seuls qui restaient! (second degré)

J'ai l'impression que certains prennent un malin plaisir à se rejouer "le dernier des Mohicans".

Je ne contestais pas l'importance de l'habitus, seulement les conclusions que vous en tirez et me paraissent présomptueuses.

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptySam 14 Jan 2012 - 15:15

Le Hutin a écrit:
Je constate que la génération de mes grand-parents, génération encore catholique, ne partaient jamais en vacance, et faisaient des économies pour leurs enfants, pour pouvoir leur payer des études et leur transmettre un pécule à leur mort. Honte à celui qui s'endettait! On le traitait de "panier percé".

Depuis que les vertus bien catholiques de prévoyances, de consommation du strict nécessaire et d'épargne, ont été mis à mal, la France s'est endettée à mort, et comme par hasard cette frénésie du crédit (qui nous vient des States mais eux contrairement à nous ils ont les moyens de leur vie à crédit), coincide avec l'entrée en vigueur de cette loi, qui livre le pays pieds et poings liés aux usuriers de l'internationale bancaire.

Cela se vérifie en ce moment sous nos yeux,en effet...perdre la souveraineté économique et financière c'est absurde et stratégiquement parlant incompréhensible

Rappel des droits régaliens


Les libéraux

Les fonctions régaliennes de l'État sont limitées aux grandes fonctions souveraines qui fondent l'existence même de l'État et qui ne font, en principe, l'objet d'aucune délégation. Elles sont aussi appelées, prérogatives régaliennes.

Elles sont au nombre de quatre :

Assurer la sécurité extérieure par la diplomatie et la défense du territoire ;
Assurer la sécurité intérieure et le maintien de l'ordre public, avec, notamment, des forces de police ;
Définir le droit et rendre la justice ;
Détenir la souveraineté économique et financière en émettant de la monnaie, notamment par le biais d'une banque centrale.


Aux yeux de certains libéraux, cette quatrième fonction serait d'une nature différente des trois premières, qui visent à protéger chaque citoyen contre tous les autres et à garantir la liberté individuelle. Sa légitimité est contestée par certains libéraux qui acceptent les trois autres. Ainsi, Jean-Baptiste Say, Friedrich Hayek, ou d'autres mettent en avant les monnaies privées. En sens contraire, on peut voir dans la souveraineté économique de l'État une fonction comme les autres, si elle consiste à protéger les citoyens des abus économiques et financiers des autres citoyens ou des entreprises.

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyDim 15 Jan 2012 - 7:15

Salut,
Tout cela me fais doucement rire, car ont vous endort avec les banques et les lois.
En effet ma mutuelle a augmentée de 26 euros par mois et la première mensualité du 20 janvier est encore plus forte 92 euros, j'aurais plus de renseignements lundi.
Autre chose ce n'est pas les banques qui ont inventé la CSG, ce n'est pas encore les banques qui ont augmenté la TVA et une taxe sur les produits gazeux.

Pour en revenir aux mutuelles elles ne se sont pas dressés contre l'état, tout cela pour dire arrêter de râler sur les banques, certes oui elles sont responsables pais pas de tout.
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyDim 15 Jan 2012 - 7:23

Le Hutin a écrit:
Philippe Fabry a écrit:
Le Hutin a écrit:
Je constate que la génération de mes grand-parents, génération encore catholique, ne partaient jamais en vacance, et faisaient des économies pour leurs enfants, pour pouvoir leur payer des études et leur transmettre un pécule à leur mort. Honte à celui qui s'endettait! On le traitait de "panier percé".

A cette époque le niveau de vie de la population était 4 ou 5 fois moins élevé qu'aujourd'hui. On ne peut pas comparer.

Et le niveau religieux, moral, et intellectuel 4 fois plus élevé (à cette époque là le bac n'était pas encore le bac à sable, et un élève avec le certificat d'étude maîtrisait mieux la langue française, l'arithmétique, l'histoire de son pays et sa géographie qu'un bachôt d'aujourd'hui)

La moralité religieuse mais fait rire, en effet tout le parc immobilier grec appartient à l'église orthodoxe grec qui ne paie pas d'impôt à l'état grec alors la morale religieuse. Laughing
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyDim 15 Jan 2012 - 13:08

Philippe Fabry a écrit:
Alexis232 a écrit:

Résumé : La France emprunterait plus cher, ce qui augmenterait le poids de la dette française. A terme, les impôts pourraient augmenter.

En fait il est loin d'être certain que la France emprunterait plus cher.

Que la France emprunte plus cher, et même beaucoup plus cher, ce serait une excellente nouvelle. Le taux d'intérêt est un prix comme un autre, c'est le seul moyen de discriminer les différentes façons d'employer le capital.

Que des états peuvent emprunter à des taux compris entre 1 et 5%, ou pire à 0% comme le réclament certains démaguogues que je ne citerais pas, est une vaste blague et conduit à un gigantesque gaspillage de ressources. Ce serait absolument impossible si on était sous une monnaie saine (type Etats-Unis avant 1913).
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyDim 15 Jan 2012 - 13:27

Dromaeosaurus a écrit:

Que la France emprunte plus cher, et même beaucoup plus cher, ce serait une excellente nouvelle. Le taux d'intérêt est un prix comme un autre, c'est le seul moyen de discriminer les différentes façons d'employer le capital.

Que des états peuvent emprunter à des taux compris entre 1 et 5%, ou pire à 0% comme le réclament certains démaguogues que je ne citerais pas, est une vaste blague et conduit à un gigantesque gaspillage de ressources. Ce serait absolument impossible si on était sous une monnaie saine (type Etats-Unis avant 1913).

Je suis tout à fait d'accord.
Cela dit que les taux d'intérêts explosent grèverait tellement le budget de l'Etat par le service de la dette que même en diminuant les dépenses excessives qui nous ont mené au gouffre, on devrait maintenir, pour payer, des taux de prélèvement très élevés qui continueront de peser sur notre économie. On peut, tout en se réjouissant que le socialisme recule, redouter qu'il n'entraîne avec lui toute l'économie pour de longues années.

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyDim 15 Jan 2012 - 20:51

Lundi 9 Janvier 2012

Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 Sans_t13




Même si la loi n°73-7 du 3 janvier 1973, interdisant à l’Etat d’emprunter à taux zéro à la Banque de France, a sa part de responsabilité dans l’explosion récente des déficits publics, il est sans doute exagéré d’y voir l’effet d’un obscur complot bancaire tendant à permettre aux banques de s’enrichir sur le dos de l’Etat, à fortiori de parler de « loi Rothschild ».

Je ne suis pas dans tous les secrets de ceux qui ont concocté ce texte mais je me souviens de ce qu’en disait André de Lattre, alors gouverneur de la Banque de France, dans son cours de politique économique à Sciences Po, le plus suivi de tous car il permettait de se tenir au courant des dernières tendances de l’actualité.

Rappelons-nous d’abord que cette loi, comme beaucoup de mauvaises lois, par exemple la loi organique sur les lois des finances, dite LOLF, du 1er août 2001, ne fut pas contestée par l’opposition. S’il n’y eut pas de débat, c’est que son contenu passait pour évident tant il était dans l’air du temps.

Il n’était pas non plus prévu qu’elle profitât aux banques puisqu’elle devait accompagner la fin des déficits publics et donc des emprunts d’Etat de quelque nature qu’ils soient. La mode était déjà à la « règle d’or » : la reconstruction étant terminée, le retour à la vertu s’imposait. Et de fait, au cours des années 70, le déficit public demeura modéré. S’il réapparut peu de temps après, en 1974, ce ne fut pas à cause de la loi, mais du premier choc pétrolier. En outre les grandes banques de dépôt étaient nationalisées ; si on y ajoute le secteur coopératif (Crédit agricole, banques populaires etc.), le secteur bancaire privé ne pesait pas alors autant qu’aujourd’hui. Dans les années 80, la dette publique enfla mais alors, c’est tout le secteur bancaire qui était nationalisé. Il n’était donc pas question d’exploiter l’Etat.

C’est seulement à partir des années 90 que le problème se posa réellement car elles virent à la fois la privatisation de tout le système bancaire et l’expansion des déficits publics.

Pourquoi la décision de 1973 a-t-elle paru évidente aux gouvernants d’alors ? Pour des raisons idéologiques. Il se répétait depuis des années dans les cours d’économie de la rue Saint-Guillaume que le système français de contrôle du crédit, fondé sur le réescompte des effets de commerce à la Banque de France, l’Etat fixant le taux d’escompte, était archaïque. Le modèle révéré par tous était l’ « open market » pratiqué aux Etats-Unis : dans ce système, la régulation monétaire se faisait par achat et vente d’effets publics aux banques. Le grand manuel d’économie de Paul Samuelson, traduit de l’anglais, n’en connaissait pas d’autre. La Federal reserve bank (« Fed ») en vendait des bons du Trésor si le gouvernement voulait réduire la masse monétaire, en achetait s’il voulait la gonfler. Les années qui avaient précédé la réforme de 1973 avaient vu la progressive « modernisation » du système français, passant du taux d’escompte au taux de réserves obligatoires ( et s’il y avait surchauffe, à l’encadrement du crédit) ; la transposition complète du système américain effectuée en 1973 ne fut que l’aboutissement d’une évolution.

Le paradoxe est qu’aujourd’hui la situation est inversée : la Banque fédérale américaine prête directement au Trésor alors que cette pratique est interdite dans le traité de Maastricht, même si, en violation du traité, on s’est mis à le faire pour sauver l’euro.

Mais le vieux fantasme selon lequel ce qui se fait en Amérique est a priori plus moderne, qui inspire tant de nos réformes, jouait déjà à plein.

L’autre argument était que, pour assurer le respect de l’équilibre budgétaire, il fallait ôter à l’Etat la facilité que constituaient les avances à taux zéro de la Banque de France. S’il ne pouvait plus faire marcher la planche à billets, l’Etat deviendrait raisonnable. On sait aujourd’hui ce que vaut cet argument : le verrouillage de la planche à billets n’a pas, au cours des vingt dernières années, empêché les déficits d’exploser en France comme partout en Europe. La loi de 1973 instaurait donc une fausse sécurité.

Un dernier argument, moins explicite mais plus pernicieux sur le plan idéologique : l’Etat ne devait plus être un acteur privilégié du jeu économique mais un emprunteur comme les autres : il fallait que, comme tout le monde, s’il avait besoin d’argent, il aille voir un banquier. Le prestige de l’Etat gaulliste était encore là, on n’en était pas encore aux dérèglements actuels, marqués par une volonté systématique d’abaisser l’Etat, mais cette tendance néanmoins s’esquissait. L’Etat régalien, disait-on, devait perdre peu à peu ses privilèges d’un autre âge, y compris le droit immémorial de battre monnaie dont il avait tant abusé.

Que les conséquences de cette loi, en particulier l’accumulation des considérables déficits actuels, aient été catastrophiques, que le système bancaire ait, dans la dernière période, tiré un avantage exorbitant de cette situation, sans doute, qu’il faille abroger cette loi, certainement, mais n’imaginons pas, derrière, un sombre complot . Comme très souvent, les mauvaises décisions apparaissent, sur le moment, tellement évidentes qu’elles ne sont même pas matière à débat.
http://www.marianne2.fr/Pompidou-et-Giscard-ont-ils-instrumentalise-l-enrichissement-des-banques_a214323.html
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyDim 15 Jan 2012 - 23:01

Le 15 janvier 2012

Marine Le Pen présente le plan de désendettement de la France et le chiffrage du projet (extrait)

<iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/4yWWFx_nwlE" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyMar 17 Jan 2012 - 12:47

Alexis232 a écrit:
Le 15 janvier 2012

Marine Le Pen présente le plan de désendettement de la France et le chiffrage du projet (extrait)

<iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/4yWWFx_nwlE" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Bonjour,
Je crois qu'elle doit la fermer vu comment son père a fait sa fortune.
En ce qui le concerne tous les politiques sont des chiens enragés, se fichant littéralement du citoyen que ce soit gauche ou droite.
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyMar 17 Jan 2012 - 13:22

Dr house a écrit:
Alexis232 a écrit:
Le 15 janvier 2012

Marine Le Pen présente le plan de désendettement de la France et le chiffrage du projet (extrait)

<iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/4yWWFx_nwlE" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Bonjour,
Je crois qu'elle doit la fermer vu comment son père a fait sa fortune.
En ce qui le concerne tous les politiques sont des chiens enragés, se fichant littéralement du citoyen que ce soit gauche ou droite.

Comment? il a une fortune?
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyMar 17 Jan 2012 - 19:11

Alexis : admettons que l'on fasse sauter la loi de 1973, comment voyez-vous la suite ?
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyMer 18 Jan 2012 - 15:27

La suite est simple,l'état se finance via sa banque centrale comme partout dans le Monde;la dette est monétisée puis résorbée via une croissance retrouvée et des investissements judicieux...un protectionnisme raisonné,une dévaluation compétitive (comme le font les USA & Chine).
Les banques privées continueront de prêter aux entrepreneurs et l'état recouvrera son droit régalien de battre monnaie afin de redevenir un état stratège en matière économique (ainsi que tous les avantages rattachés à ce pouvoir)
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Philippe Fabry

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Tolle, lege

Citation :
En quoi consiste la monétisation de la dette publique ?

Publié le 11/01/2012

Les États qui monétisent sans vergogne leurs émissions de dette publique ne sont pas immunisés contre « les marchés » : ce qui change, c’est que dans ces pays les méchants du film ne sont plus les spéculateurs de dette mais bien les spéculateurs de devises.

Par Juan Ramón Rallo, depuis Madrid, Espagne

« Monétiser la dette » est devenue une expression que l’on retrouve sur toutes les bouches, mais j’oserais dire qu’ils ne sont pas trop nombreux ceux qui comprennent le processus exact de cette opération. Certains l’associent à la planche à billet, d’autres à un simple troc comptable sans trop d’importance. Mais qu’est-ce exactement et quels effets cela provoque sur l’économie ?

La monétisation consiste simplement dans le fait que la banque centrale prête de l’argent au gouvernement, que se soit de manière directe ou indirecte. Elle le prête directement quand les fonds de la banque centrale vont directement au gouvernement (quand elle achète de la dette publique sur le marché primaire) et le fait indirectement quand le crédit de la banque centrale est reçu par une agent privé qui préalablement avait prêté de l’argent au gouvernement (quand il achète de la dette publique sur le marché secondaire). Dans ce sens, le support avec lequel l’institut émetteur prête les fonds à l’État n’a pas trop d’importance : la banque centrale peut imprimer de nouveaux petits billets et acheter avec eux les titres de la dette publique ou elle peut simplement reconnaître un dépôt en faveur du gouvernement ou de l’agent privé à qui elle a acheté la dette publique (comme quand nous demandons un prêt hypothécaire auprès de n’importe quelle banque).

Traditionnellement, la monétisation était une voie offerte à la banque centrale d’avancer au gouvernement la collecte fiscale de l’année en cours : si l’État s’attendait à collecter 1.000 unités monétaires au bout de l’année, la banque centrale pouvait imprimer 950 unités monétaires et acheter un bon du Trésor à un an. Il est vrai que la quantité d’argent en circulation augmentait, mais cela ne se faisait pas d’une manière si différente que lorsqu’une banque privée concède un crédit à n’importe quel particulier. Et, en plus, au bout de 12 mois le gouvernement amortissait le bon du Trésor en livrant à la banque centrale les 950 unités monétaires qu’elle avait imprimées (plus 50 unités pour les intérêts) et qu’elle devait généralement détruire. Mais, actuellement, la monétisation directe est interdite dans tous les pays sérieux et l’indirecte s’effectue non pas via l’impression de billets, mais en reconnaissant un dépôt à l’agent privé (normalement des banques) dont les titres de dette publique ont été acquis.

En somme, la monétisation est un prêt de la banque centrale au gouvernement – le créancier du gouvernement est la banque centrale – via la création de nouveaux billets ou de nouveaux dépôts. La question, évidemment, est que la capacité à prêter des banques centrales se voit limitée par les mêmes facteurs qui limitent la capacité pour prêter des banques privées : concrètement, par le crédit qu’ils reçoivent de leurs créanciers respectifs.

Est-ce que les choses changent quand il s’agit de la banque centrale ? Si les billets ou dépôts de la banque centrale sont convertibles en or, il apparaît clairement que non : une banque centrale peut monétiser de la dette publique à l’excès et ensuite être incapable de payer en or tous les billets ou dépôts dont les créanciers exigeront le remboursement. Cependant, les choses paraissent distinctes quand les passifs de la banques centrale ne sont désormais convertibles en rien, c’est-à-dire quand nous vivons soumis à l’étalon du papier monnaie.

Dans une telle situation, on serait tenté de conclure que les créanciers de la banque centrale n’ont plus rien à dire au moment de déterminer le volume de crédit que celle-ci peut accorder (en particulier au gouvernement). Mais non, nous possédons encore une énorme influence : tous et chacun de nous décidons quotidiennement si nous conservons nos euros ou si, au contraire, nous les échangeons avec d’autres choses (y compris d’autres devises). Si la banque centrale élargit beaucoup et de manière très imprudente, il peut arriver qu’une grande partie des créanciers cessent de faire confiance dans la qualité des passifs de la banque centrale et les vendent avec un important escompte : c’est justement l’inflation qui, si elle a lieu sur le marché des devises, est connue sous le nom de dépréciation du taux de change. Si la banque centrale continue dans ce cas de figure à prêter au gouvernement, à la fin sa devise possèdera une valeur insignifiante et ne servira plus pour acquérir dans le pays (puisque les prix auront augmenté de manière extraordinaire) ni hors de celui-ci (puisque le taux d’échange se sera déprécié à l’extrême). C’est précisément ce qui se passe durant les hyperinflations.

Cette circonstance, l’attitude des possesseurs de devises face à la monétisation de la dette publique, est décisive pour comprendre ses effets disparates. La monétisation est-elle nocive quand elle est réalisée avec la dette d’un État solvable ? Elle l’est dans la même mesure que si le crédit était accordé par une banque privée (c’est-à-dire s’endetter à court terme pour investir à long terme), mais ses effets ne sont pas forcément traumatisants, spécialement à court terme (à moyen terme, ils généreront probablement une crise économique).

Mais que se passe-t-il avec ces opérations quand elles sont destinées à financer des États que les épargnants perçoivent comme insolvables ? Ici, les choses changent, car il est très probable qu’une bonne partie des possesseurs de papier monnaie décideront de s’en débarrasser avec des escomptes significatifs : si une personne ne se fie pas suffisamment dans un État pour ne pas lui acheter sa dette quand il offre, par exemple, un taux d’intérêt annuel de 10%, pour quelles raisons voudra-t-il maintenir son exposition aux passifs d’une banque centrale qui concentre ses investissements dans ces peu fiables titres de dette publique et qui donnent des taux d’intérêt de 0% ?

Il ne semble pas y avoir de motifs suffisamment fondés : si je ne veux pas conserver directement de la dette publique en échange de 10% d’intérêt, je ne voudrais pas plus la conserver indirectement en échange de 0% d’intérêt. Pourquoi quelqu’un va thésauriser du papier monnaie d’une économie en panne et dont le gouvernement ne peut seulement couvrir la majeure partie de ses dépenses qu’en augmentant la quantité de ce papier monnaie et en diluant chaque fois plus sa valeur ? Le plus logique semble bien qu’une partie des créanciers de la banque centrale (des possesseurs d’argent fiduciaire) commence à se défaire avec un important décompte de leur papier monnaie, généralement en échange de devises étrangères (fuites de capitaux). De fait, contrairement à ce que pourraient penser certains, les États qui conservent une politique monétaire nationale et qui monétisent sans vergogne leurs émissions de dette publique ne sont pas immunisés contre « les marchés » : ce qui change, c’est que dans ces pays les méchants du film ne sont plus les spéculateurs de dette mais bien les spéculateurs de devises.

Ou dit d’une autre façon, étant donné qu’il n’existe pas de perspectives que cette économie génère en suffisance les biens et services futurs pour amortir ses dettes, il y aura aussi un manque de perspectives d’en générer pour satisfaire les éventuelles acquisitions que désireraient effectuer les possesseurs de devises nationale. Les incitants pour demander du papier monnaie (pour le thésauriser dans l’attente de le dépenser dans le futur) se voient donc notablement réduits : les épargnants nationaux se refusent à continuer d’en posséder et les épargnants étrangers ne sont pas disposés à les acquérir sauf au prix d’un important décompte.

En définitive, l’effet le plus immédiat de la monétisation de la dette publique est un avilissement du papier monnaie national : une inflation interne élevée et la dépréciation du taux de change. Maintenant, ces conséquences peuvent être masquées ou compensées dans le cas de la monétisation de dette publique de pays solvables. C’est-à-dire qu’elles peuvent être masquées si, simultanément à la monétisation, on augmente la demande de papier monnaie ou si est réduite l’offre de ses substituts ; phénomènes qui ne se produiront que dans des systèmes économiques que les agents perçoivent comme suffisamment solvables dans leur ensemble pour honorer leurs dettes. Ou dit en termes plus simples : si la banque centrale augmente ses prêts au gouvernement, l’inflation et la dépréciation de la monnaie seront tolérables ou inappréciables selon que les épargnants privés sont disposer à acheter le nouveau papier monnaie ou que s’évapore une partie des dettes du secteur privé (surtout si ces dettes étaient employées comme moyen de paiement à l’intérieur de l’économie).

Ainsi sont les choses. La question est quels sont les bénéfices que peut apporter la monétisation de la dette publique : d’un côté, si la banque centrale monétise la dette de pays solvables, elle contribuera de façon marginale à ce que l’État soit plus endetté, ce qui est loin d’être une bonne nouvelle. Si, d’un autre côté, elle monétise la dette de pays insolvables, non seulement elle alimentera encore plus l’endettement déjà insoutenable en soi de ces États, mais en plus elle portera préjudice à une partie des citoyens avec une inflation interne et externe ; inflation qui peut se transformer en hyperinflation si la monétisation devient le moyen habituel et presque exclusif de financer l’État.

De tels bénéfices nuls et de tels dangers potentiels énormes peuvent aider à comprendre pourquoi la monétisation directe de la dette publique est interdite dans tout l’Occident : parce qu’on admet que si le secteur privé a été disposé à acheter de la dette publique c’est parce qu’il continue de percevoir l’État émetteur comme solvable, de sorte que la monétisation indirecte garantit qu’on ne prête pas à des gouvernements insolvables (il arrive d’oublier, cependant, que les attentes de monétisation future peuvent générer une demande privée artificielle de titres de dette publique même quand les gouvernements émetteurs sont perçus comme insolvables).

Même ainsi, je vois quatre arguments avec lesquels certains tentent de justifier la monétisation massive de la dette publique. Les voici par ordre décroissant d’absurdité : le premier, qu’une plus grande dépense publique stimule la création privée de richesse ; le second, que l’inflation et la dépréciation de la devise ont des effets bénéfiques sur le tissu productif ; le troisième, qu’il est indispensable de stabiliser la quantité de moyens de paiement au sein d’une économie ; et quatrièmement, que la monétisation est vue comme un mécanisme exceptionnel pour contrer une méfiance injustifiée – ou une attaque spéculative – de tous les épargnants privés à l’encontre de la dette publique d’un pays fondamentalement solvable. Dans les prochaines semaines, nous tenterons de mettre en lumière les erreurs sous-jacentes de chacun d’eux.

http://www.contrepoints.org/2012/01/11/64291-en-quoi-consiste-la-monetisation-de-la-dette-publique

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Pê n'y aurait-il pas péril en la demeure en cas de monétisation, retour à l'emprunt à la banque de France, etc. dès lors que ce ne serait pas envisagé comme un moyen de perpétuer les travers et les mauvaises habitudes prises (assistanat social, endettement exorbitant, etc.).
Je dirais même que cela est nécessaire.
Le libéralisme actuel dans le cadre européen -quelque vertueux qu'il se veuille- n'a empêché aucune dérive et même les a encouragées ou accrues en livrant les échanges à la seule loi des marchés (délocalisations génératrices de chômage...).

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Alexis232 a écrit:
La suite est simple,l'état se finance via sa banque centrale comme partout dans le Monde;la dette est monétisée puis résorbée via une croissance retrouvée et des investissements judicieux...un protectionnisme raisonné,une dévaluation compétitive (comme le font les USA & Chine).
Les banques privées continueront de prêter aux entrepreneurs et l'état recouvrera son droit régalien de battre monnaie afin de redevenir un état stratège en matière économique (ainsi que tous les avantages rattachés à ce pouvoir)

N'importe quoi. Monétiser ne peut en aucun cas aboutir à une croissance retrouvée, puisque la monétisation implique une destruction et un détournement du capital productif vers l'engraissage de l'appareil de l'état !

Par contre, une monétisation implique effectivement une dévaluation de fait (dépréciation serait plus exact) très importante et une très forte inflation détruisant l'épargne des Français, vu qu'une éventuelle planche à billets ne se placerait pas dans le contexte temporaire d'un manque de liquidité mais d'une insolvabilité générale : solution démago de dernier recours quand les vraies réformes n'ont pas été faites et tout les autres expédients ont échoué.

L'état n'est pas un stratège en matière économique. L'information détenue par l'état, par définition, ne peut en aucun cas atteindre le niveau d'information détenu par les acteurs responsables dispersés dans la société participant aux décisions micro-économiques. Si ces acteurs ne trouvent pas de débouché productif, l'état peut certes dépenser un argent qui sort de nulle pas mais ça ne peut qu'empirer la situation.

Les industries pour être compétitives n'ont pas besoin de dévaluation. Une industrie puissante doit pouvoir se procurer des matières premières et des biens de capitaux à bas coût pour être compétitive, une monnaie forte (non bidouillée serait le terme plus exact) y aide. Voyez l'exemple du Japon avec le Yen et de l'Allemagne sous le mark fort. Inversement, si les dévaluations étaient une solution, ça se saurait avec l'exemple de l'Angleterre des années 70 ou du Zimbabwe.

Les banques ne prêteront pas plus aux entreprises en valeur réelle par la magie de l'illusion monétaire. Si vous déversez un flot de liquidités qui fait croire aux banques qu'elles peuvent prêter plus qu'elles ne le pourraient avec une monnaie saine, le montant des capitaux disponibles étant rare, limité (puisque que persistez à faire mine de l'ignorer je vous rappelle que la science économique est la science de la RARETé !), ces prêts ne peuvent qu'aboutir à un renchérissement considérable du prix du capital, c'est à dire :

- des investissements non financés à terme
- des joyeuses bulles spéculatives
- un déficit de l'équilibre commercial en premier lieu (l'argent créé se déversant sur les producteurs étrangers)
- de l'inflation en dernier lieu
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Karl a écrit:
Pê n'y aurait-il pas péril en la demeure en cas de monétisation, retour à l'emprunt à la banque de France, etc. dès lors que ce ne serait pas envisagé comme un moyen de perpétuer les travers et les mauvaises habitudes prises (assistanat social, endettement exorbitant, etc.).
Je dirais même que cela est nécessaire.
Le libéralisme actuel dans le cadre européen -quelque vertueux qu'il se veuille- n'a empêché aucune dérive et même les a encouragées ou accrues en livrant les échanges à la seule loi des marchés (délocalisations génératrices de chômage...).

Faut vraiment que vous arrêtiez d'écouter Marine Le Pen ... :|

Le libre échange n'a rien à voir avec l'UE et peut se mettre en place sans commission européenne, sans FMI et sans OMC. La question de l'UE et du libre échange sont deux sujets très différents. Je suis très anti-UE et anti-bureaucratie, mais pour le libre échange.

Les délocalisations n'engendrent pas de chômage. Les délocalisations sont bénéfiques pour l'emploi et le niveau de vie. C'est de l'économie de base, du Frédéric Bastiat (ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas en économie) du XIXème siècle, devoir encore expliquer ça en 2012 est affligeant. D'ailleurs en 1993 quand la mondialisation était beaucoup moins avancée, il y avait encore plus de chômage en France qu'aujourd'hui.
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J'ai demandé à alexis qu'est-ce qu'on ferait une fois qu'on a monétisé la dette, et finalement j'ai pas eu de réponse, à part l'évocation euphémistique d'une reprise de la croissance du monstre socialiste via de nouveaux impôts (protectionnisme raisonné) et de nouvelles interventions de l'état (état stratège).

Ca confirme bien que la monétisation n'est qu'un expédient brandi par les étatistes-socialos pour refuser les réformes indispensables.
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Les dépenses publiques ne stimulent pas l’économie


Il est totalement illusoire de penser que de brutales augmentations des dépenses publiques peuvent nous sortir de la crise, puisque tout ce que l’on obtient c’est la dilapidation de plus de capital et l’aggravation de la situation du secteur privé.

Par Juan Ramón Rallo, depuis Madrid, Espagne


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Ben "Helicopter" Bernanke à l'oeuvre.

Fréquemment, nous entendons dire que les dépenses publiques sont essentielles pour relancer la croissance économique, surtout en temps de récession. Si le secteur privé ne tire pas la charrue, c’est-à-dire, si le secteur privé ne dépense pas au même rythme qu’avant, il sera nécessaire que l’État prenne le relais. Et s’il ne le fait pas, s’il commet l’imprudence de restreindre ses déboursements, alors probablement notre revenu se contractera de manière extraordinaire : consumérisme étatique bon, austérité publique mauvaise.

De fait, une des fréquentes justifications pour la monétisation de la dette est celle-là : si personne n’étend le crédit aux pays au bord de l’insolvabilité, il ne faut pas croire que la solution passe, comme pour n’importe quelle entreprise ou famille, par la récupération de la solvabilité en réduisant le déficit et l’endettement total, car pareille politique d’austérité extraordinaire coulerait le système économique ; au contraire, la monétisation de la dette s’impose comme une nécessité pour permettre de reculer autant que possible l’ajustement du secteur public. Mais est-ce vraiment le cas ? Les dépenses publiques sans contrôle sont-elles si salvatrices ? Et si ce n’est pas le cas, quels effets ont-elles sur le système économique ?

D’emblée, il est nécessaire de rappeler ce que l’on entend par création de richesse. Un individu, une entreprise ou un gouvernement génèrent de la richesses quand ils produisent les biens et services qui à chaque moment dans le temps sont les plus urgemment demandés par les consommateurs. Nous avons expliqués dans d’autres occasions que les prix du marché son le principal indice qui suggère l’existence de bénéfices potentiels à exploiter et que la réalisation de ces bénéfices est la première ligne de flottaison à dépasser. La seconde ? Que ces bénéfices soient suffisamment grands pour compenser le temps mis à les obtenir : c’est-à-dire, les bénéfices doivent arriver à rémunérer les rentiers (qui non, ne sont pas des vampires) pour différer leur consommation et assumer les risques.

Dans le jargon financier, on dira qu’un investissement génère de la valeur ajoutée pour les consommateurs si sa rentabilité (la relation entre les bénéfices et le capital investi) est plus grande que le coût du capital utilisé (généralement mesuré au travers du taux d’intérêt). Si cette règle de base des finances est respectée, nous pouvons conclure que le système économique est en train de créer à chaque instant des biens et services ayant plus de valeur que tout autre connu qui aurait pu être fabriqué avec les mêmes ressources ; toutes les parties en lice sortent gagnantes – consommateurs, capitalistes, travailleurs, fournisseurs, propriétaires terriens, etc. – et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Si, en revanche, cette règle de base n’est pas respectée en quelques endroits de l’économie, c’est que certaines entreprises, familles ou gouvernements se sont trompés : les coûts d’opportunité des facteurs qu’ils emploient (y compris le taux d’intérêt, c’est-à-dire, le coût du temps) dépassent l’utilité des produits qu’ils fabriquent ; ou dit d’une autre façon, ces facteurs possèdent une valeur supérieure dans d’autres parties de l’économie.

Les dépenses publiques respectent-elles cette règle financière fondamentale ? Dans beaucoup de cas, non. Premièrement parce que beaucoup d’investissements publics ne possèdent pas de rentabilité monétaire explicite (quels sont les bénéfices monétaires d’un hôpital, d’une école ou d’une route ?) et, deuxièmement, parce que la dette publique est une fraude qui fausse l’authentique coût de capital des investissements étatiques. Si nous ne connaissons ni la rentabilité ni le coût du capital des investissements étatiques, il devrait être évident que nous ne pouvons connaître s’ils créent ou non de la richesse : l’État est aveugle au moment de distribuer le capital. Maintenant, attention, le fait qu’il soit aveugle ne signifie qu’il ne contribue jamais à créer de la richesse. Je crois qu’il est assez évident que si l’État monopolise certains services essentiels pour la communauté, commencer à investir dans ceux-ci engendrera plus de valeur qu’il en aurait généré dans d’autres parties de l’économie. Il ne s’agit pas d’une analyse détaillée, mais de gros traits, de très gros traits, et par conséquent ne peut être étendu à l’ensemble des relations économiques (c’est pourquoi le socialisme échoue toujours). C’est le secteur privé qui est le seul qui peut déterminer quels projets créent de la valeur et lesquels la détruisent en effectuant des calculs de rentabilité et de disposer d’un coût du capital digne de foi.

Et que se passe-t-il lors d’une dépression ? Simplement que le secteur privé, celui qui est chargé de diriger l’investissement, cesse d’investir en masse. Et pourquoi ? Nous pouvons le résumer par deux raisons : soit parce qu’il ne sait pas où investir, soit qu’il ne le peut. « Ne pas savoir » fait référence aux problèmes d’information : les entrepreneurs n’ont pas découvert pour le moment de nouveaux plans d’affaire qui créent de la valeur et, en attendant, restent tranquille et dans l’expectative ; « na pas pouvoir » doit être lié à une insuffisance de capital pour implémenter les bonnes idées : les agents sont si endettés et disposent de si peu d’épargne propre qu’ils ne sont pas capables de réaliser tous les plans d’affaire qu’ils aimeraient. Est-ce que l’État peut apporter une solution à ces deux problèmes ?

Pour le premier, il est évident que non. Si dans des circonstances normales, l’État a d’énormes déficits d’information face au secteur privé, dans des circonstances exceptionnelles, ces déficiences ne font que s’aggraver. Si personne ne sait où investir l’argent parce que l’incertitude face au futur est très hautes, beaucoup moins le sauront des politiciens qui ne dispose même pas d’une rentabilité estimée des investissement et ne connaissent pas plus le coût d’opportunité réel du capital qu’ils emploient.

Quand au second problème, les dépenses publiques semble pouvoir apporter une solution en apparence… mais seulement en apparence. Le raisonnement est simple : comme le secteur privé n’est pas capable de s’endetter pour investir dans des projets rentables, que le secteur public le fasse à sa place ; en fin de compte, l’état dispose d’un plus grand muscle financier pour capter le capital y compris dans des moments de pénurie. Toutefois, rappelons-nous que si le secteur privé ne peut s’endetter, c’est parce qu’il accumule déjà un excès de dette par rapport à la richesse qu’il est capable de créer pour l’amortir (situation d’insolvabilité ou proche de l’insolvabilité). Et avec quoi l’État amorti-il sa dette ? Simplement avec les impôts futurs du secteur privé : plus de dette publique équivaut à une plus grande dette privée de caractère fiscal. Ou dit d’une autre façon, l’endettement public aggrave les difficultés du secteur privé pour capter du capital : et il le fait non plus par le fameux effet crowding-out, mais bien quand il augmente le levier réel (et détériore encore plus la solvabilité) du secteur privé : moins de marge pour s’endetter et, surtout, pour épargner et amortir la dette.

L’effet net de cette politique est clairement calamiteux : le secteur public dilapide le faible capital qu’il arrive à capter et étouffe encore plus le financement du secteur privé, le seul éventuellement capable de tisser des plans d’affaires générateurs de richesse. Ce qui arrive même quand l’état utilise le produit de ses émissions de dette pour les prêter ou les distribuer dans le secteur privé : premièrement parce que ce dont a besoin une grande partie du secteur privé, c’est de réduire son endettement, pas l’augmenter encore plus ; et deuxièmement, parce que si l’État ne sait pas choisis parmi les projets d’entreprises ceux qui sont optimaux, il ne saura pas non plus sélectionner les personnes avec les meilleurs projets d’entreprise.

Voilà la situation, si la dépression se prolonge sur une longue période de temps et que l’état continue de s’endetter sans être capable de créer suffisamment de richesse pour amortir la dette publique émise, sa propre solvabilité finira par se détériorer, ce qui se traduira ou bien par une brutale contraction du crédit (s’il refuse d’honorer sa dette) ou par une brutale dépréciation de la monnaie (s’il continue de monétiser sa dette).

Dans tous les cas, il et clair que dépenser pour dépenser ne crée pas de richesse. Si l’affaire était aussi simple, nous ne souffririons jamais de crise économique, parce que l’extraordinaire dépense privée de l’époque du boom se ré-alimenterait sans fin. Ce qui se passe, en revanche, c’est qu’il existe bien de bonnes et de manières de dépenser et d’investir les ressources, et l’État, surtout quand il prétende dépenser à grande échelle (près de 50% du PIB d’un pays), n’est pas capable de distinguer entre elles.

Les économistes keynésiens reconnaissent implicitement ce point, motif pour lequel ils terminent tous par défendre de folles dépenses comme des guerres, des invasions extraterrestres fictives, la construction de pyramides ou les tremblements de terre et autres désastres naturels. Selon les mots de Keynes : « L’endettement pour faire des dépenses ruineuses peut enrichir la communauté. » Conscients du fait que les projets générateurs de richesse que peut lancer le secteur public sont très rares – soit qu’ils soient extrêmement évident soit qu’ils soit incapables de les localiser –, ils optent pour défendre l’indéfendable : dépenser pour dépenser ; proposition identique à produire pour produire, que cette production soit utile ou non.

L’État moderne, avec ses énormes taille et compétences, ne peut créer de richesse additionnelle dans pratiquement aucun domaine. Il est totalement illusoire de penser que de brutales augmentations des dépenses publiques peuvent nous sortir de la crise, puisque tout ce que l’on obtient c’est la dilapidation de plus de capital et l’aggravation de la situation du secteur privé. Au contraire, ce que l’État hypertrophié moderne devrait faire pendant les crises, c’est de réduire l’ampleur de son gaspillage de ressources : maigrir et équilibrer les comptes, minimisant les coupes dans ces secteurs qui contribuent, eux, à créer de la richesse ; l’unique problème est que, comme nous l’avons dit, ce dernier point résulte d’un calcul grossier, car l’État ne peut compter sur aucune référence de rentabilité sauf la très faillible intuition personnelle de ses gestionnaires (la meilleure solution, donc, serait d’ouvrir au marché les activités que monopolise l’État, pour que les entrepreneurs en concurrence puissent faire les calculs sur les affaires ou les parties d’affaires qui sont rentables ou non).

Il est certain que l’effet immédiat d’une réduction des dépenses publiques – y compris de celles qui dilapide de la richesse – peut être une contraction de l’activité de quelques parties du secteur privé qui étaient en étroite relation avec cette dépense publique ; par exemple, les compagnies tournées vers les travaux publics ou ces entreprises qui subsistent grâce aux subventions. Mais la même chose se produisait avec les entreprises fournisseurs de la construction quand, à partir de 2007, se réduit la dépense privée dans l’achat de logement : si une activité publique ou privée doit terminer parce qu’elle dilapide plus de richesse qu’elle n’en contribue à créer, doivent évidement le faire toutes les industries adjacentes qui tournent autour et qui ne peuvent se réorienter vers d’autres secteurs productifs. Plus qu’une contraction du sain, cela signifie un dégonflement du malsain.

En définitive, augmenter les dépenses publiques ou retarder sa réduction ne sont absolument pas des arguments pour défendre la monétisation massive de la dette publique, mais bien tout le contraire : des raisons très puissantes pour la rejeter. Plus nous soutenons artificiellement le nuisible et appauvrissant endettement public, plus nous engraissons notre dette et plus de capital nous dilapidons.

—-
Traduit de l’espagnol.

http://www.contrepoints.org/2012/01/18/65282-les-depenses-publiques-ne-stimulent-pas-leconomie
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Philippe Fabry

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Dromaeosaurus a écrit:

L'état n'est pas un stratège en matière économique. L'information détenue par l'état, par définition, ne peut en aucun cas atteindre le niveau d'information détenu par les acteurs responsables dispersés dans la société participant aux décisions micro-économiques. Si ces acteurs ne trouvent pas de débouché productif, l'état peut certes dépenser un argent qui sort de nulle pas mais ça ne peut qu'empirer la situation.

Je me demande si on ne devrait pas systématiquement commencer par la question de l'information, pour expliquer en quoi l'Etat est nuisible.

Je pense que la meilleure image explicative est celle-ci :

Pensez à la façon dont votre concentration est mobilisée quand vous pensez à respirer. Rendez-vous compte de l'effort de concentration que demande une action aussi basique quand c'est consciemment que vous décidez de le faire.

Maintenant imaginez que vous deviez en permanence penser toutes vos fonctions vitales : respirer, faire battre votre coeur, sécréter des sucs gastriques, moduler votre température corporelle, produire des plaquettes, des globules rouges, blancs, cligner des yeux pour leur éviter de sécher et à votre cornée de s'endommager, etc, etc... Faire tout cela à la fois en le traitant par votre intelligence consciente, au lieu de laisser votre corps et votre cerveau faire automatiquement cette oeuvre de régulation.
Nul doute que vous tomberiez dans le coma au bout de dix minutes.

Eh bien c'est ce que cherche à faire l'Etat, être conscient de la société, quand il prétend régenter l'économie fonction naturelle de la société (idem pour les moeurs) : il est rigoureusement incapable, structurellement, de percevoir et de traiter le flux considérable d'information nécessaire au bon fonctionnement de l'économie ; résultat il se bloque, oublie de faire-ci, fait trop cela, n'insiste pas assez là-dessus, et crée des déséquilibres au mieux gênants, au pire mortels.

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 9:22

[quote]
Dromaeosaurus a écrit:
Karl a écrit:
Pê n'y aurait-il pas péril en la demeure en cas de monétisation, retour à l'emprunt à la banque de France, etc. dès lors que ce ne serait pas envisagé comme un moyen de perpétuer les travers et les mauvaises habitudes prises (assistanat social, endettement exorbitant, etc.).
Je dirais même que cela est nécessaire.
Le libéralisme actuel dans le cadre européen -quelque vertueux qu'il se veuille- n'a empêché aucune dérive et même les a encouragées ou accrues en livrant les échanges à la seule loi des marchés (délocalisations génératrices de chômage...).

Faut vraiment que vous arrêtiez d'écouter Marine Le Pen ... :|

Et qui voulez-vous que j'écoute? Sarko? Hollande? Bayrou?
Vous rigolez? Shocked

Citation :
Le libre échange n'a rien à voir avec l'UE et peut se mettre en place sans commission européenne, sans FMI et sans OMC. La question de l'UE et du libre échange sont deux sujets très différents. Je suis très anti-UE et anti-bureaucratie, mais pour le libre échange.

Fort bien.
Et vous voyez quelqu'un ds notre horizon politique pour incarner cela?
Qui est contre l'UE d'aujourd'hui parmi les candidats "présentables"?
Si la bureaucratie de Bruxelles est anti-libérale, le libre-échange selon vos voeux est-il une "gouvernance" efficace et envisageable pour une Europe tirée à hue et à dia?

Les délocalisations n'engendrent pas de chômage. Les délocalisations sont bénéfiques pour l'emploi et le niveau de vie. C'est de l'économie de base, du Frédéric Bastiat (ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas en économie) du XIXème siècle, devoir encore expliquer ça en 2012 est affligeant. D'ailleurs en 1993 quand la mondialisation était beaucoup moins avancée, il y avait encore plus de chômage en France qu'aujourd'hui.

Les délocalisations n'engendrent pas de chômage en Chine ou en Tunisie, certes...

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 9:29

[quote]
Philippe Fabry a écrit:


Maintenant imaginez que vous deviez en permanence penser toutes vos fonctions vitales : respirer, faire battre votre coeur, sécréter des sucs gastriques, moduler votre température corporelle, produire des plaquettes, des globules rouges, blancs, cligner des yeux pour leur éviter de sécher et à votre cornée de s'endommager, etc, etc... Faire tout cela à la fois en le traitant par votre intelligence consciente, au lieu de laisser votre corps et votre cerveau faire automatiquement cette oeuvre de régulation.
Nul doute que vous tomberiez dans le coma au bout de dix minutes.

Il arrive que les fonctions vitales dysfonctionnent: AVC, maux d'estomac, grippe, cancer, etc. Laisser "faire la nature" ds ces cas, n'est pas le meilleur remède.

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 10:07

[quote="Karl"]
Citation :
Philippe Fabry a écrit:


Maintenant imaginez que vous deviez en permanence penser toutes vos fonctions vitales : respirer, faire battre votre coeur, sécréter des sucs gastriques, moduler votre température corporelle, produire des plaquettes, des globules rouges, blancs, cligner des yeux pour leur éviter de sécher et à votre cornée de s'endommager, etc, etc... Faire tout cela à la fois en le traitant par votre intelligence consciente, au lieu de laisser votre corps et votre cerveau faire automatiquement cette oeuvre de régulation.
Nul doute que vous tomberiez dans le coma au bout de dix minutes.

Il arrive que les fonctions vitales dysfonctionnent: AVC, maux d'estomac, grippe, cancer, etc. Laisser "faire la nature" ds ces cas, n'est pas le meilleur remède.

Vous ne pouvez pas pousser l'analogie jusque là. Parce que si vous faites un AVC, ou un cancer, ou que vous avez la grippe, vous soigner vous-même n'arrangera pas votre cas. Or l'Etat, dans l'explication que je donnais, c'était votre être conscient.
Or quand vous êtes malade vous ne vous soignez pas vous-même, vous allez voir un médecin.

En économie il s'appelle Frédéric Bastiat.

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 10:34

[quote]
Philippe Fabry a écrit:
Karl a écrit:
Citation :


Il arrive que les fonctions vitales dysfonctionnent: AVC, maux d'estomac, grippe, cancer, etc. Laisser "faire la nature" ds ces cas, n'est pas le meilleur remède.

Vous ne pouvez pas pousser l'analogie jusque là. Parce que si vous faites un AVC, ou un cancer, ou que vous avez la grippe, vous soigner vous-même n'arrangera pas votre cas. Or l'Etat, dans l'explication que je donnais, c'était votre être conscient.
Or quand vous êtes malade vous ne vous soignez pas vous-même, vous allez voir un médecin.

En économie il s'appelle Frédéric Bastiat.


Bien sûr que l'analogie ne pouvait fonctionner jusque là... Reste que nous connaissons des blocages qui ne relèvent pas que de l'économie. Et auxquels votre Frédéric Bastiat n'apporte pas les solutions.

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 19:04

Karl a écrit:


Et qui voulez-vous que j'écoute? Sarko? Hollande? Bayrou?
Vous rigolez? Shocked

Vous faites exprès ou quoi ? Pourquoi voulez vous obligatoirement vous déterminer par rapport aux positions d'un homme politique ? C'est par rapport aux intellectuels qu'il vous faut vous déterminer, après seulement, vous regardez s'il y a un homme politique qui se rapproche un tant soi peu de ses principes.

Si la bonne santé est incarnée par les médecins Frédéric Bastiat ou Pascal Salin, eh bien il n'y a aucun homme politique qui s'en rapproche de près ou de loin et qui incarne la bonne santé. On peut seulement faire le choix entre la peste et le choléra, et je suis prêt à admettre qu'il y a des candidats pires que d'autres (Hollande serait encore pire que Sarkozy), mais il est triste d'avoir à faire ce choix.
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 19:15

Citation :
Les délocalisations n'engendrent pas de chômage. Les délocalisations sont bénéfiques pour l'emploi et le niveau de vie. C'est de l'économie de base, du Frédéric Bastiat (ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas en économie) du XIXème siècle, devoir encore expliquer ça en 2012 est affligeant. D'ailleurs en 1993 quand la mondialisation était beaucoup moins avancée, il y avait encore plus de chômage en France qu'aujourd'hui.

Les délocalisations n'engendrent pas de chômage en Chine ou en Tunisie, certes...

Là encore, vous vous faites passer pour plus bête que vous ne l'êtes ou c'est sincère ?

Ce qui compte, ce n'est pas l'existence d'emplois considérés en soi (l'URSS avait le plein emploi), mais l'existence d'emplois productifs, or ceux-ci n'existent pas sans capitaux et sans division du travail.

Les délocalisations d'entreprises de fabrication sont bénéfiques pour notre pays. Elles libèrent du capital productif et rare pour des projets bien plus rentables, elles contribuent à une meilleure division du travail à l'échelle internationale, elles augmentent le pouvoir d'achat et les possibilités de choix des Français, elles contribuent donc globalement à l'amélioration de la productivité, la création d'emplois bien mieux rémunérés dans les pays délocalisés et à une augmentation générale du niveau de vie.

Si un pays perd des emplois, ça n'a rien à voir avec les délocalisations, mais c'est dû uniquement au fait qu'il est mal géré.

Le mécanisme des délocalisations (permettant la destruction créatrice théorisée par Schumpeter) est exactement le même que celui de l'arrivée de machines plus productives, de l'arrivée de capital productif, c'est tout bénéfice. Idea
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 20:11

Citation :
Qui est contre l'UE d'aujourd'hui parmi les candidats "présentables"?
Si la bureaucratie de Bruxelles est anti-libérale, le libre-échange selon vos voeux est-il une "gouvernance" efficace et envisageable pour une Europe tirée à hue et à dia?

J'ai oublié de répondre à ça. Il n'y a pas besoin de gouvernance pour le libre-échange, par définition. On a bien assez de nos gouvernements nationaux. Des états nation minimum et en concurrence sur les questions de normes, de réglementations et de fiscalité sont bien suffisants, assortis de la libre-circulation des marchandises à l'échelle mondiale. Ce dont il faut bien se rendre compte, c'est que l'intégration politique dans un espace régional artificiel est un combat d'arrière-garde par rapport à la mondialisation. La concurrence entre les états est bonne, car elle permet de capitaliser sur les expériences les meilleures, et parce que c'est le seul moyen de contrôler de façon externe les prétentions liberticides des états (par la fuite des capitaux et des hommes) ; dans une entreprise, les clients peuvent partir.

Aux Etats-Unis, vous avez une gouvernance commune, mais aussi une unité culturelle et linguistique, et des évolutions autour de cette unité comme la guerre d'Indépendance qui ont précédé la mise en place d'un état fédéral réduit dans ses attributions (principe de subsidiarité constitutionnel) et qui n'a commencé à se faire envahissant qu'au XXème siècle ; le but initial de l'état fédéral aux Etats-Unis n'était certainement pas ces inepties de bureaucrates européens que sont l'« harmonisation » de l'économie ou l'« organisation » de la concurrence.

Citation :
nous connaissons des blocages qui ne relèvent pas que de l'économie. Et auxquels votre Frédéric Bastiat n'apporte pas les solutions.

En tout cas vous avez aussi John Locke, Montesquieu, Hayek. La plupart des problèmes qui ne relèvent pas directement de l'économie (justice, sécurité) sont des problèmes liés à notre conception positiviste des institutions et du droit.
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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyJeu 19 Jan 2012 - 22:30

Dromaeosaurus a écrit:
La plupart des problèmes qui ne relèvent pas directement de l'économie (justice, sécurité) sont des problèmes liés à notre conception positiviste des institutions et du droit.

salut

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyVen 20 Jan 2012 - 8:51

[quote="Dromaeosaurus"]
Citation :
Aux Etats-Unis, vous avez une gouvernance commune, mais aussi une unité culturelle et linguistique, et des évolutions autour de cette unité comme la guerre d'Indépendance qui ont précédé la mise en place d'un état fédéral réduit dans ses attributions (principe de subsidiarité constitutionnel) et qui n'a commencé à se faire envahissant qu'au XXème siècle ; le but initial de l'état fédéral aux Etats-Unis n'était certainement pas ces inepties de bureaucrates européens que sont l'« harmonisation » de l'économie ou l'« organisation » de la concurrence.

Justement l'évolution "naturelle" de l'UE selon un Attali est, à terme, un fédéralisme à l'américaine, quoique sans l'unité culturelle et linguistique, et avec des disparités de développement économique, de traditions politique, etc. qui rendent pê nécessaire "ces inepties de bureaucrates européens que sont l'« harmonisation » de l'économie ou l'« organisation » de la concurrence"; en d'autres termes, l'Union européenne peut-elle fonctionner à 025 ou plus, avec une partie adoptant l'euro une autre en-dehors, sans une bureaucratie qui gère les disparités ou prétend les gérer?

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MessageSujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France)   Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) - Page 3 EmptyVen 20 Jan 2012 - 20:06

Citation :
Justement l'évolution "naturelle" de l'UE selon un Attali est, à terme, un fédéralisme à l'américaine, quoique sans l'unité culturelle et linguistique, et avec des disparités de développement économique, de traditions politique, etc. qui rendent pê nécessaire "ces inepties de bureaucrates européens que sont l'« harmonisation » de l'économie ou l'« organisation » de la concurrence"; en d'autres termes, l'Union européenne peut-elle fonctionner à 025 ou plus, avec une partie adoptant l'euro une autre en-dehors, sans une bureaucratie qui gère les disparités ou prétend les gérer?

Je crois que vous pouvez tout de suite oublier Attali, et tirer la chasse.

L'Union Européenne pourrait parfaitement fonctionner comme zone de libre échange, avec toute les formules monétaires que vous voulez. L'or est encore bien plus exigeant que l'euro. Le problème est l'aléa moral créée précisément par les institutions bureaucratiques. Les taux d'intérêts pratiqués sous l'euro étaient des faux taux d'intérêts, qui présupposaient qu'il y avait une « solidarité » dans la zone euro, et forcément la correction est douloureuse.

Mais ce n'est pas en continuant à faire croire qu'un pays de l'UE ne peut pas faire faillite que ça va arranger les choses, bien au contraire. Il faudrait plutôt réfléchir à des moyens d'organiser proprement la faillite des banques et des états au lieu de s'acharner à les sauver.
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J'ajouterais que l'embellie actuelle avec le reflatage du CAC et sur les taux des obligations est tout aussi bidon et ne résoud rien sur le long terme, en fait c'est juste l'effet des billets de Monopoly de Mario Draghi.
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