Bonjour,
sur un autre fil Julieng a posté différents textes du Magistère qui condamnent Luther et la liberté "effrénée". En gros, à lire ces textes, le "Penser par soi-même" des Lumières serait condamnable par l'Eglise, qui appuierait l'idéal d'un dogmatisme sans faille.
Outre qu'il me semble que la tradition catholique médievale était au débat plutôt libre (cf. les Disputatios), une autre question me trouble : lorsqu'il est écrit que "Dieu fit l'homme à sa ressemblance", cette ressemblance ne me semble pas physique ni corporelle, mais concerne la volonté libre (le libre-arbitre).
En ce sens, l'homme est libre, libre de penser et de se tromper.
La liberté est donc une bénédiction, et l'obéissance - si elle est nécessaire - est toujours libre.
L'Eglise serait donc en adéquation avec la liberté et non avec la soumission...