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 "Affermis tes freres ! "

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Christophore
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scholasate

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MessageSujet: Re: "Affermis tes freres ! "   "Affermis tes freres ! " - Page 4 Empty24/2/2011, 21:21

Je comprends votre méditation sur la femme, dont le coeur est sûrement plus grand que le nôtre, masculin, comme le disent Alphonse et Rachel Goettmann dans leur dernier livre: toute vie spirituelle, c'est l'entrée au fond de nous-même pour faire naître la féminité qui est en nous et la fiancer au Christ... Mais, bien que très inspiré par cette spiritualité féminine, je trouve la méditation du starets Silouane plus vigoureuse, évitant cette miévrerie que l'on trouve trop souvent chez les auteurs catholiques. Toute pénitence est calquée sur la lamentation d'Adam, le dernier dimanche avant le début du carême dans la tradition byzantine (c'est à peu près maintenant). "Tiens ton âme en enfer et ne désespére pas." C'est aussi lui qui écrit, une phrase qui m'accompagne depuis près de 25 ans (même si je suis toujours dans les starting bloks): prier, c'est donner le sang de son coeur.
Merci à vous cher Christophore; est-ce là votre prénom ou bien, comme Ignace d'Antioche selon la tradition, avez-vous été porté par le Christ ?

_________________
Stéphane
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Christophore

Christophore


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MessageSujet: Re: "Affermis tes freres ! "   "Affermis tes freres ! " - Page 4 Empty24/2/2011, 21:25


Pourquoi dit-on que c'est la lamentation d'Adam (y a-t-il à cela un fondement scripturaire) ?

Et pourriez-vous commenter cette phrase dont vous vivez depuis 25 ans ? vous savez ce que coeur et sang signifient respectivement en orient ? si oui, pouvez-vous nous en parler ?
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Raphaël

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MessageSujet: Re: "Affermis tes freres ! "   "Affermis tes freres ! " - Page 4 Empty25/2/2011, 03:03

Christophore a écrit:
Cher Raphael,
Qu'entendez-vous par cette porte qui enferme nos péchés ?
Et puis aussi comment Dieu nous donne sa Lumière et nous purifie-t-Il en nous laissant le soin ensuite d'ouvrir une porte ?
Merci

Cher Christophore, cette porte, c'est celle de notre cœur, et il faut être assez humble pour savoir montrer ses blessures. Je crains de ne savoir bien exprimer cela, mais nous avons le pouvoir, la liberté de dire "oui" ou "non" à Dieu. Pour cela, il faut que notre "oui" soit "oui", et pas un "oui" superficiel.
Considérez un animal blessé et terrassé, s'il voit un étranger s'approcher, sa première réaction sera de cacher sa blessure, voire de repousser violemment cet étranger. Pour celui qui veut être sauvé, il devra avoir la foi, la confiance et l'humilité de reconnaître la faiblesse qui l'a conduit à se blesser pour la montrer à cet étranger qui la guérira, et qui ne sera plus étranger, mais un ami.

J'ignore si quelqu'un m'a suivi... "Affermis tes freres ! " - Page 4 Bougie2

Bref, dans cet exemple, (qui est un peu hors sujet avec le repentir "Affermis tes freres ! " - Page 4 293813 ) la porte est cet acte de confiance totale en cet inconnu qui deviendra un Frère.

Citation :

Et puis aussi comment Dieu nous donne sa Lumière et nous purifie-t-Il en nous laissant le soin ensuite d'ouvrir une porte ?
J'ai rayé le mot de trop! ;)

Dieu ne peut déverser sa grâce que dans une outre ouverte et vide. Le repentir fais en sorte que l'outre s'ouvre et se vide de tout son vieux vin. (Vieux vin = péché)
Ainsi, le Seigneur peut la remplir de son eau de vie, qui se changera en Vin Nouveau (eau = baptême (?) Humble boisson changée en vin de délice dans le Royaume (?)
Sainte Soeur Faustine assimilait l'eau coulant du cœur de Jésus à sa miséricorde, donc repentir --> Miséricorde
Vin Nouveau = Esprit Saint
Le mystère de l'Évangile reste infini!!) cheers

Citation :

"Repentant",
ce n'est pas assez précis à mon goût. Il y a des langues où l'on
distingue le participe présent, passé, et futur. Il me semble qu'il faut
les trois, pas seulement "en train de nous repentir" après avoir
attendu la dernière minute.
Je plussoie plus ou moins, car le repentir ne peut -sauf erreur de ma part- qu'être sincère, et non intéressé. Sinon, ça n'est que du marchandage, et Dieu n'est pas preneur.
Et il y a de gros pécheurs qui ont été sauvés car ils ont eu la grâce de se repentir sur leurs lits de mort. Mais il ne vaut mieux pas jouer avec le feu, puisqu'on ne sait ni le jour, ni l'heure.

_________________
« Le zèle pour Ta Maison me dévore comme un feu... »

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Christophore

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MessageSujet: Re: "Affermis tes freres ! "   "Affermis tes freres ! " - Page 4 Empty1/3/2011, 15:47

Discours de Benoît XVI à l’Académie pontificale pour la Vie
Le pape encourage le don de sang de cordon ombilical

ROME, Mercredi 27 février 2011 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le texte intégral du discours que le pape Benoît XVI a adressé aux membres de l'Académie pontificale pour la Vie qu'il a reçus samedi 26 février, à l'occasion de la 17ème assemblée plénière de l'Académie qui avait pour thème : « Les banques de cordon ombilical » et « Le traumatisme post-avortement ».

Messieurs les cardinaux,

Vénérés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce,

Chers frères et sœurs,

Je vous accueille avec joie à l'occasion de l'Assemblée annuelle de l'Académie pontificale pour la Vie. Je salue en particulier Mgr Ignacio Carrasco de Paula, et je le remercie de ses paroles courtoises. A chacun j'adresse cordialement la bienvenue ! Dans les travaux de ces jours-ci, vous avez affronté des thèmes d'actualité importante, qui interrogent profondément la société contemporaine et la mettent au défi de trouver des réponses toujours plus adéquates pour le bien de la personne humaine. Le thème du syndrome post-abortif - c'est-à-dire le grave malaise psychique dont font souvent l'expérience les femmes qui ont eu recours à un avortement volontaire - révèle la voix irrépressible de la conscience morale, et la très grave blessure qu'elle subit à chaque fois que l'action humaine trahit la vocation innée au bien de l'être humain, dont elle témoigne. Dans cette réflexion, il serait utile de porter l'attention sur la conscience, parfois obscurcie, des pères des enfants qui souvent laissent seules les femmes enceintes. La conscience - enseigne le catéchisme de l'Eglise catholique - est ce « jugement de la raison par lequel la personne humaine reconnaît la qualité morale d'un acte concret qu'elle va poser, est en train d'exécuter ou a accompli » (n. 1778). C'est en effet la tâche de la conscience morale de discerner le bien du mal dans les différentes situations de l'existence, afin que, sur la base de ce jugement, l'être humain puisse librement s'orienter vers le bien. A ceux qui voudraient nier l'existence de la conscience morale de l'homme, en réduisant sa voix au résultat de conditionnements extérieurs ou à un phénomène purement émotif, il est important de répéter que la qualité morale de l'agir humain n'est pas une valeur extrinsèque ou optionnelle et n'est pas même une prérogative des chrétiens ou des croyants mais est commune aux êtres humains. Dans la conscience morale, Dieu parle à chacun et invite à défendre la vie humaine à chaque moment. C'est dans ce lien personnel avec le Créateur que réside la dignité profonde de la conscience morale et la raison de son inviolabilité.

Dans la conscience, l'homme tout entier - intelligence, émotivité, volonté - réalise la vocation de chacun au bien, si bien que le choix du bien ou du mal dans les situations concrètes de l'existence finit par marquer profondément la personne humaine dans chaque expression de son être. C'est en effet tout l'homme qui est blessé lorsque son agir se déroule contrairement à ce que dicte sa conscience. Cependant, même lorsque l'homme refuse la vérité et le bien que le Créateur lui propose, Dieu ne l'abandonne pas, mais justement à travers la voix de sa conscience, continue à le chercher et à lui parler, afin qu'il reconnaisse l'erreur et s'ouvre à la Miséricorde divine, capable de guérir quelque blessure que ce soit.

Les médecins en particulier, ne peuvent pas se soustraire au grave devoir de défendre contre la tromperie la conscience de nombreuses femmes qui pensent trouver dans l'avortement la solution à des difficultés familiales, économiques, sociales ou à des problèmes de santé de leur enfant. Spécialement dans cette dernière situation, la femme est souvent convaincue, parfois par les médecins eux-mêmes, que l'avortement représente non seulement un choix moralement licite, mais même un acte « thérapeutique » dû pour éviter des souffrances à l'enfant et à sa famille, et un poids « injuste » pour la société. Sur un fond culturel caractérisé par l'éclipse du sens de la vie, où s'est beaucoup atténuée la perception commune de la gravité morale de l'avortement, et d'autres formes d'attentats contre la vie humaine, il faut aux médecins une force spéciale pour continuer à affirmer que l'avortement ne résout rien, mais tue l'enfant, détruit la femme et aveugle la conscience du père de l'enfant, en ruinant, souvent, la vie de la famille.

Ce devoir ne concerne cependant pas seulement la profession médicale, et les agents de santé. Il est nécessaire que toute la société se mette à défendre le droit à la vie de qui est conçu, et du vrai bien de la femme, qui ne pourra jamais, en aucune circonstance, se réaliser dans le choix de l'avortement. Il sera pareillement nécessaire - comme indiqué par vos travaux - de ne pas faire manquer les aides nécessaires aux femmes qui, en ayant hélas déjà eu recours à l'avortement, font maintenant l'expérience de tout ce drame moral et existentiel. Nombreuses sont les initiatives, au niveau diocésain ou de la part d'organismes de bénévolat, qui offrent un soutien psychologique et spirituel, pour une récupération humaine complète. La solidarité de la communauté chrétienne ne peut pas renoncer à ce type de co-responsabilité. Je voudrais rappeler à ce propos l'invitation adressée par le vénérable Jean-Paul II aux femmes qui ont eu recours à l'avortement : « L'Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme n'est pas encore refermée. En réalité, ce qui s'est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l'espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s'est passé et interprétez-le en vérité. Si vous ne l'avez pas encore fait, ouvrez-vous avec humilité et avec confiance au repentir: le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation. C'est à ce même Père et à sa miséricorde qu'avec espérance vous pouvez confier votre enfant. Avec l'aide des conseils et de la présence de personnes amies compétentes, vous pourrez faire partie des défenseurs les plus convaincants du droit de tous à la vie par votre témoignage douloureux » (Enc. Evangelium vitae, 99).

La conscience morale des chercheurs, et de toute la société civile est intimement impliquée aussi dans le second thème de vos travaux : l'utilisation des banques de cordon ombilical, dans un but clinique et de recherche. La recherche médico-scientifique est une valeur et donc un devoir non seulement pour les chercheurs mais pour toute la communauté civile. Il en découle un devoir des institutions de promouvoir des recherches valides sur le plan éthique, et la valeur de la solidarité des personnes dans la participation à des recherches visant à la promotion du bien commun. Cette valeur et la nécessité de cette solidarité sont bien mis en évidence dans le cas de l'utilisation des cellules souches provenant du cordon ombilical. Il s'agit d'applications cliniques importantes et de recherches prometteuses au plan scientifique, mais dans leur réalisation beaucoup dépend de la générosité au niveau du don du sang de cordon au moment de l'accouchement et de l'adaptation des structures pour rendre praticable la volonté du don de la part des femmes qui accouchent.

C'est pourquoi je vous encourage tous à devenir des promoteurs d'une solidarité humaine et chrétienne vraie et consciente. A ce propos, de nombreux chercheurs médicaux regardent avec perplexité, à juste titre, la floraison de banques privées pour la conservation du sang de cordon pour un usage personnel exclusif. Une telle option - comme le démontrent les travaux de votre assemblée - non seulement est dépourvue d'une réelle supériorité scientifique par rapport au don de cordon, mais elle affaiblit l'esprit de solidarité authentique qui doit constamment animer la recherche de ce bien commun auquel tendent, en dernière analyse, la science et la recherche médicale.

Chers frères et sœurs, je renouvelle l'expression de ma reconnaissance au président et à tous les membres de l'Académie pontificale pour la Vie, pour la valeur scientifique et éthique de leur engagement au service du bien de la personne humaine. Mon souhait est que vous mainteniez toujours vivant votre esprit de service authentique qui rend les esprits et les cœurs sensibles de façon à reconnaître les besoins des hommes de notre temps. A chacun de vous et à ceux qui vous sont chers, j'accorde de tout cœur la bénédiction apostolique.
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MessageSujet: Re: "Affermis tes freres ! "   "Affermis tes freres ! " - Page 4 Empty1/3/2011, 16:02

Angélus du dimanche 27 février 2011
Texte intégral

ROME, Mercredi 27 février 2011 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le texte intégral des paroles prononcées ce dimanche par le pape Benoît XVI à l'occasion de la prière de l'angélus.

AVANT L'ANGELUS

Cher frères et sœurs,

L'une des paroles les plus touchantes de l'Ecriture Sainte résonne dans la liturgie d'aujourd'hui. L'Esprit Saint nous l'a donnée par la plume de celui qu'on appelle le « second Isaïe », qui, pour consoler Jérusalem abattue par les malheurs, s'exprime ainsi : « Est-ce qu'une femme peut oublier son petit enfant, ne pas chérir le fils de ses entrailles ? Même si elle pouvait l'oublier, moi, je ne t'oublierai pas » (Is 49, 15). Cette invitation à la confiance dans l'indéfectible amour de Dieu est combinée avec la page, également suggestive, de l'Evangile de Matthieu où Jésus exhorte ses disciples à avoir confiance dans la providence du Père céleste, qui nourrit les oiseaux du ciel, habille les lys des champs et connaît chacun de nos besoins (cf. 6, 24-34). Le Maître s'exprime ainsi : « Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : 'Qu'allons-nous manger ?' ou bien : 'Qu'allons-nous boire ?' ou encore : 'Avec quoi nous habiller ?' Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin ».

Devant la situation de tant de personnes, proches et lointaines, qui vivent dans la misère, ce discours de Jésus pourrait paraître peu réaliste, voire évasif. En réalité, le Seigneur veut faire comprendre avec clarté que l'on ne peut pas servir deux maîtres : Dieu et la richesse. Celui qui croit en Dieu, Père plein d'amour pour ses enfants, met au premier plan la recherche de son règne, de sa volonté. Et c'est justement le contraire du fatalisme ou d'un irénisme ingénu. La foi dans la providence, en effet ne dispense pas de la lutte fatigante pour une vie digne, mais libère de l'anxiété pour les choses et de la peur du lendemain. Il est clair que cet enseignement de Jésus, tout en restant toujours vrai et valide pour tous, est mis en pratique de façons différentes selon les différentes vocations : un frère franciscain pourra le suivre de façon plus radicale, alors qu'un père de famille devra tenir compte de ses devoirs envers sa femme et ses enfants. Mais en tous cas, le chrétien se distingue par sa confiance absolue dans le Père céleste, comme Jésus. C'est précisément la relation avec Dieu le Père qui donne un sens à toute la vie du Christ, à ses paroles, à ses gestes de salut, jusqu'à sa passion, mort et résurrection. Jésus nous a montré ce que signifie vivre les pieds bien sur terre, attentifs aux situations concrètes du prochain, et en même temps, en gardant le cœur toujours au Ciel, plongé dans la miséricorde de Dieu.

Chers amis, à la lumière de la Parole de Dieu de ce dimanche, je vous invite à invoquer la Vierge Marie par le titre de Mère de la Providence divine. Confions-lui notre vie, la marche de l'Eglise, les événements de l'histoire. Invoquons en particulier son intercession afin que nous apprenions tous à vivre selon un style plus simple et plus sobre, dans l'activité quotidienne et dans le respect de la création, que Dieu a confiée à notre garde.

APRES L'ANGELUS

Après l'angélus, le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu'il a dit en français :

Alors que la solitude est une épreuve pour de nombreuses personnes, la liturgie nous rappelle aujourd'hui, chers pèlerins francophones, que Dieu ne nous oublie pas et que nous avons du prix à ses yeux. Puissions-nous acquérir un regard capable de discerner sa présence au cœur de notre vie ! Car rechercher le Royaume de Dieu nous libère de la peur du lendemain et nous ouvre à la confiance et à l'espérance qui ne déçoit point. Je vous invite à être pour ceux qui vous entourent les témoins de l'amour de Dieu, plus tendre que celui d'une mère pour son enfant, et à prier pour que la justice et le dialogue l'emportent sur le profit et la violence. A tous, je souhaite un bon dimanche !
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MessageSujet: Re: "Affermis tes freres ! "   "Affermis tes freres ! " - Page 4 Empty5/3/2011, 22:21

LIAISON ENTRE JUIFS ET CATHOLIQUES

CITE DU VATICAN, 3 MAR 2011 (VIS).
Ce midi a été diffusé la déclaration commune de la XXI réunion du Comité de liaison international juifs et catholiques (Paris 27 février - 2 mars):
"Cette conférence avait pour titre:
Quarante années de dialogue et de réflexion, les perspectives,
a étudié les passé, le présent et l'avenir du dialogue entre juifs et catholiques
dans le contexte international...

Ces assises ont souligné le processus positif engagé à la suite du Concile Vatican II et de Nostra Aetate de 1965",
la déclaration sur les relations entre l'Eglise et les non chrétiens.
Un des résultats importants réside dans l'approfondissement des rapports personnels
et le voeu de partager ensemble les grands enjeux auxquels juifs et catholiques sont affrontés dans un monde en rapide mutation.

La conférence a également pris en compte des événements en cours en Afrique du nord et au Moyen Orient,
où des millions de personnes manifestent leur soif de dignité et de liberté.

Dans de multiples parties du monde, les minorités, surtout catholiques,
sont discriminées, frappées par une injuste restriction de leur liberté religieuse,
sujettes à persécutions et assassinats.

Les participants à la réunion disent leur profonde tristesse
face aux actes de violence et de terrorisme répétés, commis au nom de Dieu!

On enregistre un accroissement des agressions contre les chrétiens
ainsi que des appels à la destruction de Jérusalem".

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MessageSujet: Re: "Affermis tes freres ! "   "Affermis tes freres ! " - Page 4 Empty25/4/2011, 18:20


Le Christ ressuscité marche devant nous vers les cieux nouveaux et la terre nouvelle .
Il est avec nous jusqu'à la fin des temps.
Marchons derrière lui, dans ce monde blessé, en chantant l'alleluia.

Dans notre cœur, il y a joie et douleur, sur notre visage sourires et larmes.
C'est là notre réalité terrestre.
Mais le Christ est ressuscité, il est vivant et il marche avec nous.

C'est pourquoi nous chantons et nous marchons,
fidèles à notre engagement en ce monde,
le regard tourné vers le ciel.

Benoit VXI
2011


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MessageSujet: Re: "Affermis tes freres ! "   "Affermis tes freres ! " - Page 4 Empty1/5/2011, 19:07

HOMELIE de la MESSE de BEATIFICATION de JEAN PAUL II

"Chers frères et sœurs. Il y a six ans désormais, nous nous trouvions sur cette place pour célébrer les funérailles de Jean-Paul II. La douleur causée par sa mort était profonde, mais supérieur était le sentiment qu'une immense grâce enveloppait Rome et le monde entier. Cette grâce qui était en quelque sorte le fruit de toute la vie de mon bien-aimé prédécesseur et, en particulier, de son témoignage dans la souffrance. Ce jour-là, nous sentions déjà flotter le parfum de sa sainteté, et le Peuple de Dieu a manifesté de nombreuses manières sa vénération envers lui. C'est pourquoi j'ai voulu, tout en respectant la réglementation de l'Eglise, que sa cause de béatification puisse avancer avec une certaine célérité. Et voici que le jour tant attendu est arrivé. Il est promptement arrivé, car il en a plu ainsi au Seigneur. Jean-Paul II est bienheureux! Je désire adresser mes cordiales salutations à vous tous qui, pour cette heureuse circonstance, êtes venus si nombreux à Rome de toutes les régions du monde, aux Cardinaux, Patriarches des Eglises orientales catholiques, à nos confrères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce, aux Délégations officielles, aux Ambassadeurs et autres autorités, aux personnes consacrées et fidèles laïcs, ainsi qu'à tous ceux qui nous sont unis à travers la radio et la télévision".



"Ce dimanche est le deuxième dimanche de Pâques, que le bienheureux Jean-Paul II a dédié à la divine Miséricorde. C'est pourquoi ce jour a été choisi pour cette cérémonie, car, par un dessein providentiel, mon prédécesseur a rendu l'âme justement la veille au soir de cette fête. Aujourd'hui, de plus, c'est le premier jour du mois de mai, le mois de Marie, et c'est aussi la mémoire de saint Joseph travailleur. Ces éléments contribuent à enrichir notre prière et ils nous aident, nous qui sommes encore pèlerins dans le temps et dans l'espace, tandis qu'au Ciel, la fête parmi les anges et les saints est bien différente ! Toutefois unique est Dieu, et unique est le Christ Seigneur qui, comme un pont, relie la terre et le Ciel, et nous, en ce moment, nous nous sentons plus que jamais proches, presque participants de la Liturgie céleste. Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru, rapporte Jean. Dans l'Evangile de ce jour, Jésus prononce cette béatitude de la foi. Elle nous frappe de façon particulière parce que nous sommes justement réunis pour célébrer une béatification, et plus encore parce qu'aujourd'hui a été proclamé bienheureux un Pape, un Successeur de Pierre, appelé à confirmer ses frères dans la foi. Jean-Paul II est bienheureux pour sa foi, forte et généreuse, apostolique. Et, tout de suite, nous vient à l'esprit cette autre béatitude: Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. Qu'a donc révélé le Père céleste à Simon? Que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Grâce à cette foi, Simon devient Pierre, le rocher sur lequel Jésus peut bâtir son Eglise".



"La béatitude éternelle de Jean-Paul II, qu'aujourd'hui l'Eglise a la joie de proclamer, réside entièrement dans ces paroles du Christ: Tu es heureux, Simon et heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru. La béatitude de la foi, que Jean-Paul II aussi a reçue en don de Dieu le Père, pour l'édification de l'Eglise du Christ. Cependant notre pensée va à une autre béatitude qui, dans l'Evangile, précède toutes les autres. C'est celle de la Vierge Marie, la Mère du Rédempteur. C'est à elle, qui vient à peine de concevoir Jésus dans son sein, que sainte Élisabeth dit: Bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur! La béatitude de la foi a son modèle en Marie et nous sommes tous heureux que la béatification de Jean-Paul II advienne le premier jour du mois marial, sous le regard maternel de celle qui, par sa foi, soutient la foi des apôtres et soutient sans cesse la foi de leurs successeurs, spécialement de ceux qui sont appelés à siéger sur la chaire de Pierre. Marie n'apparaît pas dans les récits de la résurrection du Christ, mais sa présence est comme cachée partout: elle est la Mère, à qui Jésus a confié chacun des disciples et la communauté tout entière. En particulier, nous notons que la présence effective et maternelle de Marie est signalée par saint Jean et par saint Luc dans des contextes qui précèdent ceux de l'Evangile de ce jour et de la première lecture, Dans le récit de la mort de Jésus, où Marie apparaît au pied de la croix, et au début des Actes des Apôtres, qui la montrent au milieu des disciples réunis en prière au Cénacle. La deuxième lecture nous parle aussi de la foi, et c'est justement saint Pierre qui écrit, plein d'enthousiasme spirituel, indiquant aux nouveaux baptisés les raisons de leur espérance et de leur joie. J'aime observer que dans ce passage, au début de sa première épître, Pierre n'emploie pas le mode exhortatif, mais indicatif pour s'exprimer. Il écrit en effet: Vous en tressaillez de joie, et il ajoute: Sans l'avoir vu vous l'aimez, sans le voir encore, mais en croyant, vous tressaillez d'une joie indicible et pleine de gloire, sûrs d'obtenir l'objet de votre foi: le salut des âmes. Tout est à l'indicatif, parce qu'existe une nouvelle réalité, engendrée par la résurrection du Christ, une réalité accessible à la foi. C'est là l'œuvre du Seigneur, dit le Psaume 118: Ce fut une merveille à nos yeux , les yeux de la foi".



"Chers frères et sœurs, aujourd'hui, resplendit à nos yeux, dans la pleine lumière spirituelle du Christ ressuscité, la figure aimée et vénérée de Jean-Paul II. Aujourd'hui, son nom s'ajoute à la foule des saints et bienheureux qu'il a proclamés durant les presque 27 ans de son pontificat, rappelant avec force la vocation universelle à la dimension élevée de la vie chrétienne, à la sainteté, comme l'affirme la Constitution conciliaire Lumen Gentium sur l'Eglise. Tous les membres du Peuple de Dieu, évêques, prêtres, diacres, fidèles laïcs, religieux, religieuses, nous sommes en marche vers la patrie céleste, où nous a précédé la Vierge Marie, associée de manière particulière et parfaite au mystère du Christ et de l'Eglise. Karol Wojtyla, d'abord comme Evêque auxiliaire puis comme Archevêque de Cracovie, a participé au Concile Vatican II et il savait bien que consacrer à Marie le dernier chapitre du Document sur l'Eglise signifiait placer la Mère du Rédempteur comme image et modèle de sainteté pour chaque chrétien et pour l'Eglise entière. Cette vision théologique est celle que le bienheureux Jean-Paul II a découverte quand il était jeune et qu'il a ensuite conservée et approfondie toute sa vie. C'est une vision qui est synthétisée dans l'icône biblique du Christ sur la croix ayant auprès de lui Marie, sa mère. Icône qui se trouve dans l'Evangile de Jean et qui est résumée dans les armoiries épiscopales puis papales de Karol Wojtyla: une croix d'or, un M en bas à droite, et la devise Totus Tuus, qui correspond à la célèbre expression de saint Louis Marie Grignion de Montfort, en laquelle il avait trouvé un principe fondamental pour sa vie: Totus tuus ego sum et omnia mea tua sunt. Accipio Te in mea omnia. Praebe mihi cor tuum, Maria, Je suis tout à toi et tout ce que j'ai est à toi. Sois mon guide en tout. Donnes-moi ton cœur, O Marie".



"Dans son Testament, le nouveau bienheureux écrivait: Lorsque, le 16 octobre 1978, le conclave des Cardinaux choisit Jean-Paul II, le Primat de la Pologne, le Cardinal Stefan Wyszynski, me dit que le devoir du nouveau Pape serait d'introduire l'Eglise dans le troisième Millénaire, ajoutant: Je désire encore une fois exprimer ma gratitude à l'Esprit Saint pour le grand don du Concile Vatican II, envers lequel je me sens débiteur envers l'Eglise tout entière et surtout avec l'épiscopat tout entier. Je suis convaincu qu'il sera encore donné aux nouvelles générations de puiser pendant longtemps aux richesses que ce concile du XX siècle nous a offertes. En tant qu'évêque qui a participé à l'événement conciliaire du premier au dernier jour, je désire confier ce grand patrimoine à tous ceux qui sont et qui seront appelés à le réaliser à l'avenir. Pour ma part, je rends grâce au Pasteur éternel qui m'a permis de servir cette très grande cause au cours de toutes les années de mon pontificat. Et quelle est cette cause? Celle-là même que Jean-Paul II a formulée au cours de sa première messe solennelle sur la place St.Pierre, par ces paroles mémorables: N'ayez pas peur! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ! Ce que le Pape nouvellement élu demandait à tous, il l'a fait lui-même le premier. Il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant avec une force de géant, force qui lui venait de Dieu, une tendance qui pouvait sembler irréversible. Par son témoignage de foi, d'amour et de courage apostolique, accompagné d'une grande charge humaine, ce fils exemplaire de la nation polonaise a aidé les chrétiens du monde entier à ne pas avoir peur de se dire chrétiens, d'appartenir à l'Eglise, de parler de l'Evangile. En un mot, il nous a aidés à ne pas avoir peur de la vérité, car la vérité est garantie de liberté. De façon plus synthétique encore. Il nous a redonné la force de croire au Christ, car le Christ est le Rédempteur de l'homme, thème de sa première encyclique et fil conducteur de toutes les autres".



"Karol Wojty"a est monté sur le siège de Pierre, apportant avec lui sa profonde réflexion sur la confrontation, centrée sur l'homme, entre le marxisme et le christianisme. Son message a été celui-ci: L'homme est le chemin de l'Eglise, et Christ est le chemin de l'homme. Par ce message, qui est le grand héritage du Concile Vatican II et de son timonier, le Serviteur de Dieu Paul VI, Jean-Paul II a conduit le Peuple de Dieu pour qu'il franchisse le seuil du troisième millénaire chrétien, qu'il a pu appeler, précisément grâce au Christ, le seuil de l'espérance. Oui, à travers le long chemin de préparation au Grand Jubilé, il a donné au Christianisme une orientation renouvelée vers l'avenir, l'avenir de Dieu, transcendant quant à l'histoire, mais qui, quoi qu'il en soit, a une influence sur l'histoire. Cette charge d'espérance qui avait été cédée en quelque sorte au marxisme et à l'idéologie du progrès, il l'a légitimement revendiquée pour le christianisme, en lui restituant la physionomie authentique de l'espérance, à vivre dans l'histoire avec un esprit d'avent, dans une existence personnelle et communautaire orientée vers le Christ, plénitude de l'homme et accomplissement de ses attentes de justice et de paix. Je voudrais enfin rendre grâce à Dieu pour l'expérience personnelle qu'il m'a accordée, en collaborant pendant une longue période avec le bienheureux Jean-Paul II. Auparavant, j'avais déjà eu la possibilité de le connaître et de l'estimer, mais à partir de 1982, quand il m'a appelé à Rome comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, j'ai pu lui être proche et vénérer toujours plus sa personne pendant 23 ans. Mon service a été soutenu par sa profondeur spirituelle, par la richesse de ses intuitions. L'exemple de sa prière m'a toujours frappé et édifié. Il s'immergeait dans la rencontre avec Dieu, même au milieu des multiples obligations de son ministère. Et puis son témoignage dans la souffrance: le Seigneur l'a dépouillé petit à petit de tout, mais il est resté toujours un rocher, comme le Christ l'a voulu. Sa profonde humilité, enracinée dans son union intime au Christ, lui a permis de continuer à guider l'Eglise et à donner au monde un message encore plus éloquent précisément au moment où les forces physiques lui venaient à manquer. Il a réalisé ainsi, de manière extraordinaire, la vocation de tout prêtre et évêque: ne plus faire qu'un avec ce Jésus, qu'il reçoit et offre chaque jour dans l'Eucharistie. Bienheureux es-tu, bien aimé Jean-Paul II, parce que tu as cru! Continue, nous t'en prions, de soutenir du Ciel la foi du Peuple de Dieu. Tant de fois tu nous as béni depuis cette place, alors bénit nous à nouveau depuis cette fenêtre. Amen".



La fête liturgique du bienheureux Jean-Paul II a été fixée au 22 octobre.

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MessageSujet: Re: "Affermis tes freres ! "   "Affermis tes freres ! " - Page 4 Empty6/5/2011, 22:28

« Prier, pour Jean-Paul II, c’était respirer », raconte le cardinal Dziwisz
Un témoignage de son secrétaire particulier

ROME, Jeudi 5 mai 2011 (ZENIT.org) - Le cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie (Pologne) et ancien secrétaire particulier de Jean-Paul II, a évoqué le naturel avec lequel le pape priait et vivait sa foi. En privé comme en public, il était toujours le même : « un amoureux de Dieu » à la foi « puissante ».

Le cardinal a donné ce témoignage - repris par L'Osservatore Romano - durant la veillée de prière qui s'est déroulée sur le Cirque Maxime à la veille de la béatification de Jean-Paul II, le 1er mai dernier.

« Je savais qu'il était saint. Je le savais depuis que j'ai commencé à vivre à ses côtés », a ajouté le cardinal Dziwisz dans ce témoignage sur les nombreuses années passées aux côtés du pape polonais. Si aujourd'hui Jean-Paul II est proclamé bienheureux, « c'est parce qu'il était déjà saint dans sa vie, il l'était aussi pour nous qui lui étions familiers ».

Le cardinal a rappelé combien le pape était constant, le même en public comme en privé. « Il était toujours le même. Toujours, comme devant Dieu ». « La majeure partie du temps que l'on passait en sa compagnie se passait en silence, parce que c'était l'attitude qu'il préférait. Rester avec Jean-Paul II voulait dire aimer son silence », a ajouté le cardinal Dziwisz.

« Etre son collaborateur, son secrétaire signifiait avant tout lui garantir son espace vital, une liberté de mouvement, protéger son rayon de liberté qui comprenait avant tout de l'espace et du temps pour Dieu ».

Pour Jean-Paul II, il y avait « Dieu et rien d'autre ». Il était un « amoureux de Dieu », il le cherchait sans cesse et n'était « jamais fatigué de rester avec Lui », a expliqué son ancien secrétaire. « Il savait s'immerger en Dieu partout et dans n'importe quelle condition : même quand il étudiait ou qu'il se trouvait au milieu des gens, il le faisait avec le plus grand naturel ».

« Prier, pour Jean-Paul II, c'était respirer. Quand il parlait ensuite de Jésus-Christ, il ne faisait rien d'autre que de parler de son expérience », a-t-il ajouté en évoquant l'authenticité de Jean-Paul II : « Il y a toujours eu une correspondance entre ce qu'il disait et ce qu'il vivait. Il était toujours authentique, aussi et surtout dans l'écoute ».

Le cardinal Dziwisz a rappelé les derniers jours de sa vie, durant lesquels la « puissance » de sa foi et la « profondeur » de son regard n'ont pas faibli. Dans son lit, « il était non seulement conscient mais aussi parfaitement présent », a-t-il expliqué. « C'était comme s'il veillait sur nous. Et qu'il attendait que nous, et les jeunes qui étaient place Saint-Pierre soient prêts ».

Jusqu'à la fin « il tendit vers son but », a-t-il rapporté. « Sa discipline mentale de l'abandonna jamais », et « comme le patriarche biblique il se prépara à la séparation ». En mourant, il semblait dire : « Je rentre à la maison de mon Père et de ma Mère, je vais là où j'ai toujours souhaité aller. Là où se trouve la vie et où l'on est vraiment, pour toujours, bienheureux ».

Marine Soreau
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MessageSujet: Re: "Affermis tes freres ! "   "Affermis tes freres ! " - Page 4 Empty6/5/2011, 22:35

Il méritait vraiment d'être béatifié ! Et il sera canonisé un jour, c'est certain ! Very Happy
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