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 L'Evangile de cette nuit de Noël

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MessageSujet: L'Evangile de cette nuit de Noël   L'Evangile de cette nuit de Noël EmptyJeu 25 Déc - 21:09

Luc 2/1-19

L'Evangile de cette nuit comporte quatre tableaux où se mélangent le récit d'une naissance et le sens merveilleux que l'auteur lui donne. Le 1er tableau insiste sur la superpuissance de l'empereur romain.. Le 2ème évoque le monde des pauvres. Le 3ème suggère le sens de cette naissance aux yeux de Dieu et des croyants. Et le 4ème tableau témoigne de la foi des pauvres.

Le premier tableau insiste donc sur la puissance de l'empereur. Celui-ci et ses vassaux dominent le monde au point de pouvoir imposer un recensement à de nombreux peuples. Le deuxième tableau évoque le monde des pauvres. D'une part, Joseph et Marie son épouse enceinte, faisant à pied les 120 km qui séparent Nazareth de Bethléem, avec à l'arrivée la naissance en catastrophe de l'enfant. Car il n'y avait plus de place pour eux dans la salle commune de ce qui était sans doute un caravansérail. Le bébé naît donc dans une étable et une mangeoire d'animaux sera son premier berceau. D'autre part, à quelque distance, d'autres pauvres, des bergers veillent sur leurs troupeaux de jour comme de nuit.

Après avoir évoqué notre monde avec ses "grands" et ses "petits" l'auteur s'adresse aux croyants. Il imagine le monde de Dieu, ce monde qui n'a que faire des grands "décideurs" de l'histoire. Non, le monde de Dieu est tout entier centré sur l'enfant qui vient de naître. Et Dieu voudrait partager l'immense joie qui le gagne. La partager à celles et ceux qui accueilleront cet enfant.

L'ange du Seigneur, nous le savons, c'est Dieu Lui-même qui, par des intermédiaires les plus divers, se rend accessible à l'être humain. Ici aux êtres humains tout simples que sont les bergers. Le mot "ange" signifie d'ailleurs "messager". Et le premier messager du récit sera bientôt rejoint par des milliers d'autres. Une naissance est toujours merveilleuse, mais celle-ci l'est exceptionnellement.

Devant cette naissance qui change l'histoire des hommes, le monde de Dieu n'est que joie, fêtes, chants.

Les bergers, ces pauvres, seront donc les premiers à accueillir l'incroyable "bonne nouvelle" que comme tous les êtres humains ils sont les bien-aimés de Dieu, comme le chantent les anges. Et cela sans condition et sans exception.

Soulignons le paradoxe ! deux types de puissance sont mis en contraste.
Au début du récit, la puissance meurtrière d'un pouvoir sanguinaire, tandis que quelques versets plus loin, le chant des anges exalte une puissance tout autre, celle de l'Amour.

Alors que la puissance des hommes se manifeste surtout par des forces de mort, la puissance d'Aimer se manifeste par un fragile enfant qui vient de naître.

Et celui qui va changer le monde en profondeur, c'est ce fragile enfant.

Ce sera lent, très lent, car Lui ne veut s'adresser qu'à notre liberté.

C'est alors en hâte que les bergers vont à leur tour prendre la route de Bethléem. C'est là que de leurs yeux éblouis, ils verront se déployer la "splendeur divine" : un bébé couché dans une mangeoire. Avec Marie et Joseph, ils partageront leur foi naissante.

Aujourd'hui, à la suite de Marie, nous sommes toujours invités à méditer ce merveilleux message et à le partager avec nos soeurs et frères.
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frederic




Masculin Messages : 282
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MessageSujet: Re: L'Evangile de cette nuit de Noël   L'Evangile de cette nuit de Noël EmptyJeu 1 Jan - 0:50

A lire le texte de Sartre,surprenant et beau


Le beau texte de Jean-Paul Sartre sur la Nativité, Jésus, Marie et Joseph. Ecrit dans un camp allemand pour Noël 1940

Classé dans : Christianisme — vpellegrini @ 12:09

On a de la peine à le croire, mais le texte qui suit a été écrit par Jean-Paul Sartre, le philosophe existentialiste pour Noël 1940. Il avait été fait prisonnier par les Allemands et se trouvait à Trèves dans un camp. C’est là qu’il rédige pour Noël une pièce de théâtre à l’intention des prisonniers. Ce texte intitulé Bariona ou le Fils du tonnerre fut joué dans un baraquement. L’écrivain Massimo Borghesi le commente ainsi: “Nous nous trouvons devant un Sartre inconnu qui semble un instant s’émouvoir de l’affection émerveillée de Marie, du regard de Joseph et de l’espoir des Mages et des bergers devant l’enfant Dieu.” C’est l’époque où Sartre se passionne pour Claudel et Bernanos. Plus tard, il reniera l’attendrissement chrétien qui parcourt ces pages et refusera que la pièce de théâtre figure dans son oeuvre complète. Comme quoi, Sartre lui-même fut influencé à l’insu de son plein gré par le génie du christianisme. Athéisme et théisme sont les deux faces d’un même choix fondamental qu’il nous faut faire tous. Seul l’agnosticisme est indifférenciation.
Vincent Pellegrini
Jean-Paul Sartre écrit notamment:
« Vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la Crèche, la voici. Voici la Vierge, voici Joseph et voici l’Enfant Jésus. L’artiste a mis tout son amour dans ce dessin, vous le trouverez peut-être naïf, mais écoutez. Vous n’avez qu’à fermer les yeux pour m’entendre et je vous dirai comment je les vois au-dedans de moi. La Vierge est pâle et elle regarde l’enfant. Ce qu’il faudrait peindre sur son visage, c’est un émerveillement anxieux, qui n’apparut qu’une seule fois sur une figure humaine, car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois. Elle lui donna le sein et son lait deviendra le sang de Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit : « Mon petit ! » Mais à d’autres moments, elle demeure toute interdite et elle pense : « Dieu est là », et elle se sent prise d’un crainte religieuse pour ce Dieu muet, pour cet enfant, parce que toute les mères sont ainsi arrêtées par moment, par ce fragment de leur chair qu’est leur enfant, et elles se sentent en exil devant cette vie neuve qu’on a faite avec leur vie et qu’habitent les pensées étrangères. Mais aucun n’a été plus cruellement et plus rapidement arraché à sa mère, car Il est Dieu et Il dépasse de tous côtés ce qu’elle peut imaginer. Et c’est une rude épreuve pour une mère d’avoir crainte de soi et de sa condition humaine devant son fils. Mais je pense qu’il y a aussi d’autres moments rapides et glissants où elle sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle et qu’il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : « Ce Dieu est mon enfant ! Cette chair divine est ma chair, Il est fait de moi, Il a mes yeux et cette forme de bouche, c’est la forme de la mienne. Il me ressemble, Il est Dieu et Il me ressemble ». Et aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit, et c’est dans ces moments là que je peindrais Marie si j’étais peintre, et j’essayerais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant Dieu dont elle sent sur les genoux le poids tiède, et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie. Et Joseph. Joseph ? Je ne le peindrais pas. Je ne montrerais qu’une ombre au fond de la grange et aux yeux brillants, car je ne sais que dire de Joseph. Et Joseph ne sait que dire de lui-même. Il adore et il est heureux d’adorer. Il se sent un peu en exil. Je crois qu’il souffre sans se l’avouer. Il souffre parce qu’il voit combien la femme qu’il aime ressemble à Dieu. Combien déjà elle est du côté de Dieu. Car Dieu est venu dans l’intimité de cette famille. Joseph et Marie sont séparés pour toujours par cet incendie de clarté, et toute la vie de Joseph, j’imagine, sera d’apprendre à accepter. Joseph ne sait que dire de lui-même : il adore et il est heureux d’adorer. »
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