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 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir

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MessageSujet: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty22/2/2024, 20:21

34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir


34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Image

À une semaine du Salon de l’agriculture, la paysannerie chrétienne s’est donné rendez-vous à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire). Dans un contexte de crise, les Journées paysannes permettent d’abord de retrouver du sens pour les acteurs fragilisés du monde agricole.

Lorsque l’on arrive à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), le panneau d’entrée de la commune est retourné. Comme un clin d’œil adressé aux agriculteurs chrétiens réunis à l’occasion des Journées paysannes samedi 17 et dimanche 18 février dans la cité du Sacré-Cœur, au sud de la Bourgogne. Cela fait 34 ans que l’association catholique les rassemble pour prier et réfléchir aux différentes manières de produire ainsi qu’aux difficultés auxquelles le métier est confronté. Cette nouvelle édition, percutée de plein fouet par l’actuelle crise agricole, n’y a pas non plus échappé.


À une semaine de l’ouverture de « la plus grande ferme de France » porte de Versailles, à Paris, la colère paysanne semblait encore loin d’être apaisée. Plusieurs des participants aux Journées paysannes se sont d’ailleurs mobilisés au cours des dernières semaines sur les blocages des autoroutes et des ronds-points. Comme Elena, 52 ans, et son mari Patrick, 53 ans, éleveurs de vaches laitières dans le Lot-et-Garonne. « Il y a tout d’abord un problème criant de revenus, mais de manière beaucoup plus profonde, le problème est celui du manque de reconnaissance, de la perte de dignité dans notre travail », considère Patrick. Lorsque le couple regarde en arrière et retrace les crises traversées, il sait pourtant bien aujourd’hui qu’il n’est pas « financièrement le plus à plaindre ».

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La 34e édition des Journées paysannes s’est tenue le 17 et le 18 février, avec pour thème « don de soi et fécondité ».
• DENIS MEYER / HANS LUCAS POUR LA VIE

Eux avaient été particulièrement frappés par la crise du lait qui a éclaté en 2009 (chute du cours de 29 % en une année) : ils venaient d’investir dans un robot de traite. Il leur a fallu 12 ans pour reboucher un trou de 90 000 €. Depuis, le couple a retrouvé du sens à leur métier en se convertissant à l’agriculture biologique, en rejoignant le réseau Invitation à la ferme, qui valorise leur lait en yaourt, et en découvrant les Journées paysannes.

Des injonctions contradictoires

Une recherche de sens dont se fait aussi l’écho la présidente des Journées paysannes, Emmanuelle François, dans son discours d’ouverture. Très sévère à l’égard de l’Union européenne et de ses normes qui ont fait des paysans « des mendiants très occupés », elle dénonce également « la conjoncture entre l’ultralibéralisme et le libertarisme » de la société et dépeint l’écologie comme « une nouvelle religion ». Au cours des temps d’échange organisés entre régions, chacun s’écoute. 

Peu importe sa couleur syndicale ou son type de production, ils sont reliés par ce lien à la terre et leurs convictions. « La foi, c’est ce qui nous permet de nous exprimer à cœur ouvert et de nous écouter sans jugement », évoque Anne, une jeune céréalière tout juste installée en Bourgogne.

Il lui faut trouver des terres supplémentaires autour de chez elle pour que son activité devienne rentable. 

Problème : sa ferme est entourée d’exploitations géantes. Manque de reconnaissance, injonctions contradictoires, normes environnementales, sentiment de concurrence déloyale… Entendre parler de souveraineté alimentaire alors qu’elle est obligée de vivre encore chez ses parents lui mine le moral. L’équation de produire une alimentation toujours plus respectueuse de l’environnement alors même que les importations ne respectent pas les mêmes normes lui semble impossible à tenir.

Travailler pour le Seigneur

Alain, la soixantaine, éleveur de volailles dans la Drôme, aujourd’hui à la retraite, sait mieux que personne comment le système peut aller jusqu’à broyer. Il se confie aujourd’hui sans ambages sur sa tentative de suicide survenue en 2014. 

« À l’époque, tu avais la tête dans le guidon, tu ne voulais pas voir », lui rappelle son épouse Florence. Il acquiesce, puis admet : « Je ne comprenais pas que ça ne marche pas parce que je travaillais toujours plus. Le samedi, le dimanche, le jour, puis la nuit… J’ai toujours entendu que si je travaillais, tout irait bien. » 

Il écoute à l’époque « les technico-commerciaux en costumes-cravates et mocassins » : les marges diminuent, alors il s’agrandit toujours plus. Résultat, il s’endette. Au point d’en arriver « à être à l’euro près, chaque jour, pendant quatre ans ».


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• DENIS MEYER / HANS LUCAS POUR LA VIE

C’est un arrêt maladie de six mois qui lui permet de s’en sortir. Il réfléchit alors à un autre système, arrête sa production et se tourne vers le maraîchage et un magasin de producteurs en vente directe. Les Journées paysannes lui ont donné les clés pour concilier son métier et sa foi.


« La terre nous est confiée et on a envie de la voir prospérer. J’ai eu l’impression les dernières années de ma carrière de travailler tous les jours pour le Seigneur », souligne-t-il.

Des valeurs traditionnelles

Le programme de cette édition était consacré aux questions des semences paysannes et de la vie du sol. « Sélectionner ses graines à semer est la source de l’autonomie paysanne », précise la chercheuse Véronique Chable, présente dans la cité bourguignonne. 

Mais les savoir-faire ont été perdus au fil de la standardisation et de l’homogénéisation des semences et cela demande du temps de se les réapproprier, à écouter l’artisan-semencier Luc Devaux, 31 ans. Des discours qui entrent parfaitement en résonance avec celui du philosophe chrétien Martin Steffens, qui rappelle la nécessaire articulation nécessaire entre « prendre, perdre et recevoir » :

 « Il faut travailler pour recevoir et prendre le temps de la contemplation de la création », élabore-t-il.

L’auditoire est attentif. La plupart sont animés par les valeurs traditionnelles du sens de l’effort, du goût de la discipline, du respect du terroir et de la famille. Beaucoup se sentent nostalgiques d’un temps, réel ou fantasmé, où les paysans se serraient le dimanche sur les bancs des églises. Quitte parfois à flirter avec une forme de repli sur soi et d’inclinaison au conservatisme. L’IVG, le mariage homosexuel ou la défense des minorités sont ainsi spontanément évoqués lorsqu’il s’agit d’expliquer leur sentiment de déclassement.


La profession a vu progressivement ses rangs s’étioler au sein de la société, passant de 7 % en 1982 à 1,5 % en 2019 (chiffres Insee). L’opposition entre le « néorural », « l’écolo citadin » et « le bon sens paysan » revient aussi comme une rengaine dans les conversations. Anne, la céréalière trentenaire, raconte par exemple que l’un de ses amis a reçu des menaces de mort après avoir traité son champ.


« Ils n’ont qu’à aller désherber à notre place s’ils y tiennent tant. On verra qui seront les plus courageux », réagit de son côté Alexandre, 37 ans, céréalier dans la Somme. Lui et Hubert, 39 ans, éleveur de vaches allaitantes et de chevaux dans le Pas-de-Calais, plaisantent de leurs déboires amoureux réciproques.

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• DENIS MEYER / HANS LUCAS POUR LA VIE

« L’image de l’émission L’amour est dans le pré nous colle à la peau. Une femme un jour m’a questionné sur les mouches à la ferme », commente le premier. Si Anne-Laure, 28 ans, fille d’agriculteur, espère un jour à son tour pouvoir s’installer, elle préfère pour l’instant rester conseillère technique caprine dans les Deux-Sèvres.

 « Il y a les chutes de rendement provoquées par le changement climatique, l’augmentation des charges avec l’inflation, les demandes des consommateurs de plus en plus déconnectées de la réalité du métier et les tensions croissantes liées au partage des ressources qui s’amenuisent », liste-t-elle, faisant référence à la polémique locale des bassines.


Pierre-Marie, producteur de lait breton aujourd’hui à la retraite, fait confiance à la jeune génération pour s’adapter aux défis de demain. Lui percevait chaque année « 9 000 € de son activité agricole et 1 500 € d’aides sociales en tant que travailleur pauvre ».

« Au XXe siècle, il fallait nourrir les gens, le XXIe sera celui de la qualité de l’alimentation ! », déclare-t-il. Mais l’ampleur de la tâche formulée ainsi lui donne soudainement le vertige. « C’est dur d’être un paysan, vous savez », souffle-t-il. Les yeux humides et sans ajouter un mot, il s’éclipse sous l’arche de la chapelle de la Visitation pour trouver un moment de répit. 

Plus tôt dans la soirée, lors des groupes de parole organisés par région, tous ont formulé des intentions de prière. Notre jeune céréalière bourguignonne a, elle, simplement souhaité « pouvoir vivre dignement et sereinement de son métier ».


https://www.lavie.fr/actualite/societe/34e-edition-des-journees-paysannes-garder-la-foi-dans-lavenir-93137.php
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Christian59




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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 16:19

a mon avis la crise que traverse les agriculteur ne date pas d'aujoud"hui , cela fait depuis plus de cinquante ans que cela dure et a un moment le bouchon fini par sauter .
combien d'exploitants pour pouvoir continuer ont du racheter pour s'agrandir mettant fin aux petites exploitations qui furent étouffer .
combien de petites exploitation ne peuvent pas s'agrandir meme si elle ont le bon vouloir de racheter une terre ne le peuvent pas face aux pouvoir des grandes exploitations , le monde agricole est comme les autres entreprise le monde des loups .
il y a prés d'une centaine d'année sur une exploitation de seulement 5 hectare de terre vous pouviez vivre il y a soixante ans cela devenait impossible la reconversion vers le maraichage aidait a peine a s'en sortir et était un métier d'esclavage les jeunes générations ont fuit le monde agricole face a ce qu'ils ont vu de la souffrance de leurs parents .
la grande distribution faisant la loi du marché leur imposant des prix ou ils pouvait a peine vivre et parfois vendait a perte .
le monde agricole doit avoir comme tous le monde un revenus garantis permettant de vivre correctement de ses revenus , mais aussi voir au cas pas cas certains s'en sortent bien mieux que d'autres dans le monde agricole .
on a voulu une Europe mais on a une mauvaise Europe qui n'est pas uniformiser ni en matière de revenus de salaire de conditions de travail d'aide de règles et de prix .
on a voulu compenser les pertes par le rendement mais la modernisation a supprimer de main d'oeuvres ?
on a compenser les pertes pas es traitement qui ont augmenter le rendement mais tuer combien de personnes ?
il faut garantir le revenus agricole tout en garantissant que les gens puissent acheter nos produits made in France avec leurs petites retraites et bas salaires .




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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 17:31

Je pense qu'il faut voir aussi plus loin que la politique, ce sont des problèmes de mentalité culturelle, dans nos sociétés l'agriculture n'est pas valorisée en tant qu'activité liée à la terre, et ça rejoint le problème écologique, que le pape François décrit comme un problème spirituel, un problème de civilisation.

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Christian59




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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 18:27

humanlife a écrit:
Je pense qu'il faut voir aussi plus loin que la politique, ce sont des problèmes de mentalité culturelle, dans nos sociétés l'agriculture n'est pas valorisée en tant qu'activité liée à la terre, et ça rejoint le problème écologique, que le pape François décrit comme un problème spirituel, un problème de civilisation.

mais tous les agriculteurs sont des écologistes .
tous veulent manger a leur faim et vivre comme tous le monde avoir des vacances , un revenus convenable et pouvoir gérer leurs exploitations .
tous les agriculteurs veulent bien supprimer tous les produits chimiques mais résultat sa deviendrait invivable dans l'état actuel des choses , on aurait une perte de récolte énorme d'où une augmentation des prix fulgurante pour pouvoir vivre de l'agriculture .
sans quoi les agriculteur cesserait de produire .
l'agriculture a toujours eut les gros qui vient bien et les pauvres agriculteurs qui sont dans une pauvreté et les deux vont a la Messe , faudrait commencer par la , on est tous dans le meme bateaux .
tous les Français veulent acheter Bio aider les agriculteurs a vivre mais tous ne peuvent pas acheter bio nombre ont du mal a boucler les fin de mois .
combien dans l'agriculture on fait appel a de la mains d'oeuvre étrangère sous payer ?
un ouvrier qui peut gagner deux mille euros plus les primes dans le bâtiment et meme pas le SMIC dans l'agriculture ou pensez vous qu'il va aller ? lui aussi a une famille a aider a vivre ?
pour l'écologie c'est bien de faire de la Pub des discours mais faut des solutions et les solution c'est que les écolos nous donne des solutions pour remplacer le chimique et avoir les meme revenus et garantir un pouvoir d'achat des produits pour tous .
actuellement des agriculteur fond des culture pour du Bio gaz qui leur rapporte plus que cultiver du blée ou autre , les anciens nous demanderait si ont est tomber sur la tete .
les manifestation pour défendre leurs causes je comprend , mais quand on laisse des quantité de détritus qui vont couter des centaines de milliers d'euros par tas a des collectivités , que l'on vide des camions alors que de pauvres gens ne peuvent pas manger a leurs faim , sa donne a réfléchir a comment ont manifeste .



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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 18:39

Ce n'est pas si simple, l'écologie ce sont aussi les consommateurs qui doivent changer leurs habitudes.
On doit payer plus cher pour consommer les produits de l'agriculture locale, dans une intention écologique, pour préserver le métier d'agriculteur. On doit payer les produits alimentaires qu'on consomme comme les fruits les légumes ou les produits animaux à leur juste valeur.
Toute la société doit se responsabiliser dans l'esprit écologique il ne faut pas compter seulement sur la politique.

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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 18:56

humanlife a écrit:
Ce n'est pas si simple, l'écologie ce sont aussi les consommateurs qui doivent changer leurs habitudes.
On doit payer plus cher pour consommer les produits de l'agriculture locale, dans une intention écologique, pour préserver le métier d'agriculteur. On doit payer les produits alimentaires qu'on consomme comme les fruits les légumes ou les produits animaux à leur juste valeur.
Toute la société doit se responsabiliser dans l'esprit écologique il ne faut pas compter seulement sur la politique.

payer a leur juste valeur ???????????
quand vous achetez un kilos d'endive a un petit producteur un euros .
vous allez le chercher en magasin quatre euros .
donnez nous tous la possibilité d'aller le chercher chez les petit producteurs ont va meme leur donner 50 centimes en plus .
si les légumes pouvaient se vendre sur internet sans perte ils ferait de bon revenus .
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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 19:10

Il faut peut-être payer le kilo d'endives 4,50 euros je ne sais pas.
C'est un problème compliqué, même pour limiter les différences de prix avec les produits importés qui n'ont pas les mêmes normes de production. Parce que leur prix inférieurs. Et on ne peut pas faire trop de protectionisme pour pouvoir exporter nos produits. Le modèle agricole des grandes coopératives subventionnées par l'Europe ne fonctionne pas.

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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 19:40

tous les produits européens doivent avoir les meme normes si non a quoi sert l'Europe ?
si vous voulez aider les producteurs la solution est de plafonner les marges intermédiaire pour pouvoir équilibrer les prix .
un produit arriver a la frontière devrait avoir les meme normes et couter le meme prix qu'un produit Français .


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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 20:10

Le problème est qu'on fonctionne dans un système d'économie libérale, on ne peut pas règlementer le marché de façon trop stricte.

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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 21:15

humanlife a écrit:
Le problème est qu'on fonctionne dans un système d'économie libérale, on ne peut pas règlementer le marché de façon trop stricte.

un prix plancher pour le producteur décider non pas par la grande distribution mais par les producteurs eux meme , et une marge a ne pas dépasser par le commerçant , ainsi on inverse le système .
est ce que en fait on a pas peur que sa soit l'agriculteur qui impose sa loi plutôt que les gros de la distribution ?
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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 21:32

Il faudrait modifier les circuits, pour privilégier des circuits courts, et favoriser les producteurs locaux, peut-être des avantages fiscaux liés à l'écologie, puisqu'on parle de transition écologique il faut l'appliquer dans ces domaines plutôt que tout miser sur les energies renouvelables et les taxes écologiques.

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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty26/2/2024, 23:44

« Le monde rural marche sur la tête » : José Bové dénonce l’instrumentalisation de la FNSEA et de la Coordination rurale

« On est dans le monde à l’envers, pour le coup le monde rural marche sur la tête », a-t-il estimé sur RTL, faisant ainsi référence - mais en la détournant - à la campagne de mobilisation des agriculteurs visant à retourner les panneaux d’entrée des communes, lancée par les Jeunes Agriculteurs et la FNSEA. Car, pour lui, certains des syndicats agricoles veulent « mutualiser les aides mais privatiser les bénéfices ».
Or, « ça ne peut pas marcher comme ça : il y a 20 à 25 % des agriculteurs qui sont dans une très grande souffrance et ils sont pris en otages par ceux qui sont dans le business », a-t-il accusé, visant notamment « le président de la FNSEA », qui est à la tête d’Avril Gestion, puissant groupe agroalimentaire (qui détient notamment Lesieur et Puget).

La détresse et la colère du monde agricole sont « tout à fait réelles », a-t-il insisté. « Vivre de son travail et pas des aides est une revendication juste ». Or, « les paysans ne sont absolument pas maîtres de leurs prix de vente sauf pour ceux qui ont la chance de faire de la vente directe ».

Pour José Bové, « le problème global, c’est que la Politique agricole commune est alignée sur les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ». Or, « l’agriculture, ce n’est pas comme vendre des voitures ». Il faut donc « au niveau européen avoir le courage de faire sortir ce secteur des règles de l’OMC », plaide-t-il.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty27/2/2024, 11:25

on a poussez les agriculteur a s'endetter un MAX comme sa ils ne sont plus libre et obliger de dépendre du système .
c'est comme les entreprise , pour un patron un ouvrier qui a des crédit , le patron sait qu'il va bosser et pa trop se plaindre .
on a eut peur que l'agriculture soit un vrai puissance qui fait la pluie et le beau temps .
un agriculteur qui n'est pas endetter peux vivre de son produit et produire le minimum vitale pour lui seul se qui serait une vrai gréve nationale privant les commerces de denrées .
aujourd'hui si un agriculteur n'est pas productif c'est la faillite assurer et s'il est productif tous ce qu'il a part dans les dettes .
on a muselé volontairement l'agriculture .
on va jouer sur la désunion entre les syndicats , on va leurs donner un poste en politique .

une chose que l'on a laisser sont tous les marchant ambulants qui achetaient aux producteur locaux et qui vendaient a domicile , sa serait une bonne chose pour les producteurs et pour les particulier de se réappropriés cette filière qui n'a que un seul intermédiaire .


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MessageSujet: Re: 34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir   34e édition des Journées paysannes : Garder la foi dans l'avenir Empty27/2/2024, 19:46

Tout cela est vrai, mais je vais essayer de ne pas me limiter à une approche économique et politique pour réfléchir sur ces questions. Et je vais réfléchir sur une logique écologique et spirituelle, pour sortir de la logique de l'affrontement entre producteurs et marchands.

Pour cela il faut revenir à l'origine du système agricole actuel, qui est issu de la fin de la deuxième guerre mondiale, et d'une évolution technologique qui permettait la production sur des grandes exploitations. L'idée à l'époque c'était un changement de paradigme, pour apporter un confort alimentaire basé sur la production de masse.

Mais ce système de pensée a conduit à certaines dérives dans l'administration de la production avec des agriculteurs qui sont dépendants des subventions de l'europe, et aussi le problème phytosanitaire des pesticides, dont on est encore loin de comprendre les effets néfastes sur la terre et la santé de l'homme.

Aujourd'hui les idées ne sont plus les mêmes avec la prise de conscience nécessaire de protéger l'environnement, en lien avec l'homme, et le système de production n'est plus adapté à de nouvelles normes, qui sont préjudiciables aux producteurs. Il ne faut pas s'accrocher à l'ancien système selon moi, et c'est vrai qu'il peut y avoir de la casse dans le milieu agricole, mais il faut se projeter dans l'avenir qui est l'écologie pour penser à des systèmes de production et d'échange mieux adaptés à une nouvelle demande, et les consommateurs seront présents.

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