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 Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ?

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MessageSujet: Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ?   Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ? Empty23/10/2022, 11:13

Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ?


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Shutterstock | fizkes



Edifa - publié le 19/02/20


« Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul » (Mt 18, 15). Comment suivre cet enseignement évangélique sans offenser son prochain ni se faire traiter par lui de pharisien ?



Personne n’a envie de faire partie des pharisiens ! Ils se croient meilleurs que les autres, ils sont sans miséricorde pour les pécheurs, ils sont incapables de s’adapter aux évolutions de la société, et derrière leur moralisme, ils cachent probablement des refoulements maladifs ou des complicités scandaleuses avec l’injustice. Mais comment remettre en cause certains comportements de notre entourage, sans se faire traiter de pharisien ?

Le paradoxe, c’est que dans l’histoire du judaïsme, la réaction pharisienne a été une saine réaction : un retour à la pureté de la Torah à l’époque où le paganisme grec étendait son pouvoir politique et culturel sur le Moyen-Orient, une résistance à la mainmise des descendants des Macchabées sur le Temple alors qu’ils n’étaient pas de lignée sacerdotale. Les pharisiens étaient résolument opposés à ces compromissions, « séparés » (c’est sans doute le sens du mot qui les désigne). Leur influence était grande, surtout dans le petit peuple. Leur étude assidue de la Bible leur donnait une autorité morale et religieuse ; comme « docteurs de la Loi », ils siégeaient au Sanhédrin.


Le piège du relativisme


Au temps de Jésus, ils étaient les plus zélés du peuple, un zèle dont témoigne l’apôtre Paul quand il évoque sa jeunesse (Ph 3, 6). Mais la contrepartie de ce zèle, c’était l’endurcissement du cœur : l’orgueil spirituel, le primat de l’observance extérieure sur la conversion intérieure, le mépris pour « cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits » (Jn 7, 49), et finalement le refus de la nouveauté de l’Évangile. Donc nous ne voulons pas tomber dans le pharisaïsme.


Mais nous risquons de tomber dans le piège inverse, le relativisme. C’est-à-dire tout tolérer, s’interdire le moindre jugement, laisser dire, laisser faire. Alors, par un renversement inattendu, la bonne conscience change de camp ! On peut se bricoler une morale à géométrie variable, fabriquer sa religion personnelle, et juger de haut ceux qui s’acharnent à défendre « leurs principes », ou « les principes de l’Église », car on considère par principe que Dieu, Lui, n’a pas de principes ! On aura même la conviction d’être du côté de l’Évangile : Jésus ne nous a-t-il pas donné l’exemple de la miséricorde ? N’a-t-il pas dit : « Ne jugez pas » (Mt 7, 1) ?


Oser dire la vérité sans blesser personne


Miséricorde pour tous, oui sans doute, mais pas pour tout. Ne pas juger son frère, oui, mais aussi le reprendre s’il vient à pécher (Mt 18, 15). La miséricorde de Jésus n’est pas de la complicité. Il aime le pire des pécheurs, mais Il déteste le péché. On oublie un peu vite la violence avec laquelle Il a fait le grand nettoyage du Temple (Jn 2, 13-16). On ne cite guère ses menaces redoutables à propos du scandale (Lc 17, 1).

Être libéral, tolérant, ouvert ? Ces nouvelles valeurs peuvent cacher un néo-moralisme qui réprime toute remise en cause. Il faut beaucoup d’aplomb pour oser mettre dans cette machine le grain de sable de la vérité et un peu de courage pour ne pas prendre le parti de la prudence et même du silence devant une évolution inacceptable des mœurs et des lois.

Alain Bandelier


source :  Aleteia
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MessageSujet: Re: Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ?   Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ? Empty23/10/2022, 11:20

Là où il y a un croyant, il y a presque toujours un pharisien

Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ? Web-pharisee-simon-dinner-c2a9leemage
:copyright:Leemage
"Le repas chez Simon le Pharisien" (The Meal at the House of Simon the Pharisee) Peinture de Paolo (Paul) Veronese (1528-1588), 1560 environ Dim 315x451 cm Turin, Galleria Sabauda ©Luisa Ricciarini/Leemage



Notre cœur est-il toujours en accord avec nos paroles ?


Vous entendez parfois : « Vous êtes chrétien, mais vous au moins vous êtes cool, vous ne jugez pas ». Mais donnez-vous toujours à votre prochain, après qu’il vous a socialement accepté, le message clair de l’amour inconditionnel de Dieu pour lui ? 



Votre propos est toujours accueillant car l’amour de Dieu accueille comme une mère, mais est-il parfois également décapant, car l’amour de Dieu exige le meilleur de son enfant comme un père ?

Là où il y a un croyant, il y a presque toujours aussi un pharisien. Vous savez ce vieil homme au fond de nous, cet avare qui honore Dieu des lèvres mais dont le cœur est loin de Lui. Il a une fâcheuse tendance à oublier la deuxième partie de « soyez rusé comme des serpents, soyez doux comme des colombes » (Mt 10, 16) ou à oublier le « aime » de « aime, et fais ce que tu veux » de saint Augustin ou bien il commence ses amitiés spirituelles par le « Je crois en Dieu », et les finit par « la résurrection du péché de la chair » (d’après un sermon du père Nicolas Buttet). Il est cet âne des Rameaux sur le chemin de Jérusalem qui, lorsque le peuple jette sous lui des manteaux, pourrait finir par se prendre pour le Roi qu’il porte sur son dos. (Mt 21, 8)


Se laisser irradier par l’amour du Christ ?

Notre vieil homme s’arrange toujours pour faire coïncider les objectifs de Dieu avec ses objectifs propres, et il ne se laisse pas irradier par l’amour du Christ.

Il est très bon de prôner les valeurs chrétiennes, mais autant en même temps donner une bibliographie honnête de nos sources d’inspiration : les saints et Jésus Christ.

Il est très bon de distribuer du riz et des médicaments, mais autant en même temps proposer la foi, car il n’y a pas de charité plus grande que de donner ce que l’on a de plus précieux.

Il est très bon de respecter les personnes que l’on rencontre et leurs opinions, mais pourquoi ne pas les interpeller avec le message de l’Église, puisque l’on est catholique ?

Il est très bon d’irradier le monde de fraternité et de compassion, mais autant, en même temps, connecter mon prochain directement à la prise électrique de l’Amour plutôt que de le laisser seulement en apercevoir une image bien imparfaite.

L’évangélisation directe est un magnifique antidote au pharisaïsme !

C’est un poison mortel pour ce vieil homme orgueilleux. C’est la folie de l’annonce d’un Dieu qui nous aime tant qu’il nous a donné son Fils.



 C’est le témoignage de notre rencontre personnelle avec le Christ. C’est un changement de registre, un changement de paradigme. Elle nous fait passer du Moi au Lui, nous transcende, et nous coupe toute retraite. Elle pousse donc le vieil homme calculateur au fond du gouffre de l’amour de Dieu.

C’est aussi un sacrifice de la raison cartésienne sur l’autel de Dieu. En effet l’annonce du Christ est trop humble à l’échelle de la pensée du monde moderne, car celle-ci se débat avec furie contre tout argument d’autorité, et toute croyance.

C’est finalement Marie-Madeleine qui casse le parfum par amour de Dieu, alors que Judas voulait le vendre pour donner un peu aux pauvres, et garder un peu pour lui (Jn 12, 3).



 Ce sont les maçons qui bâtissent les cathédrales par amour de Dieu, sachant qu’il ne verront probablement pas leur accomplissement. Et ce sont les martyrs qui avancent courageusement vers la mort par amour de Dieu. Ce sont aussi les prêtres, qui donnent leur vie entière par amour de Dieu.

Comme Pascal qui avait cousu dans la doublure de sa veste le récit de sa conversion, comme Ulysse qui se lia au mat en prévision du chant des sirènes, il faut que nous attachions dans un élan notre cœur à Jésus. 



Si nous faisons de la vérité de Dieu un système de pensée, attention à bien attacher notre cœur à Jésus pour ne pas se prendre un « Je ne vous connais pas » à la porte du paradis (Mt 7, 23).


 Car le Christ a tout dit, certes, mais je n’ai pas tout compris, et l’Église cherche encore ! Si nous sommes des gens « ouverts », attention à bien attacher notre cœur à Jésus pour ne pas toucher trop vite à nos récompenses terrestres.

Voyons donc l’appel immense de notre vocation, à recevoir et à transmettre l’Amour, en vérité et en toute humilité ! Nous vivons l’aventure héroïque de Dieu, gagnons-la !



source : Aleteia
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philippe bis

philippe bis


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MessageSujet: Re: Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ?   Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ? Empty23/10/2022, 16:39

UN PUBLICAIN PENAUD
Une petite remarque préliminaire avant d'entrer dans le texte : Luc nous a bien dit qu'il s'agit d'une parabole... n'imaginons donc pas tous les pharisiens ni tous les publicains du temps de Jésus comme ceux qu'il nous présente ici ; aucun pharisien, aucun publicain ne correspondait exactement à ce signalement ; Jésus, en fait, nous décrit deux attitudes différentes, très typées, schématisées, pour faire ressortir la morale de l'histoire ; et il veut nous faire réfléchir sur notre propre attitude : nous allons découvrir probablement que nous adoptons l'une ou l'autre suivant les jours.
Venons-en à la parabole elle-même : dimanche dernier, Luc nous avait déjà donné un enseignement sur la prière ; la parabole de la veuve affrontée à un juge cynique nous apprenait qu'il faut prier sans jamais nous décourager ; aujourd'hui, c'est un publicain qui nous est donné en exemple ; quel rapport, dira-t-on, entre un publicain, riche probablement, et une veuve pauvre ? Ce n'est certainement pas le compte en banque qui est en question ici, ce sont les dispositions du coeur : la veuve est pauvre et elle est obligée de s'abaisser à quémander auprès du juge qui s'en moque éperdument ; le publicain, lui, en a peut-être plein les poches, mais sa mauvaise réputation est une autre sorte de pauvreté.
Les publicains étaient mal vus et pour certains d’entre eux, au moins, il y avait de quoi : n’oublions pas qu’on était en période d’occupation ; les publicains étaient au service de l’occupant : c’étaient des « collaborateurs » ; de plus, ils servaient le pouvoir romain sur un point très sensible chez tous les citoyens du monde, et à toutes les époques : les impôts. Le pouvoir romain fixait la somme qu’il exigeait et les publicains la versaient d’avance ; ensuite, ils avaient pleins pouvoirs pour se rembourser sur leurs concitoyens... les mauvaises langues prétendaient qu’ils se remboursaient plus que largement. Quand Zachée promettra à Jésus de rembourser au quadruple ceux qu’il a lésés, c’est clair ! Donc quand le publicain, dans sa prière, n’ose même pas lever les yeux au ciel et se frappe la poitrine en disant « Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis » il ne dit peut-être que la stricte vérité. Apparemment, ne dire que la stricte vérité, être simplement vrai devant Dieu, c’est cela et cela seulement qui nous est demandé. Etre vrai devant Dieu, reconnaître notre précarité, voilà la vraie prière. Quand il repartit chez lui, « il était devenu juste », nous dit Jésus.
UN PHARISIEN CONTENT
Les pharisiens, au contraire, méritaient largement leur bonne réputation : leur fidélité scrupuleuse à la Loi, leur ascèse pour certains (jeûner deux fois par semaine, ce n’est pas rien et la Loi n’en demandait pas tant !), la pratique régulière de l’aumône traduisaient assez leur désir de plaire à Dieu. Et tout ce que le pharisien de la parabole dit dans sa prière est certainement vrai : il n’invente rien ; seulement voilà, en fait, ce n’est pas une prière : c’est une contemplation de lui-même, et une contemplation satisfaite ; il n’a besoin de rien, il ne prie pas, il se regarde. Il fait le compte de ses mérites et il en a beaucoup. Or nous avons souvent découvert dans la Bible que Dieu ne raisonne pas comme nous en termes de mérites : son amour est totalement gratuit. Il suffit que nous attendions tout de lui.
On peut imaginer un journaliste à la sortie du Temple avec un micro à la main ; il demande à chacun des deux ses impressions : Monsieur le publicain, vous attendiez quelque chose de Dieu en venant au Temple ? - OUI... - Vous avez reçu ce que vous attendiez ? - Oui et plus encore- répondra le publicain. - Et vous Monsieur le Pharisien ? - Non je n’ai rien reçu.-... Un petit silence et le pharisien ajoute : Mais... je n’attendais rien non plus.
QUI S’ABAISSE SERA ELEVE
La dernière phrase du texte dit quelque chose du même ordre : « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé » : il ne faut certainement pas déduire de cette phrase que Jésus veuille nous présenter Dieu comme le distributeur de bons ou de mauvais points, le surveillant général de notre enfance, dont on avait tout avantage à être bien vu. Ici, tout simplement, Jésus fait un constat, mais un constat très profond : il nous révèle une vérité très importante de notre vie. S’élever, c’est se croire plus grand qu’on est ; dans cette parabole, c’est le cas du pharisien : et il se voit en toute bonne foi comme quelqu’un de très bien ; cela lui permet de regarder de haut tous les autres, et en particulier ce publicain peu recommandable. Luc le dit bien : « Jésus dit une parabole à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres ». Cela peut nous arriver à tous, mais justement, c’est là l’erreur : celui qui s’élève, qui se croit supérieur, perd toute chance de profiter de la richesse des autres ; vis à vis de Dieu, aussi, son coeur est fermé : Dieu ne forcera pas la porte, il respecte trop notre liberté ; et donc nous repartirons comme nous sommes venus, avec notre justice à nous qui n’a apparemment rien à voir avec celle de Dieu. Cela veut dire que le mépris pour les autres, quels qu’ils soient, nous met en grand danger ! Le mépris nous rabaisse, en somme.
S’abaisser, c’est se reconnaître tout petit, ce qui n’est que la pure vérité, et donc trouver les autres supérieurs ; Paul dit dans l’une de ses lettres « considérez tous les autres comme supérieurs à vous-mêmes » ; c’est vrai, sans chercher bien loin, tous ceux que nous rencontrons ont une supériorité sur nous, au moins sur un point... et si nous cherchons un peu, nous découvrons bien d’autres points. Et nous voilà capables de nous émerveiller de leur richesse et de puiser dedans ; vis-à-vis de Dieu, aussi, notre coeur s’ouvre et Il peut nous combler. Pas besoin d’être complexés : si on se sait tout petit, pas brillant, c’est là que la grande aventure avec Dieu peut commencer. Au fond, cette parabole est une superbe mise en images de la première béatitude : « Heureux les pauvres de coeur, le Royaume des cieux est à eux ».

https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/le-dimanche-jour-du-seigneur/commentaires-de-marie-noelle-thabut/#Evangile
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MessageSujet: Re: Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ?   Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ? Empty23/10/2022, 17:35

En résumant dans «un adjectif» cette façon de faire, le Pape a suggéré le terme «rigides». Et il a expliqué qu’une «chose rigide ne change pas, ne s’ouvre pas».
 Les pharisiens aussi «avaient une vie rigide». Mais, «toujours, dans une rigidité, il y a de graves problèmes. 
Toujours, derrière les fausses apparences de perfection, de braves gens, il y a des problèmes». Et «derrière les apparences du bon chrétien qui cherche toujours à apparaître, à se maquiller l’âme, il y a des problèmes». 
Parce que «là, il n’y a pas Jésus», mais «l’esprit du monde». 


Alors, «quel est le conseil que donne Jésus? 


“Insensés, lui dit-il, faites plutôt l’aumône, et vous verrez que cela sera pur”». L’exhortation du Seigneur est claire: «Rompt ton cœur avec l’aumône. Donne. Laisse entrer l’air, laisse entrer la grâce». D’où l’avertissement du Pape: «Faites attention aux rigides. Faites attention aux chrétiens — laïcs, prêtres, évêques — qui se présentent si “parfaits”, rigides. Faites attention». 


Chez ces personnes, «il n’y a pas l’Esprit de Dieu. Il manque l’esprit de la liberté». Et il faut aussi faire «attention à nous-mêmes, parce que cela doit nous conduire à penser dans notre vie: est-ce que j’essaie de regarder uniquement les apparences, et je ne change pas mon cœur? Je n’ouvre pas mon cœur à la prière, à la liberté de la prière, de l’aumône, à des œuvres de miséricorde?».


extrait de :  Docteurs des apparences (16 octobre 2018) | François (vatican.va)
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Théodéric




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MessageSujet: Re: Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ?   Faire la leçon à son prochain fait-il de nous un pharisien ? Empty24/10/2022, 15:18

je crois que nul n'a le désir de se retrouver coupable d'avoir jugé son frère, ni d'avoir triché soi-même ! malgré tout si on a conscience de que son frère pèche il faudra bien finir par le lui dire afin qu'il puisse se détourner de son péché ; sinon si chacun laisse faire et se tait , qui rappellera ce qui ce fait d'injuste aux yeux du Seigneur qui S'Est Révélé a nous !?

Caïn qui se fichait de perdre et faire périr son frère et regarder son âme ne face répondait a Dieu " suis-je donc le gardien de mon frère ?"
Jésus qui Est Dieu c'Est fait Homme Notre Frère et par son enseignement IL nous le dit que nous sommes gardien de notre frère en essayant de le ramener sur la bonne voie , ne rien dire alors que l'Esprit nous montre un péché c'est concilier avec le péché lui-même !
entre Baptisés on devrait accepter d'entendre un frère nous dire ce que l'on ne devrait pas et vérifier DEVANT DIEU ce que l'Esprit en DIT ! et non pas réagir comme un homme blessé en son orgueil et amour propre , même si il s'avère que ce frère se trompe ou veut juste vous blesser !

la Vérité n'est pas une pierre à jeter a son prochain (" Je ne suis pas venu pour perdre mais pour Sauver , pas pour accuser mais pour Justifier") malgré tout le prochain a qui on montre son péché sa culpabilité risque fort de ne pas être ravis de se l'entendre dire ; même jésus qui veillait a ne pas frapper les autres avec leur culpabilité a fini Crucifié car la majorité aimaient entendre la Vérité mais n'aimait pas qu'on lui dise " cela te concerne aussi !" Marc 6 v 20 !
mais si Jésus nous dit ceci il faut bien finir par AMOUR et juste par AMOUR par rappeler a son frère qu'il suit le mauvais chemin !
et si vraiment il s'entête hé bien le reste du propos du seigneur est Vrai aussi !

Matthieu 18
12 Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée ? 13 Et, s'il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
14 De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits.

15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. 16 Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. 17 S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.
18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.

Matthieu 18

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