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 La méthode de saint Ignace pour discerner les signes de Dieu

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MessageSujet: La méthode de saint Ignace pour discerner les signes de Dieu   La méthode de saint Ignace pour discerner les signes de Dieu Empty28/7/2022, 11:27

La méthode de saint Ignace pour discerner les signes de Dieu


Il arrive parfois que nous cherchions désespérément une indication de la part du Seigneur et nous pensons ne pas la trouver. Pourtant, les signes de Dieu ne sont pas si difficiles à déchiffrer…



Le signe est toujours « signe de quelque chose ». Le travail de l’intelligence et de la foi consiste donc à remonter du signe à la réalité révélée par le signe. 


Ainsi la Création nous renvoie-t-elle au Créateur. L’Imitation de Jésus-Christ précise qu’« il n’y a pas de créature si petite, si humble soit-elle, qui ne révèle la bonté de Dieu ». Par conséquent, les signes de cet amour sont partout ! Il faut juste savoir les discerner.


L’absence de « signe » est un « signe » qui parle très fort



Les événements de la vie sont aussi « signes » de la Providence divine. 


La philosophe Simone Weil disait que Dieu établit avec ses amis un « langage conventionnel ». 


Chaque événement de la vie est un mot de ce langage. 


Le sens commun à tous ces mots, c’est : « Je t’aime ». Simone Weil prend cet exemple : un homme boit un verre d’eau ; l’eau est le « Je t’aime » de Dieu. Il reste deux jours dans le désert sans rien trouver à boire ; 


le dessèchement de la gorge est le « Je t’aime » de Dieu. 


Dieu n’a pas de mots pour dire à sa créature : « Je te hais ». 


Mais il est assurément plus facile d’entendre le « Je t’aime » de Dieu dans ce verre d’eau providentiel que de déchiffrer sa tendresse cachée lorsque la langue colle au palais…


Il arrive parfois que dans la monotonie du quotidien, nous ressemblions à un automobiliste cherchant désespérément une indication de sortie sur l’autoroute. 


« J’ai ouvert la Bible et je suis tombé sur cette parole » ; « J’ai fait une neuvaine pour savoir ce que Jésus attendait de moi et j’ai reçu tel signe. » 


Mais l’absence de « signe » est un « signe » qui parle très fort ! C’est de cette façon que Dieu nous confirme qu’il faut persévérer dans le devoir d’état et ne pas tenter de suivre des panneaux imaginaires… 


En vivant le « signe » du réel répétitif de la vie, nous trouverons sûrement le royaume de Dieu – le Christ, avec la joie et la paix de sa présence (Rm 14, 17).


Pour bien discerner le signe, il faut atteindre « l’indifférence »



Notre humble vie quotidienne est jalonnée de « clins d’œil » de Dieu, « signes » de son amour personnel, délicat et attentif à notre égard. 


Ces signes suscitent notre action de grâce et notre louange : le sourire de l’enfant, la joie du mari ou de l’épouse, telle lecture… 


Le « signe » le plus éclatant est celui de l’eucharistie qui communique la vie divine et contient, sous la pauvreté des apparences, l’Auteur de la grâce : Jésus en personne !


Il se peut aussi que le panneau d’indication de sortie apparaisse. Ces signes ont habituellement un double aspect : un appel du cœur et une confirmation extérieure dans le réel. 


Pour bien discerner le signe, il est nécessaire d’atteindre ce que saint Ignace appelle « l’indifférence » : une liberté intérieure qui devient alors volonté de servir la gloire de Dieu, à sa façon et non selon mes goûts. 


Il est aussi judicieux de demander conseil à une personne éclairée. 


Enfin, il faut savoir, dans la prière, attendre le temps de Dieu pour passer à l’acte. 


Le Seigneur nous guide par des signes simples à déchiffrer… pour les cœurs simples !


Père Nicolas Buttet


Aleteia
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MessageSujet: Re: La méthode de saint Ignace pour discerner les signes de Dieu   La méthode de saint Ignace pour discerner les signes de Dieu Empty28/7/2022, 11:33

La « sainte indifférence », la bonne méthode pour faire un choix


Saint Ignace de Loyola a laissé dans ses Exercices spirituels de nombreux conseils et outils d’aide au discernement. L’un d’eux consiste à faire l’expérience de la "sainte indifférence" afin de ressentir quelle est la volonté de Dieu.



Sainte indifférence. Le rapprochement des deux termes a de quoi surprendre. Comment l’indifférence, sentiment plutôt rare dans la littérature chrétienne qui exhorte davantage à la bienveillance et à la charité, peut-elle être sainte ? 


Chez saint Ignace, l’indifférence n’est pas synonyme de désintérêt ni de mépris. Elle est une manière de se détacher, provisoirement, d’un choix A ou d’un choix B pour permettre à l’Esprit-Saint de souffler et de faire pencher la balance vers le côté qui est le mieux pour soi.

L’acte d’oublier, de mettre de côté, durant quelques heures, ses préférences personnelles, ses ambitions, ses craintes, de ne pas s’attacher à une solution plutôt qu’à une autre, permet de laisser émerger la volonté de Dieu en soi. 


« Ignace savait que, en quelqu’un qui a complètement renoncé à ses volontés propres, le désir qui lui reste alors dans le cœur coïncide exactement avec la volonté de Dieu sur lui », a commenté son secrétaire, selon André Louf dans La grâce peut davantage (DDB).


Les choix de vie sont des moyens, pas des fins


D’ailleurs saint Ignace n’utilise pas le mot « indifférence » mais il écrit : « Il est nécessaire de nous rendre indifférents à toutes les choses créées ». Une disposition de l’esprit volontaire, provisoire et préalable à tout choix.

 Il continue : « de telle manière que nous ne voulions pas, pour notre part, davantage la santé que la maladie, la richesse que la pauvreté, l’honneur que le déshonneur, une vie longue qu’une vie courte et ainsi de suite pour tout le reste, mais que nous désirions et choisissions uniquement ce qui nous conduit davantage à la fin pour laquelle nous sommes créés ». 

Et quelle est cette fin pour laquelle l’homme a été créé ? Il y répond en amont : « L’homme est créé pour louer, respecter et servir Dieu notre Seigneur et par là sauver son âme » (Exercices spirituels).

Pour saint Ignace, ce qui compte est la finalité, c’est-à-dire « la louange de Dieu et notre salut ». 

Et nos choix de vie ne doivent être considérés que comme des moyens pour y parvenir et non comme des fins en soi : « Ainsi se trompent-ils ceux qui décident d’abord d’épouser une femme (…) et ensuite de servir ainsi Dieu : ils usent à contretemps de la fin et du moyen ».

 En revanche, en contemplant d’un « œil pur et simple » comme le préconise le saint basque, notre finalité, « nous cessons d’absolutiser (donc d’idolâtrer) l’un des deux chemins », explique le père Pascal Ide dans son livre Comment discerner (Editions Emmanuel).

 « En se détachant des chemins qui, absolutisés, deviennent comme des buts, l’esprit pleinement obéissant devient libre. Et alors la volonté humaine peut véritablement adhérer et même s’identifier à la volonté divine », précise Pascal Ide.


source  Aleteia
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MessageSujet: Re: La méthode de saint Ignace pour discerner les signes de Dieu   La méthode de saint Ignace pour discerner les signes de Dieu Empty28/7/2022, 11:39

Les cinq étapes indispensables pour bien discerner


Auteur de « Comment discerner » qui vient de paraître aux Éditions de l’Emmanuel, Mgr Pascal Ide nous présente les différentes sortes de discernement, et les critères pour prendre ses décisions. Il ne s’agit pas de choisir entre eux, mais de les intégrer dans la bonne démarche.


Comment discerner ? Voilà une question d’actualité ! En ces jours de confinement, comment organiser ma journée ? Par quoi commencer ? Plus radicalement, suis-je appelé au mariage ou à la vie consacrée ? Dois-je ou non changer d’orientation professionnelle ? Plus légèrement, pour me détendre ce soir, est-ce que je continue ma série télévisée ou est-ce que je lis un roman ?

Le discernement de la conscience


Il convient d’abord de distinguer deux sortes de discernement. Certains se formulent en termes de : « Faut-il ? » ou bien « Est-ce bon ou mauvais ? » 

Ces discernements sont moraux. Ils demandent avant tout que nous fassions appel à notre conscience morale (qu’est-ce qui nous semble moralement bon ou mauvais, non pas seulement pour moi, mais en soi ?), et d’abord que nous la formions, et donc que nous nous informions : que dit la loi naturelle (le décalogue), l’enseignement magistériel, etc. ?

 Par exemple, est-ce que je peux sortir plus d’une heure pour mon temps quotidien de détente et de marche ? Se fier à ce que nous ressentons (« J’en ai besoin pour ma santé ») est insuffisant ; encore faut-il intégrer ce qui est bon pour l’autre et tout simplement l’obéissance à la loi civile qui, veillant sur le bien commun, nous demande le confinement.

Choisir entre deux biens


D’autres discernements se formulent en termes de préférence : est-il préférable que… ? Tel est le cas des questions posées au début de l’article : est-il préférable que je commence l’après-midi par un temps de sport ou par un coup de fil à mon voisin isolé ? 

Ce discernement me place non plus entre un bien et un mal, mais entre deux biens. Sachant que nous ne sommes jamais obligés de choisir le meilleur bien, mais simplement ce qui est éthiquement bon.

Centrons-nous sur ce deuxième discernement (c’est lui qui fait l’objet du livre Comment discerner). Le plus souvent, nous faisons spontanément appel à l’un de ces critères :

 qu’est-ce que je dois faire ? qu’est-ce qui m’attire ? qu’est-ce que Dieu veut ? qu’est-ce qu’en pense mon conjoint, mon accompagnateur spirituel, etc. ? 

Or, pris isolément, chaque critère est insuffisant. Voire, il peut arriver que nous soyons tentés par la passivité. 

Nous demandons à l’autre de choisir pour nous, nous procrastinons pour que les événements décident à notre place, voire nous faisons du chantage au Bon Dieu (« Je m’engage à faire le catéchisme dans ma paroisse, et Toi, Seigneur, Tu me trouves un job »), nous nous victimisons comme le malade de la piscine de Bethzatha : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine… » (Jn 5, 7).

Pourtant, en optant pour la passivité, nous oublions que nous sommes doués d’une intelligence et d’une volonté. Surtout, nous sommes les grands perdants de cette attitude : nous devenons esclaves de l’autre ou des événements ; nous perdons cette grande dignité d’être le « père » de nos actes ; nous affamons notre estime de nous-mêmes (qui se nourrit de nos initiatives et nos réussites).

Cinq étapes


Revenons à la question des critères. Il ne s’agit pas de choisir entre eux, mais de les intégrer dans une démarche qui les prenne en compte. Nous proposons cinq étapes. 

Les trois premières sont toujours nécessaires ; les deux autres ne le sont que si la décision porte sur une matière d’importance ou si la lumière est insuffisante. 

Enfin, cette démarche s’ouvre par la prière, qui nous tourne vers notre but et notre chemin : Dieu. 

Ainsi, quand vous avez un discernement à poser, demandez-vous :

1. Qu’est-ce qui habite mon cœur ?


2. Que m’enseignent la loi et les signes ?


3. Que me dit mon intelligence pratique ?

Et lorsque la situation le requiert, demandez-vous aussi :

4. Que me conseillent les personnes avisées ?


5. Qu’est-ce que l’Esprit Saint m’inspire ?
Une fois le discernement posé, il reste à décider et agir. Bon entraînement !



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