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 Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?

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MessageSujet: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyLun 27 Juin 2022 - 4:59

Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?

Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? WEB3-WOMAN-UPSET-SAD-DEPRESSED-Shutterstock_1683408976


Benoist de Sinety - publié le 26/06/22

La fin du droit fédéral à l’avortement aux États-Unis ne peut pas être vue comme une victoire ou comme une défaite. Pour le père Benoist de Sinety, curé de la paroisse Saint-Eubert de Lille, l’événement devrait plutôt interroger les consciences. Que décide-t-on, par exemple, pour accompagner plus humainement les femmes en situation de détresse ?



L’annonce de la décision de la Cour suprême américaine au sujet de l’avortement provoque une avalanche de réactions jusque dans notre propre pays. Cela n’a rien d’étonnant : d’une part car, même si cela agace, l’hégémonie culturelle de nos alliés d’outre-Atlantique reste puissante. D’autre part, le sujet lui-même, qui reste un formidable tabou dans notre propre société, ne cesse de travailler notre inconscient collectif. 


La première légalisation en URSS


Si l’on regarde l’histoire, il est intéressant de noter que le premier pays au monde à avoir légaliser l’avortement est l’URSS en 1920 sous l’impulsion d’Alexandra Kollontaï, commissaire du peuple à la Santé. 


Il sera interdit par Staline en 1936 devant le nombre croissant de femmes y recourant, afin de faire remonter une natalité en crise.


 L’augmentation des avortements clandestins a un effet quasi-immédiat : en 1950 la mortalité maternelle est de 329 pour 100.000 naissances, et 70% de ces décès sont causés par des avortements clandestins. 


En 1955, de nouveau légalisé, l’avortement devient une pratique de contrôle des naissances : à la fin de la dictature soviétique l’avortement est ainsi le principal moyen de réguler la fécondité, avec un nombre d’avortements par femme s’élevant entre trois et quatre. 


En 2014, selon le rapport annuel publié sur la santé publique en Russie, on estimait que 930.000 avortements avaient été pratiqués dans le pays…

Aux États-Unis, le droit fédéral à l’avortement, comme nous le savons maintenant grâce aux multiples articles publiés depuis quelques heures à ce sujet, date de 1973 et du célèbre arrêt Roe v. Wade.


 L’abrogation par la Cour suprême qui vient d’être signifiée ne changera, selon beaucoup de spécialistes, pas grand-chose dans la pratique.


 Depuis ces dernières années, 95% des comtés de certains États du Sud, (les plus opposés à l’avortement) comme le Mississipi, le Missouri, ne comptent plus un seul établissement pratiquant l’avortement. 


Et chaque État reste maître de décider de continuer ou non à légaliser l’interruption volontaire de grossesse.

Chape de plomb


En France, qu’en est-il ? Criminalisé en 1920 et passible des assises, l’avortement est d’abord autorisé en 1955 pour des motivations thérapeutiques. 


La loi Veil en 1975 le dépénalise. Cette loi, profondément remaniée notamment depuis une dizaine d’année (loi Vallaud-Belkacem de 2014 et passage du délai légal de 12 à 14 semaines en 2022) garde une portée symbolique même si son auteur aurait aujourd’hui du mal à y reconnaître ses principes d’alors. 


C’est qu’une chape de plomb a été très vite coulée sur tout débat à ce sujet. 


Nul ne peut, publiquement, prendre la parole et évoquer les 230.000 avortements annuels comme une question posée à la société tout entière. 

Quoiqu’on puisse en effet penser de l’avortement, n’est-il pas possible de s’interroger et d’essayer de comprendre quelles en sont les raisons ? 


230.000 avortements, ce sont d’abord 230.000 femmes qui se trouvent chaque année dans notre pays en situation de détresse. 


Combien parmi elles sont laissées seules, abandonnées à la froide technologie médicale et aux diagnostics abrupts, sans accompagnement ni en amont ni en aval ?


 Notre histoire moderne nous montre que cette pratique n’est pas liée à un système politique donné mais plutôt à la manière dont ce système renvoie chacun de nous, de sa dignité de personne à un statut d’individu. 


L’État libéral, comme l’État dictatorial, au fond, se fiche pas mal des uns et des autres. 


La dignité de la personne n’est souvent qu’un principe gravé en préambule mais qui ne correspond en rien à la vision politique : le nazisme, le marxisme, et aujourd’hui « le Fric », sont autant d’idoles devant lesquels tous les grands principes volent en éclat au nom de l’intérêt supérieur.

Une question de coût pour la société


Il faut avoir entendu les récits de couples (pour ne pas parler des seules mères célibataires) qui, dès lors que le diagnostic prénatal est inquiétant, se voient poursuivis par l’administration et les médecins eux-mêmes afin de ne pas poursuivre une grossesse « à risque » : rien ne leur est épargné. 


On leur parle de l’avenir incertain de cet enfant, du poids que sa charge exercera sur sa fratrie et sur la société… Car c’est bien là finalement que beaucoup s’accordent : inutile de faire payer à la collectivité le coût d’un enfant non-désiré ou handicapé. 


On ne devrait pas s’en étonner : c’est pour des raisons similaires que la question de l’euthanasie est si régulièrement proposée comme solution finale. Les récents scandales autour de la maltraitance dans les maisons de retraite, à leur manière, y contribuent : le vieux coûte cher ! 


Citation :

Il serait autrement plus courageux de réfléchir enfin à ce que représente aujourd’hui dans notre société la vie humaine.


Il serait profondément immoral de désigner les femmes ayant recours à un avortement : elles ne font qu’utiliser un droit qui leur est donné.


 Supprimer ce droit ne sert à rien non plus, car, tout en ne modifiant en rien les pratiques des plus riches, cette interdiction pousserait les plus pauvres à des pratiques dangereuses d’un autre âge. 


Il serait autrement plus courageux de réfléchir enfin à ce que représente aujourd’hui dans notre société la vie humaine, à sa valeur qui ne saurait dépendre des logiques économiques et financières. 


Je me permets d’ailleurs d’interroger ceux qui militent en évoquant avec émotion ces 230.000 enfants qui ne naîtront pas et qui manqueront donc à notre société, tout en expliquant doctement que la même société ne peut accueillir un seul étranger de plus sur son territoire. Il n’est pas possible de prétendre se soucier du faible que de manière sélective !

Éveiller les consciences


La décision américaine fait l’effet d’un coup de tonnerre bien amplifié mais dont nombre d’échos oublient (à dessein) de préciser que l’avortement était autorisé, sur le plan fédéral, jusqu’à la constatation de la viabilité du fœtus en-dehors de l’utérus estimée entre 24 et 28 semaines. 


La Cour a ainsi confirmé une loi du Mississipi interdisant l’avortement après 15 semaines. Le chiffre de 24 peut paraître un peu abstrait : rapporté en nombre de mois, cela fait 6… 


C’est en fait l’excès dément dans lequel le législateur américain était tombé qui provoqua sa chute : parce qu’il y a toujours un moment où, quelle que soit l’opinion, « trop c’est trop »… Il est toujours utile que la justice le rappelle. 


Mais il serait aussi absurde de ramener cela à la victoire d’un camp contre un autre. 


S’il s’agissait d’une telle logique, cela ne mènera à rien d’autre qu’à préparer la revanche de l’autre camp dans les mois ou les années à venir. 


En attendant, rien n’aura été pensé sur la manière d’accompagner plus humainement les femmes qui en ont besoin et de traiter plus efficacement les raisons qui provoquent ces drames. 


Cela aurait plus d’avenir que les très démagogiques et, il faut quand même le dire, très pathétiques propositions d’inscrire le droit à l’avortement dans notre Constitution. Comme si d’aucun cherchaient à protéger leur désir d’excès qui se manifeste de plus en plus clairement…

Les tables de loi, même gravées dans le marbre, ne vaudront jamais plus que la recherche du bien commun qui éveille les consciences personnelles et fait grandir alors la société tout entière. 


Si les chrétiens n’acceptent pas d’être de ceux qui interrogent ainsi nos contemporains, non dans une logique d’affrontement mais à la manière de l’Évangile, alors il ne restera plus que des pierres pour crier…


source : Aleteia
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyMer 17 Aoû 2022 - 12:10

Puisque le fil   Avortement : un "droit" au bénéfice des hommes ?   a été vérouillé, je me rabats sur ce fil ;

Les organisations pro-vie de différents pays se plaignent depuis des années que de nombreuses femmes qui décident d’avorter y sont en fait contraintes par leur partenaire.
Une femme indienne s’est suicidée après avoir subi des pressions de la part de son partenaire pour qu’elle avorte 14 fois en huit ans ! Dans sa lettre de suicide, la femme de 33 ans a déclaré qu’elle avait commencé sa relation avec la perspective d’un mariage. Cependant, son partenaire a refusé de l’épouser. Elle a également accusé son partenaire de l’avoir forcée à avorter 14 fois au cours de leurs huit années de relation. Un officier de police indien a déclaré que le partenaire faisait l’objet d’une enquête dans cette affaire :

https://www.lesalonbeige.fr/une-indienne-se-suicide-sous-la-pression-de-14-avortements/
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyMer 17 Aoû 2022 - 13:42

Bonsoir Nane

Je suis tout à fait d'accord avec vous. Il y a des foyers qui accueillent ces femmes en détresse (en France) quand la famille ne le fait pas, mais ils ne sont pas assez nombreux  Mad

Quant à l'Inde, c'est vraiment une misère pour les filles, mariées encore par leur père pour la plupart  Sad
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyJeu 18 Aoû 2022 - 9:00

En Inde, l'infanticide des petites filles est assez fréquent. j'ai même lu qu'elles été souvent enterrées vivantes.
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyVen 26 Aoû 2022 - 3:15

L'Incorrect publie un dossier sur l'avortement, "le grand tabou"
Arthur de Watrigant, directeur adjoint de la rédaction
Retrouvez gratuitement plus de vingt pages d'enquête

AVORTEMENT, LE GRAND TABOU - VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER
« Il s’agit bien d’un programme, d’un business même,  où s’enchevêtrent, dans une partouze qui suinte la mort, labos, associations et politiques. Rallongement des délais de l’IVG, suppression de la clause de conscience des médecins  suppression des délais de réflexion et même possibilité d’une IMG pour « détresse psychosociale », c’est-à-dire la possibilité de tuer un bébé en  parfaite santé à quelques heures de sa naissance au nom du désir individuel … »

Reportage sur IVG.net, investigations autour du planning familial ou de l'inquiétant monsieur Paulsen qui détient 100% du marché de l'infanticide par voie médicamenteuse, portrait de l'association Magnificat : ce dossier fleuve dresse un panorama de la situation.

https://lincorrect.org/wp-content/uploads/2022/05/Dossier-IVG.pdf

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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyLun 29 Aoû 2022 - 1:37

Quand Mgr Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie, touche le fond
De Tommaso Scandroglio sur la Nuova Bussola Quotidiana (traduction de Benoît et moi) :
27 août 2022

Avortement, Paglia touche le fond en soutenant la 194 : « Un pilier ».

Interviewé par Rai Tre, le président de l'Académie pontificale pour la vie touche le fond de sa collaboration formelle avec le mal en qualifiant la loi 194 de "pilier de la société" et en affirmant qu'elle n'est "absolument pas en discussion". Nous sommes au point zéro de la morale, de la foi : nous avons un évêque président d'une académie fondée pour protéger la vie qui protège une loi qui détruit la vie. Le 194 devient un absolu moral : c'est ainsi que parlent les avorteurs. Dans une situation normale, il devrait être escorté vers la porte aujourd'hui.

250.000. Ce sont plus ou moins les vocables de la langue italienne, ils sont nombreux, mais ils ne suffisent pas à commenter de manière adéquate les propos de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, concernant la loi 194, la loi qui a légitimé l’avortement provoqué dans notre pays.

Hier, lors d’une émission sur la RAI , la présentatrice a demandé à Mgr Paglia, l’un des invités présents, ce qu’il pensait de l’avortement, entré dans le débat politique en vue des élections. Paglia répond : « Je pense que la loi 194 est désormais un pilier de notre vie sociale » . Sic. Le meilleur commentaire serait une page blanche, mais nous avons l’obligation – et le déplaisir – de commenter

Nous avons touché le fond, nous sommes à un point de non-retour, au point zéro de la moralité, de la foi, du raisonnable et de la cohérence. Nous avons le président d’une académie fondée pour protéger la vie qui protège une loi qui détruit la vie. C’est comme si le président de l’organisation juive Anti-Defamation League se déclarait en faveur de l’holocauste. Ce serait une contradiction dans les termes, un oxymore vivant. Si le principal représentant de la principale institution du Vatican fondée pour s’opposer, entre autres phénomènes sociaux contraires à la vie, à l’avortement, défend l’avortement, cela signifie que, du point de vue humain, nous avons maintenant atteint au sein de l’Église un renversement total des principes moraux catholiques, une révolution radicale de la doctrine. Paraphrasant l’archevêque Giacomo Biffi, nous pourrions dire que le bateau de Pierre ne coulera pas, mais que ses occupants semblent tous s’être noyés.

La loi 194, qui a permis de tuer, oui de tuer, plus de 6 millions d’enfants, est pour Paglia un pilier, si fondamental que, quand la présentatrice lui a demandé si la loi 194 était en discussion, le monsignore a répété : « Non, mais absolument, absolument ! » C’est la 194 qui devient un absolu moral, pas l’avortement. La 194 ne peut donc pas être touchée. Désolé de le dire, mais c’est ainsi que parlent les pro-avortement. Comment est-il possible de défendre un instrument de mort ? Un athée rationnel ne devrait pas le faire. C’est encore plus vrai pour un croyant. Encore plus pour un chrétien, un catholique. Encore plus un homme d’église. Encore plus un évêque ou un archevêque comme dans le cas de Paglia. Plus encore enfin le responsable de la pastorale de la vie au niveau mondial. En rappelant une réflexion de l’Académie pontificale pour la vie elle-même sur le thème de la collaboration (Réflexions morales sur les vaccins préparés à partir de cellules de fœtus humains avortés, 5 juin 2005), nous devons, hélas, conclure que Mgr Paglia, avec ces mots, a exprimé une collaboration formelle avec le mal parce qu’il considère qu’une loi injuste est juste, parce qu’il approuve le raisonnement de cette loi : il est légitime de tuer les enfants à naître.


Après quoi, Paglia, suivant un scénario rabâché, tire la cartouche habituelle: appliquons les bonnes parties de la 194, qui seraient les articles 2 et 5, pour encourager la maternité, c’est-à-dire pour éviter les avortements. Dans un article de juin 2018, nous expliquions les raisons pour lesquelles il est impossible de dire que la 194 devrait être mieux appliquée pour diminuer les avortements : « L’étroitesse réelle du champ d’application des obligations légales, l’impossibilité de sanctionner les agents sanitaires qui ne font pas leur devoir, le fait que c’est le médecin avorteur qui doit dissuader la femme, font que la 194 peut être parfaitement appliquée et en même temps pas du tout bloquer la machine à avorter qui tue un enfant toutes les cinq minutes. Ainsi, dans la 194, il n’y a pas de véritable prévention de l’avortement, non pas parce que les articles 2 et 5 sont mal appliqués (défaut phénoménologique), mais en raison de la structure intrinsèque de la 194 (défaut juridique) ». Il semble donc ahurissant de déclarer que pour lutter contre l’avortement, il faut mieux appliquer une loi qui autorise l’avortement. Non, pour lutter contre l’avortement, il faut notamment abroger la loi autorisant l’avortement. Même un enfant le comprendrait.

Enfin, dans son discours, Paglia met le doigt sur le problème de la natalité et sur le fait qu’il faut encourager les naissances (selon l’esprit totalement mondain qui veut qu’on ne dise jamais du mal de rien, mais seulement du bien de tout, sauf des populistes, des souverainistes, des traditionalistes, des riches, etc…). Mais Paglia ne sait-il pas que, données en main, la première cause de l’absence de naissance dans de nombreux pays occidentaux, y compris l’Italie, est précisément à chercher dans l’avortement et donc dans ce pilier social qu’est la 194 ? Un cinquième de l’ensemble des conceptions se terminent par un avortement volontaire. Paglia veut augmenter les naissances de 20% ? Qu’il décourage l’avortement, qu’il ne l’encourage pas en parlant en bien de la 194. Comment peut-on parler en bien d’une loi qui extermine les enfants en masse et se plaindre ensuite que peu d’enfants naissent ?

La sortie de Paglia, qui dans une situation normale devrait être accompagné à la porte aujourd’hui même, ajoute la consternation à la consternation aussi parce que nous vivons maintenant un âge, sinon d’or, du moins certainement d’argent dans le monde en ce qui concerne la protection juridique de la vie à naître. En juin dernier, la Cour suprême des États-Unis a relégué aux oubliettes l’arrêt Roe vs Wade qui légitimait l’avortement dans tout le pays. Là-bas, des juges laïques combattent l’avortement et ici, au contraire, un évêque à la tête de l’Académie pontificale pour la vie ne combat pas l’avortement mais le défend. Parce que défendre la 194 signifie défendre l’avortement. Et toute mystification rhétorique ne pourra jamais effacer cette évidence, cette équivalence.

Selon la pensée de Paglia, les marches et les rassemblements pro-vie devraient être vidées de leur sens, à moins de marcher pour défendre la 194 et, paradoxalement, pour soutenir la natalité. Le pro-avortement pourra facilement s’opposer au militant pro-vie : « Si votre patron est en faveur de la 194, pourquoi la critiquez-vous ? Lui ne la remet pas en question et, en conséquence, la 194 constitue une frontière infranchissable. Il n’y a pas de retour en arrière possible ». Le débat pourrait éventuellement se déplacer vers le nombre d’enfants qu’on parvient à mettre au monde, déduction faite des avortements : en d’autres termes, le nombre d’enfants qu’on met au monde et le nombre d’enfants qu’on avorte, car les deux choix sont légitimes (la 194 le dit implicitement).

Paglia n’est pas étranger à de telles sorties doctrinalement erronées, mais cette fois-ci il s’est surpassé car il a été, malheureusement, d’une clarté cristalline en manifestant sa pensée hétérodoxe, qui reste la sienne et certainement pas celle de l’Église. Voir à ce sujet Evangelium vitae :

   Les lois qui, avec l’avortement et l’euthanasie, légitiment la suppression directe d’êtres humains innocents sont en contradiction totale et irrémédiable avec le droit inviolable à la vie propre à tous les hommes. [Les lois qui autorisent et favorisent l’avortement et l’euthanasie sont donc radicalement opposées non seulement au bien de l’individu, mais aussi au bien commun, et sont donc totalement dépourvues de véritable validité juridique. […] L’avortement et l’euthanasie sont donc des crimes qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer. Non seulement ces lois ne créent aucune obligation de conscience, mais elles font naître une obligation grave et précise de s’y opposer par « objection de conscience ». (n° 72-73. Voir aussi n° 20, 59, 69).

Considérer la 194 comme un pilier de la société – et Paglia ne décrivait pas un jugement commun simplement rapporté par lui, mais exprimait son propre jugement – n’est pas un champignon vénéneux poussé dans la forêt catholique du jour au lendemain, mais le dernier fruit empoisonné d’une plante qui est bien vivante dans l’Église depuis un certain temps. La plante de l’hérésie qui fait passer l’erreur pour un approfondissement et un développement doctrinal (mais une vérité peut-elle jamais devenir le contraire d’elle-même ?). La plante du dialogue à tout prix poussée à l’extrême au point que, pour dialoguer et ne contredire personne, on va jusqu’à importer les idées perverses de l’ennemi. La plante du pastoralisme sans doctrine qui conduit à embrasser non seulement le pécheur, mais aussi le péché. La plante de la miséricorde sans justice, qui efface le péché et la culpabilité, excuse tout et tous et accepte tout et tous. La plante du relativisme ecclésial dans lequel le pluralisme liquide et indistinct est mis à la place de la vérité, une antiquité à écarter. La plante du discernement qui fait de l’exception la règle. Enfin, la plante de l’athéisme car seuls ceux qui ont oublié Dieu, ceux qui n’ont pas la foi, peuvent être en faveur de l’avortement.

Cependant, le Saint-Esprit a, il faut bien le dire, beaucoup d’esprit. Pendant que Paglia parlait, le spectateur pouvait lire sur l’écran en haut à droite : « Ce soir à 21h20, film Les infidèles« .

Spoiler:

► Les données sur l’avortement en Italie et la loi 194
► Les avortements clandestins toujours constants
► Les arguments des gynécologues objecteurs

Selon le rapport du ministère de la santé italienne, alors que le nombre d’avortements légaux baisse chaque année, celui des IVG clandestines restent constants. Difficile à tracer, il y en aurait environ 15 000 chaque année.
Ils concernent pour la plupart des femmes étrangères qui, faute de renseignements accessibles et parfois sous la contrainte, ont recours à des médicaments dangereux et pris sans supervision médicale. Les femmes ayant recours à une IVG illégale peuvent être passibles d’une amende allant jusqu’à 10 000 €.
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/En-Italie-lavortement-legal-pas-toujours-accessible-2022-01-13-1201194696

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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyMar 30 Aoû 2022 - 16:27

USA : la Géorgie reconnaît la personnalité juridique du fœtus
Etats-Unis : La Géorgie reconnaît la personnalité juridique du fœtus
29 Août, 2022

Suite à l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, une loi géorgienne de 2019, intitulée Living infants Fairness and Equality Act, est entrée en vigueur accordant la personnalité juridique à l’enfant à naître dès six semaines de grossesse, c’est-à-dire une fois qu’ « un battement de cœur humain [est] détectable ». Cette loi définit un « enfant à naître » comme « un membre de l’espèce Homo sapiens à n’importe quel stade de développement qui est porté dans l’utérus » de telle sorte que le 14ème amendement qui accorde le droit à la vie doit leur être applicable. La Cour d’appel du 11ème circuit a également reconnu que la notion de « personne » pouvait inclure les embryons et les fœtus.

Des droits légaux accordés au fœtus
De plus, dans un communiqué de presse du lundi 1er août, le ministère des finances géorgien a publié des directives autorisant la déclaration des embryons comme personnes à charge. Les parents du fœtus peuvent donc bénéficier d’un crédit d’impôt à hauteur de 3.000 dollars, mais aussi d’une pension alimentaire. Les enfants à naître doivent être inclus dans les recensements de population. Cette décision pourrait influencer le poids relatif des Etats, en matière électorale ou budgétaire.

Vers la reconnaissance de la personnalité du fœtus dès la conception
Georgia Right to Life et d’autres groupes ont demandé au gouverneur Brian Kamp de convoquer une session législative spéciale en vue d’adopter un amendement à la Constitution de l’Etat sur la personnalité fœtale. Ils souhaitent « des lois qui accordent aux fœtus les mêmes droits et protections juridiques que pour toute personne ». Si un tel amendement était adopté, aucune exception à l’avortement ne serait possible. « Un droit primordial à la vie de tous les êtres humains en tant que personnes à n’importe quel stade de développement, de la fécondation à la mort naturelle » serait en revanche affirmé.

Les Républicains de la Chambre et du Sénat des Etats-Unis ont d’ailleurs présenté une législation qui établirait un droit à une pension alimentaire pour les enfants à naître dès leur conception, car « la vie commence à la conception », d’après les mots de Mike Johnson, député de Louisiane.

Source : The New York Times, Kate Zernike (21/08/2022)
Spoiler:

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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyMer 31 Aoû 2022 - 11:17

Je pense que l'avortement est un vrai traumatisme pour la femme.
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boulo




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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyMer 31 Aoû 2022 - 15:40

Et encore plus pour le foetus qui survit , comme cela arrive parfois dans les tentatives d'avortement clandestines .

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Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN
MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .



NB La couleur rouge est réservée à la modération .

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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyVen 2 Sep 2022 - 10:08

C'est une plaisanterie j'espère ?
 
Pourquoi y aurait 'il des avortements clandestins alors que ceux-ci son légaux.
 
Quand on pratique un avortement, on parte d'embryon et pas de fœtus
 
Le fœtus est le produit de la reproduction, à partir du troisième mois de la grossesse.
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptySam 3 Sep 2022 - 14:31

florence_yvonne a écrit:
C'est une plaisanterie j'espère ?
 
Pourquoi y aurait 'il des avortements clandestins alors que ceux-ci son légaux.
 
Quand on pratique un avortement, on parte d'embryon et pas de fœtus
 
Le fœtus est le produit de la reproduction, à partir du troisième mois de la grossesse.

Florence Yvonne

vous n'avez jamais lu les avortements dans les w.c. des lycées ?  Sad
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyDim 4 Sep 2022 - 9:54

Non, mais j'ai accompagné une amie en détresse pour quelle ne soit pas seule lors de son avortement.

Tu as vu des avortements dans les w.cc ? cela c'est passé comment ? la femme s'est avorté toute seule ?
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyDim 4 Sep 2022 - 10:05

florence_yvonne a écrit:
C'est une plaisanterie j'espère ?
 
Pourquoi y aurait 'il des avortements clandestins alors que ceux-ci son légaux.
 
Quand on pratique un avortement, on parte d'embryon et pas de fœtus
 
Le fœtus est le produit de la reproduction, à partir du troisième mois de la grossesse.

Parce qu'en Italie, l’avortement est légal mais pas toujours accessible.
Selon le rapport du ministère de la santé italienne, alors que le nombre d’avortements légaux baisse chaque année, celui des IVG clandestines restent constants. Difficile à tracer, il y en aurait environ 15 000 chaque année.

Ils concernent pour la plupart des femmes étrangères qui, faute de renseignements accessibles et parfois sous la contrainte, ont recours à des médicaments dangereux et pris sans supervision médicale. Les femmes ayant recours à une IVG illégale peuvent être passibles d’une amende allant jusqu’à 10 000 €.


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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyDim 4 Sep 2022 - 10:21

Quand mon amie m'a demandé a l'accompagneer lors de son avortement (légal) j'ai été là pour elle et je ne lui ai pas posé de question.
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyDim 4 Sep 2022 - 15:25

florence_yvonne a écrit:
Quand mon amie m'a demandé a l'accompagneer lors de son avortement (légal) j'ai été là pour elle et je ne lui ai pas posé de question.

elle avait besoin de quelqu'un et vous étiez là, elle ne s'est pas sentie jugée  I love you
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyLun 12 Sep 2022 - 10:10

USA : déchaînement contre les pro-vie ; Kamala Harris attise le feu
12-09-2022

Un nouveau rapport du Religious Freedom Institute atteste du nombre et de la gravité des agressions par vandalisme et réaffirme la nécessité d'une action préventive et punitive décisive de la part du gouvernement fédéral. "Les conditions demeurent pour la survenue de nouvelles attaques contre des entités et des personnes pro-vie pour les mois restants de 2022 et pour l'année à venir 2023". Et les autorités fédérales sont priées d'intervenir. Mais l'administration Biden elle-même, notamment la vice-présidente Kamala Harris, promeut la lutte contre les pro-vie "obscurantistes".

Les avorteurs à l'attaque
Les controverses et les initiatives pro- et anti-avortement aux Etats-Unis ne s'apaisent pas. Un nouveau "rapport" atteste du nombre et de la gravité des actes de vandalisme et réaffirme la nécessité d'une action préventive et punitive décisive de la part du gouvernement fédéral. Les "champions de l'avortement", Pelosi et Harris, réaffirment leur engagement en faveur de la libéralisation du meurtre des innocents, les pro-vie célèbrent la "Journée nationale" du souvenir des enfants avortés, le nombre d'États interdisant ou restreignant l'avortement augmente, tandis que la Cour suprême serait sur le point de découvrir les voyous qui ont volé le projet de la phrase Dobbs.

Le nouveau rapport du Religious Freedom Institute (RFI), publié le 6 septembre, quantifie et analyse les nombreux incidents de violence à l'encontre des personnes et des entités pro-vie aux États-Unis, évaluant les plaintes déposées depuis mai dernier et offrant des recommandations, sur la manière de prévenir et de poursuivre le vandalisme et la violence, aux responsables gouvernementaux. Cette évaluation de la menace post-Dobbs fait partie de l'enquête pluriannuelle de RFI sur les attaques criminelles contre les institutions religieuses aux États-Unis et les réponses étonnamment passives de Joe Biden, des responsables gouvernementaux, des forces de l'ordre et des médias. Depuis la fin du mois de mai 2020, des attaques ont été perpétrées contre au moins 174 cibles catholiques dans 38 États et le district de Columbia, notamment des incendies criminels, des profanations et des dégradations, des destructions de biens, des vols et d'autres crimes d'État et fédéraux. L'organisation RFI s'efforce d'obtenir une large acceptation et le respect de la liberté religieuse en tant que droit humain fondamental, source de bien-être individuel et social, pierre angulaire d'une société prospère et moteur de la sécurité nationale et internationale. Elle travaille avec un large groupe d'experts et d'associations aux États-Unis et dans le monde entier.

Dans son analyse finale, elle note que "les conditions restent réunies pour que de nouvelles attaques contre des entités et des personnes pro-vie se produisent au cours des mois restants de 2022 et de l'année 2023". Depuis l'évasion illégale du "projet de jugement" en mai dernier et jusqu'à la fin du mois d'août 2022, des attaques ont été menées contre au moins 63 organisations pro-vie, dans 26 États et dans le district de Columbia. "Vingt-huit des 63 organisations pro-vie sont religieuses". Le nombre d'attaques documentées contre des sites catholiques est élevé : en moyenne, au moins une tous les trois jours depuis la fuite du 2 mai, selon la Catholic News Agency (CNA), des actes violents explicitement pro-avortement ont touché au moins 32 églises catholiques aux États-Unis et au moins 50 centres d'aide à la maternité. Le dernier en date est le vol, le 30 août, de la statue de Notre-Dame de Fatima dans l'église catholique de Saint-André l'Apôtre (Gibbsboro, New Jersey), qui a été retrouvée après l'arrestation de l'auteur le 7 septembre.

Les "recommandations" du rapport RFI sont claires : les organisations pro-vie doivent consacrer davantage de ressources à la sécurité et à la formation du personnel, renforcer leurs relations avec les forces de l'ordre et augmenter leur couverture d'assurance ; de nombreuses attaques sont des "crimes fédéraux" et le gouvernement a la responsabilité de protéger et doit agir de manière décisive pour prévenir, enquêter et poursuivre les attaques criminelles contre ces institutions. Face à cette énième triste dénonciation, les déclarations invraisemblables et " violentes " des deux plus grands promoteurs du droit d'assassiner les innocents continuent : Nancy Pelosi (présidente du Congrès) et Kamala Harris (vice-présidente des États-Unis). Mme Pelosi a récemment réitéré et renforcé son interprétation personnelle du magistère catholique lors d'un débat sur la santé génésique au campus Mission Bay de l'université de Californie à San Francisco (UCSF) : "il est pécheur et injuste" de restreindre et d'interdire la santé génésique et l'avortement. L'UCSF est l'une des principales universités pro-avortement des États-Unis. Elle finance et gère plus de 100 programmes dans tout le pays, participe au prélèvement et à l'analyse de tissus fœtaux et propose des séminaires et des cours de perfectionnement sur l'avortement jusqu'au 9e mois de grossesse.

Kamala Harris a fait pire : elle a déclaré son engagement à rendre l'avortement utilisable même pour les petites filles (1er août) ; elle a réaffirmé lors de la Convention de l'Église baptiste nationale (8 septembre) comment sa profonde foi chrétienne (et celle de Biden) "guide quotidiennement" les choix en faveur de l'avortement, exhortant les 2000 pasteurs à combattre les "ténèbres" du pro-vie ; elle a rendu la Cour suprême et la sentence Dobbs responsables de la souffrance actuelle de toute la nation, dans son interview du 11 septembre avec NBC. Dans toute cette triste et incivile confusion politique, l'espoir a été ravivé et des centaines de milliers de catholiques ont célébré la première "Journée nationale de commémoration des enfants avortés" le 10 septembre depuis que la Cour suprême des États-Unis a rendu l'arrêt Dobbs, permettant aux États de protéger à nouveau les enfants à naître. Dans 213 villes des États-Unis, les pro-vie se sont rassemblés dans des cimetières et des mémoriaux pour se souvenir des 64 millions de bébés tués par le Planning familial depuis l'arrêt Roe de 1973 (383 460 tués par le Planning familial rien qu'en 2020). Pendant ce temps, alors que de plus en plus d'États restreignent ou interdisent l'avortement, la Cour suprême pourrait bientôt annoncer la fin de son enquête sur les auteurs du vol du projet de condamnation de Dobbs, qui provoque des violences et des divisions inciviles depuis le mois de mai.

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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyLun 12 Sep 2022 - 11:41

L'appelation "Pro-vie" est fallacieuse : les partisans de la liberté d'avorter ne sont pas "anti-vie"...

L'humoriste américain George Carlin disait que les soi-disant "pro-vie" étaient en fait "anti-femmes".
Il ajoutait que les "pro-vie" étaient paradoxalement également des "pro-guerre", et qu'ils défendaient les fœtus pour en faire de futurs soldats bons à envoyer au casse-pipe, relevant ainsi l'hypocrisie absolue de ces soi-disant "pro-vie".
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyMar 13 Sep 2022 - 2:54

L'humoriste George Carlin, dit ce qu'il veut ... .

La position de l'Eglise est claire, c'est la Vie qui est présente dans le corps des Femmes.

Vous répétez souvent comme dans l'autre Fil concernant l'avortement ... que "la liberté absolue pour chaque individu d'avoir le contrôle de son corps" à toute étape de sa vie ... . Mais est-ce vraiment de la liberté de subir une telle épreuve ? avec les conséquences psychologiques qui en découlent ... . Le meilleur des accompagnements ne remplacera pas la perte d'une vie ... et n'effacera pas le traumatisme subi qui se poursuit tout au long de la vie de ces femmes. Bien entendu, l'argument qui consiste à dire : "et les femmes qui ont subi un viol !" , certes cela existe, mais ce n'est pas la majorité des cas, Dieu MERCI. En-dehors de problèmes médicaux, où est la LIBERTE ?
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La vie qui tressaille dans le ventre d'Elisabeth est un bel exemple de VIE et quel destin !
Luc 1
40 Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth.
41 Dès qu'Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit.
42 Elle s'écria d'une voix forte: Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni.
43 Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi ?…

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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyMar 13 Sep 2022 - 12:04

Aux USA certains terroristes mettent des bombes dans les cliniques ou l'on pratique l'avortement au nom du droit à la vie.
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyMar 13 Sep 2022 - 12:32

florence_yvonne a écrit:
Aux USA certains terroristes mettent des bombes dans les cliniques ou l'on pratique l'avortement au nom du droit à la vie.

Et ? ... Quel est le rapport avec la position de l'Eglise ?

Tout acte de violence est condamnable, quel qu'il soit ... . L'avortement est une "violence" faite au corps de la femme et non une Liberté, sauf cas exceptionnel comme par exemple des raisons médicales et dans de rares cas : viol ou inceste. C'est lors de ces situations d'extrême violence que l'accompagnement devient obligatoire, en vue d'une éventuelle adoption pour des familles stériles qui ont de l'amour à donner au futur bébé.

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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyJeu 15 Sep 2022 - 12:38

Hongrie : les femmes qui envisagent de se faire avorter devront au préalable écouter les battements de cœur de leur foetus

Une nouvelle loi hongroise exige que les femmes entendent les battements de cœur du fœtus avant de décider de l'avortement

Un membre conservateur du Parlement a salué cette règle comme "la première mesure en faveur de la vie" depuis que la Hongrie a légalisé l'avortement en 1956.
Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? Budapest--810x500
14 septembre 2022

BUDAPEST (LifeSiteNews) - Le gouvernement hongrois a publié un décret qui exige que les médecins montrent aux femmes qui cherchent à avorter "les facteurs indiquant la présence des fonctions vitales de l'embryon." Selon les rapports, cela signifie que les femmes devraient écouter le son des battements de cœur du bébé à naître.

Dans un communiqué publié lundi 12 septembre, le ministère de l'intérieur a déclaré que "près de deux tiers des Hongrois associent le début de la vie d'un enfant aux premiers battements de cœur" et que des équipements modernes peuvent contribuer à fournir des informations pertinentes aux femmes enceintes en détectant les battements de cœur au début de la grossesse. Le nouveau règlement devrait entrer en vigueur le 15 septembre.

Le fait de voir les signes vitaux d'un bébé à naître a, par le passé, fait changer d'avis des mères qui souhaitaient avorter. Un exemple récent en est une femme du Texas qui a choisi de ne pas avorter après avoir vu ses jumeaux à l'échographie.

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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyDim 18 Sep 2022 - 13:50

4.000 personnes ont marché pour la vie à Berlin
Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? 79506_4

dimanche 18 septembre 2022

Marche pour la vie 2022 : grand rassemblement et manifestation pro-vie dans le centre politique de Berlin

"Les femmes n'ont pas besoin de la phrase : tu ne peux pas y arriver. Elles ont besoin d'être accompagnées avec délicatesse pour pouvoir développer leur grand potentiel". C'est avec ces mots que la sage-femme Sarah Göbel a donné un aperçu de la situation des femmes en conflit avec leur grossesse lors de la manifestation d'ouverture de la Marche pour la vie de cette année. La plupart des femmes aimeraient avoir leur enfant de manière autodéterminée, mais elles sont soumises à une forte pression extérieure. Même après un avortement, il faut absolument continuer à soutenir les femmes. Sylvia Pantel, directrice de la Fondation pour les valeurs familiales et ancienne députée du Bundestag, a parlé de la perspective sociopolitique de ce drame. Elle a commenté les citations précédemment enregistrées de politiciens de la coalition gouvernementale et d'une représentante des Jusos, qui veulent établir l'avortement comme un soin de santé et qui nient l'humanité de l'enfant avant sa naissance.

Un autre thème important abordé dans une interview avec le professeur Paul Cullen, médecin, était la liberté de conscience des personnes travaillant dans le domaine médical. En Suède, les sages-femmes ne peuvent travailler que si elles pratiquent des avortements, alors qu'au Canada, pour la première fois, un tribunal a donné raison à une infirmière qui refusait de se faire vacciner pour des raisons de conscience, car de nombreux vaccins sont fabriqués avec des lignées cellulaires d'enfants avortés. Hubert Hüppe, député du Bundestag et ancien délégué du gouvernement fédéral pour les intérêts des personnes handicapées, a évoqué de nombreuses autres menaces pesant sur les personnes avant et après la naissance, notamment les formes sélectives de diagnostic prénatal et la légalisation du suicide assisté. "Le droit à la vie est le droit fondamental le plus important. Si on ne l'a pas, on n'est plus rien".

Dans son allocution de bienvenue, Alexandra Linder, présidente du BVL, a également cité des exemples positifs de respect des droits de l'homme, notamment aux États-Unis où, après 51 ans et plus de 63 millions d'enfants avortés - dont un tiers d'Afro-Américains, pour un pourcentage de population d'environ 16 % -, on en vient à proposer justement aux femmes afro-américaines, apparemment particulièrement discriminées ici aussi, une aide et un soutien plutôt qu'un avortement. Selon Linder, en Hongrie, les gynécologues remplissent leur devoir de diligence médicale lorsqu'ils procèdent à un premier examen et montrent le résultat de l'examen aux femmes. "Cela fait partie de l'information complète des femmes enceintes", a déclaré la présidente du BVL.

La manifestation de la Marche pour la vie, animée par Linder ainsi que par Hartmut Steeb et Cornelia Kaminski, membres du comité directeur de la BVL, s'est poursuivie sous l'accompagnement musical du groupe Gnadensohn avec l'Américaine Terrisa Bukovinac, qui, en tant qu'athée déclarée, s'engage avec véhémence pour le droit à la vie. Elle a souligné la nécessité d'une justice sociale et l'engagement inconditionnel de tous pour y parvenir. Il ne faut en aucun cas abandonner les personnes en détresse. La journée s'est terminée par un compte-rendu du Congrès Pro Life et une flashmob qui a préparé les participants à la manifestation à travers la ville.

La Marche pour la vie débute chaque année par un grand rassemblement. Les invités sur scène sont issus du monde scientifique, politique, artistique, social et religieux. Ils sont particulièrement engagés dans le droit à la vie, professionnellement ou bénévolement, ou parlent de leur vécu et de leurs expériences personnelles. Les participants viennent de toute l'Allemagne et de l'Europe pour donner un signal à Berlin en faveur d'une meilleure protection de la vie et pour s'engager en faveur d'un avenir humain. Comme chaque année, la manifestation s'est déroulée dans la paix et la joie du côté des participants. Le service œcuménique qui a suivi la Marche pour la vie a été présidé par l'évêque vicaire de la métropole grecque-orthodoxe d'Allemagne, Emmanuel Sfiatkos, et par l'évêque auxiliaire Thomas Maria Renz du diocèse de Rottenburg-Stuttgart.

Avec ses 16 associations membres et plus de 25.000 membres, l'association fédérale Lebensrecht s'engage pour une dignité humaine globale et les droits fondamentaux qui y sont liés, de la conception à la mort, indépendamment de l'origine, du sexe, de l'âge ou de l'état de santé.

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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptySam 24 Sep 2022 - 8:48

Toi le tout petit a écrit:
florence_yvonne a écrit:
Aux USA certains terroristes mettent des bombes dans les cliniques ou l'on pratique l'avortement au nom du droit à la vie.

Et ? ... Quel est le rapport avec la position de l'Eglise ?

Tout acte de violence est condamnable, quel qu'il soit ... . L'avortement est une "violence" faite au corps de la femme et non une Liberté, sauf cas exceptionnel comme par exemple des raisons médicales et dans de rares cas : viol ou inceste. C'est lors de ces situations d'extrême violence que l'accompagnement devient obligatoire, en vue d'une éventuelle adoption pour des familles stériles qui ont de l'amour à donner au futur bébé.


Où est-il question de la position de  l'église ici ? tu es hors-sujet.
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptySam 24 Sep 2022 - 16:17

florence_yvonne a écrit:
Toi le tout petit a écrit:
florence_yvonne a écrit:
Aux USA certains terroristes mettent des bombes dans les cliniques ou l'on pratique l'avortement au nom du droit à la vie.

Et ? ... Quel est le rapport avec la position de l'Eglise ?

Tout acte de violence est condamnable, quel qu'il soit ... . L'avortement est une "violence" faite au corps de la femme et non une Liberté, sauf cas exceptionnel comme par exemple des raisons médicales et dans de rares cas : viol ou inceste. C'est lors de ces situations d'extrême violence que l'accompagnement devient obligatoire, en vue d'une éventuelle adoption pour des familles stériles qui ont de l'amour à donner au futur bébé.


Où est-il question de la position de  l'église ici ? tu es hors-sujet.

Ben voyons ! je suis hors sujet ... . Je vous demandais le lien entre votre propos et la position de l'église qui est claire.
La vie est présente dans le corps des femmes ... Pas la mort.

Si des terroristes posent des bombes, au risque de donner la mort , ou blesser gravement des personnes, par leurs actes violents ... C'est qu'ils n'ont rien compris à l'enseignement de Jésus.
Et je le répète, Tout acte de violence est condamnable, quel qu'il soit.


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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyDim 25 Sep 2022 - 10:23

Le sujet n'est pas la position de l'église sur l'avortement., le sujet est l'accompagnement des femmes qui avortent.
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MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyVen 30 Sep 2022 - 12:15

Ces associations qui viennent en aide aux femmes enceintes en détresse

Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? Shutterstock_1606280785



La décision de la Cour suprême américaine, le 24 juin 2022, de révoquer l’arrêt « Roe contre Wade », laissant ainsi chaque Etat libre de légiférer sur l’avortement, met en exergue la nécessité de venir en aide aux femmes en détresse face à une grossesse imprévue. En France, des dizaines d’associations se sont constituées déjà depuis plusieurs années avec cette ambition.



Héberger des futures mères en situation de détresse, accompagner des femmes enceintes fragilisées par une grossesse imprévue, écouter celles qui ont eu recours à l’avortement… Tels sont les objectifs de nombreuses associations en France, contribuant ainsi à protéger la vie et l’enfant à naître, et offrir une écoute bienveillante à celles qui en ont besoin.

En 2020, 222.000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été pratiquées en France, selon la Drees
.« N’est-il pas possible de s’interroger et d’essayer de comprendre quelles en sont les raisons ? » s’insurge le père Benoist de Sinety dans une récente tribune pour Aleteia, insistant sur le nombre de femmes en situation de détresse. « Combien parmi elles sont laissées seules, abandonnées à la froide technologie médicale et aux diagnostics abrupts, sans accompagnement ni en amont ni en aval ? » 

Réagissant à la décision de la Cour suprême des Etats-Unis, l’Académie pontificale pour la Vie a également souligné l’importance « d’une assistance solide aux mères, aux couples et à l’enfant à naître » et a défendu « la possibilité pour les mères en difficulté de poursuivre la grossesse et de confier l’enfant à ceux qui peuvent garantir sa croissance ».

C’est pour venir en aide à ces mères en difficulté, à qui la société présente l’avortement comme la seule issue possible, que de nombreuses associations ont pour mission d’accueillir et d’accompagner les femmes enceintes. Tour d’horizon de ces associations au service des mères et des enfants à naître.


1 - LES MAISONS D’HÉBERGEMENT


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Ce sont des établissements qui hébergent, pour une durée variable, les femmes enceintes en détresse et leur nouveau-né. Des équipes de professionnels (psychologues, auxiliaires puéricultrices, éducateurs…) et de bénévoles leur apportent une aide morale, médicale et matérielle. Les jeunes femmes sont accompagnées en vue de reprendre une vie autonome après la naissance de leur enfant.

Magnificat Accueillir la vie

Les Maisons d’Accueil Maternel Magnificat disposent de deux maisons accueillant des femmes enceintes en difficulté : une maison à Ligueil (37), au sud de Tours, ouverte depuis 1993, et une maison à Laval (53), en Mayenne, ouverte depuis mai 2016. Magnificat Accueillir la vie.

La maison de Marthe et Marie

Il s’agit de colocations solidaires pouvant accueillir huit personnes dont la moitié sont des femmes enceintes ou jeunes mamans en situation difficile, et l’autre moitié des volontaires (jeunes pro de 25 à 35 ans). Avec la dernière maison ouverte en septembre 2021 à Rouen, l’association est désormais présente dans six villes : Lille, Strasbourg, Nantes, Lyon, Paris et Rouen. La maison de Marthe et Marie.

La Maison de Tom Pouce en Seine-et-Marne

Fondée par le Pr Jérôme Lejeune, la maison de Tom Pouce dispose de deux maisons en Seine-et-Marne, l’une pouvant accueillir jusqu’à douze femmes enceintes, l’autre neuf mamans avec leur bébé pour une durée de trois mois renouvelable une fois. La Maison de Tom Pouce.

Centre maternel accueil Samarie à Coulommiers (77)

Les Apprentis d’Auteuil hébergent des jeunes femmes âgées de 14 à 25 ans enceintes de trois mois minimum et au maximum jusqu’aux 3 ans de l’enfant. Centre maternel Samarie.

Le foyer El Paso à Neuilly-sur-Seine (92)

Ouvert en avril de 2010 et tenu par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, le foyer El Paso, le foyer El Paso accueille des femmes enceintes en difficulté dès le début de la grossesse et jusqu’à l’accouchement. Foyer El Paso.

La Tilmaà Vannes (56)

En plein cœur de Vannes, La Tilma met à disposition trois studios et deux deux-pièces permettant aux jeunes femmes enceintes de vivre en autonomie, et propose un accompagnement personnalisé, social, périnatal et médical pendant la grossesse et après la naissance. La Tilma.

La Maison de Louise à Lyon (69)

La Maison de Louise, créée en 2012, accompagne les femmes enceintes en difficulté, tout au long de leur grossesse et jusqu’aux trois mois de l’enfant. L’appartement, situé à Tassin, peut accueillir quatre jeunes femmes. La Maison de Louise.

La Maison Bethléem à Toulon (83)

Ce sont six studios meublés et équipés dans le centre-ville pour des futures mères majeures et autonomes financièrement. Réseau Caritas France. La Maison Bethléem.


2 - LES RÉSEAUX D’ÉCOUTE TÉLÉPHONIQUE



Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? Woman-sad-phone


Animés par des conseillers bénévoles, ces services d’écoute et de soutien téléphoniques sont gratuits et garantissent l’anonymat des personnes qui appellent.

Agapa

Agapa a été créée en 1994 par des bénévoles chrétiens désireux d’offrir un lieu d’échange apaisé et sans jugement à ceux et celles qui souhaitaient parler de l’IVG qu’ils avaient vécu. Plus largement, Agapa propose aujourd’hui écoute et soutien à toute personne en souffrance suite à une fausse couche, un décès in utero, une grossesse extra-utérine, une interruption médicale de grossesse ou une IVG. Agapa : 01 40 45 06 36.

Mère de Miséricorde

Les bénévoles de Mère de Miséricorde offrent une écoute téléphonique anonyme et bienveillante aux femmes, hommes et couples confrontés à l’avortement (ou l’ayant été). Mère de Miséricorde : 0 800 746 966.


SOS bébés

Écoute confidentielle, anonyme et gratuite par une équipe d’écoutants spécialement formés aux problématiques liées à la grossesse, à la maternité et à la paternité. Réseau Alliance Vita. SOS bébés : 01 42 47 08 67.

Écoute IVG

Un lieu d’écoute bienveillant, anonyme et gratuit pour toutes les femmes qui se posent la question de l’avortement, ou qui ont avorté et veulent en parler. Ecoute IVG : 01 71 06 34 84.


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philippe bis

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Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? Empty
MessageSujet: Re: Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ?   Avortement : qui pense à l’accompagnement des femmes en détresse ? EmptyJeu 8 Fév 2024 - 11:36

"Je suppliais pour qu'il change d'avis, et non. On est restés sur l'idée de faire un avortement. Cet avortement, toute ma vie, je me suis souvenue d'un escalier noir. Je me souviens de ce qu'on appelait une faiseuse d'anges. Je me souviens d'une aiguille à tricoter. Je suis revenue à la maison, et là, j'ai commencé une septicémie", a-t-elle récemment expliqué dans le magazine Sept à Huit (TF1). Ce drame personnel a cependant renforcé les sentiments de Loulou Gasté pour la chanteuse. "Il s'est rendu compte ce jour-là à quel point il m'aimait. 'Je priais, je priais pour que tu ne meurs pas' (...) Un jour, j’étais supposée venir chanter pour un gala de charité, avec ma robe plissée bleu marine. C’est le maire qui m’attendait. Voilà. Pas de mariage en blanc. Mais j’étais comblée", déclarait Line Renaud en 2021 dans une interview accordée au Monde.
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