le Pape Emérite Benoit XVI et la mort

« Je prierai Dieu d’être indulgent avec ma misère », déclarait en 2016 le pape émérite dans “Dernières conversations”, un livre d’entretiens avec le journaliste allemand Peter Seewald. Il affirmait également se préparer à la mort.

Peter Seewald interroge le pape émérite sur sa vie monastique « dans l’enclos de Pierre », et notamment sur ses activités quotidiennes. Il aborde notamment la passion de Benoît XVI pour l’écriture et la prédication. 


Puis, il l’interroge : « Est-ce que même un pape émérite a peur de la mort ? » Voici la réponse de Benoît XVI : 

« Dans une certaine mesure, oui. Il y a d’abord la crainte d’être une charge pour autrui en raison d’une longue période d’invalidité. Pour moi cela serait très attristant. C’est une chose que mon père a toujours redoutée, mais cette épreuve lui a été épargnée. 
Ensuite, bien que je pense en toute confiance que Dieu ne me rejettera pas, plus on s’approche de Lui, plus on ressent avec force tout ce que l’on n’a bien fait. D’où le poids de la faute qui vous oppresse, même si la confiance de fond est  toujours présente, évidemment. »
Quand Peter Seewald lui demande ce qu’il dira au Seigneur lorsqu’il sera face à face avec Lui, le pape émérite répond : 
« Je lui demanderai d’être indulgent à l’égard de ma misère. »

La réponse de Benoît XVI à la question de l’au-delà

Si tout le monde se pose la question de l’au-delà, la réponse de Benoît XVI est particulièrement instructive. Il fait partie des plus grands théologiens des XXe et XXIe siècles, et a consacré toute son existence à contempler et à explorer le mystère de Dieu. 


À la question, qu’attendez-vous de la vie éternelle, le pape émérite distingue deux niveaux : « Tout d’abord le niveau le plus théologique. » Il cite les paroles de saint Augustin qui sont pour lui d’un « grand réconfort et une grande pensée » : 
« En commentant le psaume 104 “Cherche toujours Sa face”, il dit : “Ce “toujours” vaut pour l’éternité. » 

Dieu est si grand que nous ne finissons jamais de le connaître. Il est toujours nouveau. C’est un mouvement perpétuel, infini, de nouvelle découverte et de nouvelle joie. » 

Qu’est-ce que la vie éternelle pour Benoît XVI ?

Dans son encyclique Spe salvi (2007), il répondait précisément à la question, à la manière du « théologien à genoux » devant les interrogations les plus intimes de chacun, avec une profonde humanité. 


Pour lui, la vie éternelle est un désir de vie échappant à la mort, sans trop savoir « ce vers quoi nous nous sentons poussés » : « L’éternité n’est pas une succession des jours du calendrier, mais quelque chose comme le moment rempli de satisfaction, dans lequel la totalité nous embrasse et dans lequel nous embrassons la totalité. Il s’agirait du moment de l’immersion dans l’océan de l’amour infini dans lequel le temps — l’avant et l’après — n’existe plus » (n. 12). 


Mesurant combien cette dimension hors du temps humain est difficile à saisir, il écrit : « Nous pouvons seulement chercher à penser que ce moment est la vie au sens plénier, une immersion toujours nouvelle dans l’immensité de l’être, tandis que nous sommes simplement comblés de joie. »

Mais où est Dieu ?

D’où cette autre question que lui pose Peter Seewald : 
« Où est-il réellement ce Dieu dont nous parlons ? » Réponse de Benoît XVI, qui ne peut s’empêcher de rire, raconte le journaliste : 
« Cet endroit dont vous parlez, celui où Dieu trône, n’existe pas. Dieu lui-même est le lieu qui existe au-dessus de tous les lieux. Si vous observez le monde, vous ne voyez pas de firmament, en revanche, vous voyez partout des traces de Dieu. […] De même qu’il existe entre les hommes une présence psychique — deux être humains peuvent être en contact par-delà les continents parce qu’il s’agit d’une dimension qui n’est pas spatiale —, de même Dieu ne se trouve pas un “quelque part”, il est la réalité.


 La réalité qui porte toute la réalité. » La raison en est notamment que Dieu est non seulement l’infini, le Créateur, le tout, mais parce qu’Il est une personne :
 « Le fait qu’Il soit une “personne” signifie qu’on ne peut le circonscrire “quelque part”. » Quant à se faire une image de Dieu, que l’on verra au Ciel comme il se voit Lui-même, Joseph Ratzinger ne se le représente pas sinon « dans Jésus-Christ » :
 « Qui m’a vu a vu le Père. »

La dimension humaine

À ces réflexions théologiques, auxquelles le théologien Joseph Ratzinger ne peut échapper sans renoncer à être lui-même, s’ajoute un « niveau tout à fait humain » : 
« Je me réjouis, dit-il à Peter Seewald, de revoir mes parents, mon frère et ma sœur, mes amis et d’imaginer que tout sera de nouveau aussi beau que chez nous, à la maison. »
 Cette approche familiale et amicale de l’au-delà a également chez Benoît XVI une portée théologique, car pour lui, la béatitude éternelle ne peut pas ne pas avoir un « caractère collectif ». 
Dans Spe Salvi, il reprend l’enseignement des Pères de l’Église, actualisé par le père de Lubac, pour montrer que
 « le salut a toujours été considéré comme une réalité communautaire » (n. 14).
 Au Ciel, la rédemption rétablit l’unité, dans une vie bienheureuse partagée entre tous. 

Faut-il se préparer à la mort ?

Reste la question cruciale de la mort elle-même, dont le théologien Ratzinger a toujours regretté que le monde moderne lui ait retiré sa dimension métaphysique, en particulier dans le livre qu’il estime être « le plus accompli », La Mort et l’Au-delà (Fayard, 2005) : 

comment se préparer au dernier passage ? 




Pour Benoît XVI, là encore le parcours personnel de la préparation du passage de la vie à la mort et de la mort à la vie intègre toujours sa dimension communautaire : 

« Je pense qu’il faut se préparer, répond-il. Je ne veux pas dire qu’il y a des actes précis à accomplir, mais qu’il faut vivre intérieurement en sachant qu’on va devoir réussir un dernier examen devant Dieu. 

Que l’on va quitter ce monde et se retrouver devant Lui, et devant les saints, devant les amis et ceux qui ne sont pas des amis. 

Qu’il faut accepter la finitude de cette vie, admettre que l’on approche du moment où l’on se présentera devant la face de Dieu. » 




Comment faites-vous, lui demande le journaliste ? 




« À travers la méditation, tout simplement. En pensant encore et encore que la fin n’est pas loin. En cherchant à m’y préparer et surtout à me tenir présent. 

L’essentiel n’est pas que je me le représente, mais que je vive dans la conscience que toute la vie est l’approche d’une rencontre. »







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capucine45 a écrit:

Ensuite, bien que je pense en toute confiance que Dieu ne me rejettera pas, plus on s’approche de Lui, plus on ressent avec force tout ce que l’on n’a bien fait. D’où le poids de la faute qui vous oppresse, même si la confiance de fond est  toujours présente, évidemment. »

C'est sûr : plus on s'approche de Lui, plus on se pose de questions et moins on a envie de se raconter des histoires!
Brrr

Il y a un beau livre de Nicolas Diat à ce sujet, le même que celui qui a signé un autre livre portant lui sur Benoit XVI. Le livre qui nous intéresse ici est : "Un temps pour mourir", ça parle des derniers jours de la vie des moines.

RenéMatheux a écrit:

C'est sûr : plus on s'approche de Lui, plus on se pose de questions et moins on a envie de se raconter des histoires!
Brrr

Cela m'a fait vraiment du bien de lire le Pape Emérite, car il a répondu à des questions que je me posais justement.

D'autre part, Arnaud se rapproche bien de ce qu'il dit sur "l'heure de la mort".

Kyliiolos a écrit:

Il y a un beau livre de Nicolas Diat à ce sujet, le même que celui qui a signé un autre livre portant lui sur Benoit XVI. Le livre qui nous intéresse ici est : "Un temps pour mourir", ça parle des derniers jours de la vie des moines.

Vous pouvez me donner plus de renseignements sur le livre et où le trouver svp ?  Merci.

RenéMatheux a écrit:

capucine45 a écrit:

Ensuite, bien que je pense en toute confiance que Dieu ne me rejettera pas, plus on s’approche de Lui, plus on ressent avec force tout ce que l’on n’a bien fait. D’où le poids de la faute qui vous oppresse, même si la confiance de fond est  toujours présente, évidemment. »

C'est sûr : plus on s'approche de Lui, plus on se pose de questions et moins on a envie de se raconter des histoires!
Brrr

Dieu Est Feu et Lumières donc tout ce qui ne résiste pas au Feu de l'Esprit (la Brulure de l'Amour Véritable Unifiant)  et les œuvres sombres qui ne supporte pas la Lumière de la Vérité (= apparaitre en pleine Lumière) fait que l'on prend conscience du néant d'on il faut se repentir d'avoir aimé et pratiqué , cela c'est passer par le trou de l'aiguille !
il restera quoi ?
ce qui au fond a été choisi et fait avec un Vrai Amour c'est là que notre Vie Est attachée a Dieu qu’elle Est de Dieu !

Dieu ne Connait de nous que ce qui ressemble à son Fils et parfois on ne l'a même pas vu ; c'est là où la Parole du Christ nous fait vibrer et Vivre , plus on s'approche de Dieu plus il ne reste rien , Rien que Jésus en Croix l'Amour et la Miséricorde et moi qui pleure a ses pieds !

et pour la mort de Benoit hé bien moi je croyais qu'un Baptisé étant né de Dieu ne meurt pas "il entre dans la Vie comme dit Thérèse de Lisieux"
quel vilain mot mourir lorsque l'on Est Nourrit de Dieu !

Jean 6:39
Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.

Jean 6
…53Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. 54Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. 55Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.…

capucine45 a écrit:

Kyliiolos a écrit:

Il y a un beau livre de Nicolas Diat à ce sujet, le même que celui qui a signé un autre livre portant lui sur Benoit XVI. Le livre qui nous intéresse ici est : "Un temps pour mourir", ça parle des derniers jours de la vie des moines.

Vous pouvez me donner plus de renseignements sur le livre et où le trouver svp ?  Merci.

Chère Capucine !
Je ne peux pas décrire le livre en détail car je ne l'ai pas lu moi-même mais j'en ai entendu parler en bien, il s'agit d'une enquête fait dans différents monastères sur les derniers instants de religieux.
Si vous voulez le trouver vous l'aurez très certainement sur amazon il n'est pas vieux (2 ans je crois) !

https://fr.aleteia.org/2018/03/20/un-temps-pour-mourir-un-livre-magnifique-sur-les-derniers-jours-de-la-vie-des-moines/

Dans un très beau livre sur les derniers jours de la vie des moines, Nicolas Diat raconte avec beaucoup de justesse la façon dont les moines affrontent la mort aujourd’hui. Voici un livre d’une grande profondeur et rempli de tendresse sur une réalité difficile à évoquer. Il présente une approche indispensable de la fin de vie en ces temps où elle fait la une de l’actualité avec les États Généraux de la bioéthique.
Jamais la vie des moines n’avait été abordée de cette manière-là. La question de la mort et de la fin de la vie est pourtant une préoccupation de tous. Et si les moines ont tant à nos apprendre sur la vie, comme de nombreux laïcs, chrétiens ou non, peut-être peuvent ils nous aider à comprendre comment aborder la maladie, la douleur et les derniers instants de la vie ?

Un choc spirituel

Ce livre, comme l’explique Nicolas Diat à Aleteia, est né d’un choc spirituel. Confronté à la mort d’un religieux qu’il avait appris à connaître et à aimer profondément, frère Vincent-Marie de la Résurrection, l’auteur a souhaité se confronter avec ce qui reste l’un des plus grands mystères de l’existence : la mort. Il a eu alors l’idée d’interroger d’autres abbayes. Entre temps, il est allé avec le Cardinal Sarah à la Grande Chartreuse. Là, Nicolas Diat a découvert cette manière de vivre extraordinairement puissante qui caractérise les chartreux. C’est pour cette raison qu’il a souhaité approfondir cette connaissance dans Un temps pour mourir. Il a ainsi exploré la relation toute particulière que ces êtres de silence et de prière entretiennent avec la vie dans ses derniers instants.
Contre le risque de se faire voler sa mort

Ce qui est frappant dans le livre, c’est la possibilité de découvrir avec beaucoup de concret la vie des moines dans ces moments-là. On y découvre ainsi toute l’ambivalence des moines. Ils ont d’une part beaucoup de gratitude envers les médecins et une confiance très forte dans la médecine. Mais ils craignent les risques d’une volonté de la toute-puissance dans le soin et voient le risque net de voir la mort dénaturée, voire « volée ».

Merci ptrem . Je vais essayer de me procurer ce livre.

ptrem a écrit:

https://fr.aleteia.org/2018/03/20/un-temps-pour-mourir-un-livre-magnifique-sur-les-derniers-jours-de-la-vie-des-moines/

Dans un très beau livre sur les derniers jours de la vie des moines, Nicolas Diat raconte avec beaucoup de justesse la façon dont les moines affrontent la mort aujourd’hui. Voici un livre d’une grande profondeur et rempli de tendresse sur une réalité difficile à évoquer. Il présente une approche indispensable de la fin de vie en ces temps où elle fait la une de l’actualité avec les États Généraux de la bioéthique.
Jamais la vie des moines n’avait été abordée de cette manière-là. La question de la mort et de la fin de la vie est pourtant une préoccupation de tous. Et si les moines ont tant à nos apprendre sur la vie, comme de nombreux laïcs, chrétiens ou non, peut-être peuvent ils nous aider à comprendre comment aborder la maladie, la douleur et les derniers instants de la vie ?

Un choc spirituel

Ce livre, comme l’explique Nicolas Diat à Aleteia, est né d’un choc spirituel. Confronté à la mort d’un religieux qu’il avait appris à connaître et à aimer profondément, frère Vincent-Marie de la Résurrection, l’auteur a souhaité se confronter avec ce qui reste l’un des plus grands mystères de l’existence : la mort. Il a eu alors l’idée d’interroger d’autres abbayes. Entre temps, il est allé avec le Cardinal Sarah à la Grande Chartreuse. Là, Nicolas Diat a découvert cette manière de vivre extraordinairement puissante qui caractérise les chartreux. C’est pour cette raison qu’il a souhaité approfondir cette connaissance dans Un temps pour mourir. Il a ainsi exploré la relation toute particulière que ces êtres de silence et de prière entretiennent avec la vie dans ses derniers instants.
Contre le risque de se faire voler sa mort

Ce qui est frappant dans le livre, c’est la possibilité de découvrir avec beaucoup de concret la vie des moines dans ces moments-là. On y découvre ainsi toute l’ambivalence des moines. Ils ont d’une part beaucoup de gratitude envers les médecins et une confiance très forte dans la médecine. Mais ils craignent les risques d’une volonté de la toute-puissance dans le soin et voient le risque net de voir la mort dénaturée, voire « volée ».

je lis le commentaire a propos du livre , ET !!!
que les Baptisés ne font pas attention aux mots qu'ils emploient !! ce n'est pas un détail que notre vocabulaire car notre bouche parle de ce qui déborde du cœur (dixit Jésus Verbe de Dieu qui Déborde du coeur du Père) on voit Quel Passion Habite Jésus " les apôtres s e souvinrent qu'il est écrit " l'Amour de Ta Maison me consume !!"
donc chacune de nos paroles devrait être unie à l’Esprit du Christ Prendre Naissance EN Lui être issu de Ce FEU du Christ Roi des Cieux car Paul explique une Vérité que l'on tient pour peu par manque d'attention spirituelle " la Vie et la mort sont au pouvoir de la bouche , ce que tu déclare t'arrive!" ce qui ets tout a fait Logique puisque lorsque nous parlons c'est avec la vigueur de notre âme , mais où notre âme tire-t-elle sa vie DU Christ Ressuscité ou de l’assurance de ce monde, de la répétition des propos des hommes qui oublient l’œuvre du Seigneur Jésus !?
pour quoi je dis cela ?

hé bien parce que le commentaire , emploi les mots du monde mort ! en parlant d’hommes qui sont censés vivre du Christ Ressuscité !
dire d'un Baptisé qu'il meure est une stupidité de la part d'un Baptisé c'est tenir les propos du monde !
j'abuse ?? pourtant un Baptisé n'a d'autre Parole d'autre Identité que jésus Ressuscité qui Lui-Même affirme de ceux qui croient en LUI (plus qu'en ce monde " Celui qui croit en Moi et Ma Parole ne périra Jamais !" " celui qui Mange Ma Chair et Boit Mon Sang Vivra éternellement !"

il faut savoir où nous allons chercher nos mots car c'est ce que nous Proclamons avec notre cœur et là soit on s'arrache au monde par la Vérité et Puissance de la Résurrection et Jésus Verbe de Dieu , soit on tient pour peu le Langage du Christ qui Est un Langage pour les Baptisés ( Nés d'EN Haut) et alors on va continuer a affirmer la mort par notre bouche !
Si Jésus est Ressucité il y a donc des choses qui ont pris fin pour les Baptisés a nous de bien le comprendre sinon nous n'avons pas grand chose a dire de nouveau à ce monde de morts puisque nous voulons ne faire parti bien que Jésus soit Morte te Ressucité pour NOUS !

Thérèe de Lisieux au jour de son départ de ce monde a repris ses sœurs qui pleuraient sur elle " mais ne pleurez pas je ne meurt pas J'ENTRE dans La Vie !" voila si une jeune fille de 23ans est en mesure de parler ainsi car ELLE Vit du Christ , ceux qui sont plus âgés qu’elle devrait avoir honte d'employer le mot mort si ils sont Baptisés !
Paul Affirme que le Baptême "c'est mourir vaec le Christ et Ressusciter avec Lui !"
employer le mot mort revient a affirmer autre chose que ce que Jésus Dit et Réalise sur la Croix et Son Relativement au tombeau pour nous , et dire autre chose que les Apôtres !
nos morts disent qui nous sommes ne notre coeur ! Alors Ressuscité avec le Christ ou mort avec le monde ?!
nos Paroles et mots doivent êtres a la Ressemblance du Verbe Divin = VIE
" laisse les morts enterrer les morts et toi va Prêcher le Royaume de Dieu !"

RenéMatheux a écrit:

Prions donc!

L'heure du jugement est en effet quelque chose de redoutable et nous y passerons tous! Brrr

Bonjour

Quel infamie de dire pour un Chrétien que l'heure du jugement est quelque chose de redoutable.

Dire cela ou dire je ne connait pas Dieu revient au même.

N'importe quoi, il ne faut pas avoir peur de l'Amour qui est miséricorde, si tu reconnait ta faute !


Jn 15:14- * Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.

Jn 15:15- * Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître.

Etc etc

J'en revient tout simplement pas d'avoir lue de tel paroles venant d'un Chrétien.

Cath, à moi aussi ça me fait peur 

Bonjour

Et vous avez peur de quoi ?

Cath a écrit:

Bonjour

Et vous avez peur de quoi ?

du jugement, car on sait bien que nous avons péché toute notre vie.

Bonjour

Étrange, avoir peur de celui qui nous aime par dessus tout, même Saint Paul qui étais une des pires ordure du de l'époque du Christ, après avoir croisé Jésus le Christ Amour, n'avais plus peur de la Mort, même il la souhaitais ardemment afin de retrouver l'amour qu'il avais croiser en Christ Jésus.

A l'école du Christ son joug est doux et son fardeau léger, cette peur du jugement a la mort est une fausse notion de Dieu, Dieu est Amour, tomber en Amour avec Dieu, aimer votre Père qui est au Cieux, c'est la seul façon de connaitre Dieu et de le voire tel qu'il Est.

Cath a écrit:

Étrange, avoir peur de celui qui nous aime par dessus tout...

Mais vous savez, tout le monde veut aller au ciel mais personne ne veut mourir (comme le dit la chanson).

Spoiler:

J'pense pas que c'est honteux d'avoir quand même peur (un peu), ça reste un grand mystère malgré tout (pis sinon, tout le monde se suiciderait)!

Ce qu'il faut lui souhaiter (je pense) c'est un bon voyage (quand son heure arrivera).

Spoiler:

Bonjour

Comme cela me rend triste de constaté que certain ont peur d'être jugé par Dieu a leur mort, voici un petit ajout dans le Notre Père, qui peut apaiser cette peur.

Notre Père ........ Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi avec ta grâce à ceux qui nous ont offensés et SVP installe le pardon dans le Coeurs de ceux et celles que j'ai offenser depuis ma naissance, et ne nous laisse pas entré en tentation .........

Cath a écrit:

Bonjour

Comme cela me rend triste de constaté que certain ont peur d'être jugé par Dieu a leur mort, voici un petit ajout dans le Notre Père, qui peut apaiser cette peur.

Notre Père ........ Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi avec ta grâce à ceux qui nous ont offensés et SVP installe le pardon dans le Coeurs de ceux et celles que j'ai offenser depuis ma naissance, et ne nous laisse pas entré en tentation .........

Mais nous serons tous jugé : c'est dans le credo!

Bonjour

Oui, nous serons tous jugé, mais jugé d'Amour et par l'Amour, alors a quoi cela sert t'il d'avoir peur, il n'y a que le blasphème contre l'Esprit, en pleine conscience le refus de Dieu qui sera jugé, et tout ce qui n'est pas blasphème contre l'Esprit sera inviter a l'Amour.

Le crédo devrais être - Et il viendra Aimer les Vivant et les Morts, car son Amour est jugement, jugement qui dit, je t'Aime, tel est le verdict de Dieu, je t'Aime.

Ce qui me rassure quand même, c'est qu'à notre mort, Marie sera là.

Quand nous disons le "je vous salue Marie", nous Lui demandons de "prier pour nous, maintenant et à l'heure de notre mort"

Cath a écrit:

Oui, nous serons tous jugé, mais jugé d'Amour et par l'Amour, alors a quoi cela sert t'il d'avoir peur, il n'y a que le blasphème contre l'Esprit, en pleine conscience le refus de Dieu qui sera jugé, et tout ce qui n'est pas blasphème contre l'Esprit sera inviter a l'Amour.

J'aime bien ce que vous dites (c'est bien beau), mais l'Amour doit corriger les fautes aussi (de ceux qui ne refuseront pas quand ils seront en pleine conscience), il pourrait y avoir des devoirs, et un nouvel examen.

Parfois il faut corriger les fautes qu'on a fait aussi (ça serait trop facile aussi non).

Dans certaines religions on parle de Karma (pas nécessairement dans cette réalité sous forme de réincarnation, mais il y a surement plusieurs dimensions dans l'au-delà).

Thomas17 a écrit:

Cath a écrit:

Oui, nous serons tous jugé, mais jugé d'Amour et par l'Amour, alors a quoi cela sert t'il d'avoir peur, il n'y a que le blasphème contre l'Esprit, en pleine conscience le refus de Dieu qui sera jugé, et tout ce qui n'est pas blasphème contre l'Esprit sera inviter a l'Amour.

J'aime bien ce que vous dites (c'est bien beau), mais l'Amour doit corriger les fautes aussi (de ceux qui ne refuseront pas quand ils seront en pleine conscience), il pourrait y avoir des devoirs, et un nouvel examen.

Parfois il faut corriger les fautes qu'on a fait aussi (ça serait trop facile aussi non).

Oui, Thomas et chez nous catholiques, pour cela, nous avons le sacrement de la confession. Le prêtre nous pardonne au nom de Dieu.

Et ensuite, nous avons le sacrement des Malades, appelé dans le temps "l'extrême Onction".

Espérance2 a écrit:

Oui, Thomas et chez nous catholiques, pour cela, nous avons le sacrement de la confession. Le prêtre nous pardonne au nom de Dieu.

Je parlais pour ceux qui sont athées en particulier (et qui acceptent quand même l'amour de Dieu rendu en pleine conscience alors qu'ils ont des preuves), et qui ont fait beaucoup de mal (souffrir beaucoup de gens comme certains dictateurs).

Thomas17 a écrit:

Espérance2 a écrit:

Oui, Thomas et chez nous catholiques, pour cela, nous avons le sacrement de la confession. Le prêtre nous pardonne au nom de Dieu.

Je parlais pour ceux qui sont athées en particulier (et qui acceptent quand même l'amour de Dieu rendu en pleine conscience alors qu'ils ont des preuves), et qui ont fait beaucoup de mal (souffrir beaucoup de gens comme certains dictateurs).

A l'heure de la mort, Thomas, on ne peut pas savoir ce qui se passe : c'est entre Dieu et le mourant. Nous aurons des surprises quand nous arriverons Là-Haut.