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 Témoignage de Eriko Suzuki : du bouddhisme au Christ

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MessageSujet: Témoignage de Eriko Suzuki : du bouddhisme au Christ   Témoignage de Eriko Suzuki : du bouddhisme au Christ Empty7/9/2016, 09:59

Témoignage de Eriko Suzuki : du bouddhisme au Christ



Mon nom est Eriko Suzuki.

Je vis actuellement au Japon, dans la ville de Tokorozawa, située dans la préfecture de Saitama.

Je suis la fille d’un prêtre bouddhiste. Au Japon, être la fille d’un prêtre bouddhiste signifie que vous avez un sang noble, c’est un signe de prestige. Vous êtes supposé être un bon exemple à suivre pour les autres.

Bien que je fis tout mon possible pour vivre suivant la voie qui me semblait la plus juste, en arrivant en secondaire j’étais complètement épuisée par cette « façon de vivre que j’estimais juste ». Au point que je finissais par me dire que je ne pouvais plus aller à l’école.

A vrai dire… je me suis dit que j’étais trop paresseuse et faible pour continuer d’étudier… pour continuer de montrer de la gentillesse envers mes amis. Cela représentait une trop grosse pression pour moi, je ne le supportais plus.

Je réalisais dans le même temps que les adultes avaient généralement un double visage. Par exemple, les gens aiment parler les uns sur le dos des autres… Même mes professeurs agissaient ainsi, ce qui me blessait intérieurement. Je perdais confiance en beaucoup de choses. Par-dessus tout, lorsque j’en parlais à mes parents ils me répondaient « Bah, c’est la vie ! », « C’est normal. » Ils me disaient que « la seule façon de survivre est de fermer les yeux sur tout cela. » Ainsi je me disais finalement que la vie était trop dure. « Puis-je encore faire confiance à qui que ce soit ? » me demandais-je. Je pensais que « si tout le monde est si hypocrite, même s’ils paraissent gentils avec moi… qu’est-ce que ces mêmes personnes disent de moi derrière mon dos ? » J’étais plein d’inquiétude comme celles-ci.

J’ai donc quitté l’école pendant 1 an environ. Pendant cette période, je restais chez moi à ne rien faire. Cela inquiétait mes parents qui finirent par me suggérer d’essayer une autre école. Mais je leur rétorquai alors « comment puis-je faire cela ? Comment réintégrer la société ? » Je leur disais « Je ne PEUX pas… c’est impossible ! » Mais ma mère me répondait que j’étais trop dépendante des autres. « Nous prenons soin de toi pour le moment, mais lorsque nous ne serons plus là, qui s’occupera de toi ? » Quand elle me dit cela, j’ai eu l’impression qu’elle me rejetait. Elle me disait qu’elle était inquiète pour moi, ce que je comprends aujourd’hui. Mais à l’époque, être ainsi mise à l’écart par ma mère, la seule personne sur laquelle je pouvais compter… c’était comme si le monde autour de moi s’écroulait devant mes yeux. La personne en qui je croyais le plus, que j’aimais le plus, et de qui je voulais être comprise plus que de qui que ce soit d’autre, cette personne ne pouvait pas me comprendre. Et parce que mes parents ne pouvaient accepter que je ne retourne plus à l’école, je me suis sentie abandonnée d’eux. A ce moment j’ai eu le sentiment que si je ne pouvais plus compter sur mes parents, je ne pourrais plus compter sur personne. Mais dans le même temps je me disais que « si un jour  je pouvais trouver ne fut-ce qu’une personne qui puisse vraiment m’aimer… » Ainsi, à contrecœur,  je suis retournée à l’école, j’ai eu mon diplôme, et je suis entrée ensuite dans l’enseignement supérieur.

J’ai alors décidé de me rendre au Canada, dans le cadre d’un échange d’étudiants.

C’était une école chrétienne, une école missionnaire. C’était donc étrange le sentiment de réconfort que j’avais en me disant que là-bas les choses pourraient s’améliorer. Plus étrange encore était le fait que mes parents bouddhistes approuvaient que j’aille à cette école parce qu’ils se disaient que je pourrais ainsi améliorer mon anglais.

Je suis donc partie au Canada pour commencer ma merveilleuse vie universitaire. Ou c’est ce que je me disais dans un premier temps, car c’était difficile ! Mais un jour, des personnes (de cette école) étaient en train de prier et chanter et un professeur de l’extérieur fut invité pour nous parler de Jésus. C’était bizarre, mais je me suis dit que le Dieu en qui croyaient ces personnes pourrait bien exister. Je croyais que Dieu existait, mais j’ignorais quel genre de Dieu il était.

Dans la pensée bouddhiste, le salut s’acquière davantage par nos propres moyens que par la puissance de Dieu. C’est une façon très épuisante de vivre. Je voulais donc en savoir plus sur ce Dieu en qui ces personnes croyaient sérieusement. Je pensais que si ce Dieu existait vraiment je devais m’excuser pour ne pas pouvoir croire en lui. Je veux dire, « comme je suis Bouddhiste, je ne peux croire en Toi… » J’ai prié et j’ai dit à Dieu « Je comprends que Tu puisses exister, mais ma situation ne me permet pas de croire en Toi. Je suis désolée. »

Après cela, mes amis canadiens se sont réunis autour de moi et m’ont demandé « Acceptes-tu Jésus dans ton cœur ? » J’ai compris que si je répondais « oui » je deviendrais Chrétienne. Je trahirais ma famille, mais il me fallait répondre « oui ». A ce moment, j’ai compris que Dieu s’était rapproché de moi. Mon cœur étant transformé, et j’ai voulu croire en Jésus.

Dès ce moment, ma vie au Canada fut totalement différente. J’étais venue avec l’intention d’étudier l’anglais, mais plus que cela, j’ai fini par étudier la Bible. Pendant cette période, j’ai appris beaucoup de choses à propos de Dieu de la part de mes amis et de ma famille d’accueil. Je comprenais que même si j’étais née et avais été éduquée dans la tradition bouddhiste, cela ne posait pas de problème si je devenais Chrétienne.

Mes amis me disaient « peu importe ce que nous faisons Jésus nous pardonnera toujours complètement (si nous revenons vers lui), Il nous aime sans limite. » A ces mots je me suis écriée « Ah, tiens ! Ce Jésus qui m’aime telle que je suis est ce que j’ai toujours recherché ! » Je sentais que c’était pour cette raison que j’étais passé par tant d’épreuves. Jusque-là c’était si dur pour moi de croire dans les autres. Mais une fois devenue Chrétienne, je me suis mise à vraiment les aimer. En raison des difficultés que j’avais à faire confiance à mes parents, je ne parvenais pas à me fier à eux. Mais quand je suis devenue Chrétienne j’en suis devenue capable.

Cela fait 16 ans maintenant. Deux ans après que je suis devenue Chrétienne, mon frère cadet l’est devenu à son tour ! Dieu est réellement surprenant. Je crois qu’Il entend toujours nos prières. La raison qui me pousse à croire cela est que quand mon frère et moi sommes devenus Chrétiens, mon père fut très contrarié qu’il n’y ait plus personne pour lui succéder au temple. Quand nous lui avons dit que nous étions devenus Chrétiens il nous a ordonné de quitter le temple et la famille. Mais dans le même temps il se disait qu’il avait échoué comme parent. Il a alors décidé de quitter le temple et de se suicider.

A ce moment, tout ce que nous pouvions faire pour notre père était prier. Mais Dieu a entendu nos prières. Notre père a changé d’avis et est revenu à la maison. Le temps passant, et nos parents nous regardant vivre notre foi dans le Christ, ils ont commencé à penser différemment au sujet du christianisme. Ils s’étaient résignés à nous voir leur succéder au temple bouddhiste. Ils ont demandé à un autre prêtre bouddhiste de reprendre la direction du temple, et nous ont dit à mon frère et moi de suivre la voie que nous souhaitions.

C’est étrange mais maintenant que mes parents ne sont plus responsables du temple, ils sont heureux que nous passions du temps avec eux, partions en vacances ensemble. Ils se sont confiés à mon frère et moi, à Tokyo, lorsqu’ils ont dû venir pour recevoir des soins médicaux. Ils nous ont dit « nous sommes heureux que vous preniez soin de nous. »

Mon frère et moi sommes Chrétiens et aujourd’hui nous pouvons le dire à tout le monde autour de nous. Je crois que Dieu sauvera mes parents. Je vis séparée de ma famille actuellement, mais j’ai ce seul désir : que chaque famille puisse être restaurée.

Dans la pensée traditionnelle japonaise et bouddhiste, une « famille » se réduit souvent aux parents contrôlant leurs enfants, mais je comprends à présent que cela n’est pas juste. Après la 2ème Guerre Mondiale, les parents recherchèrent le meilleur modèle de famille, mais ces modèles ne fonctionnent pas. Aujourd’hui, il y a des parents qui refusent de s’occuper de leurs enfants, et les enfants ne respectent pas leurs parents. Les mariages ne sont pas construits sur l’amour. Parce que tant de familles ne connaissent pas le Dieu qui les a créées, il y a beaucoup de familles brisées au Japon de nos jours.

Il est vrai que le Japon fait face à beaucoup de problèmes aujourd’hui. Mais le plus gros problème est que la famille, le fondement de la société, est brisé. Mais l’Eglise a la solution. La solution est en Dieu. Une fois que l’on découvre l’amour de Dieu, notre vie peut être complètement transformée, j’en suis témoin. Une fois que les gens comprennent de quel amour Dieu les aime, ils deviennent capables d’aimer à leur tour les personnes qui les entourent. J’aimerais annoncer cet amour à autant de personnes que possible, ainsi les familles pourront être restaurées.

Merci de prier pour le Japon. Merci beaucoup.
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MessageSujet: Re: Témoignage de Eriko Suzuki : du bouddhisme au Christ   Témoignage de Eriko Suzuki : du bouddhisme au Christ Empty7/9/2016, 10:04

Votre témoignage est merveilleux. Merci (Eriko-san ?)
Aussi modeste que ma prière sera, je prierais dorénavant pour vous et pour le Japon (que mon fils rêve d'habiter d'ailleurs).
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MessageSujet: Re: Témoignage de Eriko Suzuki : du bouddhisme au Christ   Témoignage de Eriko Suzuki : du bouddhisme au Christ Empty7/9/2016, 11:29

Il y a encore peu de témoignages chrétiens au Japon car le pays est encore de tradition fortement bouddhiste. Mais on sent que le Christ est en train de pénétrer les coeurs des Japonais et comme j'aime beaucoup ce pays moi aussi je m'en réjouis ! Leur culture peut être profondément transformée s'ils rencontraient le Christ en masse. Voila ce pour quoi je prie !

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