Le prêtre et tout chrétien doit être capable de compréhension envers ceux qui commettent des fautes par ignorance ou par égarement

Voici un texte (lecture de ce dimanche 25 octobre 2015) qui devrait faire réfléchir certains catholiques qui condamnent et jugent un peu facilement leurs frères :

2ème lecture : « Tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité » (He 5, 1-6)

Lecture de la lettre aux Hébreux

Tout grand prêtre est pris parmi les hommes ;
il est établi pour intervenir en faveur des hommes
dans leurs relations avec Dieu ;
il doit offrir des dons et des sacrifices pour les péchés.
  Il est capable de compréhension
envers ceux qui commettent des fautes par ignorance ou par égarement,
car il est, lui aussi, rempli de faiblesse ;
   et, à cause de cette faiblesse,
il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés
comme pour ceux du peuple.
   On ne s’attribue pas cet honneur à soi-même,
on est appelé par Dieu, comme Aaron.


   Il en est bien ainsi pour le Christ :
il ne s’est pas donné à lui-même
la gloire de devenir grand prêtre ;
il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit :
Tu es mon Fils,
moi, aujourd’hui, je t’ai engendré,
   car il lui dit aussi dans un autre psaume :
Tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek
pour l’éternité.


   – Parole du Seigneur.


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Par notre baptême nous sommes à la fois prêtres, rois et prophètes. En tant que prêtres nous nous devons dès lors non pas de juger ou condamner nos frères mais d'intercéder pour eux devant Dieu. Nous devons êtres capables de compréhension envers ceux qui commettent des fautes par ignorance ou par égarement, car nous mêmes sommes pécheurs et remplis de faiblesses et implorons Dieu d'avoir pitié de nous. Ayons donc nous aussi pitié de notre frères, en l'aimant comme Dieu nous aime.

Ne condamnons pas, au risque d'être nous mêmes condamnés.

Philippe B. a écrit:

Par notre baptême nous sommes à la fois prêtres, rois et prophètes. En tant que prêtres nous nous devons dès lors non pas de juger ou condamner nos frères mais d'intercéder pour eux devant Dieu. Nous devons êtres capables de compréhension envers ceux qui commettent des fautes par ignorance ou par égarement, car nous mêmes sommes pécheurs et remplis de faiblesses et implorons Dieu d'avoir pitié de nous. Ayons donc nous aussi pitié de notre frères, en l'aimant comme Dieu nous aime.

Ne condamnons pas, au risque d'être nous mêmes condamnés.

Cher Philippe,

C'est ce que Jésus nous invite à faire, à avoir de la compassion pour nos frères et sœurs pécheurs, comme Lui-même en avait, quand il leur disait comme à la femme prise en flagrant délit d'adultère qu'on lui avait emmené :

"moi non plus je ne te condamne pas, va et ne pêche plus".

On peut encourager ses frères à ne plus pécher, sans pour autant les condamner, leur jeter la pierre.

C'est cela être miséricordieux comme notre père est miséricordieux.

Dans le mot miséricordieux il y a les mots : "misère" ; "corde" et "Dieu".

Être miséricordieux envers nos frères pécheurs, comme Dieu est miséricordieux, c'est tendre avec Dieu, une corde (notre main) à notre frère qui est tombé dans la misère spirituelle à cause de son péché, pour l'aider à s'en sortir. C'est comme lorsque nous sommes en cordée avec des frères alpiniste. Si l'un fait un faux pas et dévisse et tombe dans une crevasse, alors nous ne le condamnons pas, nous ne lui faisons aucun reproche, car ce qui compte avant tout c'est de l'aider à sortir de son mauvais pas, de la situation miséreuse, dangereuse dans laquelle il s'est mis.

Salut mon cher Peteros, et bon retour, ça fait bien longtemps je ne vous lisais plus, vos commentaires m'ont manqués, et merci pour celui que vous venez de donner.

"Dans le mot miséricordieux il y a les mots : "misère" ; "corde" et "Dieu"."


Un peu tiré par les cheveux !

Miséricorde vient du latin : misericordia, qui vient de misereo, avoir pitié, et cor, cordis, cœur.

Cécile a écrit:

"Dans le mot miséricordieux il y a les mots : "misère" ; "corde" et "Dieu"."


Un peu tiré par les cheveux !  

Miséricorde vient du latin : misericordia, qui vient de misereo, avoir pitié, et cor, cordis, cœur.

c'est plus simple, tu as raison de revenir aux origines;vive le latin

Même si je connais moi même l'étymologie du mot miséricorde j'aime aussi définir ce mot de cette façon : la miséricorde est une corde que Dieu, pris de compassion pour nous, nous envoie, afin de nous sortir de notre misère. Cela donne ainsi l'image du secouriste, même si dans le christianisme c'est Dieu lui même, par son Fils Jésus Christ, qui descend dans la misère où nous sommes plongés, pour nous en sortir.

C'est d'ailleurs propre au christianisme où celui qui sauve ne se contente pas d'envoyer une corde de loin, mais descend lui même dans la fosse pour remonter ensuite avec celui qui y était tombé.

N'est ce pas compliqué?
Dieu est notre père! Si il voit son enfant faire les pires méchanceté ne souhaitera t il pas le sortir se sa situation quoi qu'il aie fait?

Oui mais comme le meilleur des pères Dieu respecte notre liberté et préfère patienter en nous laissant faire librement nos choix, expérimenter leurs conséquences, chuter ... pour ensuite nous relever, si nous le lui demandons.

Au final, Dieu est de toute façon toujours là pour nous accueillir, à notre mort, lorsque nous nous présentons devant Lui, quelle que soit la vie que nous aurons pu mener. Reste à voir si nous sautons à ce moment dans ses bras par humilité (ce qui provoque une purification) ou si nous le fuyons par orgueil (péché irrémissible car Dieu ne peut pardonner une âme qui refuse d'être pardonnée car n'ayant aucun repentir).

Cécile a écrit:

"Dans le mot miséricordieux il y a les mots : "misère" ; "corde" et "Dieu"."


Un peu tiré par les cheveux !  

Miséricorde vient du latin : misericordia, qui vient de misereo, avoir pitié, et cor, cordis, cœur.

Parce qu'un alpiniste qui jette une corde à son ami qui a dévissé et est tombé dans un trou, il n'est pas pris de compassion pour son ami, touché qu'il est dans son cœur, et qui fait qu'il vient à son secours.

Ce n'est pas parce que le mot miséricorde veut dire "avoir pitié dans son cœur" que cela empêche de faire jouer les mots à l'intérieur du mot "miséricorde"