Ce qu'il y a de bizarre , c'est quand même que ça fait bientôt deux ans qu'ils "lèchent " , la phase d'engouement papophilique parait quand même correspondre à une stratégie de popularité de la part du Pape .Est-elle volontaire ou involontaire de sa part ? , sans doute un peu des deux .A quoi veut-il faire servir cette "popularité " that is the question ....
je crois personnellement que François est aux prises avec une contradiction majeure : il voudrait réformer l'Eglise démocratiquement
avec une majorité d'évêques . Or on décrit son caractère comme plutôt autoritaire et bien décidé ,et aussi assez rusé dans ses entreprises; De plus, les évêques sont en majorité déphasés par ses orientations , me semble-t-il .
s'il veut passer en force il renonce à la démocratie , s'il veut la démocratie ,ses orientations recueilleront difficilement la majorité.
il est donc coincé . l'autre face de sa popularité médiatique est quand même l' impopularité de ses critiques du clergé parmi les prêtres et les évêques . Il a voulu garder une spontanéité et une absence de censure dans ses discours , mais il doit faire attention à ne pas blesser inutilement ceux qui le servent .
Par ailleurs , il parle beaucoup trop , ce qui crée sa popularité externe mais désoriente en interne car il refuse d habiter la fonction papale comme il a refusé d'habiter le palais papal . une tradition millénaire a du mal à s'habituer à un pape qui parle à batons rompus comme tout le monde sans se distinguer , quelque part ça dévalorise sa parole .
Et la dévalorisation du discours papal a du mal à passer dans une monarchie absolue imbue d'infaillibilité , et françois n'a pas l'air d'être trop infaillible ...
je crois qu'il faut le juger à l'aune de la mystique Jésuite qui est une mystique de l'action et du discernement au coeur de la contemplation .
Cet homme se bat contre quelque chose qu'il veut absolument et de toutes ses forces réformer , l'avenir révèlera ce que c'est ...