Le Nom de la Vierge

Bonne fête du Saint Nom de Marie à tous !

Benoît XVI évoque la fête du saint Nom de Marie

Rétablie en 2002 par Jean-Paul II

A peu près un siècle après la défaite de Lépante (1571), les Turcs tentèrent en effet de passer en Europe occidentale par voie de terre en 1683. Mahomet IV avait remis l’étendard de Mahomet à Kara Mustapha au début de 1683, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire.

Le grand Vizir était fort de 300.000 hommes et se promettait de prendre Belgrade, Buda, Vienne, de déboucher en Italie et d’arriver à Rome, à l’autel de saint Pierre.

En août 1683, un Capucin italien et grand mystique, le bienheureux Marco d’Aviano, béatifié par Jean-Paul II, était nommé grand aumônier de toutes les armées chrétiennes.

La petite histoire voit en lui l’inventeur du « capucino », mais la grande histoire retient qu’il redonna courage à Vienne et réussit à convaincre le roi de Pologne de venir secourir la ville avec ses 40.000 hommes.

La ville était assiégée depuis le 14 juillet et sa reddition était une question d’heures. Le rapport de force n’était pas en faveur des troupes chrétiennes, mais Vienne se confiait à l’intercession de la Vierge et l’image de la Vierge était sur tous les étendards.

Sur le Kahlenberg qui domine la ville au nord, le P. Marco célébra la messe, servie par le roi Sobieski devant l’armée disposée en demi-cercle. Le Capucin prédit une victoire inouïe. Et au lieu de terminer en disant les paroles liturgiques : « Ite missa est », il cria : « Ioannes vinces ! » « Jan vaincra » !

Les troupes conduites par le roi de Pologne Jean III Sobieski et le duc Charles de Lorraine attaquèrent les Ottomans à l’aube du 11 septembre. Un soleil splendide éclairait les deux armées dont dépendait le sort de l’Europe. Les cloches de la ville sonnaient depuis le matin. Les femmes et les enfants priaient dans les églises, implorant l’aide de la Vierge Marie. Et le soir, l’étendard du grand vizir était tombé aux mains de Sobieski.

Le lendemain, il fit son entrée dans la ville en liesse, et vint assister à la messe et au Te Deum en l’église de la Vierge de Lorette à laquelle il attribuait la victoire.

Le pape Innocent XI aussi attribuait cette victoire à l’intercession de la Vierge. C’est en ex voto qu’il institua alors la fête en l’honneur du Saint Nom de Marie.

La fête fut étendue à toute l’Eglise le 25 novembre 1683, et la Nativité de Marie fut fixée au dimanche suivant. C’est le pape saint Pie X qui a fixé la date au 12 septembre, jour anniversaire de célébration de la victoire.

La fête du Saint-Nom de Marie avait disparu du calendrier romain en 1970 mais a été rétablie à cette date par le pape polonais, Jean-Paul II, dans l’Editio tertia du Missel Romain (Zenit du 22 mars 2002).

Justement, l'Eglise aujourd'hui fête le saint nom de Marie

Eh, oui, chère Doris, et c'est la raison même d'être de cet humble petit fil ;)

Christophore a écrit:

Bonne fête du Saint Nom de Marie à tous !

Oui, car le Nom d'une Personne, surtout dans l'ordre spirituel, c'est toute Sa Présence qu'il évoque.

"Que Ton Nom soit sanctifié"...

"Père ! Glorifie Ton Nom"!

"Je leur ai fait connaître Ton Nom".

"Le Christ s'est fait obéissant jusqu'à la mort... c'est pourquoi Dieu l'a exalté et lui a donné le Nom qui est au-dessus de tous les noms".

Aussi, nous fêtons le Nom de Jésus et le Nom de Marie : les deux qui sont déjà corps et âme au Ciel.

En invoquant avec Amour et Foi leur Nom béni, nous recevons aussitôt leur présence de manière accrue.

LE SAINT NOM de MARIE

La fête du saint Nom de Marie fut établie par le pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel. Cent cinquante mille turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l'octave de la nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale. Ce religieux prince commença par faire célébrer la messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du sacrifice et s'écria : « Marchons avec confiance sous la protection du ciel et avec l'assistance de la très sainte Vierge. » Son espoir ne fut pas trompé : les turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite en désordre. C'est depuis cette époque mémorable que la fête du saint Nom de Marie se célèbre dans l'octave de sa nativité.

Il était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques, à côté du nom de Jésus ; le nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du nom de Marie. La première gloire de ce nom béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la terre ce nom si beau, et la terre en renvoie au Ciel l'écho mélodieux : « Au nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les vœux et les prières des peuples retentissent de toutes parts. »

« Que Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! s'écrie saint Bonaventure ; qu'il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles ! » - « Ô nom plein de suavité ! s'écrie le bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? » - « Votre nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce ! » - Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l'appelle la clef du ciel. « Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons... » Ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du nom de Marie faite par les saints.


©Evangelizo.org

Merci, cher Simon, de cette belle contribution, pour la gloire de notre Mère !

Son nom était Myriam et non Marie...
En tout cas celle que vous appelez "reine du ciel" a toujours été "vénéré" depuis les temps très anciens...

Citation :

Jer 7:18 Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d’autres dieux, Afin de m’irriter.

Spoiler:

Et, cela ne change rien, puis que Marie, c'est aussi Myriam

Fox77 a écrit:

Son nom était Myriam et non Marie...
En tout cas celle que vous appelez "reine du ciel" a toujours été "vénéré" depuis les temps très anciens...

Citation :

Jer 7:18 Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d’autres dieux, Afin de m’irriter.

Spoiler:

de l'araméen qui veut dire amertume et de l'égyptien qui veut dire aimée...
Utilisez donc le nom qui lui convient si c'est si important pour vous!
Idem pour Jésus qui est Yéshoua dont la force divine et prophétique prend tout son sens dans le nom et non dans Jésus,idem pour Jean....

Appelez-moi Shimon, pendant qu'on y est.

Simon1976 a écrit:

Appelez-moi Shimon, pendant qu'on y est.

Pourquoi t'es juif,Simon?
Il est bon de savoir à quoi ton nom te destine ou être en conformité avec le Nom qui doit être prophétique chez les Juifs....Ce n'est pas rien que Yéshoua a ce nom car il renferme le tétagramme divin

Mister be a écrit:

Simon1976 a écrit:

Appelez-moi Shimon, pendant qu'on y est.

Pourquoi t'es juif,Simon?
Il est bon de savoir à quoi ton nom te destine ou être en conformité avec le Nom qui doit être prophétique chez les Juifs....Ce n'est pas rien que Yéshoua a ce nom car il renferme le tétagramme divin

Simon est un nom juif mais je suis un goy. ;)

Non, Simon, tu es catholique : goy est un terme péjoratif.

doris60 a écrit:

Non, Simon, tu es catholique : goy est un terme péjoratif.

Je savais que c'était péjoratif, d'où mon ;).

Simon1976 a écrit:

doris60 a écrit:

Non, Simon, tu es catholique : goy est un terme péjoratif.

Je savais que c'était péjoratif, d'où mon ;).

Péjoratif dans la bouche de P.Bruel qui est devenu péjoratif pour tout le monde mais qui veut dire étranger...
C'est un reproche que j'ai à lui faire car il incarne bien le personnage du juif

Un goy qui porte un nom Juif...t's sûr que tu n'es pas juif shimon?

Mister be a écrit:

Simon1976 a écrit:

doris60 a écrit:

Non, Simon, tu es catholique : goy est un terme péjoratif.

Je savais que c'était péjoratif, d'où mon ;).

Péjoratif dans la bouche de P.Bruel qui est devenu péjoratif pour tout le monde mais qui veut dire étranger...
C'est un reproche que j'ai à lui faire car il incarne bien le personnage du juif

Un goy qui porte un nom Juif...t's sûr que tu n'es pas juif shimon?

Spoiler:

Non, sauf intérieurement, selon Paul.

Simon1976 a écrit:

Mister be a écrit:

Simon1976 a écrit:

doris60 a écrit:

Non, Simon, tu es catholique : goy est un terme péjoratif.

Je savais que c'était péjoratif, d'où mon ;).

Péjoratif dans la bouche de P.Bruel qui est devenu péjoratif pour tout le monde mais qui veut dire étranger...
C'est un reproche que j'ai à lui faire car il incarne bien le personnage du juif

Un goy qui porte un nom Juif...t's sûr que tu n'es pas juif shimon?

Spoiler:

Non, sauf intérieurement, selon Paul.

doris60 a écrit:

...Marie, c'est aussi Myriam

Mister be a écrit:

Fox77 a écrit:

Son nom était Myriam et non Marie...
En tout cas celle que vous appelez "reine du ciel" a toujours été "vénéré" depuis les temps très anciens...

Citation :

Jer 7:18 Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d’autres dieux, Afin de m’irriter.

Spoiler:

de l'araméen qui veut dire amertume et de l'égyptien qui veut dire aimée...
Utilisez donc le nom qui lui convient si c'est si important pour vous!
Idem pour Jésus qui est Yéshoua dont la force divine et prophétique prend tout son sens dans le nom et non dans Jésus,idem pour Jean....

Il ne s'agit aucunement de la même chose : c'est aussi différent que dieu l'est de Dieu.
La reine du ciel dont vous avez parlé est une idole puisque le mystère de l'Incarnation du Fils "né d'une femme" (Marie) n'avait pas encore eu lieu.
Jésus, devant Pilate, l'a confirmé : "oui, je suis roi" et est mort à ce titre écrit sur la croix en toutes les langues connues.
Marie l'a suivi toute sa vie - même si bien souvent dans l'invisible en raison des séparations consenties pour le salut des hommes ! - et a vécu près de Lui le mystère de sa Compassion. Il n'est que très juste que l'Eglise lui attribue le titre de Reine selon la promesse faite bien souvent par Jésus à ceux qui lui sont fidèles de régner avec et près de Lui sur son Trône.
Or, qui a été plus fidèle que Marie, sa Mère et la nôtre ?
Et, justement, Marie, nous l'appelons avant tout NOTRE MERE, doux nom que Jésus nous a légué en mourant sur la Croix.