Frédéric Lenoir aux états généraux du Christianisme

Bonjour à tous,

J'ai écouté sur le site du journal "la Vie" la conférence du 24/09 des états Généraux du Christianisme ou Mr Lenoir intervenait.
Outre une vision très émotionnelle et personnelle (narcissique ?) des Evangiles , j'ai été stupéfaite de son propos sur le " Christ inimitable ".
Je vous renvoie à l'écoute de cette intervention édifiante. Grosso modo ,l'idée que les évangiles c'est beau et bouleversant mais qu'il ne s'agit pas de s'engager avec exigence et force dans cette parole car c'est trop dur , impossible pour un être humain .Auquel cas , c'est la liberté de Mr Lenoir de s'ancrer autrement dans la vie .
Mais le bouquet c'est que tout en disant cela , il se proclame disciple du Christ ! J'ai rarement assisté à un aussi beau cas d 'incohérence , de clivage.
C'est insensé pour une conférence qui avait le mot "sens" dans son titre .
J'aurai aimé en débattre directement avec l'intéressé mais ne sait comment procéder ...

Alors que l'Eglise sait que les prises de positions de Mr Lenoir sont ambiguës, pourquoi l'avoir invité aux états généraux?
Essayez d'envoyer un mail à partir de son site perso: http://www.fredericlenoir.com/

aurelia a écrit:

Bonjour à tous,

J'ai écouté sur le site du journal "la Vie" la conférence du 24/09 des états Généraux du Christianisme ou Mr Lenoir intervenait.
Outre une vision très émotionnelle et personnelle (narcissique ?) des Evangiles , j'ai été stupéfaite de son propos sur le " Christ inimitable ".
Je vous renvoie à l'écoute de cette intervention édifiante. Grosso modo ,l'idée que les évangiles c'est beau et bouleversant mais qu'il ne s'agit pas de s'engager avec exigence et force dans cette parole car c'est trop dur , impossible pour un être humain .Auquel cas , c'est la liberté de Mr Lenoir de s'ancrer autrement dans la vie .
Mais le bouquet c'est que tout en disant cela , il se proclame disciple du Christ ! J'ai rarement assisté à un aussi beau cas d 'incohérence , de clivage.
C'est insensé pour une conférence qui avait le mot "sens" dans son titre .
J'aurai aimé en débattre directement avec l'intéressé mais ne sait comment procéder ...

Bonjour
vous n'en dites pas assez, car je n'ai pas entendu son intervention et j'ai du mal à tout comprendre :

- quel est le lien entre le "Christ inimitable" et le "narcissisme" de Lenoir ?

- que le Christ soit inimitable, et que ce soit "trop dur", "impossible", j'adhère totalement ; mais si c'est une autre façon de dire que la morale on s'en fout, et de ne plus se reconnaître comme pécheur, dans ce cas, vous avez plus que raison de parler de "clivage" ou "d'incohérence", vous pouvez même parler d'impiété tout simplement.

aurelia a écrit:

Bonjour à tous,

J'ai écouté sur le site du journal "la Vie" la conférence du 24/09 des états Généraux du Christianisme ou Mr Lenoir intervenait.
Outre une vision très émotionnelle et personnelle (narcissique ?) des Evangiles , j'ai été stupéfaite de son propos sur le " Christ inimitable ".
Je vous renvoie à l'écoute de cette intervention édifiante. Grosso modo ,l'idée que les évangiles c'est beau et bouleversant mais qu'il ne s'agit pas de s'engager avec exigence et force dans cette parole car c'est trop dur , impossible pour un être humain .Auquel cas , c'est la liberté de Mr Lenoir de s'ancrer autrement dans la vie .
Mais le bouquet c'est que tout en disant cela , il se proclame disciple du Christ ! J'ai rarement assisté à un aussi beau cas d 'incohérence , de clivage.
C'est insensé pour une conférence qui avait le mot "sens" dans son titre .
J'aurai aimé en débattre directement avec l'intéressé mais ne sait comment procéder ...

J'ai écouté le passage la seule chose qu'on peut esperer c'est qu'on ait jamais un pape qui pense comme lui.

La vidéo est là : http://www.lavie.fr/religion/spiritualite/notre-vie-a-t-elle-un-sens-25-09-2010-9845_22.php

Frédéric Lenoir est entré dans un chemin où sa propre pensée et ses propres faiblesses se substituent de plus en plus à l'interprétation vivante de l'Evangile par l'Eglise.

Sa première faiblesse vint de sa rupture avec l'éthique sexuelle de l'Eglise; Comme Luther, il l'estima trop exigeante, trop décalée face à la modernité". C'est là que le monde le repéra et sa pensée en harmonie avec les valeurs du monde lui valurent un poste à responsabilité dans les médias.

Puis il avança d'un pion dans une espèce d'interprétation personnelle de l'histoire de l'Eglise qu'il décrit infidèle au christ dans ses moeurs (ce qui n'est pas faux car l'évangile est plus grand que nous) et dans son enseignement (ce qui est un pas vers l'apostasie).

Il montra cette contestation dogmatique récemment dans son essai sur la divinité du Christ qu'il prétendit ne pas venir de Jésus (malgré sa lecture, en compagnie du père Marie-Dominique Philippe, dans sa jeunesse, de l'évangile de Jean où le Christ dit "JE SUIS" (Yahvé)"

J'observe avec intérêt chacun de ses pas.

Je vous remercie tous pour vos commentaires et précisions.