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Jesus Christ est mon Dieu

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MessageSujet: Syllabus   Syllabus Empty18/2/2007, 20:14

RÉSUMÉ


RENFERMANT LES PRINCIPALES ERREURS DE NOTRE TEMPS


QUI SONT SIGNALÉES


DANS LES ALLOCUTIONS CONSISTORIALES, ENCYCLIQUES ET AUTRES LETTRES APOSTOLIQUES DE N. T. S. P. LE PAPE PIE IX.



§ I.


Panthéisme, naturalisme et rationalisme absolu.

I. Il n'existe 1 aucun Être divin, suprême, parfait dans sa sagesse et sa providence, qui soit distinct de l'univers, et Dieu est identique à la nature des choses, et par conséquent assujetti aux changements ; Dieu, par cela même, se fait dans l'homme et dans le monde, et tous les êtres sont Dieu et ont la propre substance de Dieu. Dieu est ainsi une seule et même chose avec le monde, et par conséquent l'esprit avec la matière, la nécessité avec la liberté, le vrai avec le faux, le bien avec le mal, et le juste avec l'injuste (26) 2 .


II. On doit nier toute action de Dieu sur les hommes et sur le monde (26).


III. La raison humaine, considérée sans aucun rapport à Dieu, est l'unique arbitre du vrai et du faux, du bien et du mal : elle est à elle-même sa loi, elle suffit par ses forces naturelles à procurer le bien des hommes et des peuples (26).


IV. Toutes les vérités de la religion découlent de la force native de la raison humaine ; d'où il suit que la raison est la règle souveraine d'après laquelle l'homme peut et doit acquérir la connaissance de toutes les vérités de toute espèce (1, 17, 26).


V. La révélation divine est imparfaite, et par conséquent sujette à un progrès continuel et indéfini correspondant au développement de la raison humaine (1, 26).


VI. La foi du Christ est en opposition avec la raison humaine, et la révélation divine non seulement ne sert de rien, mais encore elle nuit à la perfection de l'homme (1, 26).


VII. Les prophéties et les miracles racontés dans les saintes Écritures sont des fictions poétiques, et les mystères de la foi chrétienne sont le résumé d'investigations philosophiques ; dans les livres des deux Testaments sont contenues des inventions mythiques, et Jésus-Christ lui-même est un mythe (1, 26).


1. ASS III (1867) 168. Traduction française dans Recueil, pp. 17-35.

2. Le chiffre entre parenthèses renvoie au document indiqué dans la liste ci-après.

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty18/2/2007, 20:14

§ II.


Rationalisme modéré.

VIII. Comme la raison humaine est égale à la religion elle-même, les sciences théologiques doivent être traitées comme les sciences philosophiques (13).


IX. Tous les dogmes de la religion chrétienne sans distinction sont l'objet de la science naturelle ou philosophie ; et la raison humaine n'ayant qu'une culture historique, peut, d'après ses principes et ses forces naturelles, parvenir à une vraie connaissance de tous les dogmes, même les plus cachés, pourvu que ces dogmes aient été proposés à la raison comme objet (27, 30).


X. Comme autre chose est le philosophe et autre chose la philosophie, celui-là a le droit et le devoir de se soumettre à une autorité dont il s'est démontré à lui-même la réalité ; mais la philosophie ne peut ni ne doit se soumettre à aucune autorité (27, 30).


XI. L'Église non seulement ne doit, dans aucun cas, sévir contre la philosophie, mais elle doit tolérer les erreurs de la philosophie et lui abandonner le soin de se corriger elle-même (27).


XII. Les décrets du Siège apostolique et des Congrégations romaines empêchent le libre progrès de la science (30).


XIII. La méthode et les principes d'après lesquels les anciens docteurs scolastiques ont cultivé la théologie ne sont plus en rapport avec les nécessités de notre temps et les progrès des sciences (30).


XIV. On doit s'occuper de philosophie sans tenir aucun compte de la révélation surnaturelle (30).


N.B. - Au système du rationalisme se rapportent pour la majeure partie les erreurs d'Antoine Günther, qui sont condamnées dans la Lettre au Cardinal Archevêque de Cologne Eximiam tuam, du 15 juin 1857, et dans la Lettre à l'Évêque de Breslau Dolore haud mediocri, du 30 avril 1860.




§ III.


Indifférentisme, Latitudinarisme.

XV. Il est libre à chaque homme d'embrasser et de professer la religion qu'il aura réputée vraie d'après la lumière de la raison (8, 26).


XVI. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n'importe quelle religion (1, 3, 17).


XVII. Tout au moins doit-on avoir bonne confiance dans le salut éternel de tous ceux qui ne vivent pas dans le sein de la véritable Église du Christ (13, 28).


XVIII. Le protestantisme n'est pas autre chose qu'une forme diverse de la même vraie religion chrétienne, forme dans laquelle on peut être agréable à Dieu aussi bien que dans l'Église catholique (5).




§ IV.


Socialisme, Communisme, Sociétés secrètes, Sociétés bibliques, Sociétés clérico-libérales.

Ces sortes de pestes sont à plusieurs reprises frappées de sentences formulées dans les termes les plus graves par l'Encyclique Qui pluribus, du 9 novembre 1846 ; par l'Allocution Quibus quantisque, du 20 avril 1849 ; par l'Encyclique Nostis et Nobiscum, du 8 décembre 1849 ; par l'Allocution Singulari quadam, du 9 décembre 1854 ; par l'Encyclique Quanto conficiamur mœrore, du 10 août 1863.




§ V.


Erreurs relatives à l'Église et à ses droits.

XIX. L'Église n'est pas une vraie et parfaite société pleinement libre ; elle ne jouit pas de ses droits propres et constants que lui a conférés par son divin Fondateur, mais il appartient au pouvoir civil de définir quels sont les droits de l'Église et les limites dans lesquelles elle peut les exercer (13, 22, 23, 26).


XX. La puissance ecclésiastique ne doit pas exercer son autorité sans la permission et l'assentiment du gouvernement civil (25).


XXI. L'Église n'a pas le pouvoir de définir dogmatiquement que la religion de l'Église catholique est uniquement la vraie religion (8).


XXII. L'obligation qui concerne les maîtres et les écrivains catholiques, se borne aux choses qui ont été définies par le jugement infaillible de l'Église, comme des dogmes de foi qui doivent être crus par tous (30).


XXIII. Les Souverains Pontifes et les Conciles œcuméniques ont dépassé les limites de leur pouvoir ; ils ont usurpé les droits des princes et ils ont même erré dans les définitions relatives à la foi et aux mœurs (8).


XXIV. L'Église n'a pas le droit d'employer la force ; elle n'a aucun pouvoir temporel direct ou indirect (9).


XXV. En dehors du pouvoir inhérent à l'épiscopat, il y a un pouvoir temporel qui lui a été concédé ou expressément ou tacitement par l'autorité civile, révocable par conséquent à volonté par cette même autorité civile (9).


XXVI. L'Église n'a pas le droit naturel et légitime d'acquérir et de posséder (18, 29).


XXVII. Les ministres sacrés de l'Église et le Pontife Romain doivent être exclus de toute gestion et possession des choses temporelles (26).


XXVIII. Il n'est pas permis aux Évêques de publier même les Lettres apostoliques sans la permission du gouvernement (18).


XXIX. Les faveurs accordées par le Pontife Romain doivent être regardées comme nulles, si elles n'ont pas été demandées par l'entremise du gouvernement (18).


XXX. L'immunité de l'Église et des personnes ecclésiastiques tire son origine du droit civil (8).


XXXI. Le for ecclésiastique pour les procès temporels des clercs, soit au civil, soit au criminel, doit absolument être aboli, même sans consulter le Siège Apostolique et sans tenir compte de ses réclamations ( 12, 18).


XXXII. L'immunité personnelle en vertu de laquelle les clercs sont exempts de la milice, peut être abrogée sans aucune violation de l'équité et du droit naturel. Le progrès civil demande cette abrogation, surtout dans une société constituée d'après une législation libérale (32).


XXXIII. Il n'appartient pas uniquement par droit propre et inné à la juridiction ecclésiastique de diriger l'enseignement des vérités théologiques (30).


XXXIV. La doctrine de ceux qui comparent le Pontife Romain à un prince libre et exerçant son pouvoir dans l'Église universelle, est une doctrine qui a prévalu au moyen âge (19).


XXXV. Rien n'empêche que par un décret d'un Concile général ou par le fait de tous les peuples le souverain pontificat soit transféré de l'Évêque romain et de la ville de Rome à un autre Évêque et à une autre ville (9).


XXXVI. La définition d'un Concile national n'admet pas d'autre discussion, et l'administration civile peut traiter toute affaire dans ces limites (9).


XXXVII. On peut instituer des Églises nationales soustraites à l'autorité du Pontife Romain et pleinement séparées de lui (23, 24).


XXXVIII. Trop d'actes arbitraires de la part des Pontifes Romains ont poussé à la division de l'Église en orientale et occidentale (9).




§ VI.


Erreurs relatives à la société civile, considérée soit en elle-même, soit dans ses rapports avec l'Église.

XXXIX. L'État, comme étant l'origine et la source de tous les droits, jouit d'un droit qui n'est circonscrit par aucune limite (26).


XL. La doctrine de l'Église catholique est opposée au bien et aux intérêts de la société humaine (1, 4).

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty18/2/2007, 20:15

XLI. La puissance civile, même quand elle est exercée par un prince infidèle, possède un pouvoir indirect négatif sur les choses sacrées. Elle a par conséquent non seulement le droit qu'on appelle d'exequatur, mais encore le droit qu'on nomme d'appel comme d'abus (9).


XLII. En cas de conflit légal entre les deux pouvoirs, le droit civil prévaut (9).


XLIII. La puissance laïque a le pouvoir de casser, de déclarer et rendre nulles les conventions solennelles (Concordats) conclues avec le Siège Apostolique, relativement à l'usage des droits qui appartiennent à l'immunité ecclésiastique, sans le consentement de ce Siège et malgré ses réclamations (7, 23).


XLIV. L'autorité civile peut s'immiscer dans les choses qui regardent la religion, les mœurs et le gouvernement spirituel. D'où il suit qu'elle peut juger des Instructions que les pasteurs de l'Église publient, d'après leurs charges, pour la règle des consciences ; elle peut même décider sur l'administration des sacrements et les dispositions nécessaires pour les recevoir (7, 26).


XLV. Toute la direction des écoles publiques dans lesquelles la jeunesse d'un État chrétien est élevée, si l'on en excepte dans une certaine mesure les séminaires épiscopaux, peut et doit être attribuée à l'autorité civile, et cela de telle manière qu'il ne soit reconnu à aucune autre autorité le droit de s'immiscer dans la discipline des écoles, dans le régime des études, dans la collation des grades, dans le choix ou l'approbation des maîtres (7, 10).


XLVI. Bien plus, même dans les séminaires des clercs, la méthode à suivre dans les études est soumise à l'autorité civile (18).


XLVII. La bonne constitution de la société civile demande que les écoles populaires, qui sont ouvertes à tous les enfants de chaque classe du peuple, et en général que les institutions publiques destinées aux lettres, à une instruction supérieure et à une éducation plus élevée de la jeunesse, soient affranchies de toute autorité de l'Église, de toute influence modératrice et de toute ingérence de sa part, et qu'elles soient pleinement soumises à la volonté de l'autorité civile et politique, suivant le désir des gouvernants et le niveau des opinions générales de l'époque (31).


XLVIII. Des catholiques peuvent approuver un système d'éducation en dehors de la foi catholique et de l'autorité de l'Église, et qui n'ait pour but, ou du moins pour but principal, que la connaissance des choses purement naturelles et la vie sociale sur cette terre (31).


XLIX. L'autorité séculière peut empêcher les Évêques et les fidèles de communiquer librement entre eux et avec le Pontife Romain (26).


L. L'autorité séculière a par elle-même le droit de présenter les Évêques, et peut exiger d'eux qu'ils prennent en main l'administration de leurs diocèses avant qu'ils aient reçu du Saint-Siège l'institution canonique et les Lettres apostoliques (18).


LI. Bien plus, la puissance séculière a le droit d'interdire aux Évêques l'exercice du ministère pastoral, et elle n'est pas tenue d'obéir au Pontife romain en ce qui concerne l'institution des évêchés et des Évêques (8, 12).


LII. Le gouvernement peut, de son propre droit, changer l'âge prescrit pour la profession religieuse, tant des femmes que des hommes, et enjoindre aux communautés religieuses de n'admettre personne aux vœux solennels sans son autorisation (18).


LIII. On doit abroger les lois qui protègent l'existence des familles religieuses, leurs droits et leurs fonctions ; bien plus, la puissance civile peut donner son appui à tous ceux qui voudraient quitter l'état religieux qu'ils avaient embrassé et enfreindre leurs vœux solennels ; elle peut aussi supprimer complètement ces mêmes communautés religieuses, aussi bien que les églises collégiales et les bénéfices simples, même de droit de patronage, attribuer et soumettre leurs biens et revenus à l'administration et à la volonté de l'autorité civile (12, 14, 15).


LIV. Les rois et les princes, non seulement sont exempts de la juridiction de l'Église, mais même ils sont supérieurs à l'Église quand il s'agit de trancher les questions de juridiction (8).


LV. L'Église doit être séparée de l'État, et l'État séparé de l'Église (12).




§ VII.


Erreurs concernant la morale naturelle et chrétienne.

LVI. Les lois de la morale n'ont pas besoin de la sanction divine, et il n'est pas du tout nécessaire que les lois humaines se conforment au droit naturel ou reçoivent de Dieu le pouvoir d'obliger (26).


LVII. La science des choses philosophiques et morales, de même que les lois civiles, peuvent et doivent être soustraites à l'autorité divine et ecclésiastique (26).


LVIII. II ne faut reconnaître d'autres forces que celles qui résident dans la matière, et tout système de morale, toute honnêteté doit consister à accumuler et augmenter ses richesses de toute manière, et à satisfaire ses passions (26, 28).


LIX. Le droit consiste dans le fait matériel ; tous les devoirs des hommes sont un mot vide de sens, et tous les faits humains ont force de droit (26).


LX. L'autorité n'est autre chose que la somme du nombre et des forces matérielles (26).


LXI. Une injustice de fait couronnée de succès ne préjudicie nullement à la sainteté du droit (24).


LXII. On doit proclamer et observer le principe de non-intervention (22).


LXIII. Il est permis de refuser l'obéissance aux princes légitimes et même de se révolter contre eux (1, 2, 5, 20).


LXIV. La violation d'un serment, quelque saint qu'il soit, et toute action criminelle et honteuse opposée à la loi éternelle, non seulement ne doit pas être blâmée, mais elle est tout à fait licite et digne des plus grands éloges, quand elle est inspirée par l'amour de la patrie (4).




§ VIII.


Erreurs concernant le mariage chrétien.

LXV. On ne peut établir par aucune preuve que le Christ a élevé le mariage à la dignité de sacrement (9).


LXVI. Le sacrement de mariage n'est qu'un accessoire du contrat et peut en être séparé, et le sacrement lui-même ne consiste que dans la seule bénédiction nuptiale (9).


LXVII. De droit naturel, le lien du mariage n'est pas indissoluble, et dans différents cas le divorce proprement dit peut être sanctionné par l'autorité civile (9,12).


LXVIII. L'Église n'a pas le pouvoir d'établir des empêchements dirimants au mariage : mais ce pouvoir appartient à l'autorité séculière, par laquelle les empêchements existants peuvent être levés (8).


LXIX. L'Église, dans le cours des siècles, a commencé à introduire les empêchements dirimants non par son droit propre, mais en usant du droit qu'elle avait emprunté au pouvoir civil (9).


LXX. Les canons du Concile de Trente qui prononcent l'anathème contre ceux qui osent nier le pouvoir qu'a l'Église d'opposer des empêchements dirimants, ne sont pas dogmatiques ou doivent s'entendre de ce pouvoir emprunté (9).


LXXI. La forme prescrite par le Concile de Trente n'oblige pas sous peine de nullité, quand la loi civile établit une autre forme à suivre et veut qu'au moyen de cette forme le mariage soit valide (9).


LXXII. Boniface VIII a le premier déclaré que le vœu de chasteté prononcé dans l'ordination rend le mariage nul (9).


LXXIII. Par la force du contrat purement civil, un vrai mariage peut exister entre chrétiens ; et il est faux, ou que le contrat de mariage entre chrétiens soit toujours un sacrement, ou que ce contrat soit nul en dehors du sacrement (9, 11, 12, 23).


LXXIV. Les causes matrimoniales et les fiançailles, par leur nature propre, appartiennent à la juridiction civile (9, 12).


N.B. - Ici peuvent se placer d'autres erreurs : l'abolition du célibat ecclésiastique et la préférence due à l'état de mariage sur l'état de virginité. Elles sont condamnées, la première dans la Lettre Encyclique Qui pluribus, du 9 novembre 1846, la seconde dans la Lettre Apostolique Multiplices inter, du 10 juin 1851.




§ IX.


Erreurs sur le principat civil du Pontife romain.

LXXV. Les fils de l'Église chrétienne et catholique disputent entre eux sur la compatibilité du pouvoir temporel avec le pouvoir spirituel (9).


LXXVI. L'abrogation de la souveraineté civile dont le Saint-Siège est en possession servirait, même beaucoup, à la liberté et au bonheur de l'Église (4, 6).


N.B. - Outre ces erreurs explicitement notées, plusieurs autres erreurs sont implicitement condamnées par la doctrine qui a été exposée et soutenue sur le principat civil du Pontife Romain, que tous les catholiques doivent fermement professer. Cette doctrine est clairement enseignée dans l'Allocution Quibus quantisque, du 20 avril 1849 ; dans l'Allocution Si semper antea, du 20 mai 1850 ; dans la Lettre Apostolique, Cum catholica Ecclesia, du 26 mars 1860 ; dans l'Allocution Novos, du 28 septembre 1860 ; dans l'Allocution Jamdudum, du 18 mars 1861 ; dans l'Allocution Maxima quidem, du 9 juin 1862.




§ X.


Erreurs qui se rapportent au libéralisme moderne.

LXXVII. A notre époque, il n'est plus utile que la religion catholique soit considérée comme l'unique religion de l'État, à l'exclusion de tous les autres cultes (16).


LXXVIII. Aussi c'est avec raison que, dans quelques pays catholiques, la loi a pourvu à ce que les étrangers qui s'y rendent y jouissent de l'exercice public de leurs cultes particuliers (12).


LXXIX. Il est faux que la liberté civile de tous les cultes, et que le plein pouvoir laissé à tous de manifester ouvertement et publiquement toutes leurs pensées et toutes leurs opinions, jettent plus facilement les peuples dans la corruption des mœurs et de l'esprit, et propagent la peste de l'Indifférentisme (18).


LXXX. Le Pontife Romain peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne (24).




Liste des écrits du pape Pie IX d'où sont tirées les propositions du Syllabus :


1. Encyclique Qui pluribus, 9 novembre 1846 (Prop. du Syllabus 4-7, 16, 40, 63, 74).

2. Allocution Quis vestrum, 4 octobre 1847 (Prop. 63).

3. Allocution Uni primum, 17 décembre 1847 (Prop. 16).

4. Allocution Quibus quantisque, 20 avril 1849 (Prop. 40, 64, 76).

5. Encyclique Nostis et Nobiscum aux archevêques et évêques d'Italie, 8 décembre 1849 (Prop. 18, 63).

6. Allocution Si semper antea, 20 mai 1850 (Prop. 16).

7. Allocution In consistoriali, 1er novembre 1850 (Prop. 43-45).

8. Lettre apostolique Multiplices inter, 10 juin 1851 (Prop. 15, 21, 23, 30, 51, 54, 68, 74).

9. Lettre apostolique Ad apostolicae, 22 août 1851 (Prop. 24, 25, 34-36, 38, 41, 42, 65-67, 69-75).

10. Allocution Quibus luctuosissimis, 5 septembre 1851 (Prop. 45).

11. Lettre à S.M. le Roi Victor-Emmanuel, 9 septembre 1852 (Prop. 73).

12. Allocution Acerbissimum, 27 septembre 1852 (Prop. 31, 51, 53, 55, 67, 73, 74, 78).

13. Allocution Singulari quadam, 9 décembre 1854 (Prop. 8, 17, 19).

14. Allocution Probe memineritis, 22 janvier 1855 (Prop. 53).

15. Allocution Cum saepe, 27 juillet 1855 (Prop. 53).

16. Allocution Nemo Vestrum, 26 juillet 1855 (Prop. 77).

17. Lettre Singulari quidem aux évêques d'Autriche, 17 mars 1856 (Prop. 4, 16).

18. Allocution Nunquam fore, 15 décembre 1856 (Prop. 26, 28, 29, 31, 46, 50, 52, 79).

19. Lettre Eximiam à Son Éminence l'archevêque de Cologne, 15 juin 1857 (Prop. 4, 16).

20. Lettre apostolique Cum Catholica Ecclesia, 26 mars 1860 (Prop. 63, 76).

21. Lettre Dolore haud mediocri à l'évêque de Breslau, 30 avril 1860 (Prop. 14).

22. Allocution Novos et ante, 28 septembre 1860 (Prop. 19, 62, 76).

23. Allocution Multis gravibusque, 17 décembre 1860 (Prop. 19, 37, 43, 73).

24. Allocution Iamdudum, 18 mars 1861 (Prop. 37, 61, 76).

25. Allocution Meminit, 30 septembre 1861 (Prop. 20).

26. Allocution consistoriale Maxima quidem, 9 Juin 1862 (Prop. 1-7, 15, 19, 27, 39, 44, 49, 56-60, 76).

27. Lettre apostolique Gravissimas inter à l'archevêque de Munich-Frisingue, 11 décembre 1862 (Prop. 9- 11).

28. Encyclique Quanto conficiamur mœrore aux évêques d'Italie, 10 août 1863 (Prop. 17, 58).

29. Encyclique Incredibili à l'archevêque de Santa-Fé-de-Bogota, 17 septembre 1863 (Prop. 26).

30. Lettre apostolique Tuas libenter à l'archevêque de Munich-Frisingue, 21 décembre 1863 (Prop. 9, 10, 12-14, 22, 33).

31. Lettre Cum non sine à l'archevêque de Fribourg-en-Brisgau, 14 juillet 1864 (Prop. 47, 48).

32. Lettre Singularis Nobisque à l'évêque de Mondovi (Piémont) 29 septembre 1864 (Prop. 32).

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty18/2/2007, 20:16

Liens:

http://lesbonstextes.ifastnet.com/pixsyllabus.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syllabus

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty19/2/2007, 03:40

Citation :
Le Saint-Esprit n'a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu'ils fassent connaitre,sous sa révélation,une nouvelle doctrine,mais pour qu'avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les Apotres,c'est à dire le dépot de la Foi.

(Constitution Pastor aeternus,Vatican I)


Citation :
L'Eglise,épouse de l'Agneau Immaculé,la voici saturée d'amertume et abreuvée de poison,par des ennemis très rusés;ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu'elle désire de plus sacré.Là ou fut institué le siège du bienheureux Pierre,et la chaire de la Vérité,là ils ont posé le trone de leur abomination dans l'impiété;en sorte que le pasteur étant frappé,le troupeau puisse etre dispersé.O saint Michel,chef invincible,rendez-vous donc présent au peuple de Dieu qui est aux prises avec l'esprit d'iniquité,donnez-lui la victoire et faites-le triompher.

S.S.Léon XIII;13 octobre 1884

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty19/2/2007, 10:43

Cher JCMD,

Le Syllabus est une encyclique du pape Pie IX décrivant les erreurs modernistes de la fin du XIX° siècle.

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty19/2/2007, 12:02

Arnaud Dumouch a écrit:
Cher JCMD,

Le Syllabus est une encyclique du pape Pie IX décrivant les erreurs modernistes de la fin du XIX° siècle.

oui je sais.

Et cela est Divinement revelée,bon à jamais.

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty19/2/2007, 12:53

Jesus Christ est mon Dieu a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
Cher JCMD,

Le Syllabus est une encyclique du pape Pie IX décrivant les erreurs modernistes de la fin du XIX° siècle.

oui je sais.

Et cela est Divinement revelée,bon à jamais.

Ca dépend:

Certaines propositions sont effectivement des vérités éternelles, valables à toutes les époques.

D'autres sont pastorales et valables pour la situation politique de cette époque.

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty19/2/2007, 13:09

Arnaud Dumouch a écrit:


Ca dépend:

Certaines propositions sont effectivement des vérités éternelles, valables à toutes les époques.

D'autres sont pastorales et valables pour la situation politique de cette époque.

ça par exemple:

Citation :
LXXVII. A notre époque, il n'est plus utile que la religion catholique soit considérée comme l'unique religion de l'État, à l'exclusion de tous les autres cultes (16).

et ça:

Citation :
LXXVIII. Aussi c'est avec raison que, dans quelques pays catholiques, la loi a pourvu à ce que les étrangers qui s'y rendent y jouissent de l'exercice public de leurs cultes particuliers (12).

etc...

Citation :
LXXIX. Il est faux que la liberté civile de tous les cultes, et que le plein pouvoir laissé à tous de manifester ouvertement et publiquement toutes leurs pensées et toutes leurs opinions, jettent plus facilement les peuples dans la corruption des mœurs et de l'esprit, et propagent la peste de l'Indifférentisme (1.


LXXX. Le Pontife Romain peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne (24).

XV. Il est libre à chaque homme d'embrasser et de professer la religion qu'il aura réputée vraie d'après la lumière de la raison (8, 26).

XVI. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n'importe quelle religion (1, 3, 17).

XVII. Tout au moins doit-on avoir bonne confiance dans le salut éternel de tous ceux qui ne vivent pas dans le sein de la véritable Église du Christ (13, 2.


XVIII. Le protestantisme n'est pas autre chose qu'une forme diverse de la même vraie religion chrétienne, forme dans laquelle on peut être agréable à Dieu aussi bien que dans l'Église catholique (5).

bref,on est en face d'un sérieux problème...

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty19/2/2007, 14:22

Cher JCMD,


Oui, ceci:
Citation :
LXXVIII. Aussi c'est avec raison que, dans quelques pays catholiques, la loi a pourvu à ce que les étrangers qui s'y rendent y jouissent de l'exercice public de leurs cultes particuliers (12).

est typiquement un caon pastoral, lié à cette époque.

Par contre ceci:

Citation :
XVI. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n'importe quelle religion (1, 3, 17).

Ceci par exemple, est de l'ordre du Magistère infaillible, A CONDITION DE BIEN L'INTERPRETER, à la lumière des définitions de l'Eglise.

1° Cela ne veut pas dire que les adeptes des autres religions vont en enfer.

2° Mais cela veut dire qu'ils doivent adhérer au Christ lors de sa Venue manifeste.
Et que leur religion, si elle ne sauve pas, n'en possède pas moins des aspects qui peuvent DISPOSER au salut.

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty19/2/2007, 14:39

Arnaud Dumouch a écrit:
Cher JCMD,


Oui, ceci:
Citation :
LXXVIII. Aussi c'est avec raison que, dans quelques pays catholiques, la loi a pourvu à ce que les étrangers qui s'y rendent y jouissent de l'exercice public de leurs cultes particuliers (12).

est typiquement un caon pastoral, lié à cette époque.

Par contre ceci:

Citation :
XVI. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir ce salut éternel dans le culte de n'importe quelle religion (1, 3, 17).

Ceci par exemple, est de l'ordre du Magistère infaillible, A CONDITION DE BIEN L'INTERPRETER, à la lumière des définitions de l'Eglise post conciliaire il faut l'admettre .

1° Cela ne veut pas dire que les adeptes des autres religions vont en enfer.

2° Mais cela veut dire qu'ils doivent adhérer au Christ lors de sa Venue manifeste.
Et que leur religion, si elle ne sauve pas, n'en possède pas moins des aspects qui peuvent DISPOSER au salut.

désolé je ne marche pas.

j'ai deja cité le Magistere Solennel de l'Eglise Catholique,et qui condamnent à l'enfer les mahometans,juifs,protestants et compagnie.

on ne peut pas interpreter le syllabus n'importe comment,mais à la Lumière de la Tradition.

tout ceci sont des vérités de Foi révelées.

et la Tradition est claire,pas de Salut en dehors de l'Eglise Catholique,qui est visible.

y'a un truc qui cloche dans tout ça,j'suis désolé...

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty19/2/2007, 18:03

Cher JCMD,

libre a toi de t'enfermer dans la lecture intégriste de cet "épisode".
Pourquoi je dis cela ?

Parce que des dizaines d'années de débat n'ont pas réussi a faire démordre les intégristes sur la question du syllabus, et c'est tout ce qu'il leur reste sans doute comme argument pour continuer de s'enfermer.

Certes ce que tu dis est séduisant, surtout quand on vient de l'Islam, mais confond terriblement la recherche de la vérité et la vérité elle-meme.

...
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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty19/2/2007, 18:09

Citation :
Certes ce que tu dis est séduisant, surtout quand on vient de l'Islam, mais confond terriblement la recherche de la vérité et la vérité elle-meme.

D'autant plus qu'il est faux d'affirmer que c'est une interprétation post -concilaire.

C'est la foi de toujours.


L'Ecriture ancienne entière montre des PREPARATIONS DE DIEU vis-à-vis du salut. Si le barbare Moïse, qui commande des génocide, est sauvé et apparaît dans la gloire avec Elie lors de la Transfiguration, c'est donc que le judaïsme primitif, malgré sa barbarie, DISPOSAIT au salut.

et le concile de trente (6° session) le confirme, disant que la BONNE VOLONTE, la FOI, l'ESPERANCE, ne sauvent pas mais DISPOSENT au salut.

Il y a donc des religions du salut (christianisme) et des religion de la DISPOSITION AU SALUT (qui préparent à la venue du Christ.

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty19/2/2007, 19:01

CATÉCHISME SUR LE MODERNISME, d'après l'Encyclique Pascendi Domini Gregis de Saint Pie X

édition originale, qualité 3, 1 volume 14,5 x 20, 203 pages : 17 €



Suivi de l’encyclique Humani Generis de Pie XII et des allocutions de Pie XII aux cardinaux et aux évêques du 31 mai et du 2 novembre 1954.

L'abbé Lemius a decomposé sous forme de questions réponses l'encyclique Pascendi, pour en faciliter sa pleine compréhension. En un temps où le monde est bouleversé par un mauvais vent de revendication d'indépendance, ce serait un malheur que les enfants de Dieu usent mal de leur liberté, s'en faisant, comme beaucoup d'autres, un manteau qui recouvre leur malignité.

Extrait :

PRÉAMBULE
DE LA GRAVITÉ DES ERREURS MODERNISTES


D. — Quel est le premier devoir assigné par notre Seigneur au Souverain Pontife ?

R. — S. S. Pie X nous répond " A la mission qui Nous a été confiée d'en haut, de paître le troupeau du Seigneur, Jésus-Christ a assigné, comme premier devoir, de garder avec un soin jaloux le dépôt traditionnel de la foi, à l'encontre des profanes nouveautés de langage, comme des contradictions de la fausse science. "

D. — Cette vigilance fut-elle nécessaire dans tous les âges ?

R. — " Nul âge, sans doute, où une telle vigilance ne fût nécessaire au peuple chrétien : car, il n'a jamais manqué, suscité par l'ennemi du genre humain, d'hommes au langage pervers[1], diseurs de nouveautés et séducteurs[2], sujets de l'erreur et entraînant à l'erreur. "[3]

D. — Ces hommes, sujets de l'erreur et entraînant à l'erreur, sont-ils plus nombreux aujourd'hui et quel but se proposent-ils ?

R. — " Il faut bien le reconnaître, le nombre s'est accru étrangement, en ces derniers temps, des ennemis de la Croix de Jésus-Christ qui, avec un art tout nouveau et souverainement perfide, s'efforcent d'annuler les vitales énergies de l'Eglise, et même, s'ils pouvaient, de renverser de fond en comble le règne de Jésus-Christ. "

D. — Pourquoi le Souverain Pontife ne peut-il pas se taire ?

R. " Nous taire, n'est plus de mise, si Nous voulons ne point paraître infidèle au plus sacré

de Nos devoirs, et que la bonté dont Nous avons usé jusqu'ici, dans un espoir d'amendement, ne soit taxée d'oubli de Notre charge. "

D. — Où sont aujourd'hui les artisans d'erreurs ? sont-ils des ennemis déclarés ?

R. — " Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, ajoute le saint Pontife, c'est que, les artisans d'erreurs, il n'y a pas à les chercher aujourd'hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent, et c'est un sujet d'appréhension et d'angoisse très vives, dans le sein même et au coeur de l'Église, ennemis d'autant plus redoutables, qu'ils le sont moins ouvertement. "

D. — Très Saint Père, est-ce que ces ennemis cachés, qui angoissent votre coeur paternel, sont parmi les Catholiques ? Les découvre-t-on parmi les prêtres ?

R. — Oui. " Nous parlons d'un grand nombre de catholiques laïques et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres, qui, sous couleur d'amour de l'Église, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu'aux moelles d'un venin d'erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l'Église. "

D. — Ces laïques catholiques, ces prêtres, qui se posent en rénovateurs de l'Église, osent-ils attaquer l'oeuvre de Jésus-Christ et la personne même de notre Seigneur Jésus-Christ ?

R. — " En phalanges serrées, ils donnent audacieusement l'assaut à tout ce qu'il y a de plus sacré dans l'oeuvre de Jésus-Christ, sans respecter sa propre personne qu'ils abaissent, par une témérité sacrilège, jusqu'à la simple et pure humanité. "

D. — Mais ces hommes-là seront étonnés d'être rangés, par Votre Sainteté, comme ennemis de la Sainte Église ?

R. — " Ces hommes-là peuvent s'étonner que Nous les rangions parmi les ennemis de l'Église. Nul ne s'en étonnera avec quelque fondement qui, mettant leurs intentions à part, dont le jugement est réservé à Dieu, voudra bien examiner leurs doctrines, et conséquemment à celles-ci, leur manière de parler et d'agir. Ennemis de l'Église, certes ils le sont, et, à dire qu'elle n'en a pas de pires, on ne s'écarte pas du vrai. "

D. — Pourquoi dites-vous que ce sont les pires ennemis de la Sainte Église ?

R. — " Ce n'est pas du dehors, en effet, on l'a déjà noté, c'est du dedans qu'ils trament sa ruine : le danger est aujourd'hui presque aux entrailles mêmes et aux veines de l'Église : leurs coups sont d'autant plus sûrs qu'ils savent mieux où la frapper. "

D. — Pourquoi encore sont-ils les pires ennemis de la Sainte Église ?

R. — " Ajoutez que ce n'est point aux rameaux ou aux rejetons qu'ils ont mis la cognée, mais à la racine même, c'est-à-dire, à la foi et à ses fibres les plus profondes. "

D. — Se contentent-ils de trancher la racine de la vie ?

R. — " Cette racine d'immortelle vie une fois tranchée, ils se donnent la tâche de faire circuler le virus par tout l'arbre : nulle partie de la foi catholique qui reste à l'abri de leur main, nulle qu'ils ne fassent tout pour corrompre. "

D. — Par quels moyens poursuivent-ils leur but ? Quelle est leur tactique ?

R. — " Tandis qu'ils poursuivent par mille chemins leur dessein néfaste, rien de si insidieux, de si perfide que leur tactique : amalgamant en eux le rationaliste et le catholique, ils le font avec un tel raffinement d'habileté qu'ils abusent facilement les esprits mal avertis. "

D. — Mais, les conséquences de leur doctrine doivent effrayer et faire reculer ces catholiques et ces prêtres ?

R. — " D'ailleurs, consommés en témérité, il n'est sorte de conséquences qui les fassent reculer, ou plutôt qu'ils ne soutiennent hautement et opiniâtrement. "

D. — Qu'est-ce qui les rend particulièrement dangereux et plus puissants pour séduire les esprits ?

R. — " Avec cela, et chose très propre à donner le change, ils montrent une vie toute d'activité, une assiduité et une ardeur singulières à tous les genres d'études, des moeurs recommandables d'ordinaire pour leur sévérité. "

D. — Peut-il y avoir quelque espoir de remède ?

R. — " Ceci paraît ôter tout espoir de remède, leurs doctrines leur ont tellement perverti l'âme, qu'ils en sont devenus contempteurs de toute autorité, impatients de tout frein : prenant assiette sur une conscience faussée, ils font tout pour qu'on attribue au pur zèle de la vérité ce qui est oeuvre uniquement d'opiniâtreté et d'orgueil. "

D. — Très Saint Père, n'avez-vous pas espéré de ramener ces égarés ?

R. — " Certes, Nous avions espéré qu'ils se raviseraient quelque jour ; et, pour cela, Nous avions usé avec eux, d'abord de douceur, comme avec des fils, puis de sévérité, enfin et bien à contre-coeur, de réprimandes publiques. Vous n'ignorez pas la stérilité de Nos efforts : ils courbent un moment la tête pour la relever aussitôt plus orgueilleuse. "

D. — Puisque tout espoir de convertir ces ennemis est perdu, pourquoi donc, Très Saint Père, élevez-vous la voix ?

R. — " Ah ! s'il n'était question que d'eux, Nous pourrions peut-être dissimuler ; mais, c'est la religion catholique, sa sécurité qui sont en jeu. Trêve donc au silence, qui désormais serait un crime ! "

D. — Il est donc temps de parler ?

R. — Oui. " Il est temps de lever le masque à ces hommes-là et de les montrer à l'Église universelle tels qu'ils sont. "

D. —De quel nom faut-il appeler ces nouveaux ennemis de Jésus-Christ et de la Sainte Église ?

R. — " Des Modernistes — Ainsi les appelle-t-on communément et avec beaucoup de raison. "



--------------------------------------------------------------------------------

[1] Act., XX, 30.

[2] Tim., I, 10.

[3] II Tim., III, 13.

http://editions.saint-remi.chez-alice.fr/catechisme_sur_le_modernisme.htm

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty24/2/2007, 18:59

La messe de saint Pie V et la théologie de Vatican II





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La messe de saint Pie V et la théologie de Vatican II
Syllabus Pie_v


Sermon de l'abbé Philippe Bourrat donné le 19 novembre 2006
Chapelle Notre-Dame de l'espérance à versailles


L'intention du pape Benoît XVI de rendre à la messe de Saint Pie V ses droits et sa pleine légitimité a suscité ces derniers mois et particulièrement en France, l'ouverture d'un débat auquel ont participé clercs et laïcs. Monsieur l'Abbé Philippe BOURRAT, bien connu des lecteurs de Credo, nous a aimablement autorisé à diffuser son homélie prononcée en la Chapelle Notre Dame de l'Espérance de Versailles le 24ème dimanche après la Pentecôte, le 19 novembre 2006.
Avec la clarté habituelle qui est l'apanage de ses sermons, Mr l'abbé Bourrat pose avec une grande objectivité le marché sousjacent entre l'acceptation du retour à la messe de Saint Pie V par le Vatican en contrepartie de la reconnaissance de la théologie de Vatican II par les fidèles de la Tradition. (Extrait de CREDO)



Syllabus BourratL'actualité récente de la vie de l'Eglise mérite notre attention. Elle me semble en rapport avec l'Evangile d'aujourd'hui.

« Le royaume des cieux, nous dit l'Evangile, est semblable à la levure que prend une femme et qu'elle enfonce dans trois mesures de farine pour faire lever toute la pâte. » (Matthieu XIII 33)

Et Notre Seigneur dit ailleurs :

« Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi sera-t-il salé ? »

Levure qui fermente dans la pâte ou sel qui donne du goût aux aliments, le chrétien est aussi « lumière dans le monde », il est la lampe allumée sur le candélabre pour éclairer autour de lui. Tout cela ne se réalise qu'à la condition d'être uni à Jésus-Christ. C'est à la condition d'être porteur de la Lumière surnaturelle de la foi qui est un don de Dieu que l'on peut prétendre être une lumière dans le monde. D'où la nécessité d'entretenir cette flamme au contact de la vie intime de Jésus qui est Dieu .

Mais si la flamme s'éteint ou devient artificielle, si la mèche ne trempe plus dans l'huile de la grâce, alors l'âme retombe dans les ténèbres et le monde retrouve l'obscurité du péché. Si le sel s'affadit, « il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les passants ».

Il me semble que le débat qui s'est ouvert sur la possibilité de rendre à tout prêtre le droit de célébrer la messe authentiquement catholique, dite de saint Pie V, est un exemple frappant de cet enjeu de foi et de préservation de la foi.

D'un côté, la Fraternité Saint Pie X qui affirme depuis 36 ans que la nouvelle messe synthétise un grand nombre de dérives théologiques, à commencer par sa protestantisation et sa dimension oecuméniste qui en font l'expression liturgique d'une foi nouvelle, d'une nouvelle conception de l'Eglise, vue désormais comme « sacrement de l'unité » du genre humain, comme « peuple de Dieu » qui s'assimile à l'humanité tout entière.

De l'autre côté, des papes, des évêques qui affirmaient jusqu'alors que cette nouvelle messe n'avait rien changé en profondeur et que, si elle était effectivement le fruit du Concile Vatican II qui l'avait programmée, elle était, comme lui, fidèle à la Tradition de l'Eglise. Toute résistance à cette nouvelle messe était donc le signe d'un refus de l'autorité suprême de l'Eglise et une incompréhension du sens de la Tradition de l'Eglise. On était pourtant prêt à tolérer ces passéistes, ces nostalgiques du latin et de la messe « de leur enfance », en leur accordant ici ou là la possibilité de vivre leur « sensibilité religieuse » dans le cadre d'une Eglise qui se montrait par là même ouverte et généreuse, moderne et tolérante. Mieux encore : on reconnaissait le droit à des communautés religieuses d'user du rite traditionnel. Mais tout cela comportait une condition, et c'est là tout l'enjeu du débat ; que cette permission liturgique ne soit pas le prétexte ou l'occasion d'une remise en cause de la théologie nouvelle que contient cette nouvelle messe et les nouveaux sacrements qui l'accompagnent.

On voit là poindre le noeud d'une forte contradiction puisqu'on nous avait dit et redit que la théologie véhiculée par le nouveau rite n'avait rien de contraire à la Tradition multiséculaire de l'Eglise. Ainsi, on autorisait l'écorce de cette messe ancienne, avec tout ce qu'elle comporte de beauté, d'esthétique, mais on interdisait d'en vivre la théologie ou de contester, par comparaison, celle de la nouvelle messe.

C'est ainsi que la Fraternité Saint Pierre, Barroux, Institut du Christ-Roi et autres communautés plus petites se sont engagés à user de la messe traditionnelle sans contester les erreurs flagrantes de Vatican II, pourtant destructrices de la foi des fidèles. Moyennant quoi on les tolérait. Plus ou moins bien d'ailleurs. Parmi les plus zélés d'entre eux, certains se sont efforcés de justifier dans des ouvrages certaines erreurs de Vatican II (la liberté religieuse défendue par le Père Basile du Barroux), pour montrer qu'ils étaient de bons élèves. Sans compter l'inévitable basculement d'un bon nombre de ces prêtres qui, après avoir cessé de critiquer la nocivité de la nouvelle messe, ont fini tout simplement par la célébrer.

Mais cette fin d'année 2006 est marquée par un débat plus nouveau. Le Pape Benoît XVI ayant envisagé de rendre à la messe de toujours ses droits et sa pleine légitimité, on assiste, depuis, à la montée au créneau d'un bon nombre d'ennemis farouches de la messe traditionnelle au nom de raisons théologiques.

La messe traditionnelle serait un danger pour la théologie de Vatican II. L'aveu est de taille. Après nous avoir fait croire que les différences entre les rites n'étaient qu'une question de sensibilité et que les changements étaient motivés par un souci pastoral d'une plus grande participation des fidèles à la liturgie, on avoue désormais que le problème ne réside pas dans le latin ou le chant grégorien, ou encore dans l'orientation de l'autel, face ou dos au peuple. Non ! L'opposition est théologique. Deux théologies, deux conceptions de l'Eglise, deux conceptions du Sacrifice, deux conceptions du prêtre, deux conceptions de l'oecuménisme s'opposent au travers de ces deux rites. Et ce sont les évêques et les prêtres conciliaires qui l'avouent. Le 9 novembre 2006, le Cardinal Ricard, dans son discours de clôture de l'assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, disait ceci :

« Nous savons bien que les différends avec les fidèles qui ont suivi Mgr Lefebvre dans son « non » à Rome ne sont pas d'abord liturgiques mais théologiques - autour de la liberté religieuse, de l'oecuménisme, du dialogue interreligieux - et politiques.»

Mgr Dagens, évêque d'Angoulême dans La vie, en octobre, Mgr Defois, archevêque de Lille, au même moment dans Le Figaro, insistaient sur l'opposition théologique qui nous sépare : nous sommes accusés par eux de ne pas avoir compris et de ne pas avoir accepté la nouvelle définition de l'Eglise de Lumen Gentium qui distingue Eglise du Christ et Eglise catholique, la première subsistant dans la seconde ; de ne pas avoir compris la liberté religieuse de Dignitatis humanae ; de ne pas avoir compris la nécessaire adoption par l'Eglise des principes du monde et son ouverture au monde telle que nous la propose Gaudium et Spes ; de nous être attachés à « une lecture intégraliste de l'évangile du Christ roi qui confond le règne de Dieu avec celui des hommes » comme l'écrit Mgr Defois.

Ces aveux sont de taille car nous qui ne faisons que proclamer ce qu'a toujours proclamé l'Eglise jusqu'à Pie XII, nous sommes accusés de n'avoir rien compris aux grandes vérités de foi que présentent Vatican II et la nouvelle messe. L'Eglise n'a-t-elle donc rien compris pendant 20 siècles ? S'est-elle trompée pendant 20 siècles ? Dans tous les cas, c'est reconnaître publiquement que cette nouvelle théologie et cette nouvelle liturgie sont bien opposées à celles de l'Eglise de toujours.

Le Père Caffin écrivait dans l'humanité tout récemment : «

Ce sont deux théologies qui s'affrontent, deux attitudes spirituelles qui se manifestent dans des liturgies différentes. Ce n'est pas qu'une question de sensibilité artistique ou esthétique mais la manifestation d'un sens qui est donné au message chrétien. »

Et le Cardinal Ricard précisait, cette fois dans son discours d'ouverture à Lourdes, le 4 novembre dernier :

« L'accueil de quelques-uns dans la communauté ecclésiale [il fait allusion aux prêtres de l'Institut du Bon Pasteur] ne saurait remettre en question le travail pastoral de l'ensemble. Non l'Eglise ne change pas de cap. Contrairement aux intentions que certains lui prêtent, le pape Benoît XVI n'entend pas revenir sur le cap que le Concile Vatican II a donné à l'Eglise. Il s'y est engagé solennellement. »

Dans un tel contexte, il nous faut prier, nous former et agir.

Prier d'abord, pour que cette effervescence n'en fasse tomber davantage dans le piège d'accords pratiques qui laissent de côté le combat des erreurs fatales à la foi catholique. Nous former pour garder la foi catholique. Nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Nous pouvons tomber nous aussi face aux pièges et aux erreurs modernes si nous ne nous formons pas suffisamment.

Enfin il faut agir : pour faire connaître cette Vérité étemelle qu'est Notre Seigneur Jésus-Christ, en informant les âmes de bonne volonté et en répandant la charité des oeuvres par lesquelles nous manifestons notre appartenance pleine et entière à l'Eglise catholique. La sainteté des oeuvres est le gage et le témoignage de notre appartenance à l'Eglise de Jésus-Christ.

Nous sommes dans l'Eglise catholique. Nous n'avons pas à attendre d'être intégrés à l'Eglise catholique. Nous n'avons pas à attendre un morceau de papier pour être reconnus. De qui ? Et sur quels principes ?

« Le royaume des deux, nous dit l'Evangile, est semblable à la levure que prend une femme et qu'elle enfonce dans trois mesures de farine pour faire lever toute la pâte. » « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi sera-t-il salé ?"

Philippe Bourrat †



Mgr Lefebvre à Ecône, le 13 mars 1975 :

«Nous devons maintenir absolument notre fermeté, notre ferme opposition, et ne pas douter un instant de la légitimité de notre position. Nous ne pouvons rester indifférents devant la dégradation de la foi, des mœurs, de la liturgie ; Cela n'est pas possible».


Renseignements complémentaires

Syllabus FlechebleueTextes de la messe de saint Pie V
Syllabus FlechebleueVidéo clip sur la messe de saint Pie V
Syllabus FlechebleueRites à observer dans la célébration de la messe
Syllabus FlechebleueRubriques disputatio sur la formule "à la lumière de la Tradition"

http://www.laportelatine.org/communication/lectures/2007/abbebourrat/bourrat.php

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty24/2/2007, 21:40

Leux qui se sont séparés de l'Eglise uniquement en raison de'une sensibilité liturgique et pour fuir les abus du "schisme de l'intérieur" (le Progressisme) sont déjà revenus dans l'Eglise.

Mais ceux qui ont rejeté Vatican II et ses dogmes ne reviendront pas: ils sont véritablement en dehors de tous les Conciles, tout en s'y croyant fidèles.

J'en tiens pour témoins ce texte datant du Concile de Trente au XIX° siècle et qui montre que JAMAIS l'Eglise n'a changé sa foi:


Citation :
Citation :
Nous devons donc regarder comme coupables de cette horrible faute, ceux qui continuent à retomber dans leurs péchés. Puisque ce sont nos crimes qui ont fait subir à Notre-Seigneur Jésus-Christ le supplice de la Croix, à coup sur ceux qui se plongent dans les désordres et dans le mal [29] crucifient de nouveau dans leur cœur, autant qu’il est en eux, le Fils de Dieu par leurs péchés, et Le couvrent de confusion. Et il faut le reconnaître, notre crime à nous dans ce cas est plus grand que celui des Juifs. Car eux, au témoignage de l’Apôtre, [30] s’ils avaient connu le Roi de gloire, ils ne L’auraient jamais crucifié. Nous, au contraire, nous faisons profession de Le connaître. Et lorsque nous Le renions par nos actes, nous portons en quelque sorte sur Lui nos mains déicides.

C'est dans le catéchisme du concile de Trente ch V §3

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty24/2/2007, 21:42

Arnaud Dumouch a écrit:
Mais ceux qui ont rejeté Vatican II et ses dogmes ne reviendront pas: ils sont véritablement en dehors de tous les Conciles, tout en s'y croyant fidèles.

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty24/2/2007, 22:04

Clotilde a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
Mais ceux qui ont rejeté Vatican II et ses dogmes ne reviendront pas: ils sont véritablement en dehors de tous les Conciles, tout en s'y croyant fidèles.

silent silent silent

Oui, c'est une autre théologie, qui est en fait janséniste, car leur fidélité est celle d'un courant du XIX° siècle qu'ils croient être la Tradition, et où tous ceux qui ne sont pas dans l'Eglise institution sont du Diable et promis à l'enfer.

C'est évidement irréconciliable avec la "liberté religieuse" et Vatican II.

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty24/2/2007, 22:40

Arnaud Dumouch a écrit:
Clotilde a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
Mais ceux qui ont rejeté Vatican II et ses dogmes ne reviendront pas: ils sont véritablement en dehors de tous les Conciles, tout en s'y croyant fidèles.

silent silent silent

Oui, c'est une autre théologie, qui est en fait janséniste, car leur fidélité est celle d'un courant du XIX° siècle qu'ils croient être la Tradition, et où tous ceux qui ne sont pas dans l'Eglise institution sont du Diable et promis à l'enfer.

C'est évidement irréconciliable avec la "liberté religieuse" et Vatican II.

mais enfin arnaud,et le catéchisme de saint pie X qui dit précisément la meme chose?

et ça:

Citation :
Saint Thomas estimait que les hérétiques méritaient la peine de mort (Somme théologique, II-II, q. 11, a. 3). Le pacifique « docteur angélique » n’hésita pas à lancer contre l’hérétique Guilhaume de saint Amour et ses disciples de violentes apostrophes: « ennemis de Dieu, ministres du diable, membres de l’Antéchrist, ignorants, pervers, réprouvés ».

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MessageSujet: Re: Syllabus   Syllabus Empty25/2/2007, 08:13

Citation :
mais enfin arnaud,et le catéchisme de saint pie X qui dit précisément la meme chose?

et ça:

Citation:
Saint Thomas estimait que les hérétiques méritaient la peine de mort (Somme théologique, II-II, q. 11, a. 3). Le pacifique « docteur angélique » n’hésita pas à lancer contre l’hérétique Guilhaume de saint Amour et ses disciples de violentes apostrophes: « ennemis de Dieu, ministres du diable, membres de l’Antéchrist, ignorants, pervers, réprouvés ».

Le comportement pastoral de l'Eglise et des saints d'une cerataine époque, du temps de leur pouvoir, n'est pas à prendre comme une doctrine infaillible, mais comme une pastorale liée à la puissance qui monte à la tête.

Or les intégristes en font la doctrine solennelle de l'Eglise. Il cherchent partout dans les oeuvres des saints, dans les document pastoraux de l'Eglise, et ne gardent que ce qui les arrange, en déduisant que Vatican II est contre Dieu. Mais la pastorale n'a rien d'infaillible. Il y a même un pape qui autorise la torture. Là où il est maintenant, face au Christ, il a depuis longtemps regretté son erreur pastorale.

Franchement, cher JCMD, imaginez vous Jésus prononcer une condamnation à mort de ceux qui sont hérétiques? Lui, il est mort pour ceux qui le frappaient et se moquaient de lui.

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Arnaud
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