La CEDH condamne le crucifix...en Italie!!!! réaction du Vatican

Le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a déclaré :

"La sentence de la Cour européenne a été accueillie au Vatican avec stupeur et regrets. Le crucifix a toujours été un signe d'amour de Dieu, d'unité et d'accueil pour toute l'humanité. Il est déplaisant qu'il soit considéré comme un signe de division, d'exclusion ou de limitation de la liberté. C'est une erreur et une myopie de vouloir exclure de la réalité éducative, signe fondamental de l'importance des valeurs religieuses dans l'histoire et la culture italiennes.

Il est surprenant qu'une Cour européenne intervienne de façon lourde dans un domaine très profondément lié à l'identité historique, culturelle (et) spirituelle du peuple italien. Il semble qu'on veuille désavouer le rôle du christianisme dans la formation de l'identité européenne, qui, au contraire, a été et demeure essentielle".


C'est vrai que l'Italie est athée depuis 2000 ans...Interdire le crucifix en Italie, on croit rêver!

Interdire le crucifix où? dans les écoles?

Voici la dépêche de www.catho.be :

Italie : Plus de crucifix sur les murs des écoles
04 Novembre 2009
DEPECHES CATHOBEL - INTERNATIONAL - Italie

Dans un jugement inédit, le 3 novembre, la Cour européenne des droits de l'homme, à Strasbourg, a considéré la présence de crucifix dans les salles de classe italiennes contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion. La mairie de Rome déplore la sentence de Strasbourg contre les crucifix dans les salles de classe et rappelle que « le crucifix est un symbole de notre culture ».


La cour de Strasbourg s'est prononcée après le recours d'une italo-finlandaise qui avait demandé la suppression du crucifix dans les salles de classe d'une école de la province de Padoue fréquentée par ses 2 enfants.
Le gouvernement italien soutenait quant à lui que cette présence était naturelle, le crucifix n'étant pas seulement un symbole religieux mais aussi, en tant que "drapeau" de la seule Eglise nommée dans la Constitution, un symbole de l'Etat italien.
Les juges de Strasbourg ont estimé en revanche que la croix pouvait aisément être interprétée par des élèves de tous âges comme un signe religieux, signe qui peut être perturbant pour des élèves d'autres religions ou athées.

La mairie proteste contre la sentence : il s'agit d'un symbole
« La sentence de la cour européenne des Droits de l'homme de Strasbourg, me laisse stupéfait », a déclaré le vice-maire de Rome, le sénateur Mauro Cutrufo : « En ne reconnaissant pas les racines judéo-chrétiennes et en ne les insérant pas dans la Constitution, l'Union européenne a commis une première erreur, parce qu'elle a tenté d'effacer d'un coup l'histoire et l'identité de l'Europe elle-même, au nom d'un laïcisme pas mieux précisé qui n'a rien à voir avec la laïcité ».
« C'est maintenant la tour de la Cour européenne des Droits de l'homme qui rejette de fait la présence du crucifix dans les salles de classe et cela me semble objectivement un peu trop », regrette le sénateur. « L'Italie et l'Europe ont une histoire et une culture qu'une sentence ne pourra pas effacer », a-t-il ajouté.
Il conclut : « Le dialogue interreligieux passe par la tolérance et le respect, non par une guerre contre le crucifix, qui est au contraire un symbole de bonté et de paix qui, par tradition, trouve depuis toujours sa place dans les salles de classe de nos écoles ».

merci Julienne, c'est plus complet que ce que j'ai trouvé!

Citation :

La cour de Strasbourg s'est prononcée après le recours d'une italo-finlandaise qui avait demandé la suppression du crucifix dans les salles de classe d'une école de la province de Padoue fréquentée par ses 2 enfants.

À cause d'une seule personne qui ne peut supporter de voir Celui qui est la cause de sa rédemption, on va enlever le crucifix de l'école! :x

On vit la même chose au Québec, alors que les athées et les laïcards veulent enlever le crucifix qui se trouve dans notre Assemblée nationale, dans la salle ou siègent les députés, au-dessus du fauteuil du président. Comme si ça empêchait nos élus de diriger la province! Ils ont peur de quoi, au juste? Ils se sentent observés, sans doute? Ils ont peur de se faire reprocher leur campagne anti-chrétienne au jour du Jugement? Oui, ils ont raison d'avoir peur car quiconque fait la guerre à l'Agneau devra en rendre des comptes au jour du Jugement!

Ça me fait bip, ce laïcisme impie!

Chez nous aussi, en France, on voit cette même biperie.
En Agenais, lors des examens du Bac, regroupés dans différentes écoles publiques et privées, il a été demandé par 1 ou 2 parents d'enlever la Croix du Christ accrochée sur un mur, au nom de la laïcité. Cette école l'a enlevée le temps de l'examen.

... il faudrait interdire ça aussi:

http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-rappel-doctrinal-convertir-par-la-force-de-l-evangelisation-les-musulmans-est-un-devoir-38683088.html

Ou se croient-ils, ceux-là? À La Mecque?

Crucifix: l'Europe "ne nous laisse que les citrouilles" d'Halloween, se plaint le Vatican

AFP
Le numéro deux du Vatican, le cardinal-secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone à Mexico le 16 janvier 2009.
AFP Luis Acosta
ROME (AFP) - En interdisant les crucifix dans les écoles en Italie, l'Europe "ne nous laisse que les citrouilles" d'Halloween, a déploré mercredi le numéro deux du Vatican, le cardinal-secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone.

"Cette Europe du troisième millénaire ne nous laisse que les citrouilles des fêtes récentes", celles d'Halloween, critiquées par le Vatican car considérées comme anti-chrétiennes, "et elle nous enlève nos symboles les plus chers", a déploré devant la presse le cardinal au cours d'une visite dans un hôpital romain.

"Nous ne pouvons que déplorer" cette décision et "chercher avec toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour ceux qui croient et pour les autres", a-t-il ajouté, en allusion à la condamnation quasi-unanime en Italie du verdict de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) interdisant les crucifix dans les écoles italiennes.

La Cour de Strasbourg a jugé mardi la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.

Le bras droit du pape a également affirmé "apprécier" le recours que le gouvernement italien a déposé contre ce verdict.

"Nous ne pouvons pas influencer les décisions de la Cour européenne, mais nous apprécions certainement le recours" du gouvernement italien, a dit Mgr Bertone, espérant que d'autres pays européens emboîteront le pas à Rome dans cette démarche judiciaire.

L'Osservatore Romano a pour sa part cité l'écrivain Natalia Ginzburg, relevant qu'elle écrivait en 1988 dans L'Unita, organe du Parti communiste italien: "Le crucifix ne génère aucune discrimination. Il est muet. Il est l'image de la révolution chrétienne qui a répandu dans le monde l'idée de l'égalité entre les hommes, jusqu'alors absente".

Ces paroles, "à 20 ans de distance, expriment un sentiment encore largement partagé en Italie", affirme le quotidien du Vatican, pour qui la Cour de Strasbourg, "avec l'intention de vouloir défendre les droits de l'Homme, finit par mettre en discussion les racines sur lesquelles ces droits sont fondés".

La décision des juges strasbourgeois "semble inspirée par une idée de laïcité de l'Etat qui pousse à mettre de côté la contribution de la religion dans la vie publique", alors que "c'est par l'accueil et le respect des diverses identités qu'on défend l'idée de laïcité de l'Etat", déclare-t-il.


Trouvé sur Romandie News.

Citation :

"Le crucifix ne génère aucune discrimination. Il est muet. Il est l'image de la révolution chrétienne qui a répandu dans le monde l'idée de l'égalité entre les hommes, jusqu'alors absente".

Le Christ élevé de terre ne divise pas, il réunit tous les humains à Lui (Jean 12, 32). Mettez cela dans votre pipe, messieurs les juges laïcards!

Paul a écrit:

Citation :

"Le crucifix ne génère aucune discrimination. Il est muet. Il est l'image de la révolution chrétienne qui a répandu dans le monde l'idée de l'égalité entre les hommes, jusqu'alors absente".

Le Christ élevé de terre ne divise pas, il réunit tous les humains à Lui (Jean 12, 32). Mettez cela dans votre pipe, messieurs les juges laïcards!

Surtout que la citation vient d'une communiste !

Philippe Fabry a écrit:

ROME (AFP) - En interdisant les crucifix dans les écoles en Italie, l'Europe "ne nous laisse que les citrouilles" d'Halloween, a déploré mercredi le numéro deux du Vatican, le cardinal-secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone.

La meilleure des réponses.

J'ai aussi l'impression que personne ne rappelle que dans les années trente, dans la catholique Bavière, les crucifix furent retirés des écoles pour être remplacés par ......des portraits d'Adolf Hitler.

Aujourd'hui, on les remplace par.....rien. Le néant, le Dieu des nihilistes.

petitegrenouille a écrit:

merci Julienne, c'est plus complet que ce que j'ai trouvé!

Bonjour petite grenouille c'est bien triste de lire tout cela !

Qui serait d'accord pour crée une association que l'on appellerait "Laïcité absolue" et demander que l'on retire les portraits de Voltaire et d'Auguste Comte de nos chères écoles Ripoublicaines ?

nilamitp a écrit:

En France, c'est interdit (avec une exception historique).

Mais si la cour européenne de justice interdit les crucifix dans les écoles d'Italie, elle va être dans l'obligation d'interdire les kippas juives, les voiles islamiques, les turbans sikhs etc... dans toutes les écoles européennes ?!?

C'est assez logique ce que tu dis nilamitp, j'avais pas pensé à cela !

-Julienne a écrit:

C'est assez logique ce que tu dis nilamitp, j'avais pas pensé à cela !

Ben oui ! Je suis un partisan de la laïcité en France (mais jamais je n'irai demander à enlever un crucifix dans une école privée pendant des examens, c'est absurde).
Mais il faut que cette cour de justice mesure ce que sa décision signifie !
Si la vue d'un crucifix est gênante alors... on tombe immédiatement dans les règles pour l'école publique laïque à la française ! Tout signe ostensible devient gênant !

nilamitp a écrit:

-Julienne a écrit:

C'est assez logique ce que tu dis nilamitp, j'avais pas pensé à cela !

Ben oui ! Je suis un partisan de la laïcité en France (mais jamais je n'irai demander à enlever un crucifix dans une école privée pendant des examens, c'est absurde).
Mais il faut que cette cour de justice mesure ce que sa décision signifie !
Si la vue d'un crucifix est gênante alors... on tombe immédiatement dans les règles pour l'école publique laïque à la française ! Tout signe ostensible devient gênant !

Je suis de ton avis nilamitp

La question qu'il faudra finir par se poser est celle de la légitimité de cette Cour Européenne des droits de l'homme, qui dicte à tout bout de chant ses règles favorisant systématiquement l'individu aux dépens de l'ensemble de la collectivité, s'opposant diamétralement à la base de la démocratie, soit la décision par le nombre. Or interdire les crucifix ou les signes religieux, ce ne saurait revenir à la justice, mais devrait dépendre du législatif.
La CEDH, c'st la prédominance du judiciaire.

Philippe Fabry a écrit:

La question qu'il faudra finir par se poser est celle de la légitimité de cette Cour Européenne des droits de l'homme, qui dicte à tout bout de chant ses règles favorisant systématiquement l'individu aux dépens de l'ensemble de la collectivité, s'opposant diamétralement à la base de la démocratie, soit la décision par le nombre. Or interdire les crucifix ou les signes religieux, ce ne saurait revenir à la justice, mais devrait dépendre du législatif.
La CEDH, c'st la prédominance du judiciaire.

Cher Philippe,

C'est la raison d'être des Cours suprêmes. Garantir les droits des individus contre la dictature de la masse.
Par nature les Etats ont une tendance à développer leur hégémonie. Démocratique ou pas.

Le principe étant que si le peuple veut restreindre un droit protégé par une cour suprême, il doit le faire en revétant le mateau du souverain et changer la constitution dans le cadre étatique ou dénoncer le traité au moyen de la constitution dans le cadre des traités internationaux.

SJA a écrit:

Philippe Fabry a écrit:

La question qu'il faudra finir par se poser est celle de la légitimité de cette Cour Européenne des droits de l'homme, qui dicte à tout bout de chant ses règles favorisant systématiquement l'individu aux dépens de l'ensemble de la collectivité, s'opposant diamétralement à la base de la démocratie, soit la décision par le nombre. Or interdire les crucifix ou les signes religieux, ce ne saurait revenir à la justice, mais devrait dépendre du législatif.
La CEDH, c'st la prédominance du judiciaire.

Cher Philippe,

C'est la raison d'être des Cours suprêmes. Garantir les droits des individus contre la dictature de la masse.
Par nature les Etats ont une tendance à développer leur hégémonie. Démocratique ou pas.

Le principe étant que si le peuple veut restreindre un droit protégé par une cour suprême, il doit le faire en revétant le mateau du souverain et changer la constitution dans le cadre étatique ou dénoncer le traité au moyen de la constitution dans le cadre des traités internationaux.

Le problème, c'est que la CEDH ne garantit pas seulement le droit des individus contre la dictature de la masse, ce qui est nécessaire, mais elle prétend imposer une opinion individuelle à l'ensemble de la masse : la liberté de conscience et de culte sont garantis en Italie, et il n'y a pas de problème à ce niveau, c'est évident.
Il y a une différence de taille entre protéger l'individu de la masse, ce que la loi italienne fait déjà, et imposer l'individu à la masse.

http://cmiskp.echr.coe.int/tkp197/view.asp?action=html&documentId=857731&portal=hbkm&source=externalbydocnumber&table=F69A27FD8FB86142BF01C1166DEA398649

l'arrêt de la CEDH ne force nullement l'état italien à enlever les crucifix des salles de classe. il se contente de donner raison et d'indemniser la plaignante qui contestait que leur présence soit compatible avec l'impartialité et la neutralité religieuse de l'état italien tel que défini par sa constitution ; c'est tout à fait différent .

en France , il n'y a pas de crucifix dans les salles de classe de l'école publique , et l'histoire
religieuse de la france est aussi catholique que celle de l'italie .
personne ne peut contraindre quelqu'un à interpréter positivement l'exposition d'un symbole plutôt que négativement .
cela dit , il faudrait que la CEDH s'arrête aux crucifix, sinon elle va condamner la Suisse au Drapeau Rouge et faire des gardes suisses des crypto-cocos, encore un épisode ubuesque des altercations Peppone contre Don camillo...

Oculus a écrit:

l'arrêt de la CEDH ne force nullement l'état italien à enlever les crucifix des salles de classe. il se contente de donner raison et d'indemniser la plaignante qui contestait que leur présence soit compatible avec l'impartialité et la neutralité religieuse de l'état italien tel que défini par sa constitution

Oui, la CEDH alloue 5000 euros pour dommage moral à la plaignante, qui seront payés par l'Etat italien.
Donc l'Etat italien est pénalisé pour la présence de crucifix dans les salles de classe.
Cela revient à interdire à l'Etat italien de mettre des crucifix dans les salles de classe, sous peine de devoir multiplier les indemnisations.

Oculus a écrit:

en France , il n'y a pas de crucifix dans les salles de classe de l'école publique , et l'histoire
religieuse de la france est aussi catholique que celle de l'italie .
personne ne peut contraindre quelqu'un à interpréter positivement l'exposition d'un symbole plutôt que négativement .
cela dit , il faudrait que la CEDH s'arrête aux crucifix, sinon elle va condamner la Suisse au Drapeau Rouge et faire des gardes suisses des crypto-cocos, encore un épisode ubuesque des altercations Peppone contre Don camillo...

Et en France il faudra raser toutes les cathédrales, les églises, les statuts de Jésus et de la Vierge qui se trouvent sur l'espace public, ainsi que toutes les croix et calvaires aux carrefours de routes de France et de Navarre.

C'est intolérable dans une République laïque !

Philippe Fabry a écrit:

Cher Philippe,

C'est la raison d'être des Cours suprêmes. Garantir les droits des individus contre la dictature de la masse.
Par nature les Etats ont une tendance à développer leur hégémonie. Démocratique ou pas.

Le principe étant que si le peuple veut restreindre un droit protégé par une cour suprême, il doit le faire en revétant le mateau du souverain et changer la constitution dans le cadre étatique ou dénoncer le traité au moyen de la constitution dans le cadre des traités internationaux.

Le problème, c'est que la CEDH ne garantit pas seulement le droit des individus contre la dictature de la masse, ce qui est nécessaire, mais elle prétend imposer une opinion individuelle à l'ensemble de la masse : la liberté de conscience et de culte sont garantis en Italie, et il n'y a pas de problème à ce niveau, c'est évident.
Il y a une différence de taille entre protéger l'individu de la masse, ce que la loi italienne fait déjà, et imposer l'individu à la masse.[/quote]

Et bien si la catholicisme compte tant pour l'Italie et bien elle n'a qu'à dénoncer la CEDH ou au moins la partie qui l'oblige à se conformer au décision de la Cour. Il y a des Etats dans ce cas. La Russie je crois.

Peut être devrions nous aussi faire un recours contre le Conseil de l'Europe dont le drapeau et un symbole chrétien ? Cela ferait sensation.

SJA a écrit:

Peut être devrions nous aussi faire un recours contre le Conseil de l'Europe dont le drapeau et un symbole chrétien ? Cela ferait sensation.

tu serais défait, car au vu des evenements qui ont provoqué le choix des étoiles de notre dame du bac pour le drapeau, la main de Dieu est derriere. Tu voudrais t'attaquer à lui ?
ne vaudrait il pas mieux de reflechir au symbole de la dame de l'apocalypse ?, celle qui a le lune à ses pieds ..... il me semble non pas actuel, mais futuriste....

SJA a écrit:

Qui serait d'accord pour crée une association que l'on appellerait "Laïcité absolue" et demander que l'on retire les portraits de Voltaire et d'Auguste Comte de nos chères écoles Ripoublicaines ?

Je suis pour

caesor a écrit:

SJA a écrit:

Peut être devrions nous aussi faire un recours contre le Conseil de l'Europe dont le drapeau et un symbole chrétien ? Cela ferait sensation.

tu serais défait, car au vu des evenements qui ont provoqué le choix des étoiles de notre dame du bac pour le drapeau, la main de Dieu est derriere. Tu voudrais t'attaquer à lui ?

Le but serait de montrer l'incohérence des arguments soulevés par la Cour.

Pourquoi enlever les crucifix dans les écoles et laissé un signe chrétien sur le drapeau qui orne les décisions de cette même Cour ?

http://www.coe.int/t/dc/files/themes/cedh/default_fr.asp

Je rappelle au non juriste que la CEDH relève du Conseil de l'Europe et non de l'Union Européenne. Même si le drapeau est le même.

D'ailleurs si vous entendez un journaliste dire la "Cour Européene de Justice", vous avez le droit de lui jeter des tomates.

Citation :

SJA a écrit:

Peut être devrions nous aussi faire un recours contre le Conseil de l'Europe dont le drapeau et un symbole chrétien ? Cela ferait sensation.

Mais oui!!!
c'est ce qu'il y a de mieux à faire pour que ces crétins de censeurs "européens" prennent conscience de l'absurdité anarchisante et totalitaire de leurs démarches.

De toute manière il y a derrière tout cela l'action souterraine du malin; sinon comment comprendre que des voeux aussi pieux que les droits de l'homme tournent en machine de guerre contre les signes visibles de la religion encore majoritaire en Europe (et qu'il s'agit d'éradiquer en douceur au plus vite)?

Philippe a raison de dire que cette affaire revient à opposer l'individu à la collectivité.
Pour quelques réclamants, (activistes isolés mais déterminés qu'on aimerait connaitre, tiens...), on bouleverse des traditions séculaires d'un pays.

Cela est un déni multiple (culture, état, souveraineté, démocratie), comme l'expriment vos réactions, ainsi qu'une évidente manifestation de tyrannie judiciaire.

A force de tenir compte de l'avis de chacun, nous n'aurons bientôt plus de droit pour personne.

Karl a écrit:

Philippe a raison de dire que cette affaire revient à opposer l'individu à la collectivité.
Pour quelques réclamants, (activistes isolés mais déterminés qu'on aimerait connaitre, tiens...), on bouleverse des traditions séculaires d'un pays.

Cela est un déni multiple (culture, état, souveraineté, démocratie), comme l'expriment vos réactions, ainsi qu'une évidente manifestation de tyrannie judiciaire.

A force de tenir compte de l'avis de chacun, nous n'aurons bientôt plus de droit pour personne.

Je me demande si vous aurez le même raisonnement lorsque nous serons minoritaire ?

C'est peut être déjà le cas. La CEDH parle peut être déjà au nom de la masse, ou devance ses désirs.

Citation :

SJA a écrit:

Karl a écrit:

Philippe a raison de dire que cette affaire revient à opposer l'individu à la collectivité.
Pour quelques réclamants, (activistes isolés mais déterminés qu'on aimerait connaitre, tiens...), on bouleverse des traditions séculaires d'un pays.

Cela est un déni multiple (culture, état, souveraineté, démocratie), comme l'expriment vos réactions, ainsi qu'une évidente manifestation de tyrannie judiciaire.

A force de tenir compte de l'avis de chacun, nous n'aurons bientôt plus de droit pour personne.

Je me demande si vous aurez le même raisonnement lorsque nous serons minoritaire ?
Oui, je vois... Mais nous le sommes déjà, minoritaires! seuls les signes chrétiens sont encore en place, et c'est bien pour ça qu'on s'en prend à eux; la tyrannie peut avancer à visage découvert.

C'est peut être déjà le cas. La CEDH parle peut être déjà au nom de la masse, ou devance ses désirs.

Europe : La citrouille ou le crucifix ? Raison ou déraison ?

Le billet romain de Natalia Bottineau - Pour celui qui croit et celui qui ne croit pas…

Le 06 novembre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Les citrouilles de Halloween ne sont pas bien loin. Et, ce 3 novembre, on s’en prend aux crucifix. Les crucifix doivent disparaître des salles de classe des écoles publiques italiennes : c’est la cour des Droits de l’Homme de Strasbourg qui le dit. Peu importe, semble-t-il, la loi italienne et que le Conseil d’Etat italien ait tranché en sens inverse, devant la plainte d’une maman d’Albano Terme, dans le Nord de l’Italie, près de Padoue. Mais cet avis n’est pas contraignant, rappelons-le !

Retrouver la raison ?

Si le bon saint Antoine pouvait aider à raison retrouver ?!

Le geste a mauvaise presse. En Bavière, c’est Hitler qui a ordonné de supprimer les crucifix. Un juif, roi d’amour, en croix, partout, insupportable !

Le gouvernement italien projette de déposer un recours contre la Cour européenne. La mairie de Rome a protesté devant une telle salve contre son patrimoine.

Les luthériens italiens se demandent comment on peut arriver à ces situations sans dialogue entre qui croit et qui ne croit pas, et où l’on s’imagine remplacer le manque de dialogue interne par une sentence extérieure.

Hoc signo vinces

Or, il est impossible d’évoquer la culture italienne (les deux tiers du patrimoine artistique mondial) sans l’immense fécondité artistique de l’Evangile et de la vie des saints. Impensable, l’Italie, sans saint François d’Assise et le crucifix de saint Damien (chrétien, bouddhiste, musulman ou non croyant, on vient du monde entier vénérer François, artisan de paix !) ou sans Notre-Dame de Lorette, les mosaïques de Montréal et la Pietà de Michel-Ange.

Impensable, une promenade dans Rome, sans les oratoires ornant les angles des « palais » : Vierge à l’Enfant, saint patron, ange, croix. La croix y est perçue comme le symbole de l’amour, un amour qui ne lâche jamais l’homme seul dans ses épreuves. Loin de les chasser de l’espace public on les restaure soigneusement.

Histoire, quand tu nous tiens ! Impossible de passer le Tibre au pont Milvius sans entendre le « Hoc signo vinces » et s’entendre raconter la vision, tant de fois représentée dans l’art, d’une croix de feu apparue dans le ciel entourée de cette inscription, au moment où Constantin allait marcher contre Maxence. On sait que Constantin fit orner son étendard de ce signe mystérieux, et qu’il le fit peindre sur les boucliers, les casques et les armes de ses soldats.

De toutes nos forces !

Le cardinal Bertone ne mâche pas ses mots, toujours très imagés : « Cette Europe du troisième millénaire ne nous laisse que les citrouilles » d’Halloween et « nous enlève les symboles les plus chers ».

Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat, a réagi, dans L’Osservatore Romano, du 5 novembre, à la sentence de Strasbourg en allant droit au but : « Nous devons chercher de toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour celui qui croit et celui qui ne croit pas. »

La croix « est un symbole d’amour universel, non pas d’exclusion mais d’accueil », déclare l’archevêque italien qui s’interroge : « Je me demande si cette sentence est un signe de raison ou non. » Lire l'article intégral sur France catholique

NB

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0611093_crucifix

Citation :

Oui, la CEDH alloue 5000 euros pour dommage moral à la plaignante, qui seront payés par l'Etat italien.
Donc l'Etat italien est pénalisé pour la présence de crucifix dans les salles de classe.
Cela revient à interdire à l'Etat italien de mettre des crucifix dans les salles de classe, sous peine de devoir multiplier les indemnisations.

Mais non , ce n'est pas demain la veille qu'ils vont trouver des clônes de la plaignante

Paul a écrit:

Europe : La citrouille ou le crucifix ? Raison ou déraison ?

Le billet romain de Natalia Bottineau - Pour celui qui croit et celui qui ne croit pas…

Le 06 novembre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Les citrouilles de Halloween ne sont pas bien loin. Et, ce 3 novembre, on s’en prend aux crucifix. Les crucifix doivent disparaître des salles de classe des écoles publiques italiennes : c’est la cour des Droits de l’Homme de Strasbourg qui le dit. Peu importe, semble-t-il, la loi italienne et que le Conseil d’Etat italien ait tranché en sens inverse, devant la plainte d’une maman d’Albano Terme, dans le Nord de l’Italie, près de Padoue. Mais cet avis n’est pas contraignant, rappelons-le !

Retrouver la raison ?

Si le bon saint Antoine pouvait aider à raison retrouver ?!

Le geste a mauvaise presse. En Bavière, c’est Hitler qui a ordonné de supprimer les crucifix. Un juif, roi d’amour, en croix, partout, insupportable !

Le gouvernement italien projette de déposer un recours contre la Cour européenne. La mairie de Rome a protesté devant une telle salve contre son patrimoine.

Les luthériens italiens se demandent comment on peut arriver à ces situations sans dialogue entre qui croit et qui ne croit pas, et où l’on s’imagine remplacer le manque de dialogue interne par une sentence extérieure.

Hoc signo vinces

Or, il est impossible d’évoquer la culture italienne (les deux tiers du patrimoine artistique mondial) sans l’immense fécondité artistique de l’Evangile et de la vie des saints. Impensable, l’Italie, sans saint François d’Assise et le crucifix de saint Damien (chrétien, bouddhiste, musulman ou non croyant, on vient du monde entier vénérer François, artisan de paix !) ou sans Notre-Dame de Lorette, les mosaïques de Montréal et la Pietà de Michel-Ange.

Impensable, une promenade dans Rome, sans les oratoires ornant les angles des « palais » : Vierge à l’Enfant, saint patron, ange, croix. La croix y est perçue comme le symbole de l’amour, un amour qui ne lâche jamais l’homme seul dans ses épreuves. Loin de les chasser de l’espace public on les restaure soigneusement.

Histoire, quand tu nous tiens ! Impossible de passer le Tibre au pont Milvius sans entendre le « Hoc signo vinces » et s’entendre raconter la vision, tant de fois représentée dans l’art, d’une croix de feu apparue dans le ciel entourée de cette inscription, au moment où Constantin allait marcher contre Maxence. On sait que Constantin fit orner son étendard de ce signe mystérieux, et qu’il le fit peindre sur les boucliers, les casques et les armes de ses soldats.

De toutes nos forces !

Le cardinal Bertone ne mâche pas ses mots, toujours très imagés : « Cette Europe du troisième millénaire ne nous laisse que les citrouilles » d’Halloween et « nous enlève les symboles les plus chers ».

Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat, a réagi, dans L’Osservatore Romano, du 5 novembre, à la sentence de Strasbourg en allant droit au but : « Nous devons chercher de toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour celui qui croit et celui qui ne croit pas. »

La croix « est un symbole d’amour universel, non pas d’exclusion mais d’accueil », déclare l’archevêque italien qui s’interroge : « Je me demande si cette sentence est un signe de raison ou non. » Lire l'article intégral sur France catholique

NB

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0611093_crucifix

Merci Paul pour cette information.

J'aime beaucoup ces paroles du cardinal Tarcisio Bertone.

Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat, a réagi, dans L’Osservatore Romano, du 5 novembre, à la sentence de Strasbourg en allant droit au but : « Nous devons chercher de toutes nos forces à conserver les signes de notre foi pour celui qui croit et celui qui ne croit pas. »

5000 euros de dommage moral, pour la vue d'un crucifix !



Ouaaahhh !!!

En Grande Bretagne, les parents des enfants qui ont une enseignante païenne et idolâtre en niqab tout noir vont se faire des c... en or !

Karl a écrit:

De toute manière il y a derrière tout cela l'action souterraine du malin; sinon comment comprendre que des voeux aussi pieux que les droits de l'homme tournent en machine de guerre contre les signes visibles de la religion encore majoritaire en Europe (et qu'il s'agit d'éradiquer en douceur au plus vite)?

les droits de l'homme sont la "religion" dominante actuelle. Mais si vous reflechissez un peu, vous verrez qu'ils sont pour une bonne part dans les malheurs de ce pays. prenez un exemple : les hommes naissent libres et egaux en droits. Donc cinq minutes avant de naître, tu n'as pas de droits. Voyez déjà l'avortement qui pointe son nez, et beaucoup d'autres choses... Il faudrait dire : les hommes sont libres et égaux en droits, ou plutot les humains sont libres et égaux en droits, pourquoi donner un départ à une droit intemporel, et pourquoi les hommes ? cela doit être vrai quelque soit l'age
Je vous propose un projet : réécrivons les droits de l'homme, version chrétienne.C'est à dire, non pas en melant Dieu à cette sauce, mais en les établissants sur la philosophie chretienne catholique.