Un simple humain meilleur que Jésus

Chers amis,

Voici ce que j'ai trouvé sur le site infidels.org:

http://www.infidels.org/library/modern/richard_carrier/musonius.html

C'est l'histoire d'un philosophe du 1er siècle dont les enseignements sont supérieurs à ceux de Jésus.

Le cyberphilosophe qui le décrit conclut:

This has been a brief survey. Too much of Musonius is lost to us, and that is a shame. But from what we have, what strikes me is that I would much rather have him in my company than Jesus. Jesus is never recorded as smiling or laughing or telling a joke, and a man with no sense of humor is no kin of mine. Indeed, such a man is disturbing and inhuman. Musonius, like Socrates and Epicurus and even Confucius and Lao Tzu, has more in common with us, is more down to earth. Jesus is also not very sophisticated or clear in his discourses [6], his parables are often brutish [7], his lessons simplistic [8], whereas Musonius is a superior speaker and reasoner, and his ideals are more human-centered and practical, and ultimately more developed and defensible. Whereas Jesus employs violence and arrogance to remove the sellers of sacrificial animals (and those changing money, no doubt to aid in paying the temple tax) from the temple [9], Musonius uses only peaceful persuasion to get gladiatorial games removed from the sacred area of Dionysus, even though this was a far more deplorable sight [10]. He also defends freethought, free speech, and the value and importance of universal education and the perfection and use of logic and reason for moral improvement and decision-making. Musonius, finally, had far more to say for the benefit of women than Jesus ever did. If a mortal can be better-spoken and advocate better ideals than Jesus, then Jesus can be neither a God nor the greatest moral teacher. We would do better to look to others.

Euh... un petit résumé de trois lignes? Il écrit en syro-malabar...

Je voudrais simplement donner ici, le point de vue d'une chrétienne tout à fait ordinaire, tant il vrai que les propos du cyberphilosophe me choquent. Pour lui, Jésus n'a jamais manifesté une marque d'affection à qui que ce soit, puisqu'il n'a jamais souri ni fait preuve d'acun sens de l'humour. Le cyberphilosophe reconnaît en Jésus un être violent dans l'épisode des marchands chassés du temple. Et pour finir il va jusqu'à nier la divinité du Divin Sauveur. Il me semle que ce monsieur, s'il a lu les évangiles a du les aborder avec déjà pleins de préjugés défavorables, sans même chercher à comprendre la portée du message de Jésus : l'Amour. Pour moi, le signe des noces de Cana me montre que Jésus s'occupe de l'homme jusqu'aux moindres détails de sa vie. Il se rend compte que si le vin manque à une fête de mariage, il n'y a plus de joie. Alors Il pourvoit. Les évangiles regorgent d'exemples qui montrent à quel point Jésus a compassion de celui qui souffre (la résurrection du fils unique de la veuve, toutes les guérisons), Il est solidaire des pauvres, des malheureux, il rend à l'homme sa dignité. .......J'avoue que la colère qui a failli m'habiter est retombée quand je me sens rendue compte que le cyberphilosophe est tout simplement fidèle aux idées dont ils se réclame, puisse que le site s'intitule "infidels".

helenelydie a écrit:

Je voudrais simplement donner ici, le point de vue d'une chrétienne tout à fait ordinaire, tant il vrai que les propos du cyberphilosophe me choquent. Pour lui, Jésus n'a jamais manifesté une marque d'affection à qui que ce soit, puisqu'il n'a jamais souri ni fait preuve d'acun sens de l'humour. Le cyberphilosophe reconnaît en Jésus un être violent dans l'épisode des marchands chassés du temple. .

Bonjour chère helenelydie,

On a effectivement des textes qui montrent Jésus pleurant (L'épisode Lazare), donnant des caresse aux enfants (quand ses disciples voulaient les chasser), se réjouissant avec les publicains et les pécheurs qu'il fréquentait.

C'est vrai qu'on n'a pas de texte qui le décrit, au sens littéral, en train de pleurer;

Mais on ne l'imagine pas, aux noces de Cana, en train de faire la tête.

Et ce texte prouve que, très souvent, on ne voit que ce qu'on croit.

C'est encore un thèse de relativisme.
Les plus connues sont " La vérité est multiple " ou " Ils existent plusieurs vérités"

Elles sont faites poure faire douter donc ne plus croire...

Olivier a écrit:

C'est encore un thèse de relativisme.
Les plus connues sont " La vérité est multiple " ou " Ils existent plusieurs vérités"

Elles sont faites poure faire douter donc ne plus croire...

C'est également un des moyens d'être humble...

Comme le dirait arnaud la mouche, il vaut mieux être humble que de croire...

Cher yves,


Encore une méconnaissance sur Jésus... Je vais commencer par croire aux complots...

En bref :

Jésus éprouve pleins de sentiments humains, de la colère à l'angoisse et au chagrin. L'émotion est décrite comme quand il est ému devant cette vieille femme qui donne de son nécessaire pour donner au Temple ou encore l'agonie au Jardin des oliviers...

La violence au Temple ? Je m'en suis déjà expliqué ailleurs... Il faut lire ce qui justifie cet acte aux yeux de Jésus, la Maison du Père qui est une maison de prière et non un repaire de brigands...

C'est jeter sur Jésus la faute de la violence qui vient du monde des hommes quand ils vivent entre eux, croire que les hommes sont des saints et la violence conflictuelle un épiphénomène...

Et pour ce qui est du message du Christ, nul ne l'a dépassé encore moins dans sa logique accessible aux plus humbles : Aimer ses ennemis et prier pour eux, car qui veut connaître l'Amour, la Vie, la Paix, la Bonheur etc... doit arrêter toute logique d'envie, de haine, de jalousie, de rivalité et de violence et donc se mettre humblement et trés simplement à aimer son prochain...


Et qui comme lui a pris soin de ceux qui souffrent et des nécessiteux quand Il s'identifie à eux (le malade, l'étranger, l'affamé, le prisonnier etc...) le plus petits de ses frères ?



Non là c'est être à côté de la plaque ... :oops:



Cordialement,




Manuel