Méditation 204: Beaucoup d'appelés et peu d'élus.

Jésus disait en paraboles : « Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : « Voilà, mon repas est prêt, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt ; venez au repas de noces. » Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et brûla leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : « Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins, tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce. » Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce, et lui dit : »Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? » L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : « Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. » (Mt 22,1-14)


Cette parabole est rude à entendre pour nous qui sommes invités à la noce depuis notre baptême et cherchons souvent toutes sortes de ruses et de subterfuges pour échapper à notre mission de chrétien.
Car c’est bien cela, les noces du Fils auxquelles nous sommes conviés. C’est le travail à l'annonce de la Bonne Nouvelle à tous les hommes, ce qui ne peut se faire que de manière active et déterminée.
Si nous refusons d’utiliser la chance et la grâce extraordinaire qui nous est offerte d’être dans l’Eglise, nous sommes comme ces premiers invités qui ne voulaient pas venir.
Si nous acceptons d’y être mais « consommons » du sacrement sans en donner du fruit pour nos frères, qu’ils soient dans l’Eglise ou à l’extérieur, nous sommes comme ce convive qui n’a pas revêtu l’habit de noces.
Dans les deux cas, nous avons été appelés, mais nous ne serons pas élus.
Car suivre le Christ est exigeant. Cela demande de notre part un assentiment de tous les jours et une marche à sa suite sans retour en arrière.
Bien sûr, nous chuterons souvent. Mais il faudra se relever et continuer à avancer. Continuer coute que coute, malgré les épreuves, et malgré les difficultés.
« Mon joug est facile à porter et mon fardeau léger », nous dit le Maître. Oui, c’est vrai. Mais prenons garde, il nous dit aussi : « Il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus. »
_________________
Méditation de l'Association Pierre Valdès. Rédacteur principal: Eric.

d'Eric
Bien sûr, nous chuterons souvent.

Oui, c'est la foi : tomber, se relever, tomber, se relever, tomber, se relever !!!!

Si le joug est léger, c'est que portant sa croix, Jésus aussi est tombé, Jésus aussi s'est relevé. Mais seulement le temps d'un pélérinage qui l'a conduit jusqu'au Golgotha

Pour reprendre le titre qu'a mis Eric, je voudrais ahjouter ceci :

Il est vrai que, sur terre, on voit que peu de gens sont appelés et encore moins répondent à l'appel du Seigneur pour vivre greffer sur lui par la grâce.

Cependant, attention de ne pas faire l'erreur suivante : identifier le nombre de ces appelés au nombre de ceux qui seront en fin de compte au paradis.

D'abord, voilà ce que dit la foi de l'Eglise, de manière solennelle : "TOUS seront appelés" (et non beaucoup). (Voir Gaudium et Spes 22, 5).

Ensuite (et c'est mon opinion), je pense que la plupart des hommes seront en fin de compte sauvés, même si nous passerons presque tous, tant notre âme est sale, par un temps de purgatoire après la mort.

En effet, le blasphème contre l'Esprit Saint, ce péché froid, maintenu face au Christ, pour suivre Lucifer dans son monde de fierté et de liberté égoïste, ne me paraît pas devoir convenir à la majorité des hommes.

Arnaud Dumouch a écrit:

D'abord, voilà ce que dit la foi de l'Eglise, de manière solennelle : "TOUS seront appelés" (et non beaucoup). (Voir Gaudium et Spes 22, 5).

Ensuite (et c'est mon opinion), je pense que la plupart des hommes seront en fin de compte sauvés, même si nous passerons presque tous, tant notre âme est sale, par un temps de purgatoire après la mort.

Arnaud,

Lorsque Jésus dit "tous sont appelés, mais peu son élus" que veut-il dire exactement et que veut dire l'Evangéliste de l'interprétation qu'il fait de cette Parole de Jésus.

Ce qu'il faut remarquez, c'est que Jésus ne parle pas au futur, mais au présent. Il parle d'une élection qui a lieu au moment où il parle ; qui sera accordé à tous ceux qui entendront son appel tout au long de l'histoire de l'Eglise.

Jésus, lorsqu'il dit cela, s'adresse au peuple qui se croit "élu" ; ce peuple qui est appelé à répondre à l'appel qu'il va lancer : "viens, suis-moi". Tous nous sommes appelés à suivre Jésus ; à mettre toute notre confiance et notre amour en lui ; à le suivre dans la salle de noce en passant par la crucifixion en nous de tout orgueil.

Peu de juifs vont suivre Jésus jusqu'au bout, jusqu'à la crucifixion de leur orgueil quand les projets qu'ils avaient élaborés sur Jésus, furent crucifiés avec Jésus sur la croix. Peu ont accepté de le suivre jusqu'à lui faire une totale confiance, notamment lorsqu'il prononça le discours sur le pain de vie qui en scandalisa beaucoup qui le quittèrent ce jour là.

Voilà pourquoi, il me semble, Jésus a dit qu'il y avait "peu d'élu". L'élu, c'est que l'on met à part ; que Dieu arrive à retrancher du monde ; qu'il arrive à libérer totalement de la servitude du péché. Malheureusement peu sont ceux qui acceptent d'être libérés par Jésus, parce qu'en contre partie, il doivent accepter de passer par la croix ; par la crucifixion. Ils sont trop attaché à eux-mêmes pour se lier totalement au Christ par le lien de l'Esprit Saint, de l'Amour ; d'un amour qui nous fait mourir totalement à nous-mêmes pour vivre avec et en Dieu.

Cette Parole de Jésus ne vise pas la fin du monde ; elle parle je crois de l'entre 2 temps, du temps de l'Eglise ; car "bon et mauvais" sont invités au repas de noce ; comme le bon grain et l'ivraie pousseront côte à côte jusqu'à la moisson. L'invitation n'est donc pas réservé à quelques uns qui auraient été "élus" parce que méritant.

Nul n'est exclut à priori puisque que nul n'est mauvais par nature. La mal vient du péché de l'homme et malgré son péché, l'homme reste invité et donc aimé de Dieu. Pourquoi Jésus fait inviter les boiteux, les estropiés, etc ... tous les pauvres pécheurs ? Parce qu'ayant souffert, ayant eu l'esprit brisé, ils sont plus apte à accueillir l'invitation que ceux qui sont orgueilleux et ont le regard hautain ; ceux qui les regardaient de haut, se croyant meilleurs qu'eux.

Remarquez que le Roi leur dit "Presse-les d'entrer" ; ce qui veut dire "encouragez les fortement à entrer". Il est évident que les pauvres ne pouvaient qu'hésiter à entrer dans la salle du Roi ; car ils sont s'y peu nombreux les rois qui invitent aux noces de son fils, les gueux.

Dieu laisse entrer tout le monde, mais en retour, une fois entrés, on doit accepter d'être déshabillé par Dieu ; que notre coeur soit mis à nu pour que ce même coeur s'unisse au Saint Sacré Coeur de Jésus. On ne doit pas avoir honte de sa nudité, comme Adam et Eve en ont eu honte. C'est comme si un handicapé avait honte de ses infirmités. Une fois entré dans la salle de noce, on doit se laisser faire par les serviteurs, les saints et les anges, qui vont faire tomber toutes les écailles dont nous avons recouvert notre coeur et qui nous enlaidissent ; pour pouvoir nous revêtir de la sainteté du Christ ; ce vêtement dont le fils de la Parabole de l'enfant prodigue est revêtu après avoir été dépouillé de tout ses biens.

Ce jour là, il faudra "tout abandonner" entre les mains de celui qui désire nous épouser pour nous partager sa sainteté, sa grâce, sa gloire.

Dans cette Parabole on retrouve l'homme qui arrive devant Dieu après avoir perdu les dons que Dieu lui avait fait ; jusqu'au don de la liberté ; car ce jour là, on a beau ne pas vouloir mourir, il nous faut mourir quand même. La mort fait peur car elle échappel à notre liberté. Face à la mort, nous sommes totalement démunis ; notre liberté nous sert à rien. Nous ne pouvons pas décider à ce moment là, de ne pas mourir.

Le purgatoire, c'est justement accepter d'être dépouillé par les saints et les anges ; d'être mis à nu au niveau de notre coeur pour que Dieu puisse guérir toutes les blessures causées par nos péchés. Ce qui veut dire reconnaître que notre coeur a besoin d'être soignés et donc reconnaître qu'on a blessé notre coeur.

Fraternellement

Petero

Arnaud Dumouch a écrit:

D'abord, voilà ce que dit la foi de l'Eglise, de manière solennelle : "TOUS seront appelés" (et non beaucoup). (Voir Gaudium et Spes 22, 5).

Le texte grec dit "polloi", c'est-à-dire "beaucoup", et non la multitude.
L'encyclique dont tu parles déclare que tout homme étant enfant de Dieu est appelé, in fine, à Lui.
Mais dans l'évangile commenté il s'agit à mon avis de l'appel particulier et spécifique que chaque chrétien reçoit à son baptême.

Beaucoup d'appelés et peu d'élus.

C'est une mise en garde très claire.

eric a écrit:

Le texte grec dit "polloi", c'est-à-dire "beaucoup", et non la multitude.

Désolé, mais "polloi" cela veut dire "innombrable" ; ce que veut dire aussi "beaucoup". En disant "beaucoup" on ne fixe pas une limite. Quand on dit qu'il y avait "beaucoup de monde", cela veut dire que ce monde il était trop nombreux pour qu'on en donne un chiffre.

Le mot "multitude" veut dire la même chose "une très grande quantité.

Eric a écrit:

Mais dans l'évangile commenté il s'agit à mon avis de l'appel particulier et spécifique que chaque chrétien reçoit à son baptême.

Le jour de son baptême, on revêt le Christ après avoir "confessé ses péchés", après avoir accepté de se mettre à nue devant Dieu. Là on est déjà entré dans la selle de Noce.

Jésus appel bien avant le jour de notre baptême (pour un adulte). La parabole dit que le Roi dit : "tous ceux que vous trouverez, au croisement des routes, conviez-les". Jésus ne met pas de limite au nombre d'invité. Ce qui veut dire que tous ceux que nous rencontrons, nous devons leur transmettre l'invitation de Jésus, qu'ils soient bons ou mauvais ; malades ou pécheurs.

Fraternellement

Petero

Cher Pierre, c'est vrai.

Beaucoup" veut dire "tous" si on en suit l'Eglise :

Citation :

Vatican II:

“Puisque le
Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est
réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l'Esprit Saint
offre à tous,
d'une façon que Dieu connaît, la possibilité
d'être associé au mystère pascal” (Gaudium
et Spes n° 22, 5

de Petero
Le jour de son baptême, on revêt le Christ après
avoir "confessé ses péchés".

Pas les bébés, Petero. Et que se soit des bébés ou des adultes, le baptême, c'est revêtir le Christ, uniquement : c'et-à-dire être trempé dans la mort et la résurrection du Christ.

petero a écrit:

eric a écrit:

Le texte grec dit "polloi", c'est-à-dire "beaucoup", et non la multitude.

Désolé, mais "polloi" cela veut dire "innombrable" ; ce que veut dire aussi "beaucoup". En disant "beaucoup" on ne fixe pas une limite. Quand on dit qu'il y avait "beaucoup de monde", cela veut dire que ce monde il était trop nombreux pour qu'on en donne un chiffre.

Le mot "multitude" veut dire la même chose "une très grande quantité.

Non, Petero,
"polloi" est le contraire de "oligoi" qui veut dire "peu". Donc le sens premier de "polloi" est "beaucoup", car le contraire de "peu", c'est "beaucoup". Pour dire "innombrable" le NT grec utilise la périphrase "qui ne peut être compté" (par exemple dans l'Apocalypse, en 7, 9), pour dire "multitude" ou "grande foule", il utilise l'expression " oclous" (exemple: dans Mt 14).
En français, le préfixe poly dont l'origine est "polus" s'applique à partir de n=3 (exemple: le triangle est un polygone)

petero a écrit:

Le jour de son baptême, on revêt le Christ après avoir "confessé ses péchés", après avoir accepté de se mettre à nue devant Dieu. Là on est déjà entré dans la selle de Noce.

Jésus appel bien avant le jour de notre baptême (pour un adulte). La parabole dit que le Roi dit : "tous ceux que vous trouverez, au croisement des routes, conviez-les". Jésus ne met pas de limite au nombre d'invité. Ce qui veut dire que tous ceux que nous rencontrons, nous devons leur transmettre l'invitation de Jésus, qu'ils soient bons ou mauvais ; malades ou pécheurs.

Et sur quoi débouche cet appel d'après toi?
A mon avis sur le baptême.
La "salle de noces" dont il est question dans cet évangile est celle dans laquelle on rentre par le baptême. Je ne vois pas d'autres interprétations qui tiennent la route.

Arnaud Dumouch a écrit:

Cher Pierre, c'est vrai.

Beaucoup" veut dire "tous" si on en suit l'Eglise :

Citation :

Vatican II:

“Puisque le
Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est
réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l'Esprit Saint
offre à tous,
d'une façon que Dieu connaît, la possibilité
d'être associé au mystère pascal” (Gaudium
et Spes n° 22, 5

Je commentais l'évangile, pas "gaudium et spes".
Jésus est mort pour le rachat des péchés de tous les hommes, mais tous les hommes, et loin s'en faut, n'ont pas reçu de leur vivant l'appel personnel du Christ à les suivre.
C'est de cela qu'il s'agit dans le passage commenté, à mon avis.

Cher Eric, dans un site catholique, l'interprétation authentique de l'Ecriture reste le Magistère.

Arnaud Dumouch a écrit:

Cher Eric, dans un site catholique, l'interprétation authentique de l'Ecriture reste le Magistère.

Nos textes, Arnaud, et tu le sais très bien pour connaître nos statuts, n'ont jamais eu la prétention de se substituer au rôle du Magistère. Ils proposent une reflexion catholique venant de laïcs sur les évangiles, démarche qui est encouragée par Vatican II.
Ils sont critiquables, mais ils sont aussi défendables.

Absolument, d'où le débat qui suit !

Et puis, lorsque je parle du nombre final des damnés, vue que l'Eglise n'en dit rien, je précise que c'est mon opinion personnelle.

Cher Eric,

Ton explication ne change rien au fait que "beaucoup" cela veut dire "en grand nombre" ou "en grande quantité". C'est à dire tous ceux qui entendrons l'appel à entrer dans l'Eglise ; tous ceux que l'Eglise et ses serviteurs auront croisés sur les chemins de la vie et de l'histoire.

Si je prends le sens du mot multitude, cela veut dire aussi "une très grande quantité".

Si on prend le sens du mot "immense", c'est aussi, dont l'importance est grande"

Tu joues sur les mots.

Ce qui est important de comprendre, c'est que Jésus ne met pas de limite à l'appel qu'il lance ; il appelle monsieur tout le monde (celui que l'on rencontre à la croisée des chemins) et donc "n'importe qui" ; juste ou pécheurs.

Fraternellement

Petero

eric a écrit:

Et sur quoi débouche cet appel d'après toi?
A mon avis sur le baptême.
La "salle de noces" dont il est question dans cet évangile est celle dans laquelle on rentre par le baptême. Je ne vois pas d'autres interprétations qui tiennent la route.

Cher Eric,

Cette salle de Noce c'est aussi "la maison de Dieu", puisque le Roi qui reçoit chez lui "tous les hommes" qu'ils soient bons ou pécheurs, c'est Dieu. La salle de Noce c'est donc l'Eglise (qu'elle soit de la terre ou du ciel ; l'église visible ou invisible) ; c'est l'Arche de la Nouvelle Alliance.

C'est en effet, par le baptême qu'on entre dans l'Eglise ; qu'on est plongé dans la Vie de l'Eglise, dans la Vie du Christ ressuscité. Par le baptême on meurt pour renaître à la Vie du Christ.

Ce qui veut dire qu'on peut avoir été baptisé, s'être assis à la table du Seigneur, sans avoir revêtu le vêtement de noce ; sans avoir vraiment revêtu le Christ, c'est à dire sans s'être uni véritablement au Christ ; sans être véritablement en communion de coeur et de vie avec le Christ. C'est exactement ce qui est arrivé à Judas.

Judas était assis à la table du Seigneur, le Jeudi Saint et le moins qu'on puisse dire c'est que son coeur n'était pas en total communion avec Jésus puisque dans son coeur, il projettait de le livrer. C'est alors que Jésus va lui demander de sortir de table.

Ce qui veut dire que tous les baptisés qui ne ne serons pas laissé nettoyés dans le bain de la régénération, la plongée dans le bain d'Eau Vive que l'Eglise nous donne chaque dimanche ; qui auront gardés leur âme impurs, ceux-là seront jetés dans les ténèbres extérieurs ; comme tous ceux qui à l'heure de la mort, rencontrant Jésus et répondant à son invitation, refuseront de passer par le bain de la régénération, donnée dans le purgatoire.

Cette robe de noce n'est autre que le Christ Tout Amour dont on a été revêtu "intérieurement" ; avec lequel notre coeur est en parfaite union ; en coeur à coeur.

Fraternellement

Petero

petero a écrit:

Cher Eric,

Ton explication ne change rien au fait que "beaucoup" cela veut dire "en grand nombre" ou "en grande quantité". C'est à dire tous ceux qui entendrons l'appel à entrer dans l'Eglise ; tous ceux que l'Eglise et ses serviteurs auront croisés sur les chemins de la vie et de l'histoire.

Si je prends le sens du mot multitude, cela veut dire aussi "une très grande quantité".

Si on prend le sens du mot "immense", c'est aussi, dont l'importance est grande"

Tu joues sur les mots.

Ce qui est important de comprendre, c'est que Jésus ne met pas de limite à l'appel qu'il lance ; il appelle monsieur tout le monde (celui que l'on rencontre à la croisée des chemins) et donc "n'importe qui" ; juste ou pécheurs.

Fraternellement

Petero

Rappeler le sens exact des mots, c'est jouer avec?
Ah bon!
"Beaucoup", ça ne veut pas dire "la multitude", c'est-à-dire "tous".
Tout le monde n'est ou n'a pas été appelé à suivre le Christ.
Aujourd'hui débute la semaine des Missions.
Elle n'aurait pas eu lieu si tout le monde avait déjà été appelé.
C'est tout ce que je voulais dire.

eric a écrit:

Rappeler le sens exact des mots, c'est jouer avec?
Ah bon!
"Beaucoup", ça ne veut pas dire "la multitude", c'est-à-dire "tous".
Tout le monde n'est ou n'a pas été appelé à suivre le Christ.
Aujourd'hui débute la semaine des Missions.
Elle n'aurait pas eu lieu si tout le monde avait déjà été appelé.
C'est tout ce que je voulais dire.

Sauf si c'est une expression Hébraïque.

Pour saint Thomas : "Beaucoup, c'est-à-dire tous".

Ceci dit, l'interprétation de bon sens montre ceci :

PEU d'hommes sont appelés en cette terre, en tout cas une minorité. Un tiers des hommes sont de confession chrétienne et, sur ce tiers, une majorité sont des chrétiens sociologiques.

La foi ajoute : "Nous devons croire que tous sont appelés" avant l'entrée dans l'autre monde, souvent à la 11° heure de cette vie.

eric a écrit:

Tout le monde n'est ou n'a pas été appelé à suivre le Christ.
Aujourd'hui débute la semaine des Missions. Elle n'aurait pas eu lieu si tout le monde avait déjà été appelé. C'est tout ce que je voulais dire.

Cher Eric,

Personne n'a dit que "tout le monde avait été appelé". Tout le monde est appelé, monsieur tout le monde est appelé quand il rencontre, à la croisée des chemins, le serviteur du Roi qui lui transmet cette invitation ; qui le presse d'y répondre favorablement. Chacun reste libre de rejeter cette invitation et de se donner une bonne raison de ne pas y répondre.

Mais comme Arnaud, je crois que tous, au jour de notre mort, nous rencontrons sur le chemin que nous empruntons tous, le Serviteur des serviteurs, le Christ Lui-même qui nous invite à entrer dans la maison du Père et à nous laisser dépouiller de nos vieux vêtements, à nous mettre nu pour être plongé dans le bain de la régénération ; le bain d'Eau Vive qui purifie totalement et intérieurement pour que Jésus Lui-même puisse nous revêtir de son état d'Esprit, de ses sentiments ; de son Amour ; de sa Sainteté.

Fraternellement

Petero

petero a écrit:

Mais comme Arnaud, je crois que tous, au jour de notre mort, nous rencontrons sur le chemin que nous empruntons tous, le Serviteur des serviteurs, le Christ Lui-même qui nous invite à entrer dans la maison du Père et à nous laisser dépouiller de nos vieux vêtements, à nous mettre nu pour être plongé dans le bain de la régénération ; le bain d'Eau Vive qui purifie totalement et intérieurement pour que Jésus Lui-même puisse nous revêtir de son état d'Esprit, de ses sentiments ; de son Amour ; de sa Sainteté.

Fraternellement

Petero

Ce texte que j'ai commenté ne parle pas de cela. Il parle de ceux qui sont appelés au baptême et ceux qui le sont déjà.
Ce n'est pas un texte sur le Jugement dernier, ou le "jugement particulier".

C'est toute la vie chrétienne qui se charge de revétir l'homme nouveau.
C'est toute la vie chrétienne qui fait que peu à peu on devient un nouveau Christ.
"Je vomis les tièdes", a-t-il dit. Garde-moi d'être un tiède, qui cède aux pires des compromissions.

Il y aura beaucoup d'appelés et peu d'élus.

Il nous a mis en garde.

A nous d'en tirer les conséquences.

Citation :

[quote="eric"]

Ce texte que j'ai commenté ne parle pas de cela. Il parle de ceux qui sont appelés au baptême et ceux qui le sont déjà.

Personne ne commente ici votre texte.

On commente le titre de ce sujet ...

eric a écrit:

"Beaucoup", ça ne veut pas dire "la multitude", c'est-à-dire "tous".

Cher Eric,

Allez voir dans les dictionnaire, la définition du mot "multitude", c'est "très grande quantité".

Dans la parabole il est question des Apôtres de Jésus qui se sont fait "serviteurs" de Dieu, qui sont envoyés à la croisés des chemins sur la terre. Il est évident que tous les hommes n'auront pas eu la chance de croiser en chemin, un de ces Apôtres qui ont reçus mission de porter l'invitation ; d'annoncer la Bonne Nouvelle. Nous croyons toutefois que ces hommes qui n'auront pas entendus l'invitation, croiseront au bord du chemin de la mort, Jésus qui s'est fait "serviteur" et se verront invités.

Jésus a bien dit : "tous ceux que vous croiserez, conviez-les aux noces". Si vraiment "tout le monde" n'était pas conviées au noces, parmi ceux que les Apôtres rencontreront, Jésus aurait dit "parmi tous ceux que vous croiserez, invité ceux qui sont comme ceci, ou comme cela". Non, il n'y a pas d'exception, tous sont invités parmi ceux que vous croiserez.

Eric a écrit:

Tout le monde n'est ou n'a pas été appelé à suivre le Christ.
Aujourd'hui débute la semaine des Missions.
Elle n'aurait pas eu lieu si tout le monde avait déjà été appelé.
C'est tout ce que je voulais dire.

Personne n'a dit que "tous avaient déjà été appelés"

Fraternellement

Petero

eric a écrit:

Ce texte que j'ai commenté ne parle pas de cela. Il parle de ceux qui sont appelés au baptême et ceux qui le sont déjà.

Désolé, mais ce texte parle aussi de ceux qui sont jetés dehors, dans les ténèbres extérieurs, parce qu'ils n'avaient pas revêtus le vêtement de noce.

J'ai voulu tout simplement expliquer comment on revetait ce vêtement de noce et ce qu'il était.

Eric a écrit:

C'est toute la vie chrétienne qui se charge de revétir l'homme nouveau. C'est toute la vie chrétienne qui fait que peu à peu on devient un nouveau Christ.

C'est l'oeuvre de transformation que la grâce réalise en notre coeur qui doucement nous unie au Christ, nous revêt des sentiments du Christ ; de sa sainteté. Nous avons tout la vie pour coopérer à cette oeuvre de la grâce sanctifiante.

Eric a écrit:

Il y aura beaucoup d'appelés et peu d'élus. Il nous a mis en garde.

On dirait presque que cela vous réjouit qu'il y ai peu d'élus et que cela vous réjouis d'en faire partie.

Lorsque Jésus dit qu'il y aura peu d'élus, il parle sans doute du peu de chréiens qui sur terre, arriveront au ciel, pour les épousailles définitives, couvert du vêtement de noce ; ce qui ne veut pas dire que peu en définitive entreront dans la vision béatifique. Il y a tous ceux qui passent par le purgatoire, temps de fiançaille, temps qu'il leur sera donné pour coopérer à l'achèvement de leur sanctification par l'Esprit Saint.

Fraternellement

Petero

[quote="Arnaud Dumouch"]

Citation :

eric a écrit:

Ce texte que j'ai commenté ne parle pas de cela. Il parle de ceux qui sont appelés au baptême et ceux qui le sont déjà.

Personne ne commente ici votre texte.

On commente le titre de ce sujet ...

Le titre du texte reprend les derniers mots de l'évangile commenté.
Donc en commentant le titre, toi et petero commentez implicitement au moins le texte.
Et petero ne se contente pas d'interpréter le titre, il donne son interprétation perso du texte évangélique.

petero a écrit:

eric a écrit:

"Beaucoup", ça ne veut pas dire "la multitude", c'est-à-dire "tous".

Cher Eric,

Allez voir dans les dictionnaire, la définition du mot "multitude", c'est "très grande quantité".

Je n'ai pas dit le contraire. J'ai dit que le mot grec "polloi" utilisé par l'évangéliste veut dire "beaucoup". Et que "beaucoup" ça ne veut pas dire "la multitude", c'est-à-dire ça ne veut pas dire "tout le monde".

petero a écrit:

On dirait presque que cela vous réjouit qu'il y ai peu d'élus et que cela vous réjouis d'en faire partie.

J'en sais rien, si je fais partie des élus! Tu le sais, toi?
Je ne me réjouis de rien, je ne fais que colporter l'avertissement du Christ.

petero a écrit:

eric a écrit:

Ce texte que j'ai commenté ne parle pas de cela. Il parle de ceux qui sont appelés au baptême et ceux qui le sont déjà.

Désolé, mais ce texte parle aussi de ceux qui sont jetés dehors, dans les ténèbres extérieurs, parce qu'ils n'avaient pas revêtus le vêtement de noce.

Oui, mais cela n'est pas déterminé par la "vision béatifique" finale et toute ta prose sur le thème, cela est determiné par ce qu'on fait, ou ne fait pas, aujourd'hui. Aujourd'hui, et non à l'heure de la mort.
C'est ça que le texte veut dire.

eric a écrit:

Oui, mais cela n'est pas déterminé par la "vision béatifique" finale et toute ta prose sur le thème, cela est determiné par ce qu'on fait, ou ne fait pas, aujourd'hui. Aujourd'hui, et non à l'heure de la mort.
C'est ça que le texte veut dire.

Cher Eric,

A partir du verset 13, il est question du "jugement dernier" ; il est question de notre entrée dans l'éternité.

"De même donc qu'on enlève l'ivraie et qu'on la consume au feu, de même en sera-t-il à la fin du monde le Fils de l'homme enverra ses anges, qui ramasseront de son Royaume tous les scandales et tous les fauteurs d'iniquité, et les jetteront dans la fournaise ardente : là seront les pleurs et les grincements de dents." (Matthieu 13, 40-42)
"Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges se présenteront et sépareront les méchants d'entre les justes pour les jeter dans la fournaise ardente : là seront les pleurs et les grincements de dents. (Matthieu 13, 49-50)


Dans la salle de noce, bon et mauvais sont admis (le bon grain et l'ivraie) ; mais viendra le jour, où les mauvais, les méchants seront jetés en dehors du Royaume, en dehors de la salle de noce ; ils seront jetés parce qu'ils ne se seront pas débarassés de leur iniquité et n'auront pas revêtu la robe de la sainteté, de la vie sainte.

Fraternellement

Petero

Pour moi" les peu d' élus" sont ceux qui des la fin de leurs vies ont leurs ames qui montent directement aux paradis car beaucoup doivent passer par le purgatoir si il font confience en la misericorde. Ou l'enfer si il ne veulent pas se reconnaitre pécheur.
Mais pour le vetement de noce j'y vois ceux qui refuse de passer par le sacrement de pénitence ou de reconnaitre si il y en a pas de proche leurs néssécité d'en etre purifié(conscience d'etre pécheurs)
amitiés
paul de LIMOGES

L'appelle a la noce se fait a chaque heures de nos vies, selon que l'on suie l'appelle; a prier, ou visiter un malade, donner a une quettes, pardonner de suite a une offence ,faire du bien a des méchants etc etc cela veut dire pour cela laissé tomber un match, une sorti plaisente , un jeu en bourse, un essai d'une voitures neuves ou prété , une affaire dans nos métier en heures suplémentaires etc etc.
Mais en plus du bapteme de convertion et d'eau , en plus de la messe, il faut aussi suivre l'esprit saint en nos vies et l'applications de l'évangiles, ils faut accepter nos défauts et péchés et les dire en confessions, pour en vivant l'évangile et la croix dans nos vie nous soyons sanctifié et unie a Jésus.
amitiés paul de LIMOGES

mandonnaud a écrit:

Pour moi" les peu d' élus" sont ceux qui des la fin de leurs vies ont leurs ames qui montent directement aux paradis car beaucoup doivent passer par le purgatoir si il font confience en la misericorde. Ou l'enfer si il ne veulent pas se reconnaitre pécheur.
Mais pour le vetement de noce j'y vois ceux qui refuse de passer par le sacrement de pénitence ou de reconnaitre si il y en a pas de proche leurs néssécité d'en etre purifié(conscience d'etre pécheurs)
amitiés
paul de LIMOGES

Excellente interprétation ! Elle me va tout à fait !

C'est beaucoup plus simple que cela !

Dieu appelle chacun, et chacun répond oui ou non !

l’agneau les vaincra,
parce qu’il est le Seigneur des seigneurs
et le Roi des rois,
et les appelés, les élus et les fidèles
qui sont avec lui
les vaincront aussi Ap 17:14

Il va falloir se dépatouiller....
N'empêche que les appelés sont là,et les élus...