Parabole de l'Enfant prodigue actualisée (2ème épisode)

Citation :

Voila, je vais m'arrêter là pour le moment, car c'est tout ce que j'ai réussi ce matin à capter de l'histoire de la Parabole de l'enfant prodigue que tous ensemble nous sommes entrain de vivre avec notre Saint Père, nos pères évêques, nos frère prêtres et diacre, et que moi-même, comme diacre je vis en profondeur pour vous en livrer le secret.

Chers frères et soeurs,

Me revoilà. Après quelques heures passés à visiter quelques bergeries, en revenant chez moi j'ai allumé ma télévision intérieur et me suis branché sur mon satellite et là, j'ai pu regarder la suite de la Parabole de l'enfant prodigue actualisée. Il faut que je vous raconte.

Je vous fais un petit résumé du premier épisode. Nous avions donc vu que nous entrions dans la Maison du Père, le Royaume de Dieu, visible sur la terre, en entrant dans nos églises paroissiales, et plus particulièrement le dimanche où ils nous rassemblaient pour que nous passions un moment avec Lui, pour faire la fête et partager un bon repas avec Lui. Que nous y étions accueilli par ceux qui nous ont été donné comme père spirituel, par notre père, Evêque de l'église particulière de notre quartier, notre père curé. Nous avions vu aussi qu'il avait parfois à ses côté, pour l'assister, son frère diacre, 2ème fils spirituel de l'évêque.

Il arrive parfois que dans les paroisses importantes, nos pères curés soient assistés par plusieurs autres fils spirituels de l'évêque, des frères prêtres, et parfois plusieurs frères spirituels diacres. Tous sont au service du père évêque, qui ne peux s'occuper des nombreux enfants que le Christ lui a confié, par la voix de Pierre, son Pape et notre Pape à tous. C'est pourquoi tous les évêques lorsqu'ils voient leur Pape ou Père spirituel l'appelent : "Très Saint Père".

Continuons de voir comment nous vivons ensemble, avec le Très Saint Père, nos pères évêques, et nos pères curés cette belle Parabole de l'enfant prodigue.

L'enfant prodigue, nous savons tous qui il est. C'est chacun d'entre nous, chacun des membres de l'humanité, quel que soient leur croyance. Nous savons aussi que prodiguer, c'est : "donner avec profusion, généreusement". Nous savons par la Parabole donnée par Jésus, que c'est le Père qui donne généreusement, avec profusion. Et pourtant le titre de la Parabole est "l'enfant prodigue". Nous ne voyons pourtant pas, dans cette Parabole, comment cet enfant qui dépensent tous ses biens, peut-il être prodigue ? On le trouve plutôt dépensier.

Nous, on pense tout de suite que ce fils cadet a dépensé toute la fortune de son Père en faisant n'importe quoi avec son argent, notamment en faisant la fête avec des courtisanes. On admire alors combien fut grand l'amour de son Père qui guettait son retour, et qui à son retour, sans prendre le temps de se faire présenter des excuses par son fils, le sers tout de suite sur son coeur.

Eh bien, nous nous sommes trompés en pensant cela, nous avons mal lu la Parabole, comme le fils aîné s'est trompé sur l'histoire de son frère, aveuglé qu'il était par la jalousie, ne comprenant pas que son Père lui procura plus d'amour qu'à lui même qui était resté auprès de lui.

Ce que nous n'avons pas vu, c'est que ce fils s'en était partis de chez son père, nous dit la Parabole, n'est parti de la maison de son père, qu'après avoir reçu sa part d'héritage qui lui revenait et "Tout réalisé" nous dit la Parabole. Ce qui veut dire que ce fils, avec ce que sont père lui avait donné, a REALISE quelque chose avec lequel il s'est acquis un bien. Il a fait "fructifier" sa part d'héritage. Ce n'est qu'après qu'il s'en est allé loin de son père, pour dissiper en dépenses folles, tout ce bien qu'il avait acquis, qui lui appartenait puisque c'était le fruit de son travail. Il pouvait donc en faire ce qu'il voulait.

Ce que ne dit pas la Parabole, c'est ce que furent ces dépenses folles. Nous, en lisant le mot "dissiper", nous pensons tout de suite à "gaspiller" car celui qui gaspille, c'est celui qui dépense avec excès, sans compter. Nous, nous pensons que ce fils a dépenser n'importe comment alors qu'il a dépensé sans compter son bien, sans calculer. Nous pensons, toujours avec notre esprit un peu tordu, que c'est automatiquement de l'argent que ce fils a dépensé ; l'argent est devenu tellement important aujourd'hui ! Eh bien nous nous trompons.

A vrai dire, ce fils cadet avait tout dépensé en donnant tout son bien qui n'avait rien à voir avec de l'argent, car ce bien c'était celui de son Père qu'il fallait regarder avec les yeux de Jésus pour comprendre sa Parabole. Les biens de ce Pères, c'était celui de Dieu qui ne possède aucun bien sinon l'Amour, sa propre Vie, son Esprit. A partir de là nous pouvons donc relire cette Parabole.

Ce Fils cadet, ce qu'il va réclamer, c'est la part d'Amour qui lui revient en tant que Fils ; c'est à dire sa part de Vie, dont il était comblé par son Père, lorsqu'il vivait auprès de Lui. On peut en déduire, sachant que la Vie qu'il partageait avec son Père c'était la Vie de l'Esprit, dans l'Esprit, dans l'Amour qui était leur seul bien, que c'est cette part d'Esprit que ce fils réclama ou plutôt l'Esprit dont il était comblé par son Père, sachant que le Père lorqu'il donnait à ses enfants, leur donnait tout son bien, puisque tout ce qui était à Lui était à ses 2 enfants. En sachant que l'Esprit c'était la Vie de l'Esprit, d'Amour que son Père partageait avec ses enfants, on comprends tout de suite que ce Fils demanda à disposer de tout le bien de son Père, qui lui appartenait aussi, partageant ce même bien avec son Père.

Bon, je vais m'arrêter là pour ce midi. De toute façon, ce que je capte depuis quelques minutes est un peu brouillé. Il y a des interférences. Et puis je dois sortir acheter le cadeau d'anniversaire de mariage pour mon épouse. Je reviendrai en fin d'après-midi ou ce soir et verrait si la réception est bonne pour que nous regardions la suite de notre feuilleton.

Je vous embrasse très fort.

Je vous aime

Pierre

Cher Petero,

L'analogie que vous faites avec la parabole pour capter la TV et les paraboles de Jésus est originale et très vraie, mais pour moi la parabole bien précise du "Fils Prodigue" concerne davantage l'expression de la Miséricorde du Père envers le pécheur que je suis.

La Parole de Dieu est vivante et parle au coeur de chacun selon ce qu'il vit et c'est ce que vous ressentez en ce moment dans la blessure qui vous fait souffrir actuellement. Soyez sûr, cher Petero, que je compatie (au sens profond du terme) avec vous.

Oup's

J'ai effacé sans faire exprès le premier épisode !! en éditant au lieu de citer, et en remplaçant le premier épisode par le 2ème.

Excusez-moi !! Tant pis pour ceux qui auront raté le premier et heureusement que j'en avais fait un petit résumé.

Fraternellement

Petero

Ce qui m'intéresse dans cette parabole, Petero, c'est l'aîné.

cathe a écrit:

Ce qui m'intéresse dans cette parabole, Petero, c'est l'aîné.

Soyez patiente, on parlera de lui le moment venu.

Petero

Petero. Essayez de faire plus court dans vos interventions. Je m'endors à moitié chemin. Merci

[quote="Jeb"]Cher Petero,

Citation :

L'analogie que vous faites avec la parabole pour capter la TV et les paraboles de Jésus est originale et très vraie, mais pour moi la parabole bien précise du "Fils Prodigue" concerne davantage l'expression de la Miséricorde du Père envers le pécheur que je suis.

Parce que vous l'avez jusqu'ici lue, avec vos yeux à vous. Voilà pourquoi vous dite "POUR MOI". Mais lorsqu'on l'a lit avec les yeux de Jésus qui lisent en profondeur, on en tire quelque chose de plus grand encore.

Citation :

La Parole de Dieu est vivante et parle au coeur de chacun selon ce qu'il vit et c'est ce que vous ressentez en ce moment dans la blessure qui vous fait souffrir actuellement. Soyez sûr, cher Petero, que je compatie (au sens profond du terme) avec vous.

La Parole n'est pas donné pour nous parler de ce que l'on vit, mais de nous parler de l'oeuvre que Dieu accomplit pour nous, pour que nous retrouvions la vraie vie. La Parole de Dieu s'est incarné pour nous donner la Vie qu'elle contient et pas pour donner sens à notre vie. Elle nous est donné pour que nous ayons la Vie, pour que notre vie change de sens.

Fraternellement

Petero

cathe a écrit:

Petero. Essayez de faire plus court dans vos interventions. Je m'endors à moitié chemin. Merci

Chère Cathe,

Si vous vous endormez, c'est pas à cause de mes interventions, c'est parce que vous êtes fatiguée, ou bien par ce que j'écris vous ennuie. Dans ce cas, allez dormir ou bien faite autre chose que me lire.

Fraternellement

Petero

petero a écrit:

Parce que vous l'avez jusqu'ici lue, avec vos yeux à vous. Voilà pourquoi vous dite "POUR MOI". Mais lorsqu'on l'a lit avec les yeux de Jésus qui lisent en profondeur, on en tire quelque chose de plus grand encore.

Cher Petero,

Je n'ai que mes yeux (pour pleurer ) et je n'ai pas encore cette grâce de pouvoir lire "avec les yeux de Jésus qui lisent en profondeur".

Etant en "perpétuelle re-conversion" j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir comme un petit-enfant qui a encore beaucoup à apprendre et toutes leçons sont bonnes à prendre pour moi.

Frères et soeurs,

En rallumant mon poste de télévision intérieur, pour regarder la suite de notre feuilleton, la parabole de l'enfant prodigue actualisé, je me suis apperçu, après avoir regardé la suite de l'histoire, qu'il y avait quelque chose que je ne comprenais plus, comme si je m'étais embrouillé dans ma compréhension de cette parabole.

J'étais parti sur l'idée que je pouvais voir, dans ce fils cadet, cet enfant prodigue, c'est à dire dépensant généreusement, avec beaucoup de générosité, donc pour donner aux autres, tous le bien que son Père Lui avait donné après qu'il lui ai réclamé sa part d'héritage, c'est à dire "tout", puisque tout ce qui était au Père, était au Fils.

Tout semblait coller. Je voyais Jésus, après avoir tout donné, tout versé sa Vie, se retrouver totalement vidé de ce bien, dépouillé et obligé de se faire mendiant de cet amour qu'il avait donné avant tant de prodigalité ; et recevant en remerciement pour les service qu'il se proposait de rendre pour recevoir en retour un peu d'amour, que du mépris, puisqu'envoyé garder un troupeau de porc dont il n'avait même pas le droit de manger la nourriture.

Qu'il pensa alors à l'amour de son Père, que les employés recevaient à profusion, me sembla normal et que cet amour lui manqua, aussi. Pire, il mourait d'amour. Qu'il décida alors de retourner vers son père, ne me choqua pas.

Par contre, lorsque j'entendis mon Jésus se dire en lui-même : "je lui dirai : père j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils", je commenca à ne plus comprendre cette attitude de cet enfant si généreux. Pourquoi un fils si généreux, ayant tout donné et n'ayant rien reçu en retard, pouvait-il s'accuser d'avoir péché contre son père, comme s'il s'accusait d'avoir gaspillé tout l'amour que son père lui avait donné ? Comment pouvait-il se sentir si indigne d'avoir aimé d'un si grand amour ?

J'avoue que j'ai fini par faire ce que j'avais reproché à Jeb lorsqu'il avait réagit à mon message. J'avais fini par regarder Jésus avec mes yeux, tel que je le voyais, si généreux, si peu aimé en retour. Ce n'est donc pas de Lui que Jésus avait voulu parler dans cette Parabole du Fils prodigue, mais certainement de nous, comme je l'avais toujours pensé jusqu'à ce que me vienne cette idée saugrenue.

Avec toutes mes excuses

Petero

Petero. Tu t'excuses de quoi ?

cathe a écrit:

Petero. Tu t'excuses de quoi ?

Cher Cathe,

Je voulais simplement m'excuser d'avoir donné à la Parabole, un autre sens que celui qu'on lui donne habituellement.

Petero

Ben, Petero, c'est ton sens à toi, un point c'est tout.

petero a écrit:

Par contre, lorsque j'entendis mon Jésus se dire en lui-même : "je lui dirai : père j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils", je commenca à ne plus comprendre cette attitude de cet enfant si généreux. Pourquoi un fils si généreux, ayant tout donné et n'ayant rien reçu en retard, pouvait-il s'accuser d'avoir péché contre son père, comme s'il s'accusait d'avoir gaspillé tout l'amour que son père lui avait donné ? Comment pouvait-il se sentir si indigne d'avoir aimé d'un si grand amour ?

J'avoue que j'ai fini par faire ce que j'avais reproché à Jeb lorsqu'il avait réagit à mon message. J'avais fini par regarder Jésus avec mes yeux, tel que je le voyais, si généreux, si peu aimé en retour. Ce n'est donc pas de Lui que Jésus avait voulu parler dans cette Parabole du Fils prodigue, mais certainement de nous, comme je l'avais toujours pensé jusqu'à ce que me vienne cette idée saugrenue.

Frères et soeurs,

J'ai compris grâce à la nuit qui porte conseil ; grâce à la nuit de la foi dans laquelle tout à coup je me suis retrouvé pendant quelques minutes lorsque j'ai douté de la compréhension que j'avais eu de la Parabole de l'enfant prodigue.

Ce fils cadet, c'est bien Jésus qui a donné tout ce qu'il avait, sans jamais compter, gaspillant tout diraient certain et inutilement, pour des choses qui n'en valent même pas la peine.

Je croyais que Jésus avait tout donné sans rien demandé en retour et c'est là que je me suis trompé, du moins je n'ai pas compris tout de suite dans sa grande générosité il était allé. C'était si simple. Jésus ne s'est pas retrouvé sans rien, après avoir tout donné ; il ne possédait plus rien de ce qui lui appartenait en propre, sinon son corps, son humanité qu'il avait prise pour aborder les hommes vers qui il s'en était allé donné tout l'Amour que le Père lui avait donné et son coeur de chair dans lequel son Père était resté présent avec Lui, avec son frère porté par le coeur de son Père. Vous n'avez pas oublié, j'espère, que le fils cadet, en recevant sa part d'héritage, avait TOUT reçu, puisque tout ce qui était à son Père était à Lui et à son frère. Voilà pourquoi, tout à coup, ce fils cadet, se remit à penser à son Père, et à la prodigalité de son amour. Voilà pourquoi sa maison, le coeur de son Père commença à lui manquer, et certainement son grand frère.

Je reviens à ma découverte. Jésus ne s'était pas retrouvé sans rien, il avait tout perdu, jusqu'à ses vêtements dont il avait été dépouillé par les brigand qui mourant de faim s'étaient attaqués à lui pour lui voler le peu qui lui restait. C'est ainsi que Jésus s'était retrouvé complètement dénudé, nu, lorsqu'il se présenta chez cet éleveur de porc pour se mettre à son service. Il était complètement défiguré, couvert par le sang qui avait coulé des blessures que les brigands lui avaient porté ; sur sa poitrine il portait une grande plaie béante, par laquelle il avait deversé tout son amour qu'il avait dépensé.

C'est que Jésus s'en était allé racheté quelque chose sur la terre. Voilà pourquoi il avait tout dépensé, jusqu'à sa dernière goutte d'amour, sa dernière pièce d'or qui tomba lorsqu'en donnant sa dernière goutte, une larme d'amour sortit de ses yeux, tellement il était triste de n'avoir plus rien pour racheté tout ce qu'il lui restait à racheter.

C'est alors qu'il s'en est allé chez cet éleveur de porc pour lui proposer ses services. Ô non pas pour gagner de l'amour afin de remplir son coeur, car on l'a bien vu, le coeur de cet éleveur de porc n'était rempli que de mépris. Là encore Jésus s'en est allé pour continuer le service qu'il était venu rendre aux hommes ; car il lui restait à sauver tous ces démons qu'il avait fait aller dans les porcs, sur leur demande : "Et les démons suppliaient Jésus : "Si tu nous expulses, envoie-nous dans ce troupeau de porcs"-- "Allez", leur dit-il. Sortant alors, ils s'en allèrent dans les porcs, et voilà que tout le troupeau se précipita du haut de l'escarpement dans la mer (Matthieu 8, 31-32)

Vous comprenez maintenant pourquoi ce fils cadet de la Parabole de l'enfant prodigue en amour, s'en alla se mettre au service de l'éleveur de porc. Il lui restait encore à sauver tous ces démons qu'il avait expulsé de tous ceux qu'il avait sauvé, nos anges gardiens qui au lieu de nous garder, nous avait fait chuter, nous avait poussé à désobéir à notre Père. Il n'avaient plus d'amour à leur donné pour les sauver puisqu'il avaient tout donné sur la terre. Vous aurez compris que ce gardien de porc s'était le diable, et que cette porcherie c'était l'enfer. Jésus pensait qu'il pourrait peut-être les sauver, en recevant le peu d'amour qui restait dans leur coeur d'ange qui s'était rebellé contre leur Père, cette petite flamme d'amour que le père faisait encore briller au plus profond de leur coeur noircit par la haine, mais qui les maintenaient encore en vie dans les enfers.

Le diable quand il le vit arrivé, ne le reconnu même pas tellement il ressemblait physiquement aux porcs qu'il gardait déjà. Jésus, et c'est là que j'en viens à ce qu'il avait acheté en dépensant tout son Amour, Jésus était défiguré par tous les péchés qu'il avait racheté après les avoir accueilli dans son coeur pour les consumer dans le feu de l'amour qui restait encore en son coeur, au fur et à mesure qu'il accueillait tous les péchés des hommes. Quand je dis qu'il était défiguré, je veux dire que la laideur de tous ces péchés, en tranversant sa chair pour entrer en son coeur, l'avait profondément marqué. Voilà pourquoi il est dit que Jésus s'était fait péché pour nous. Jésus était devenu tellement laid à cause de la laideur de tous nos péchés que le diable l'envoya gardé les cochons qui se trouvaient en enfer. C'est alors que Jésus ne reçu de ces démons qu'il était venu servir en leur donnant à manger les carroubes que le diable leur donnait comme repas. La caroube, pour ceux qui ne le save pas est une graine dûr, qui remplace le cacao. Ce qui devait expliquer la dureté du coeur de ces cochons qui ne laissèrent même par ces graine que Jésus auraient bien mangé.

Ces graines de carouble, ce sont ces mêmes graines que le diable venait semer la nuit dans le champ de Dieu, au milieur du bon grain. Jésus aurait bien mangé de ces graines, car il savait qu'en mangeant ces graines, ils arriverait peut être à avaler tout le mal qui se trouvait dans ces graînes semées par le diable, et qui engraissait tous ces cochons.

Malheureusement il échoua, puisqu'il ne réussi pas à manger ces graines. C'est alors qu'il repensa tout à coup à son Père qui était là, caché au plus profond de son coeur, qu'il avait complètement oublié tellement occupé au service de l'Amour qu'il avait donné. C'est alors qu'il se dit, si je retourne chez mon Père, me mettre à son service comme journalier, peut-être acceptera-t-il de me redonner de l'amour à profusion, comme il avait l'habitude de le faire avec ses journaliers. Je pourrais alors repartir chez cet éleveur de cochon avec un coeur tout rempli d'amour pour essayer une fois de plus de sortir de l'enfer tous ces petits démons qui se laissaient traîtés ainsi par le diable.

C'est alors qu'il s'en est retourné, regrettant de n'avoir pas réussi à sortir tous les hommes qui s'en étaient allé en enfer avec le diable qu'ils avaient pris pour père et qui les traitaient comme des porcs, en les nourrissant de graines qui rendaient leur coeur encore plus dure qu'il ne l'était en entrant. Voilà pourquoi Jésus partit le coeur amère, préparant la confession qu'il ferait à son Père : "Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi car je n'ai pas accompli ma tache jusqu'au bout. Il ne me restait plus rien pour racheter mes frères qui s'en étaient allés au plus bas de l'enfer, dans la tannière du diable. Je ne suis pas digne d'être appelé ton Fils.

On comprend mieux alors pourquoi le Père ne fit aucun reproche à son Fils. Etant avec Lui, caché au plus intime de son coeur, il avait tout vu. C'est pourquoi il est dit que son Père l'attendait. Il savait qu'il avait fait tout ce qui lui était possible de faire et jusqu'où il était abaissé pour sauver tous ses frères les hommes. Voilà pourquoi le Père courra au devant de Lui pour consoler son enfant qui revenait vers Lui transfiguré par tous les péchés qu'il avait accueilli en son coeur pour les pardonner, et les yeux remplis de larme de sang, tellement son coeur était transpercé de n'avoir pus sauver tous ses frères. C'est alors que le Père, ému de compassion, serra son enfant sur son coeur, pour penser la blessure de son coeur et la refermer, après lui avoir tout redonné ce que ses enfants qui est revenu chez lui, après avoir rencontré leur frère Jésus, avait accepté de redonner au Père pour le jour où son Fils cadet reviendrait à la maison, après avoir tout donné.

Voilà frères et soeurs, ce que cachait la Parabole de l'enfant prodigue.

Reste à vous expliquer maintenant, pourquoi le frère aîné s'est mis en colère après son Père, quand son père l'a envoyé cherché pour festoyer avec Lui est soit revenu mort d'amour, et qu'il l'eut ressuscité en lui redonnant tout l'Amour que les saints avaient gardés pour qu'il puisse entrer de nouveau avec eux dans la maison de son Père.

Dans ce frère aîné, j'y vois Thomas qui travaillait au champ du potier que les pharisiens que les pharisiens avaient achetés avec les 30 pièces d'argent que Judas leur avait rendu, après s'être repenti de sa trahison. Champ du potier qui servis pour y déposer les sépultures des étrangers. Pour les juifs, les étrangers, ce sont tous ceux qui n'avaient pas été circoncis, qui n'étaient pas juifs.

Ce champ du Potier, mes frères et soeurs, c'est le Paradis, où s'en vont les âmes de tous ceux qui ont été baptisés, comme Thomas, mais qui ont trahis Jésus en se séparant de Lui, de la Table où ils avaient été invité à rester en communion avec Lui et leurs amis disciples, pour partager le repas du Seigneur. C'est le lieu où s'en vont tous ceux qui rencontrent Jésus à l'heure de la mort, après avoir reçu le baptême qui les rend digne d'entrer dans le Royaume du Père, mais qui ont besoins d'être restaurer par la grâce donnée par le Fils et l'Esprit, les 2 mains du Père

Voici pourquoi dans le Paradis, il existe un champ que l'on appelle le champ du potier, et que vous avez appelez le Purgatoire. Parce que le potier qui restaure ce vase d'érain qu'est notre coeur, pour que nous y recevions le don de l'Amour du Père, de la grâce, c''est Dieu, nous rendonnant un coeur tout neuf ; un coeur nouveau, capable d'accueillir le don de l'Esprit, le don de l'Amour.

Voilà mes frères et soeurs. J'ai fini d'ouvrir votre coeur à l'intelligence de l'Ecriture par laquelle je vous ai laissé cette Parabole de l'Enfant prodigue ; et grâce à laquelle vous avez découvert la Miséricorde Infini de Dieu notre Père et qui va bientôt être totalement manifesté.

Je vous aime mes enfants bien aimés, enfants de mon coeur et du coeur de ma bienheuse Vierge Mère, votre Mère à tous qui vous aime tendrement.

Pierre votre petit frère qui vous aime tant.

Pierre

petero a écrit:

Voilà pourquoi Jésus partit le coeur amère, préparant la confession qu'il ferait à son Père : "Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi car je n'ai pas accompli ma tache jusqu'au bout. Il ne me restait plus rien pour racheter mes frères qui s'en étaient allés au plus bas de l'enfer, dans la tannière du diable. Je ne suis pas digne d'être appelé ton Fils.

Cher Petero,

J'ai lu avec intérêt votre explication de cette parabole.
Cependant Jésus n'a-t'il pas dit :
"Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit." (Jean 19,30)

Mais je n'en ai peut-être pas compris tout le sens ?

Petero. Je crois que la parabole de l'enfant prodigue est tout simplement que le pardon de Dieu est le même pour l'aîné que le cadet.

Je vais remettre mon ancien avatar. Tu ne m'as pas dit comment tu trouvais celui-ci, si il est à ton goût ?

cathe a écrit:

Petero. Je crois que la parabole de l'enfant prodigue est tout simplement que le pardon de Dieu est le même pour l'aîné que le cadet.

Je vais remettre mon ancien avatar. Tu ne m'as pas dit comment tu trouvais celui-ci, si il est à ton goût ?

Cher Cathe,

Sépare-toi au plus vite de cet avatar, je te le demande au nom du Christ, au nom de Ste Catherine de Sienne auquel cet avatar démoniaque est associé par le pseudo que tu as choisi et qui lui est saint. Pourquoi ne mets-tu pas celui de Ste Catherine de Sienne à laquelle tu sembles très attaché puisque c'est ton pseudonyme. Je te l'ai déjà dit, tu offense la Bienheureuse Verge Marie. A la limite, si tu préfères prendre celui que tu as mis hier, cela va. Son visage est quand même plus doux.

Fraternellement

Petero

Jeb a écrit:

J'ai lu avec intérêt votre explication de cette parabole.
Cependant Jésus n'a-t'il pas dit : "Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit." (Jean 19,30)

Mais je n'en ai peut-être pas compris tout le sens ?

Cher Jeb,

Tu n'as pas compris tout le sens parce qu'il te manque un indice pour cela et je vais te le donner.

Lorsque Jésus dit "Tout est accompli", il parle de la mission que le Père lui avait confié et qui sur la croix venait de s'achever, la mission de sauver les âmes qui l'attendaient dans le schéol, dans les enfers ; c'est la raison pour laquelle il est descendu aux enfers après sa mort, pour sortir toutes les âmes du purgatoire qu'il venait de sauver.

Il lui fallait revenir pour sauver tous les hommes qui se trouvaient encore sur la terre, jusqu'à la fin des temps. C'est alors qu'à commencer la mission de l'Eglise avec laquelle il est resté, en faisant don à son Eglise, de son Coeur rempli d'Amour, pour que son Eglise tout au long des siècles puisse recevoir la grâce du salut, obtenu pour nous.

Jésus a alors, par la présence de son Coeur et de son Esprit dans son Corps, continué à annoncer la Bonne Nouvelle ; continuer à souffrir dans tous les membres de son corps, à mourir pour tous ses membres qui mourraient, etc ...

Tu comprends mieux

Fraternellement

Petero

Cher Petero,

Je comprends mieux avec l'explication que tu me donnes dans ton dernier post.

Effectivement c'est une "vision" de cette parabole qui est très pertinente et qui permet de la voir sous un angle plus "ouvert".

Merci Petero.

Tu n'as pas compris tout le sens parce qu'il te manque un indice pour cela et je vais te le donner.

Bonjour Petero. L'évangile, ce me semble, n'est pas un jeu de piste, n'est pas un chemin 'initiatique' ? Ce qui manquerait éventuellement à notre connaissance, l'évangile l'apporte par une lecture, puis une relecture, puis.... dito, dito....

le fils prodigue serait le Christ et le fils âiné le peuple juif?

de Petero Sépare-toi au plus vite de cet avatar, je te le
demande au nom du Christ, au nom de Ste Catherine de Sienne auquel cet
avatar démoniaque est associé par le pseudo que tu as choisi et qui lui
est saint. Pourquoi ne mets-tu pas celui de Ste Catherine de Sienne à
laquelle tu sembles très attaché puisque c'est ton pseudonyme. Je te
l'ai déjà dit, tu offense la Bienheureuse Verge Marie. A la limite, si
tu préfères prendre celui que tu as mis hier, cela va. Son visage est
quand même plus doux.



Ecoute Petero, nous sommes des personnes intelligentes. Tu appelles un homme qui s'appelle Benoît Magimel, acteur de cinéma, démon ! J'ai réagi, peut être pas à bon escient, j'en conviens. BG interprète un rôle, de 'bandit' et cette photo est celle de ce film, dont le titre est : 'Bandits'. Ta pression sur moi, a fait que je n'ai pas pris de recul et que je l'ai changé. Je n'ai eu de ta part, aucun signe, disons, de remerciement....

Sur un autre forum, j'avais comme avatar une photo de notre bien aimé pape Benoît XVI. Comme c'est un forum où toutes les religions s'expriment, un internaute m'a fait part de sa gêne, mais ne m'a pas mise sous pression de le changer. C'est moi qui lui ai demandé si il souhaitait que j'en change. Et très simplement, il m'a répondu que c'était son souhait.

Alors si l'avatar de BG te gêne toujours, tu m'en fais la demande autrement que par une formule d'exorcisme !!

Cet avatar de 'bandit' est à la vue de ce forum depuis un certain temps déjà, et n'avait suscité aucun commentaire de ta part ! Et voilà que tout d'un coup, il te gêne ! Et voilà que tout d'un coup, il faut que je le retire. L'ayant remis tout d'un coup, il faut que je le retire à nouveau, et voilà que tout d'un coup,tu décides de l'avatar que je dois mettre : celui, effectivement de ma sainte préférée sainte Catherine de Sienne, que l'église fête mardi prochain.

Ramenons à l'évangile ce 'démon'. Est-ce à coup de pression que Jésus débarrasse le gadarénien de sa légion ????

Dans la synagogue, est-ce que Jésus vire un homme du lieu la synagogue, où bien est-ce d'un autre lieu, celui du corps même de l'homme, que le démon est chassé par Jésus, l'homme toujours dans la synagogue. Bref ! est-ce que les démons gênaient Jésus ?

cathe a écrit:

Ecoute Petero, nous sommes des personnes intelligentes. Tu appelles un homme qui s'appelle Benoît Magimel, acteur de cinéma, démon !

Cher Cathe,

Puisque tu dis être une personne intelligente, tu aurais du comprendre que je n'attaquait nullement la personne qui est sur l'avatar, mais l'image qu'il renvoie, une image très dûre, qui renvoie elle-même au mal ; d'ailleurs tu le dis lui-même, cet acteur joue dans le film où il est habillé comme cela, un rôle de bandit.

C'est surtout le lien qui est fait, par cette photo, entrer le mal et le chapelet et surtout la Vierge Marie auquel nous renvoie le chapelet. Moi je vois dans cette image, le mal, c'est à dire le démon (et pas l'acteur qui ne s'en est même pas rendu compte) emprisonner dans ses 2 mains, la Vierge Marie qu'il aurait enchaînée.

Lorsque je te demande "au nom du Christ", je te le demande de la part du Christ qui en moi est blessé par cette image ; le Christ qui te le demande gentiment.

Citation :

Cet avatar de 'bandit' est à la vue de ce forum depuis un certain temps déjà, et n'avait suscité aucun commentaire de ta part ! Et voilà que tout d'un coup, il te gêne ! Et voilà que tout d'un coup, il faut que je le retire. L'ayant remis tout d'un coup, il faut que je le retire à nouveau, et voilà que tout d'un coup,tu décides de l'avatar que je dois mettre : celui, effectivement de ma sainte préférée sainte Catherine de Sienne, que l'église fête mardi prochain.

Dans un premier temps, cet avatar me gênait mais sans plus. Depuis 3 jours, il m'a plus que gêné, il m'a troublé. J'ai senti en mon coeur qu'il fallait que je te demande de l'enlever. Je l'ai senti très fort.

Je te le redemande de la part de Jésus. Jésus serait tellement plus heureux, et la Bienheureuse Vierge Marie, de voir à sa place, l'avatar de Ste Catherine de Sienne. L'image que renvoie cet acteur, par la tenue qu'il porte, n'est pas l'image de la sainteté vers laquelle nous conduit Marie, quand nous nous enchâinons à elle par la prière du Rosaire ; pour ne pas que le diable nous embête.

Fraternellement

Petero

Bénédicte a écrit:

le fils prodigue serait le Christ et le fils âiné le peuple juif?

Chère Bénédicte,

Le fils prodigue est le Christ sorti de la maison de son Père, pour sauver TOUS les hommes. Le fils ainé, représente Adam et tous ses descendant, c'est à dire tous les hommes qui n'ont encore rien compris à l'Amour du Père ; qui ont encore besoin d'apprendre cet Amour dans lequel le Père désire le faire entrer, pour qu'ils aiment comme Lui aime, comme il aimait son Fils cadet à qui il avait confié tout cet Amour pour qu'il le donne généreusement aux hommes, en échange de leurs péchés.

Fraternellement

Petero

Petero. Pour moi l'incident est clos. Juste une dernière petite remarque. Tu me poses la question de savoir si mon pseudo est féminin ou masculin, afin de savoir si tu dois écrire 'cher' ou 'chère'. Je t'ai répondu à ce sujet, et depuis, tu écris toujours 'cher' cathe. Voilà, tu as présent la faculté de tenir compte, à la fois de ta demande et de sa réponse. Bien à toi !

Moi j'y vois le bon laron entrain de prier Marie... C'est une belle image (avatar) du fils prodigue (qui est finalement le sujet de ce fil, je crois bien)... ;)

En espèrant que je ne blesse personne... Et oui, l'incident est clos...

Merci, tourterelle !

petero a écrit:

Le fils prodigue est le Christ sorti de la maison de son Père, pour sauver TOUS les hommes.

Le Christ supposé avoir eu une vie dissolue ... J'associe plutôt le Christ au père, l'héritage au message, le fils prodigue à tout homme de bonne volonté et l'ainé au reste de l'humanité

bajulum a écrit:

petero a écrit:

Le fils prodigue est le Christ sorti de la maison de son Père, pour sauver TOUS les hommes.

Le Christ supposé avoir eu une vie dissolue ... J'associe plutôt le Christ au père, l'héritage au message, le fils prodigue à tout homme de bonne volonté et l'ainé au reste de l'humanité

J'avais compris cette parabole dans ce sens là aussi, mais bon... si on l'interprète dans le sens où le Christ s'est "mélangé" avec les pécheurs et les prostituées, ce que les Pharisiens lui ont reproché, ça peut "coller". Mais je trouve quand même l'interprétation de Petero très personnelle.

de Bajulum. Le Christ supposé avoir eu une vie dissolue ...

C'est exactement la réflexion que je me suis faite. En fait Jésus en fréquentant les 'dissoulus', leur apporte le pardon du Père.

D'autre part, quand le cadet revient à la maison, le père ne lui reproche rien. 'De mort, càd, de 'dissolu' éventuel, le fils redevient vivant en implorant le pardon. L'aîné juge sans voir - il n'est pas parti, lui - En fait, ce qu'il reproche au père, c'est le pardon qu'il accorde à son frère. Ce qu'il reproche à son frère, c'est le partage de l'héritage, c'est-à-dire le pardon pour tous.

cathe a écrit:

En fait Jésus en fréquentant les 'dissoulus', leur apporte le pardon du Père.

Au discrédit de cette thèse, il faut aussi évoquer le fait que l'enfant prodigue a souffert de la faim, gardé les cochons, demander à son père de le traiter comme l'un de ses mercenaires (et non plus comme son fils).

La faim dont il est question ici est aussi et surtout faim de DIEU, faim spirituelle. Christ, si ce n'est au tout dernier moment et pour que tout fût accompli, n'a jamais eu faim de son père.

Christ ne peut pas non plus espérer n'occuper que la place du mercenaire. Il n'a en effet jamais péché et n'a pas à perdre son statut de fils. (ce serait une aporie)

Bref, ça ne colle pas. La parabole du fils prodigue concerne la réconciliation des hommes avec ce père qui, de mon point de vue n'est autre que le Christ de gloire lui-même qui patiemment guète le retour de chacun d'entre nous.

La parabole dit également comment nous avons à nous appauvrir pour découvrir le chemin du seigneur et recouvrer l'anneau sigillaire, voire pour être retrouver par le Seigneur, car (de mémoire) la parabole dit que le fils prodigue était perdu et qu'il est retrouvé. elle est à mettre en perspective avec les 2 autres paraboles relatées par saint Luc : la brebis égarée et la pièce de valeur perdue.

bajulum a écrit:

petero a écrit:

Le fils prodigue est le Christ sorti de la maison de son Père, pour sauver TOUS les hommes.

Le Christ supposé avoir eu une vie dissolue ... J'associe plutôt le Christ au père, l'héritage au message, le fils prodigue à tout homme de bonne volonté et l'ainé au reste de l'humanité

NON, c'est pas ce que dit la Parabole ; c'est ce que dit le fils aîné, à la fin de la Parabole, pour justifier son mécontentement de voir son frère accueillis avec autant de joie par son Père. Ce Père, il pensait que son Fils était mort, non pas à cause de ses péchés, mais à cause des pécheurs au milieu desquels il avait voulu aller, pour les sauver.

La pointe de l'âme de la Parabole, elle se trouve dans le titre. Le fils qui revient, c'est le Fils "prodigue", qui a donné son amour sans mesure, sans calculer, sans compter, pour sauver les âmes.

Fraternellement

Petero

C'est surtout un acte de repenti.

cathe a écrit:

D'autre part, quand le cadet revient à la maison, le père ne lui reproche rien. 'De mort, càd, de 'dissolu' éventuel, le fils redevient vivant en implorant le pardon. L'aîné juge sans voir - il n'est pas parti, lui - En fait, ce qu'il reproche au père, c'est le pardon qu'il accorde à son frère. Ce qu'il reproche à son frère, c'est le partage de l'héritage, c'est-à-dire le pardon pour tous.

Cathe,

Je ne vois nulle part le Père, accordé à son Fils le pardon. C'est ce que l'on voit lorsqu'on oublie que l'enfant qui revient, est l'enfant prodigue, celui qui dépense sans compter, la part d'héritage qu'il a réclamé à son Père, c'est à dire quant on sait que le Père c'est Dieu, l'Amour Miséricordieux. Le fils cadet s'en est allé dans le monde pour donner sans compter l'Amour Miséricordieux du Père et donc le Pardon du Père.

Voilà pourquoi le Père n'éprouve pas le besoin d'entendre en confession son Fils qui se reproche de n'avoir pas accompli totalement sa mission, de ne pas avoir réussi à sauver tous les pécheurs. Son Père l'avait cru mort, quand du haut du ciel il a vu qu'on crucifiait son Fils et depuis qu'il était descendu aux enfers, dans l'enfer dans lequel le monde s'est enfoncé depuis sa venue, il se demandait quand il reviendrait des enfers ; il espérait son retour, et c'est la raison pour laquelle il guettait ce retour.

Quand il l'a apperçue, l'ayant vu mort, attendant sa résurrection d'entre les enfers, il s'est exclamé : "Mon fils que voilà était mort, il est ressuscité".

Fraternellement

Petero

cathe a écrit:

En fait Jésus en fréquentant les 'dissoulus', leur apporte le pardon du Père.

Et c'est quoi le pardon du Père, c'est son Amour Miséricordieux.

Vous ne comprenez pas l'éclairage que je donne sur cette Parabole parce que vous la lisez pas en essayant vraiment de comprendre ce que Jésus veut dire.

Nous comprenons bien que le Père qui accueille son fils cadet, c'est Dieu le Père. Ce qui veut dire que le Père qui donne la part d'héritage que son fils cadet lui réclame au départ, c'est le même Père que celui qui attend son retour.

En Dieu il n'y a que de l'Amour ; donc Dieu le Père ne peut pas donner d'argent à son Fils. Il lui donne de l'Amour, la part d'Amour Miséricordieux dont le coeur du Père est rempli.

Quand on a compris cela, on voit bien que l'interprétation que vous en donnez ne cloche pas !! Cela voudrait dire que le fils cadet, partit le coeur rempli de l'Amour Miséricordieux du Père, l'aurait gaspillé avec des courtisanes. ET VOILA LA CLE DE LA COMPREHENSION. On reconnaît dans ce Fils, Jésus mangeant avec les pécheurs, les prostitués, leur donnant la miséricorde du Père. Quel scandale pour les Pharisiens !

Les pharisiens ne sont-ils pas justement nos frères aînés, les frères ainés de Jésus ? Ils n'acceptent pas que Jésus mange avec les pécheurs, les prostitués, gaspille le don du Père qu'ils pensent avoir reçus dans la Loi qu'il font appliqué avec cruauté, sans aucune miséricorde. Voir l'exemple de la femme prise en flagrant délit d'adultère, qu'il demande à Jésus de juger, pour le prendre au piège, sachant que la Loi condamnait à la lapidation, et donc à mort, les femmes prises en flagrant délit d'adultère.

Comprenez-vous mieux le sens profond de cette Parabole de l'Enfant prodiguant sans compter le pardon du Père, jusqu'à allez chez les porcs, les hommes les plus pécheurs, pour mendier leur amour.

Fraternellement

Petero

Petero. Mais le fils cadet ne demande que sa part d'héritage. En quoi et comment il dépense son argent, n'est pas notre problème. Si nous jugeons nous entrons dans son jeu, qui est de s'approprier le pardon de Dieu, de lui faire dire qu'une vie 'dissolue' n'a pas droit au pardon. C'est grave, non ?

ps. Si nous jugeons nous entrons dans le jeu de l'aîné, qui
est de s'approprier le pardon de Dieu, de lui faire dire qu'une vie
'dissolue' n'a pas droit au pardon.

cathe a écrit:

Petero. Mais le fils cadet ne demande que sa part d'héritage. En quoi et comment il dépense son argent, n'est pas notre problème. Si nous jugeons nous entrons dans son jeu, qui est de s'approprier le pardon de Dieu, de lui faire dire qu'une vie 'dissolue' n'a pas droit au pardon. C'est grave, non ?

Chère Cathe,

Voyez l'éclaircissement que j'ai donné juste avant votre message. Qui vous fait dire que c'est de l'argent qu'il reçoit en part d'héritage, que c'est de l'argent qu'il dépense sans compter ?

Le Père qui donne la part d'héritage, c'est le même qui accueille le fils. Vous pouvez reconnaître que pour vous, ce Père, c'est Dieu qui nous accorde son Pardon, qui nous fait don de son Amour Miséricordieux. Comment vous n'arrivez pas à comprendre que ce Père est le même qui donne la part d'héritage qui revient à son Fils ? Dieu n'a pas d'argent à donner, il n'a que de l'Amour Miséricordieux.

Relisez cette Parabole en ayant bien en tête que cette part d'héritage avec le fils cadet s'en va, c'est l'Amour Miséricordieux du Père et là tout s'éclaircira pour vous, bloqué dans votre compréhension, à cause de l'erreure que vous faites en pensant que c'est de l'argent que le Fils cadet a reçu.

Fraternellement

Petero

Mais je ne vais pas dans un sens qui arrange ton sens pour te faire plaisir, Petero. Tu donnes ton avis, je donne le mien. Comprends-tu, cela ?

petero a écrit:

NON, c'est pas ce que dit la Parabole ; c'est ce que dit le fils aîné, à la fin de la Parabole, pour justifier son mécontentement de voir son frère accueillis avec autant de joie par son Père.

Pas du tout cher Petero. C'est dit au tout début :

"il dit encore, "un homme avait 2 fils, le plus jeune dit à son père : donne-moi la part de fortune qui me revient". Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa tout son bien en vivant dans l'inconduite" ...

Vous faites fausse route.

bajulum a écrit:

"il dit encore, "un homme avait 2 fils, le plus jeune dit à son père : donne-moi la part de fortune qui me revient". Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa tout son bien en vivant dans l'inconduite" ...

Vous faites fausse route.

Cher bajulum,

Voici ce que dit ma Bible Chrétienne (Editions Anne Sigier).

"Et peu de temps après, le fils cadet ayant tout réalisé, s'en allant dans une région lointaine ; et là, il dissipa tout son bien en dépenses folles."

Il n'est dit nullement que ce fils cadet a dépensé tout son bien, en vivant dans l'inconduite. Cette traduction que vous citez, n'est pas une bonne traduction. C'est une traduction faites à partir de la réaction du fils aîné. Comme il n'étaient pas précisé dans quoi ce fils avait dépensé tout sa part d'héritage, le traducteur a traduit en fonction du reproche faite par le fils aîné. Il a traduit qu'il avait dépensé dans l'inconduite.

Fraternellement

Petero

le fils prodigue fait l'expérience de l'humilité extrême, contrairement à l'aîné qui se sent supérieur, ça ressemble un peu à la relation des juifs et des chrétiens, les juifs étant les aînés et les chrétiens les cadets (chronologiquement) , l'aîné garde jalousement la LOI, la maison, ne prend pas de risque, le cadet fait l'expérience de sortir de ce cadre pour vivre l'amour inconditionnel, ça pourrait être UNE interprétation

Bénédicte a écrit:

le fils prodigue fait l'expérience de l'humilité extrême, contrairement à l'aîné qui se sent supérieur, ça ressemble un peu à la relation des juifs et des chrétiens, les juifs étant les aînés et les chrétiens les cadets (chronologiquement) , l'aîné garde jalousement la LOI, la maison, ne prend pas de risque, le cadet fait l'expérience de sortir de ce cadre pour vivre l'amour inconditionnel, ça pourrait être UNE interprétation

Chère Bénédicte,

Ton interprétation est tout à fait juste.

Petero

petero a écrit:

Voici ce que dit ma Bible Chrétienne (Editions Anne Sigier).

"Et peu de temps après, le fils cadet ayant tout réalisé, s'en allant dans une région lointaine ; et là, il dissipa tout son bien en dépenses folles."

Second utilise le mot "débauche", la bible de la liturgie "vie de désordre", Chouraqui "en vivant follement"

Toutefois et encore une fois voyez-vous le Christ dans ce fils qui au verset 21 dit à son père (bible de la liturgie" :"Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils..."

[quote="bajulum"]

petero a écrit:

Second utilise le mot "débauche", la bible de la liturgie "vie de désordre", Chouraqui "en vivant follement"

Cher bajulum,

Vie de désordre, débauche, ne sont pas de bonnes traduction. Ce sont des traductions qui se basent sur la réaction du fils aîné.

Citation :

Toutefois et encore une fois voyez-vous le Christ dans ce fils qui au verset 21 dit à son père (bible de la liturgie" :"Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils..."

Pour le Christ, pécher contre son Père c'est n'avoir pas accomplis sa mission qui était de sauver tous les hommes. Sa mission est inachevée puisque les hommes les plus pervers, les porcs, ont rejeté son salut.

Fraternellement

Petero

Bénédicte a écrit:

les juifs étant les aînés et les chrétiens les cadets (chronologiquement) , l'aîné garde jalousement la LOI, la maison, ne prend pas de risque, le cadet fait l'expérience de sortir de ce cadre pour vivre l'amour inconditionnel, ça pourrait être UNE interprétation

Chère Bénédicte,

On peut voir aussi, dans le travail que le fils cadet accomplit dans la maison de son Père, avant de sortir de cette maison, ce bien dont il a hérité, tout l'Amour infini de son Père, et qu'il tente de distribuer d'abord à son ou ses frères aînés, quand Jésus témoigne de cette Miséricorde infinie, auprès du Peuple de Dieu.

Jésus ne quitte la maison, pour s'installer dans une autre maison, celle de Pierre, celle qu'il va bâtir sur Pierre, l'Eglise, qu'après avoir accomplit sa première mission : distribuer sans mesure à ses frères juifs, tout l'Amour du Père dont son coeur était rempli.

Fraternellement

Petero

petero a écrit:

Pour le Christ, pécher contre son Père c'est n'avoir pas accomplis sa mission qui était de sauver tous les hommes. Sa mission est inachevée puisque les hommes les plus pervers, les porcs, ont rejeté son salut.

Oh !

- qu'en est-il des prophéties qui annonçaient la mort du shilo ? "avec des coupables il a été compté", "se sont nos maladies qu'il portait, nos douleurs dont il prenait la charge", "c'est à cause de nos forfait qu'il était transpercé", "On a placé son tombeau avec les méchants ", "comme un mouton qu'on mène à l'abattoir", ses vêtements partagés, "après les 62 semaines, un oint sera supprimé", un temps, 2 temps, la moitié d'un temps, Christ retranché.

- Le sacrifice du Christ n'est pas un échec et encore moins un péché. Il est la condition sine qua non de notre salut.

Ce que vous écrivez est puissamment attentatoire à la divinité du Christ et au projet de notre DIEU trinitaire dont l'étance même implique le sacrifice.

bajulum a écrit:

Le sacrifice du Christ n'est pas un échec et encore moins un péché. Il est la condition sine qua non de notre salut.

Cher bajulum,

Il ne s'agit pas d'un sacrifice, mais d'une oblation, d'une offrande totale de Lui-même, d'un don total de Lui-même. "Il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa Vie pour ses amis." (Jean 15, 13)

Fraternellement

Petero

petero a écrit:

Il ne s'agit pas d'un sacrifice, mais d'une oblation, d'une offrande totale de Lui-même, d'un don total de Lui-même. "Il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa Vie pour ses amis." (Jean 15, 13)

Cher petero, sacrifice, de sacrificium (sacra et facere) signifie "accomplissement de choses sacrées" ou "offrande à la divinité" dont le modèle est la « mort du Christ pour la rédemption du genre humain » depuis le 12ème siècle.

Littré définit ainsi l'oblation : «offrande ayant le caractère d'un sacrifice»