- Loup Ecossais a écrit:
- Arnaud Dumouch a écrit:
- Loup Ecossais a écrit:
- Lettre d’un général amateur à Nicolas Sarkozy
Monsieur le Président de la République,
Je vous rassure tout de suite, je ne me prends pas pour Emile Zola. N'étant pas très "accro" de l'actualité (surtout pas des sites "people" que vous aimez bien fréquenter), ce ne fut qu'hier (01/07/2008 vers 19 heures - il n'y a pas d'heure pour les braves) que j'ai "ouï entendu dire", à l'écoute d'une radio publique, que vous aviez qualifié les militaires d'"amateurs", etc.
Il a traité d'amateur un groupe et surtout son sous-officier qui, malgré les consignes, et se considérant comme dispensé des règles élémentaires de sécurité, mélangeait des vraies balles et des balles à blanc.
Et je souscrits.
C'est le b a ba des règles de sécurités qui a été bafoué par cette bandes d'amateurs.
Dites-moi, Arnaud, dans quelle arme avez-vous servi?
Vous parlez de B.A.- Ba des règles de sécurité? Si vous aviez un minimum de notion de ce qu'est un entraînement "commando", vous ne tiendriez pas ces propos.
Cette lettre a été écrite par un général de l'armée de l'air. Savez-vous ce que c'est qu'un général dans cette arme? Vous souscrivez aux incompétences et à l'amateurisme d'un freluquet, chef des armées, qui n'a jamais tenu un fusil, et encore moins un FM. Désolé, mais l'amateur, c'est lui. Son service militaire? Il l'a fait dans une unité des services de renseignements, bien à l'abri. Nous avons le président le plus incompétent que la France n'ait jamais eu.
Carcassonne : manquements graves et réguliers
L.S. (lefigaro.fr) avec AP et France-Info
10/09/2008 | Mise à jour : 07:48 |
Commentaires 18 .
AFP
Crédits photo : AFP
Selon
les procès verbaux d'auditions de plusieurs soldats du 3e RPIMA, les
dysfonctionnements qui ont abouti à la fusillade accidentelle il y a
deux mois étaient loin d'être isolés. Balles
réelles conservées, chargeurs échangés entre soldats, absence de
contrôle réel des armes. Les procès verbaux d'audition de cinq soldats
du 3e RPIMA de Carcassonne, où a eu lieu le 29 juin une fusillade
accidentelle, que s'est procuré France-Info, révèlent que le sergent V (le tireur), était loin d'être le seul à ne pas respecter les procédures de l'armée en la matière. Celles-ci
prévoient en effet qu'après chaque exercice à balles réelles, les
soldats doivent vider leurs chargeurs et rendre les balles non
utilisées. Or, au moins cinq soldats ont reconnu des manquements à
cette règle. « Ca m'est arrivé de garder des munitions à balles réelles
sachant que j'avais un autre tir le lendemain », indique un sergent en
invoquant un « emploi du temps chargé ». « Lors d'un stage du 15 au 20
juin, à Mont-Louis, je réalise a présent que je suis parti là bas avec
des chargeurs contenant des munitions réelles. Aucun incident n'a pu se
produire car c'était un stage de corps a corps », reconnait le sergent
V, le tireur.
« Notre groupe tient sur la responsabilité de chacun » Deux
d'entre eux reconnaissent également que les militaires s'échangent
parfois des chargeurs. « Et des armes ? », leur demande-t-on. «
J'imagine que cela peut arriver », répond l'un d'eux. « Personne n'ira
vérifier le nombre de cartouches tirées, le nombre de cartouches
rendues et ce que fait chacun d'entre nous », indique à soldat. « Notre
groupe tient sur la responsabilité de chacun », justifie-t-il. Le
lieutenant C, chef d'un des deux commandos du 3e RPIMA déclare
également : « Je ne fais pas la vérification générale des armes. Chaque
personnel est responsable de son arme ». Et d'expliquer qu'une «
vérification par binôme » a été mise en place. Les PV d'audition
révèlent en outre que la configuration du lieu de la démonstration a pu
jouer un rôle dans le drame. « Au départ, la tente avec le public
devait se trouver dans l'angle, à l'opposé de là où elle se trouvait.
Mes hommes se sont entrainés 2, 3 jours avec cette configuration »,
indique un lieutenant. « Les tirs qui ont été effectués à blanc étaient
dirigés vers une extrémité du terrain où il était censé ne pas y avoir
de public. Au départ, le positionnement du public ne se trouvait que
d'un coté de la zone de jeu », confirme un officier supérieur adjoint. Les
membres du commando ont-ils été prévenus de ce changement de dernière
minute ? « Il y a eu une note pour ce changement, que je n'ai pas vue
», répond un lieutenant. « Je n'en ai pas eu connaissance », indique
également un sergent à propos de cette note.