Y aurait-il eu la vision béatifique sans le péché originel ?

Jean-Yves TARRADE a écrit:

Finalement, Arnaud, tu nies l'utilité des purgatoires célestes où l'on ne commet aucun péché mais où l'on grandi en communion avec le Père !

Ah, t'as du toupet !

Au contraire. J'en ai même mis en valeur deux sur les 5.

Dans les purgatoires célestes, ceux qui n'ont pas encore acquis cette patine de l'âme qui la rend tout humble jusqu'à la kénose, apprennent cela à travers l'absence de Dieu et la soif.

Et le péché ne leur sert à rien !

Jean-Yves TARRADE a écrit:

Et le péché ne leur sert à rien !

Bien sûr, c'est une autre étape de la vie. Les armes de cette terre disparaissent juste avec la rencontre du Christ glorieux.

La purification du coeur et l'acquisition d'un coeur brisé ne se fait plus, comme ici bas, soit par le péché des autres, soit par les misères de son propres péché.

Dieu se sert d'une seule technique, puissante et universelle: SON ABSENCE qui met l'âme dans le feu.

Citation :

'Apocalypse: Il y eu un silence dans le Ciel, une demi-heure."

DONC !

Citation :

Même sans passer par le péché, le fait de passer de l'état de créature à la communion avec le Père et à la découverte de son héritage, est quand même quelque chose à la fois d'exaltant et de terriblement redoutable. Le dessein du Père, parce qu'il comportait l'adoption de grâce d'une liberté et son acheminement pédagogique, aurait été un "drame", au sens strict du mot, c'est-à-dire une aventure de la liberté, mais pas forcément une tragédie. C'est nous qui avons transformé le "drame" de la liberté dans la tragédie du péché.

C'est vrai: Adam et Eve, sans passer par la souffrance ou le péché, auraient été introduits dans la vision béatifique.

Mais leur coeur innocent n'eut pas rivalisé avec le coeur brisé de Marie ou de Marie-Madeleine, les deux symboles du salut par le Christ.

Attends de passer par les purgatoires mystiques pour être aussi formel !