Au sujet des ennemis...

28/10/1931
« Je crois que je n’ai pas d’ennemis. Dans ma vie, j’ai trouvé des personnes qui m’ont blessé, qui m’ont réellement fait du mal. Cependant, je ne pense pas qu’ils sont mes ennemis : je suis peu de chose pour en avoir.

Dorénavant, je les rangerai, eux et elles, parmi mes bienfaiteurs, pour prier tous les jours le Seigneur pour eux » note-t-il aujourd’hui.

je suis allée sur le site de mon saint préféré, Saint Josémaria Escriva et sans vouloir faire du prosélytisme car chacun à sa propre spiritualité, je ne puis m'empêcher de vous partager, ce qu'il écrivait au sujet des ennemis ce jour en 1931. Oserais je vous avouer ? je crois que je dois prendre des leçons de ce qu'il a dit ce jour là, car moi je ne suis pas assez humble et je me crois des ennemis. Qui suis je donc ?
Pourtant pas si importante ?
Avoir lu cette phrase aujourd'hui pour moi je considère que c'est une grâce, une grande grâce. J'essaierai de suivre l'exemple de St Josémaria car en effet 'je suis peu de chose' et quelle importance ? l'Amour excuse tout, l'Amour supporte tout....

chère Elise, il faut distinguer deux sortes d'ennemis:

1° Ceux qui, parmi nos frères, nous énervent simplement. Ceux-là n'y peuvent rien et c'est à nous de nous y prendre.

2° Ceux qui, VRAIMENT, nous veulent du mal. Et là, cela peut arriver: cela peut être un voisin, un collègue (torture mentale, harcèlement etc.)

Saint Jose Maria n'avait pas d'ennemi car ce saint ne tenait à rien si ce n'est au Christ. Comment avoir un ennemi si rien ne peut nous être enlevé, ni réputation, ni argent, ni famille, ni vie).

Mais ce n'est pas notre cas. Il y a des choses auxquelles nous tenons. Et c'est là que doit intervenir l'amour des ennemis: vouloir du bien, et en particulier le salut, à celui qui nous veut du mal.

Hélas nous sommes encore attachés à beaucoup trop de choses.

Un jour notre curé dans son homélie nous disait que il faut même être prêt à perdre sa réputation... j'étais surprise et difficile à accepter cela que l'on touche à notre réputation, c'est encore un bien auquel je tiens.

J'ai trouvé cette suggestion trop dure pour moi du moins.

Pour l'amour de ceux qui nous veulent du mal ce n'est pas facile de prier pour eux je le reconnais. Il m'est arrivé d'être attaquée dans ma réputation, j'en ai beaucoup souffert. La personne m'a demandé pardon et je le lui ait accordé. Mais depuis je ne laisse pas toucher à ma réputation... évidemment si c'est derrière moi je ne sais pas intervenir mais désormais je suis sur mes gardes c'est la leçon que j'ai gardée, ne pas donner de prise.

Pour ceux qui m'énervent : je crois que là je suis en progrès.

Ceux qui me veulent du mal : je demande à Dieu la grâce de pouvoir prier pour eux d'un coeur sincère et en attendant qu'Il supplée à mon manque de ferveur de ce côté.

Oui, chacun a son attache. Pour vous, c'est le désir d'être entouré d'amour.

Pour moi, ce sera autre chose.

Or, tôt ou tard, il faudra nous détacher de tout. Saint JoseMaria l'avait fait un peu plus vite que nous.