La carte scolaire

La « carte scolaire » ne fonctionne plus normalement, Xavier Darcos veut carrément la supprimer. La solution, pour soigner le malade, c’est de le tuer.

Voilà plus de soixante ans que le principe de la carte scolaire s’est fait une place en France : née avec le plan Langevin-Wallon en 1946, elle s’est concrétisée sous de Gaulle en 1963. Son objectif, comme celui de la loi SRU, plus récente, est de favoriser un certain « brassage social », et d’éviter ainsi la « ghettoïsation » des populations en situation de risque d’exclusion.

Extraits d’un entretien avec Faride Hamana, président de la FCPE :

« Le ministre veut supprimer la carte scolaire mais pour la remplacer par quoi ? Elle n’est qu’un outil de gestion au service des municipalités et des conseils généraux qui décident des découpages et de l’implantation des établissements.
Il ne faut pas laisser croire aux parents qu’ils pourront scolariser leurs enfants là où ils le veulent. S’il y a un établissement de six cents places et neuf cents demandes, trois cents se sentiront alors lésés. Où est ainsi l’égalité, l’équité, la justice dans cet arbitrage ?
C’est un outil qui permet une certaine forme de mixité sociale. Sa suppression aurait des effets pervers beaucoup plus criants : ce ne serait plus les parents qui décideraient mais les chefs d’établissements. Sur quel s critères faire le choix de telle ou telle affectation ? Sous forme de concours ? Ce serait dramatique.
Quand des familles dérogent à la carte scolaire, c’est parce qu’il existe un problème lié à l’établissement qui doit accueillir leur enfant. Les écoles situées dans les quartiers très défavorisés sont principalement visées par le contournement de la carte scolaire. Nous proposons de les doter de façon spécifique pour qu’elles aient une meilleure qualité d’encadrement, d’enseignement et de soutien.
Je tiens toutefois à souligner que les trois quarts des familles respectent la carte scolaire ; 20% d’entres seulement veulent avoir un régime de faveur. Elles élaborent une stratégie pour choisir les meilleurs enseignants pour leurs enfants. Si on veut introduire des mécanismes de concurrence et de marché, il n’y a pas mieux. Mais si on veut que les gens vivent ensemble, il est indispensable de mettre en place une carte scolaire permettant un brassage social.

Citation :

Quand des familles dérogent à la carte scolaire, c’est parce qu’il existe un problème lié à l’établissement qui doit accueillir leur enfant. Les écoles situées dans les quartiers très défavorisés sont principalement visées par le contournement de la carte scolaire. Nous proposons de les doter de façon spécifique pour qu’elles aient une meilleure qualité d’encadrement, d’enseignement et de soutien.

A noter: AUCUN (je dis bien AUCUN (0%) des défenseurs publics de la carte scolaire n'a mis ses enfants dans l'école publique de son quartier.

A commencer par Ségolène Royal qui, pour trouver une école d'art à sa fille a trouver l'école privé la plus élitiste et la plus chère de Paris.

A méditer.

Arnaud Dumouch a écrit:

Citation :

Quand des familles dérogent à la carte scolaire, c’est parce qu’il existe un problème lié à l’établissement qui doit accueillir leur enfant. Les écoles situées dans les quartiers très défavorisés sont principalement visées par le contournement de la carte scolaire. Nous proposons de les doter de façon spécifique pour qu’elles aient une meilleure qualité d’encadrement, d’enseignement et de soutien.

A noter: AUCUN (je dis bien AUCUN (0%) des défenseurs publics de la carte scolaire n'a mis ses enfants dans l'école publique de son quartier.

A commencer par Ségolène Royal qui, pour trouver une école d'art à sa fille a trouver l'école privé la plus élitiste et la plus chère de Paris.

A méditer.

C'est vrai.

Conclusion ?

Conclusion:

La carte scolaire oiu le goulag n'y feront jamais rien.

Les parents qui aiment leurs enfants cherchent pour eudx ce qu'il y a de meilleurs.

Et les autres s'en fichent et les mettent n'importe où.

Bref, autant organiser le système de telle manière que les écoles, entrant dans une certaine concurrence, soient obligées d'être bonnes. C'est le cas en Belgique jusqu'à cette année sauf que (et vous allez rire), la Ministre Socialiste Arena vient de créer, pour l'année prochaine, LA CARTE SCOLAIRE !!

(Bon, il y a les élections générales en juin. Ca va peut-être changer cet été ! )

Arnaud Dumouch a écrit:

A commencer par Ségolène Royal qui, pour trouver une école d'art à sa fille a trouver l'école privé la plus élitiste et la plus chère de Paris.

A méditer.

Tu as vérifié ton information, Arnaud ? Tu n'as pas écouté la radio depuis l'autre jour ?

Et puis, si on revenions sérieusement au sujet : le rôle de l'école dans le maintien des inégalités sociales, ou, au contraire, les dispositions visant à diminuer ces inégalités sociales.

[quote="lagaillette"]

Tu as vérifié ton information, Arnaud ? Tu n'as pas écouté la radio depuis l'autre jour ?


Oui; absolument. Et c'est logique. Les gens ne sont pas si fous.

Citation :

Et puis, si on revenions sérieusement au sujet : le rôle de l'école dans le maintien des inégalités sociales, ou, au contraire, les dispositions visant à diminuer ces inégalités sociales.

La seule solution pour faire de l'école un instrument d'égalité sociale est de reprendre la méthode de la gauche Radicale des années 1900:

§ Autorité des maîtres sur leurs élèves.
§ Sélection des maîtres non seulement sur les matières mais sur la pédagogie et l'amour de leur métier.
§ Bourses aux mérites pour les élèves méritants.
§ Recherche du niveau d'excellence dans TOUTES LES ECOLES.

Code:

Tu as vérifié ton information, Arnaud ? Tu n'as pas écouté la radio depuis l'autre jour ?

Oui; absolument. Et c'est logique. Les gens ne sont pas si fous.

J'ai entendu dire que ce qui avait été dit à propos de Ségolène avait été démenti. Tu n'es pas au courant ?

Code:

Recherche du niveau d'excellence dans TOUTES LES ECOLES.

Là, Arnaud, je pense que nous allons nous rejoindre. Si tu veux te reporter à l’entretien avec Faride Hamana, président de la FCPE, tu y liras cette phrase :

Code:

Les écoles situées dans les quartiers très défavorisés sont principalement visées par le contournement de la carte scolaire. Nous proposons de les doter de façon spécifique pour qu’elles aient une meilleure qualité d’encadrement, d’enseignement et de soutien.

Le jour où les établissements scolaires du 9-3 auront le même niveau d’excellence que ceux du XVIe, le problème sera résolu.
Je parie que notre nouveau ministre de l’EN va s’atteler sérieusement à cette tâche.
Et, un jour, peut-être, les enfants des bourgeois du XVIe auront peut-être même envie d’aller s’asseoir sur les mêmes bancs que les « racailles » du 9-3.

Citation :

Les écoles situées dans les quartiers très défavorisés sont principalement visées par le contournement de la carte scolaire. Nous proposons de les doter de façon spécifique pour qu’elles aient une meilleure qualité d’encadrement, d’enseignement et de soutien.

Cher Lagaillette,

Si le rôle de l'autorité est restauré, et que des directeurs justes et à poigne sont nommés dans ces écoles, avec une liberté de gestion, alors elles peuvent même devenir des écoles d'élite.

Mais actuellement, les proviseurs ne sont rien. il sont dans des noeuds réglementaires et, usés, ils deviennent souvent des fonctionnaires au mauvais sens du terme.

C'est une réforme en profondeur et une mort de mai 68.

Arnaud Dumouch a écrit:

Mais actuellement, les proviseurs ne sont rien. il sont dans des noeuds réglementaires et, usés, ils deviennent souvent des fonctionnaires au mauvais sens du terme.

Je vais dire ça à celui du lycée professionnel où ma fille est CPE, à Roubaix, dans un quartier qui n'a pas grand'chose à envier aux "banlieues" ; ils vont sûrement apprécier, l'un comme l'autre.

Tu sais que parfois, Arnaud, tu me ferais sortir de mes gonds à parler de choses que tu ne connais pas et que tu juges de ta hauteur ; je retiens les gros mots que j'aurais envie de t'envoyer dans la .....

Cette violence m'étonne. Vous êtes proviseur ?

Ou père de proviseur ?

Ou membre de l'amicale des proviseur ?

Ou amoureux d'une proviseure ?

L'absence de liberté et la centralisation excessive est, je vous assure un problème si grave que le privé, qui a réussi à garder cette liberté, accueille 10% d'élèves en plus chaque années.

C'est idem pour les Universités, d'où le projet de réforme de l'autonomie des Universités.

lagaillette a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Mais actuellement, les proviseurs ne sont rien. il sont dans des noeuds réglementaires et, usés, ils deviennent souvent des fonctionnaires au mauvais sens du terme.

Je vais dire ça à celui du lycée professionnel où ma fille est CPE, à Roubaix, dans un quartier qui n'a pas grand'chose à envier aux "banlieues" ; ils vont sûrement apprécier, l'un comme l'autre.

Tu sais que parfois, Arnaud, tu me ferais sortir de mes gonds à parler de choses que tu ne connais pas et que tu juges de ta hauteur ; je retiens les gros mots que j'aurais envie de t'envoyer dans la .....

Que voulez vous, c'est ça, la droite décomplexée...

Pardonnez leur, ils ne sont pas au courant de tout !

Arnaud Dumouch a écrit:

Cette violence m'étonne. Vous êtes proviseur ?

Ou père de proviseur ?

Ou membre de l'amicale des proviseur ?

Ou amoureux d'une proviseure ?

Si tu avais pris la peine de lire mon message, tu aurais vu que ma fille est CPE dans un lycée professionnel à Roubaix, dans une ville et un quartier socialement sinistrés. Et si tu avais la moindre idée de ce qu'est le travail des proviseurs, CPE, profs, surveillants dans des établissements scolaires de ces quartiers, tu arrêterais de dire des conneries.

Oui, je peux être violent quand on touche à mes petits ; je suis comme les chats dans ce cas.

Citation :

Si tu avais pris la peine de lire mon message, tu aurais vu que ma fille est CPE dans un lycée professionnel à Roubaix, dans une ville et un quartier socialement sinistrés. Et si tu avais la moindre idée de ce qu'est le travail des proviseurs, CPE, profs, surveillants dans des établissements scolaires de ces quartiers, tu arrêterais de dire des conneries.

Voici donc l'explication. Et je suppose que, parce que votre fille est CPE, vous vous y connaissez.

Je vais donc vous dire ce que je pense du travail de l'orientation en France (votre fille n'est pas visée, je parle des directives générales) : C'est une catastrophe pour une quantité énorme d'étudiants du général.

Lorsque, centré sur le goût des élèves, on les dirige en masse vers des voies sans issues (dont psychologie, sport, activité artistique) puisqu'on ne tient pas compte du nombre immense de candidats pour le nombre réduit de places, on n'appelle pas cela de l'orientation.

Il est clair que, là aussi, une réforme REALISTE est essentielle et c'est une réforme qui passera nécessairement par une sélection en fonction des besoins.

Bon, on laisse tomber, Arnaud.

Devant ta mauvaise foi pour entendre ce que je dis, ce n'est plus la peine de discuter.

Disons plutôt qu'on n'a pas les mêmes idées...