Je lisais hier un article de Serge Halimi dans le Monde Diplomatique où il montrait que la politique de « modernisation » Sarkozy-Fillon ne faisait que reprendre, avec 20 ans de retard, celle des années « Reagan-Thatcher » aux Etats-Unis et en Grande Bretagne.
Et dans son éditorial, Ignacio Ramonet faisait remarquer :
« l’ère du gaullisme s’achève, remplacée par celle du sarkozysme, soit un populisme français qui – en les captivant par une illusion de mouvement et d’ouverture qualifiés de « modernes », voire de « progressistes » - se propose de rassembler en son sein toutes les droites, des lepénistes aux sociaux-libéraux, sans oublier les centristes. Et dont les sources d’inspiration principales sont : le modèle républicain conservateur aux Etats-Unis, M. Silvio Berlusconi en Italie et M. José Maria Aznar en Espagne. Trois expériences, soit dit en passant, désavouées récemment par les électeurs de ces pays. »