Ce studium fondé en 1900 et devenu collège universitaire en 67, meurt en 2024 :
https://udominicaine.ca/
Communiqué
À propos du Collège universitaire dominicain (Ottawa) et de l’Institut de pastorale des
dominicains (Montréal)
Mai 2024
UNE PAGE SE TOURNE, UNE AUTRE S’ÉCRIT…
Après plus de 120 ans d’existence, conscients de leur renommée d’excellence académique,
qui a marqué tant la société québécoise que franco-ontarienne, le Collège universitaire
dominicain et son Institut de pastorale de Montréal mettront fin dans les prochains mois à
leurs programmes de formation en théologie, théologie pastorale et philosophie menant à
des diplômes.
Au cours des dernières années, nous avons constaté que les gens recherchent d’autres types
de formation, plus ponctuelles, plus courtes, plus allégées, et plus spécifiques, répondant
mieux à leurs interrogations. Car, s’ils s’intéressent à certaines questions théologiques ou
philosophiques, ils ne recherchent pas pour autant une formation menant à l’un des
diplômes que nous offrons. Ils s’inscrivent plutôt à nos cours par intérêt personnel, comme
« étudiants libres ». Dans ce contexte, il nous a semblé nécessaire d’explorer des voies
nouvelles, alliant tradition dominicaine et questionnements contemporains.
La tradition dominicaine a toujours été à l’avant-garde. Elle a inventé de nouveaux
modèles, en pensant autrement, en se réinventant pour s’adapter à un monde en constante
transformation. Elle a trouvé des moyens d’innover, pour être à l’écoute de la société et du
monde et ouvrir de nouveaux chemins. Tel est le défi qui nous attend et auquel nous
souhaitons répondre avec courage, disponibilité et créativité, tout en restant fidèles aux
grandes intuitions de notre mission dominicaine.
C’est ainsi que des professeurs du Collège ont conçu et mis en place de nouveaux modèles
de formation et d’intervention. Sortant des cadres institutionnels traditionnels, ils ont créé
des initiatives comme le Collège Néo-Classique et le Centre dominicain d’éthique et de vie
spirituelle (CDEVS), sortes de laboratoires servant à explorer de nouvelles approches, tout
en validant l’intérêt pour les contenus et les thèmes proposés.
En effet, à travers nos chaires en théologie et en philosophie, nous souhaitons poursuivre
notre service de l’intelligence de la foi. Pour ce faire, l’étude de la Parole de Dieu et la
recherche exégétique, de même que la réflexion théologique, notamment en ecclésiologie,
qui ont fait la réputation du Collège, demeurent fondamentales. Avec la chaire Évangile,
théologie et vie, intégrée au Centre dominicain d’éthique et de vie spirituelle (CDEVS),
nous souhaitons préserver cet héritage tout en élargissant nos champs de recherche et de
réflexion.
Notre avenir consistera à explorer de nouvelles voies pour continuer, dans la ligne de notre
tradition dominicaine, d’offrir des moyens d’apprendre à penser de façon critique et de
trouver un sens qui réponde aux grandes aspirations humaines. Depuis deux ans, la formule
des conférences publiques, via Zoom, répond à des besoins tant en théologie qu’en
philosophie. Les interventions du CDEVS sont d’ailleurs accessibles sur Youtube :
https://www.youtube.com/@Centredominicain/videos. Il s’agit d’un volet qui sera suivi
par d’autres types de propositions reliées aux trois chaires de recherche.
Pour plus d’informations et pour avoir d’autres nouvelles, vous pouvez consulter le site
Internet du CDEVS: https://centredominicain.com/. Pour ce qui concerne la philosophie,
le site Internet du Centre dominicain de philosophie (CDP) est présentement en
construction.
« Ne faites plus mémoire des événements passés, ne songez plus aux choses d’autrefois.
Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas? ». (Is 43,
18-19)
LE COLLÈGE UNIVERSITAIRE DOMINICAIN
L’orientation générale était celle de la génération défroquée : biblisme, mondanité, œcuménisme, contre-apologétique et cuculisation liturgique, en moins pire qu’à la fac de l’UMontréal, bien que l’institut de pasto du studium ait été proche de la fac et aussi la paroisse personnelle expérimentale St Albert, et aussi la revue Maintenant (qui fit scandale dans les ans 60, et qui finit par devenir une feuille politisée indépendantiste québécoise et social-démocrate).
En 2008, le Collège a décerné un doctorat honorifique à Annine Parent, fondatrice d’un groupe de la génération défroquée (par le froc ou parfois canoniquement) pour l’ordination des femmes, avec la contre apologétique (anticonciliaire donc car le concile exige à répétition la défense de la doctrine) impliquée : femmes et ministères. Or ce groupe vient de mourir à son tour en 2024! Comme est mort le centre d’étude du religieux, ex fac de Sherbrooke aussi en 2024! Ca meurt, ca meurt en grande du côté de la génération défroquée (1935) , qui perd ses supports de la génération lyrique (1940-1955), vieux et morts à leur tour!
On peut remarquer ici https://udominicaine.ca/ le mandat « améliorer la société »!!! En aucun cas le salut des âmes. Donc création d’indifférence religieuse massive. Un écho au motto de l’Uni St Paul d’Ottawa « changer la face du monde »… Incontestablement, la génération défroquée.
En sens diamétralement opposé , on remarque les agrandissements nécessaires au couvent d’étude des dominicains de Washington, avec « holy sacrifice of the mass »
https://catholictimescolumbus.org/news/doug-bean-25eff3c4-ec24-452b-acd4-427d4c0bf403/dominicans-experience-growth-in-vocations
55 scolastiques-novices, alors que d’après mes calculs les canadiens ont 2-3 novices restants tous les 10 ans, donc 0.2 par an.