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| L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? Mer 27 Mar 2024 - 9:02 | |
| - Pilgrim2 a écrit:
- Si je peux ajouter un mot ...
Le père Boulad disait «quand même» que l'islamisme dans l'islam était comme le poussin dans l'oeuf. Père Boulad est un grand combattant contre l' Islamisme. - Pilgrim2 a écrit:
- Pour le père Boulad, pratiquer une sorte de jeu rhétorique (comme font nos politiciens) consistant à projeter une sorte de séparation ferme entre l'islam et l'islamisme, comme s'il ne pourrait pas y avoir de communication entre les deux ou comme si l'islamisme ne pourrait pas sortir de l'islam : c'était une absurdité.
Père Boulad n'a rien d'un politicien, c'est un homme de terrain, possédant une très grande expérience des musulmans vivant en Egypte. Veuillez préciser "c'était une absurdité" ; Cependant, Père Boulad précise au niveau de la communication entre musulmans, qu'il existe des musulmans ouverts et d'autres beaucoup moins comme précisé dans mon message posté plus haut : " Père Boulad : Des musulmans très ouverts ont déclaré que les réactions de violence dans le monde musulman – des gens sont morts, des religieux catholiques ont été tués – ne font que confirmer ce dont le pape soupçonnait l’islam. «Par nos réactions irrationnelles, nous confirmons en effet ce que le pape dénonce en nous». Il n’y a pas de débat intellectuel à ce propos, le débat théologique est stérile, pour plusieurs raisons.
Premièrement la conviction radicale, essentielle, profonde des musulmans, pour qui il est clair comme le jour qu’il n’y a qu’une seule religion et c’est l’islam. C’est mis en toutes lettres dans le Coran.
Deuxième raison: tous les oulémas qui entrent dans la discussion n’ont d’autre culture que la culture coranique, leur horizon se limite au Coran et à la sunna." Apic: Il n’y a donc pas de base culturelle commune sur laquelle on pourrait discuter avec les religieux musulmans ? Père Boulad: Effectivement, ils sont enfermés dans leur monde à eux, dont ils ne parviennent pas à sortir. «Vous dites une chose, mais le Coran dit le contraire, par conséquent, tout ce que vous affirmez est faux», disent-ils. La discussion tourne en rond. Les musulmans ont fermé depuis le Moyen Age la porte de l’ijtihad (l’effort de réflexion critique, ndr), si bien qu’on ne peut discuter qu’avec les non «azharites», c’est-à-dire en dehors des oulémas et cheikhs de l’Université islamique d’Al-Azhar. On peut avoir un dialogue avec les professeurs d’Université, les musulmans éclairés qui ont des contacts avec l’Occident, les universitaires. SUite de l'interview ci-dessous mise sous spoiler :https://www.cath.ch/newsf/apic-interview-242/ - Spoiler:
Toutes ces personnes ont une manière de réfléchir marquée par la rationalité et la cohérence. Avec les «azharites», il n’y a pas de raisonnement, mais seulement des citations. Ce que nous affirmons est faux puisque le Coran dit le contraire. Il ne sert à rien dans ce cas d’apporter des preuves historiques, philosophiques, logiques, rationnelles.
Apic: Il n’y a pas d’exégèse en islam.
Père Boulad: Il y a certes eu une exégèse dans l’islam, mais manquant d’esprit critique fort. La seule qui ait été faite au niveau universitaire est celle de Nasr Abou Zeid, professeur à l’Université du Caire, qui a dû s’exiler, condamné par les tribunaux civils égyptiens. Avec son épouse Ebtehal Younes, il s’est réfugié aux Pays-Bas où tous deux enseignent à l’Université de Leyde. Les tribunaux égyptiens avaient prononcé le divorce, car déclaré non musulman et mécréant, Nasr Abou Zeid n’avait pas le droit de vivre avec une femme musulmane.
Si bien que lorsque l’on dit que l’Egypte est un pays ouvert et éclairé, on risque un malentendu. C’est vrai qu’il y a des intellectuels brillants dans ce pays, qui sont contre les fondamentalistes et qui parlent haut et fort. Mais toute personne qui tient ce langage est considérée comme traître à l’islam, et non représentative. Certains finissent sous les balles, comme ce fut le cas pour l’écrivain Farag Foda.
Apic: Vous ne craignez pas pour votre vie.
Père Boulad: Je n’ai pas peur, car ma vie ne vaut pas grand-chose et je ne prends aucune précaution spéciale. Bien sûr, par mes positions, je ne fais que provoquer les intégristes, et si jamais je suis pris pour cible, cela ne ferait que prouver que mon témoignage est véridique.
- Pilgrim2 a écrit:
- Il prend bien évidemment l'islam ou un terreau formé de plusieurs croyants en la grande valeur des fondements de cette religion, pour que l'islamisme puisse apparaître, survivre et se développer.
Et ainsi, sans penser un instant devoir trahir sa pensée, je crois que pour lui l'islam (je dis bien l'islam et non pas l'islamisme) représentait en soi un poison toxique, un truc irrécupérable ou impossible à sauver. Aussi, avec une telle opinion qui était bien la sienne, il se trouvait aussi à marquer son désaccord (ou désavoeu) d'une certaine politique interreligieuse conduite par son Église à l'égard de l'islam, les musulmans ou les chefs religieux de l'islam. C'est également pourquoi le discours du père Boulad était inacceptable ou inaudible pour nos politiciens, de même qu'inapproprié pour la grande majorité des évêques de l'Église catholique. Effectivement, son franc-parler dérangeait ... en particulier les Intégristes Musulmans, les Islamistes, dont il recevait des menaces de mort. Mais également, il dérangeait une partie des hommes d'Eglise ... . Mais c'était sans compter sur son courage et son dévouement à l'égard de la population musulmane et en particulier auprès des enfants de la rue ... .
Dernière édition par Toi le tout petit le Mer 27 Mar 2024 - 9:15, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? Mer 27 Mar 2024 - 9:06 | |
| Suite à la demande qui semble sincère de la part de Pilgrim2, et face à son insistance ... .
J'ai décidé de supprimer mon message d'avertissement le concernant qui était situé plus haut.
Et s'il le souhaite, de relancer les échanges entre lui et moi ainsi qu'avec d'autres intervenants.
Cependant, je mettrai à la poubelle tout message qui calomnie le Père BOULAD
Dernière édition par Toi le tout petit le Mer 27 Mar 2024 - 12:08, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? Mer 27 Mar 2024 - 9:39 | |
| Certains dénoncent la sémantique que produisent les deux mots ISLAM et ISLAMISME.
Que le suffixe « isme » accolé à Islam traduit une politisation exacerbée de la religion islamique voulue comme un « intégralisme » intransigeant.
Alors que d'autres comme le Père Boulad, et Mohamed-Ali Adraoui
s'attachent à l'histoire de ce qu'on appelle le FONDAMENTALISTE et aujourd'hui, plus particulièrement l'ISLAMISME .
Origine du Salafisme :
Mohamed-Ali Adraoui :
Le salafisme est unique dans son principe et indéniablement pluriel dans ses manifestations et ses interprétations. En arabe, chaque terme repose sur une racine – constituée en général de trois lettres qui donnent son sens au terme – et ce qu’on appelle un schème qui lui donne sa fonction grammaticale. Intéressons-nous à la racine. Dans le cas du terme arabe salafiyya – qui donne donc salafisme en français – la racine est formée des trois lettres s-l-f, qui font référence à la préséance, à l’antériorité. Sur le plan religieux, ce terme désigne les Prédécesseurs ou les Devanciers. Il s’agit plus particulièrement des musulmans de l’époque des trois premières générations de fidèles. Ces Prédécesseurs ou Salaf sont les premiers musulmans de l’Histoire, ceux qui ont vécu à l’époque des origines et ont contribué à l’avènement de l’islam, apprenant pour certains d’entre eux leur religion de la bouche même du Prophète Mohammed.
Par conséquent, un « salafi » désigne toute personne ou groupe désireux d'œuvrer à la restauration et au rétablissement des croyances, des pratiques et même des modèles de société qui prévalaient théoriquement aux premiers temps de l'Islam. C'est pourquoi le salafisme peut être qualifié de fondamentalisme, de puritanisme et vu comme une tentative de construire une orthodoxie et une orthopraxie au sein de l'islam.
Les récits salafistes se présentent en effet comme une religion « pure », fondée sur des discours, normes et pratiques supposés invariants d’un pays à l’autre. Il s’agit même d’un argument de supériorité pour les tenants de cette religiosité, puisqu’ils peuvent affirmer que leur vision reste identique au fil des siècles et nonobstant les contextes sociaux et géographiques.
Enfin, du point de vue des modes de socialisation privilégiés par de nombreuses communautés salafistes à travers le monde, que ce soit dans un contexte musulman minoritaire ou majoritaire, on observe une réelle appropriation des codes de la modernité politique ou culturelle. Je citerai deux exemples.
D’abord, le salafisme est désormais plus engagé politiquement et il concourt pour le pouvoir dans de nombreux pays arabes comme le Koweït ou l’Égypte lorsque certaines communautés salafistes adoptent le parti politique afin d’intégrer le jeu partisan national au début des années 2000 ou 2010, ce qui était inconcevable pour de nombreux religieux salafistes jusque-là.
Ensuite, le salafisme du repli et du retrait, quiétiste et piétiste, pour lequel la migration salutaire, mondialisée lorsqu’il s’agit de salafistes occidentaux vivant dans des pays non-musulmans s’installant en terre d’islam, est légitime.
Migrer au nom de Dieu dans ce cas peut être vu comme une pratique de rupture certes, mais aussi comme la renaissance d’un imaginaire panislamique qui ferait de l’Orient musulman la terre de l’authenticité religieuse en réponse aux « vices » humains que le contexte occidental est censé amplifier. ______________________________________________________
https://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/qu-est-ce-que-le-salafisme-entretien-avec-mohamed-ali-adraoui
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? Mer 27 Mar 2024 - 10:06 | |
| Islamiste, salafiste, takfiriste… Glossaire pour tenter d’y voir clair Un article de La Croix :IslamismeL’islamisme est l’un de ces courants réformistes forgés à la fin du XIXe siècle pour « moderniser » l’islam, par ceux qui l’accusaient d’être la cause d’une forme de décadence, illustrée par la colonisation, le retard technique et culturel du monde musulman… Il désigne le plus souvent l’islam pris comme idéologie politique. Le slogan des Frères musulmans – « Le Coran est notre constitution » – en est l’illustration. Les islamistes ont pour objectif de prendre et de gérer l’État pour en faire un « État islamique ». Les islamistes peuvent se classer en plusieurs camps : - Spoiler:
ceux qui souhaitent prendre le pouvoir par des élections (parmi lesquels se rangeraient aujourd’hui les islamistes tunisiens d’Ennahda) ; ceux qui, sans prôner la violence, n’excluent pas d’y arriver au moyen d’une révolte populaire ou d’un coup d’État ; et ceux qui prônent la lutte armée, inspirés par le penseur et militant égyptien Sayyid Qutb, exécuté par pendaison en 1966. Certains voient dans les combattants de Daech les héritiers de cette thèse.
On peut aussi distinguer les islamistes selon leur conception de l’« État islamique » : si tous se retrouvent dans l’idée d’un chef d’État musulman et, si possible, d’un Parlement majoritairement composé d’élus de partis islamistes, ils divergent sur le rôle normatif conféré à la « charia », c’est-à-dire la doctrine islamique, elle-même sujette à de multiples interprétations. Pour certains, celle-ci doit « inspirer » la législation, pour d’autres elle devra régir les divers domaines de la vie sociale.
SalafismeLa salafiyya (de salaf, pluriel aslāf, qui signifie « ancêtre, prédécesseur ») désigne un « minhaj » (une voie) fondée sur le Coran et la tradition prophétique visant à rapprocher la pratique religieuse de celle de Mohammed, de ses compagnons les plus proches sur trois générations. L’émergence de cette doctrine est, là encore, liée à un désir de retrouver un islam « pur », celui « des origines ». Alors que les islamistes voient la solution dans un « État musulman », les salafistes sont, eux, individualistes : seul compte le retour à une pratique religieuse considérée comme orthodoxe. Les salafistes rejettent toute possibilité d’interprétation des textes et se coupent, par conséquent, de la longue tradition de l’islam dans ce domaine, de ses diverses écoles juridiques, etc. - Spoiler:
Aujourd’hui, l’habitude a été prise de regrouper sous ce terme tous les courants littéralistes – ou néo-fondamentalistes – de l’islam qui considèrent la Sunna, c’est-à-dire les « hadiths » ou les dits du prophète Mohammed, pris au pied de la lettre comme la principale référence dogmatique. La référence à « la fin des temps », plus ou moins imminente, est constante chez les salafistes, qui en recensent les signes « mineurs » (utilisation d’instruments de musique, généralisation de l’usure, etc.) et attendent les signes « majeurs » comme la descente de Jésus et du Mahdi, ou la réunion des croyants sur « la terre du premier rassemblement », le Cham correspondant au territoire actuel de la Syrie, prélude au jugement dernier. Salafisme quiétisteÀ l’intérieur de la nébuleuse salafiste quiétiste, il faut encore distinguer ceux qui tiennent à maintenir un cordon étanche entre eux et la société de « kouffār » (infidèles) qui les environne, entretenant le rêve d’un départ (« hijra ») en « terre d’islam ». Et d’autres qui envisagent de composer avec les sociétés démocratiques occidentales et d’y vivre à la marge, dès lors qu’elles leur accordent le droit de vivre leur pratique extrême ( port du niqab, refus de serrer la main aux femmes, etc.). - Spoiler:
Sociologues et politologues ont pris l’habitude de distinguer, à l’intérieur de la sphère salafiste, « quiétistes » et « djihadistes ». Pour les premiers, le « djihad » (terme signifiant « effort » ou « lutte ») armé ne peut être que défensif : il ne peut intervenir que lorsqu’un territoire considéré comme musulman ou des musulmans sont menacés et que l’ordre est donné de leur porter secours par une « autorité religieuse » (la question de savoir quelle serait l’autorité légitime fait évidemment débat). Interrogé sur la nécessité d’aller combattre en Syrie aux côtés de Daech ou Al Nosra, un salafiste quiétiste répondra que « les conditions juridiques ne sont pas réunies ». Salafisme djihadistePour les salafistes « djihadistes » (du terme « djihad » signifiant « effort » ou « lutte »), défendre la oumma est un devoir individuel, qui s’impose à chaque croyant dès lors qu’un territoire considéré comme musulman ou un « frère » est attaqué. D’où leurs appels vigoureux lancés aux musulmans du monde entier à venir mener la lutte en Syrie contre Bachar Al Assad ou en Irak contre le pouvoir chiite. - Spoiler:
Le courant djihadiste moderne s’est cristallisé dans les années 1980 autour de l’intervention soviétique en Afghanistan. Il trouve ses racines dans les thèses de Sayyid Qutb, penseur et militant égyptien, membre des Frères musulmans, inspiré lui-même par plusieurs théologiens comme le Syrien Ibn Tamiyya (1263-1328). La lecture partielle et partiale des écrits de ce dernier est fréquente aujourd’hui chez les salafistes, notamment djihadistes.
Les mouvements Al-Qaida, nés en Afghanistan, Boko Haram au Nigeria, ou plus récemment Daech en Irak, se revendiquent du salafisme djihadiste malgré d’importantes divergences aussi bien politiques que religieuses. Nombreux sont les musulmans à relever aussi à quel point l’« État islamique » proclamé par le « calife » Al Baghdadi s’éloigne de la doctrine musulmane classique, non seulement à l’égard des minorités mais également dans sa manière de conduire la guerre, d’encourager les attentats-suicides, etc. TakfirismePlutôt que le terme de « djihadistes » qui abusent selon eux du terme « djihad », certains – notamment parmi les salafistes quiétistes – préfèrent désigner comme « takfiristes » les groupes combattant au nom de l’islam en Syrie, en Irak ou ailleurs. Il est issu du mot arabe « takfir » signifiant anathème, parfois traduit aussi par « excommunication ». Les takfiristes – ou takfiri – considèrent chrétiens, juifs, polythéistes, mais aussi chiites ou musulmans appartenant à un autre courant de l’islam, comme mécréants et donc susceptibles d’être mis à mort. - Spoiler:
Ce nom a été donné d’abord à un mouvement dissident des Frères musulmans, fondé en Égypte au début des années 1970 à la suite de la grande répression des islamistes. Importé en France au milieu des années 1990, par l’intermédiaire du Groupe islamique armé (GIA) algérien, il inspire plusieurs filières « djihadistes » récentes, qu’il s’agisse du Front Al-Nosra, ou des auteurs des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en janvier… WahhabismeLe wahhabisme est un courant rigoriste fondé au XVIIIe siècle par Mohammad Ibn Abd Al-Wahhab, là encore avec la volonté de ramener l’islam à sa « forme originelle » et bédouine. Une interprétation littéraliste et conservatrice du Coran et de la Sunna que choisit comme « religion officielle » la dynastie des Saoud à la tête du Royaume saoudien. Le wahhabisme condamne toute « innovation » dans l’enseignement de l’islam et considère que l’État doit se conformer à la charia. Il est donc à l’origine du salafisme, avant que ce dernier n’essaime en dehors de la Péninsule arabique et ne se ramifie en divers courants, certains très critiques à l’égard du wahhabisme et des autorités saoudiennes… Courant très minoritaire au départ, le wahhabisme a indéniablement bénéficié, ces dernières années, de la manne des pétrodollars pour sa diffusion dans le monde musulman et au-delà. ___________________________________________________ https://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Islamiste-salafiste-takfiriste-Glossaire-pour-tenter-d-y-voir-clair-2015-12-09-1390887 ___________________________ - Spoiler:
La devise des Frères musulmans est : « Allah est notre objectif, le Prophète notre chef, le Coran notre Loi, le Djihad notre voie, la mort sur la voie d'Allah notre plus cher espoir"
______________________________________________ Il est particulièrement difficile après cette lecture d'affirmer que l'ISLAM est une religion de Dieu ...
Puisque Dieu est miséricordieux, Amour et sans oublier JUSTE.
Dernière édition par Toi le tout petit le Ven 29 Mar 2024 - 1:02, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? Mer 27 Mar 2024 - 10:43 | |
| - Toi le tout petit a écrit:
- Spoiler:
- Code:
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[quote="Christian59"] je ne partage pas se point de vue qui dit que sans baptême il est difficile de respecter la parole de DIEU , il y a des baptiser qui ne la respecte pas du tout . la foi est le fruit d'une expérience personnel , une rencontre avec le Christ Crucifié , ce n'est pas parce que vous etes baptiser que vous respectez la parole de DIEU . V poutine a été baptiser ? A Hitler a été baptiser ?
[/quote]
Vous ne m'avez pas comprise ou je me suis mal exprimée.
Jésus a bien demandé à ses disciples de baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit des [b]nations[/b]...
Ce qui signifie qu'ils avaient pour mission de [b]baptiser[/b].
Or chez les musulmans le baptême n'existe pas, donc comment faire respecter l'ordre de Jésus à des personnes qui refusent le baptême ? Voire qui ignorent que le baptême existe ?
C'est pourquoi je réponds à [b]Calame[/b] _, que sans baptême (souhaité par l'interessé) comment respecter ce que Jésus demande ?
Ai-je été claire cette fois ?
vous soulignez deux choses un peu bizard ??
Or chez les musulmans le baptême n'existe pas, donc comment faire respecter l'ordre de Jésus à des personnes qui refusent le baptême ? Voire qui ignorent que le baptême existe ? Jésus ne dit pas d'imposer le Baptême a celui qui ne le veux pas
la deuxième phrase que sans baptême (souhaité par l'interessé) comment respecter ce que Jésus demande
vous parlez du baptême souhaiter donc du baptême adulte ou après avoir fait une expérience ou avoir eut une révélation dans se cas vous ne pouvez pas refuser de baptiser . dans l'autre cas si la personne n'exprime pas de souhait , on ne baptise pas , on baptise pas pour faire bien ou pour faire comme la famille sa c'est du religieux du traditionnel . Jésus ne dit pas de baptiser des incroyants , on baptise pas des Musulman qui veulent rester dans l'Islam , d'ailleurs leur baptême sera nul , savez vous que de nombreux catholiques après une expérience de salut ont redemander le Baptême et l'on pris ?? pourquoi ? par ce que leur premier bapteme enfant n'était que rituel et non vécus .
alors un couple païen qui viens a l'église et qui dit je veux baptiser mon bébé et qui ne veux rien changer ou modifier dans sa vie et continuer a élevé son enfant dans l'athéisme vous baptiser le bébé ??? ensuite sa lui donne le droit de se marier a l'église s"il le veux et d'aller juste se jour la . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? Mer 27 Mar 2024 - 10:56 | |
| - adolphe a écrit:
- Christian59 a écrit:
je ne partage pas se point de vue qui dit que sans baptême il est difficile de respecter la parole de DIEU , il y a des baptiser qui ne la respecte pas du tout .
Et il y a des baptisés qui la respectent . Et surtout de qui peut venir l intercession sinon des baptisés ? Un athée peut il intercéder auprès de Dieu alors qu il n y croit pas ? effectivement les baptiser qui respectent la parole de DIEU et s'efforce de la suivre c'est le corps de Christ l'église . DIEU peut il entendre la prière d'un Athée oui DIEU connais le cour de l'homme et le conduira a Jésus et au Baptême mais il n'écoute pas les prières qui ne sont pas sincere et qui ont de mauvaises motivations opposer a sa volonté . de nombreux incroyants ont demander un signe pour croire et l'ont obtenus , se sont ensuite convertis et ont pris le baptême . Niky Cruz par exemple était un ancien truand qui suite a la prédication du pasteur Wilkerson s'est convertis est devenus pasteur , qui a sont tour a préché au Pere René Luc sa mere lui ayant demander d'aller a une de ses rencontre lui qui était aussi un truand qui s'est a sont tour convertis et est devenus pretre . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? Mer 27 Mar 2024 - 11:14 | |
| - Christian59 a écrit:
- Jésus ne dit pas de baptiser des incroyants , on baptise pas des Musulman qui veulent rester dans l'Islam , d'ailleurs leur baptême sera nul , savez vous que de nombreux catholiques après une expérience de salut ont redemander le Baptême et l'on pris ??
pourquoi ? par ce que leur premier bapteme enfant n'était que rituel et non vécus .
alors un couple païen qui viens a l'église et qui dit je veux baptiser mon bébé et qui ne veux rien changer ou modifier dans sa vie et continuer a élevé son enfant dans l'athéisme vous baptiser le bébé ??? ensuite sa lui donne le droit de se marier a l'église s"il le veux et d'aller juste se jour la . Bien entendu que l'on ne baptise pas de force ... Et comme vous le soulignez le baptême doit être une démarche désirée sincèrement. D'ailleurs récemment, notre Curé de Paroisse l'a bien précisé : "Le baptême de votre enfant n'est pas seulement l'occasion de se réunir autour d'un bon repas, mais c'est un engagement spirituel tout au long de la vie de votre enfant et particulièrement auprès de Dieu. Car le plus souvent, je ne vois plus les Familles après la célébration du Baptême"Le baptême d'eau est un important premier pas d'obéissance à Christ. Paul aborde le sujet en 1 Corinthiens 1.13-16 : alors que les Corinthiens se vantaient d'avoir été baptisés par tel Apôtre et se disputaient entre eux pour savoir lequel de ces baptêmes était le meilleur, Paul les reprend pour leur sectarisme et conclut : « De fait, ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, c'est pour annoncer l’Évangile. » Cette affirmation montre clairement qu'il n'y a pas de différence marquée entre l'acceptation de l’Évangile et l'acte du baptême : les deux sont liés, mais n'ont pas la même importance. Les Écritures présentent le baptême d'eau comme un important premier pas à la suite de Jésus notre Seigneur. Jésus a été baptisé (Matthieu 3.16, Luc 3.21) et a exhorté ceux qui se réclamaient de lui à suivre son exemple en témoignage du changement intérieur qui avait eu lieu en eux (Actes 8.16, 19.5). Le baptême des croyants est l'acte par lequel le croyant en Jésus-Christ rend témoignage de sa foi. Il est également appelé « crédobaptisme », un terme qui vient du latin « credo » et indique que le baptême est le symbole de l'adoption d'une certaine doctrine. Actes 2 enseigne clairement le baptême des croyants. Dans ce chapitre, Pierre prêche l’Évangile à Jérusalem, le jour de la Pentecôte. Par la puissance du Saint-Esprit, il proclame courageusement la mort et la résurrection de Jésus et appelle la foule à se repentir et à croire en Christ (Actes 2.36, 38). Le verset 41 rapporte la réaction du public : « Ceux qui acceptèrent sa parole furent donc baptisés. » L'ordre des événements est important : ils acceptaient d'abord le message (l’Évangile de Christ), puis ils étaient baptisés. De plus, seuls ceux qui avaient cru étaient baptisés. On retrouve cet ordre en Actes 16, qui raconte le salut du geôlier de Philippes et de sa famille : ils ont cru, puis ont été baptisés (Actes 16.29-34). Les Apôtres ne baptisaient que des croyants.Le baptême des croyants se distingue du baptême des enfants en ce qu'un enfant ne peut comprendre l’Évangile ni croire en Christ. Le baptême des croyants implique que la personne a entendu l’Évangile et accepté Christ comme son Sauveur avant de demander à être baptisée. C'est son choix, tandis que le baptême des enfants est le choix de quelqu'un d'autre. Les partisans du baptême des enfants enseignent souvent que c'est par les eaux du baptême que le Saint-Esprit vient habiter en nous. Cette idée est basée essentiellement sur les paroles de Pierre en Actes 2.38 : « Changez d’attitude et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » _____________________________________________ Vous citez des exemples de conversion de musulmans vers le Christianisme et insistez sur l'Evangélisation ... . Or quel est le rôle de l'Evangélisation si cela se passe uniquement auprès de personnes croyantes ? Faut-il exclure les non-croyants ? les autres religions qui excluent le Christ, nous les laissons tranquilles avec leur croyance ... ? |
| | | Pilgrim2
Messages : 2579 Inscription : 25/08/2020
| Sujet: Re: L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? Mer 27 Mar 2024 - 14:11 | |
| Merci de faire droit à mon objection. - Citation :
- TLTP écrit :
Père Boulad est un grand combattant contre l'Islamisme. Il ne sert à rien de mettre le mot "islamisme" en caractère gras. Parce que le vrai problème c'est l'islam. La critique du père portait sur l'islam. C'est l'islam qui est en procès, et que le père Boulad accusait. Il n'essayait pas de sauver l'islam disant que ce serait une religion merveilleuse, même s'il pourrait se trouver malheureusement quelques délinquants violents qui ne comprennent rien Non c'est bien l'islam que le père Boulad combattait en parole, et ceci à l'inverse de nos politiciens, la plupart des évêques et même le pape. La preuve ? Tu l'écriras toi-même : - Citation :
- Premièrement la conviction radicale, essentielle, profonde des musulmans, pour qui il est clair comme le jour qu’il n’y a qu’une seule religion et c’est l’islam. C’est mis en toutes lettres dans le Coran.
Deuxième raison: tous les oulémas qui entrent dans la discussion n’ont d’autre culture que la culture coranique, leur horizon se limite au Coran et à la sunna."
Apic: Il n’y a donc pas de base culturelle commune sur laquelle on pourrait discuter avec les religieux musulmans ?
Père Boulad: Effectivement, ils sont enfermés dans leur monde à eux, dont ils ne parviennent pas à sortir. «Vous dites une chose, mais le Coran dit le contraire, par conséquent, tout ce que vous affirmez est faux», disent-ils. La discussion tourne en rond.
Les musulmans ont fermé depuis le Moyen Age la porte de l’ijtihad (l’effort de réflexion critique, ndr), si bien qu’on ne peut discuter qu’avec les non «azharites», c’est-à-dire en dehors des oulémas et cheikhs de l’Université islamique d’Al-Azhar.
Le propos du père Boulad consistait à faire valoir que l'islam représente une religion qui est solidement verrouillée depuis le Moyen-Âge, une pensée religieuse et des croyances qui ne dialoguent pas avec la critique moderne. C'est peine perdue. Même les grands spécialistes musulmans de l'université Al-Azhar sont en réalité fermés comme des huîtres. Le père Boulad parlait bel et bien des musulmans. Il ne parlait pas des «terroristes», non pas de la milice d'al-quaïda, de Ben Laden ou des fous furieux de l'État islamique. Il est question de l'islam et des musulmans chez le père Boulad. L'ayatollah Khomeiny est un musulman et sa religion c'est l'islam. Il était et il reste comme la figure de l'autorité religieuse suprême pour tout un pan entier de l'islam le plus régulier, ordinaire et tenu pour absolument légitime. On ne parle pas ici de détraqués, de malades, de drogués ou d'âmes perdues vivotant de recels de pièces de voitures volées dans la banlieue française. Les spécialistes musulmans de l'université Al-Azar en Égypte font vraiment autorité, comme le professeur Einstein pouvait le faire jadis dans le domaine de la physique expérimentale, dans sa chaire à l'université de Princeton (USA). Donc, le père Boulad accusait les grandes figures d'autorité de l'islam, comme responsables du maintien des musulmans en général dans un état d'obscurantisme sur le plan religieux. C'est pourquoi il disait que l'islamisme était dans l'islam comme le poussin dans l'oeuf. En un mot, il y aurait bien une relation directe entre l'islam et l'islamisme; ce que nos politiciens vont s'ingénier à nier. Comme un Georges Bush qui ne parlait de l'islam jamais autrement que pour parler d'une «religion de paix» («oui, l'islam c'est bien, merveilleux, fantastique ... C'est que du bon, tellement profitable, que l'on ne vienne pas dire du mal de l'islam .... blabla; par contre, les terroristes ... Ah ! non ... là, ça ne va pas. Sauf que les violents, les tueurs, ceux qui formulent des menaces vous comprendrez, ce ne sont pas des vrais musulmans, pas de vrais croyants mais juste des gens qui trahissent leur religion et qui ne la connaissent même pas !) Le père Boulad accusait ce discours de nos politiciens et qu'il aurait dit être un discours trompeur, un discours de naïf ou bon pour des naïfs. Mais c'est bien entendu que le père Boulad faisait la différence entre les musulmans du tout venant et leur religion. S'il n'avait rien contre leur personne, en revanche il accusait bien leur religion. Comme un athée qui combat la religion catholique, tout en protestant du fait qu'il n'attaque pas spécialement les personnes elles-mêmes. C'est sûr. | |
| | | Pilgrim2
Messages : 2579 Inscription : 25/08/2020
| Sujet: Re: L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? Mer 27 Mar 2024 - 14:16 | |
| Et j'ajoute que je partageais bien son analyse ou son discours, au père Boulad. Alors avoir pu écrire que je le calomniais; ou que se serais un pro-islam ... Grrrr ... | |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: L'Islam - est -ce une religion de Dieu ? | |
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