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Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition)
3 participants
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christianK
Messages : 3504 Inscription : 27/11/2007
Sujet: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Jeu 7 Mar 2024 - 19:47
Voici l'explicitation du dogme (irréformable et infaillible)
Citation :
"1678 La contrition imparfaite 1705 , qu'on appelle attrition, parce qu'on la conçoit en général ou bien en considérant la laideur du péché ou bien par crainte de l'enfer et des châtiments, si elle exclut la volonté de pécher jointe à l'espoir du pardon, le saint concile déclare que non seulement elle ne fait pas de l'homme un hypocrite et un plus grand pécheur 1456 , mais qu'elle est aussi un don de Dieu, une impulsion de l'Esprit Saint qui, n'habitant pas encore le pénitent, mais le mouvant seulement, lui vient en aide, pour qu'il prépare pour lui-même le chemin vers la justice. Et bien que sans le sacrement de la pénitence elle ne puisse pas par elle-même conduire le pécheur jusqu'à la justification, cependant elle le dispose à obtenir la grâce de Dieu dans le sacrement de la pénitence. C'est fort utilement frappés par cette crainte que les gens de Ninive firent une pénitence complète à la prédication terrifiante de Jonas et obtinrent miséricorde du Seigneur Jon 3." ... Le canon dogmatique:
"8. Si quelqu'un dit que la crainte de l'enfer, par laquelle, en nous affligeant de nos péchés, nous nous réfugions dans la miséricorde de Dieu ou nous nous abstenons de pécher, est un péché ou rend les hommes encore pires : qu'il soit anathème 1526 ; 1456. "
[size] En lui-même le canon, donc le dogme très précis, ne dit pas que la crainte de l'enfer est un bien à rechercher, mais qu'il n'est pas un mal. Cependant le texte du décret va plus loin: elle est un don de Dieu, donc j'imagine, une grâce divine.
La censure de la crainte de l'enfer en pasto serait donc une hérésie cryptogamique (par omission) au sens que Karl Rahner donne à cette expression.[/size]
Wàng aime ce message
Invité Invité
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Jeu 7 Mar 2024 - 22:56
N'oublions pas que si Dieu est infiniment bon, Il est, au même titre, infiniment saint et infiniment juste.
Il n'a rien de la sensiblerie de nos papas modernes, qui, pour épargner une larme à leurs fils, laissent insulter par eux les droits de l'autorité paternelle.
Gardons-nous donc soigneusement de ces atténuations, de ces diminutions de la vérité. Si l'amour est le couronnement de la vie parfaite, la crainte du Seigneur, une crainte raisonnable et vraie, est le commencement de la sagesse.
Invité Invité
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Jeu 7 Mar 2024 - 23:00
L'enfer : refuser l'amour de Dieu "L'enfer consiste dans la damnation éternelle de ceux qui, par libre choix, meurent en état de péché mortel ( ). C'est l'homme lui-même qui, en pleine autonomie, s'exclut volontairement de la communion avec Dieu"
énonce le Catéchisme de l'Église catholique (Abrégé, n° 212-213, p. 95). L'homme peut décider de se détourner de Dieu, et c'est cela, être en enfer :
considérer qu'il peut vivre sans Dieu. Refuser l'amour divin, c'est l'orgueil d'exister par soi-même et couper ainsi toute relation à Dieu.
L'enfer existe parce que l'homme est créé libre et peut-être pour le signifier avec force : notre liberté va jusque-là, refuser avec entêtement l'amour de Dieu.
Comment imaginer que Dieu, dans sa grande bonté, accueillerait chacun sans tenir compte de ses choix ?
Il y aurait alors un mépris terrible de ce qu'est l'homme, que Dieu finirait "contraindre à l'amour" Les paroles de Jésus insistent pour montrer qu'il y a un véritable enjeu.
Dieu respecte notre liberté Le refus de Dieu conduit à la tragique possibilité de l'enfer, que Dieu accepte car son amour est respectueux de la liberté humaine :
iI aime au risque de voir certains hommes s'écarter de Lui. Sinon, la liberté de l'homme ne serait qu'un leurre.
Peut-on considérer que Dieu veut que l'enfer soit peuplé pour autant ?
Dans sa grande miséricorde, Dieu invite chacun à se convertir jusqu'au moment ultime de son existence. Cette rencontre essentielle, personne ne peut imaginer comment elle se déroule.
Tout ce que dit la foi chrétienne, c'est que Jésus est venu pour le salut du monde, pour sauver tous les hommes, y compris Judas, y compris tous les bourreaux des temps modernes, qu'ils se nomment Hitler ou Staline. Mais chacun est libre d'entrer dans le salut éternel que Dieu propose. Ou de le refuser, en toute liberté. _________________
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Jeu 7 Mar 2024 - 23:13
Toi le tout petit a écrit:
N'oublions pas que si Dieu est infiniment bon, Il est, au même titre, infiniment saint et infiniment juste.
Il n'a rien de la sensiblerie de nos papas modernes, qui, pour épargner une larme à leurs fils, laissent insulter par eux les droits de l'autorité paternelle.
Gardons-nous donc soigneusement de ces atténuations, de ces diminutions de la vérité. Si l'amour est le couronnement de la vie parfaite, la crainte du Seigneur, une crainte raisonnable et vraie, est le commencement de la sagesse.
Bonjour
Oui, ils devrais tous faire comme mon papa, battre sa femme et ces enfants, clac, fessé, coups de bâton, rien étais tros beau pour assoir son autorité parental.
J'ai toujours trouver étrange qu'il y est juste le commandement _ Tu honorera ton père et ta mère.
Il y aurais aussi dû avoir le commandement - Tu respectera tes enfants
Mais bref, sur ma rue il y avais plus de la moitié des enfants qui étais battus !
Sans compté l'inceste qui étais aussi fréquent. La normal quoi !
Alors il est normal que le balancier retourne de l'autre côté, avant que l'équilibre s'installe !
Metanoïa aime ce message
Invité Invité
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 3:03
Cath a écrit:
Bonjour
Oui, ils devrais tous faire comme mon papa, battre sa femme et ces enfants, clac, fessé, coups de bâton, rien étais tros beau pour assoir son autorité parental.
J'ai toujours trouver étrange qu'il y est juste le commandement _ Tu honorera ton père et ta mère.
Il y aurais aussi dû avoir le commandement - Tu respectera tes enfants
Mais bref, sur ma rue il y avais plus de la moitié des enfants qui étais battus !
Sans compté l'inceste qui étais aussi fréquent. La normal quoi !
Alors il est normal que le balancier retourne de l'autre côté, avant que l'équilibre s'installe !
Cath,
Tu n'as pas lu attentivement le message posté...
En faisant un triste et dramatique transfert avec ton vécu personnel
Or, le message critiquerait plutôt ce qu'on appelle "l'éducation permissive " jusqu'à ignorer le rôle d'un père.
Puis il s'agit également de la crainte de Dieu à ne pas confondre avec la peur.
La crainte dont l'objectif est de ne pas offenser notre Seigneur car le péché Lui déplaît : "Va et ne pèche plus !"
Dernière édition par Toi le tout petit le Ven 8 Mar 2024 - 10:38, édité 1 fois
christianK
Messages : 3504 Inscription : 27/11/2007
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 3:16
Oui la crainte de l'enfer n'est pas la même chose que la crainte filiale de Dieu.
Il y a un détail à ajouter. Les théologiens distinguent 2 types d'attrition -celle qui s'accompagne d'un commencement de crainte filiale théocentrique -celle qui reste centrée entièrement sur soi et ses intérêts et reste dépourvu d'amour de Dieu La seconde est blâmable et peccamineuse.
Metanoïa aime ce message
Invité Invité
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 3:35
La crainte de Dieu a pour fruit (Proverbes 22 : 4) :
la richesse, la gloire et la vie.
L'homme qui craint Dieu jouit alors du travail de ses mains, il est heureux et prospère.
Sa femme est comme une vigne féconde dans l'intérieur de sa maison ; Ses fils sont comme des plants d'olivier, Autour de sa table.
Invité Invité
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 3:45
christianK a écrit:
Oui la crainte de l'enfer n'est pas la même chose que la crainte filiale de Dieu.
Il y a un détail à ajouter. Les théologiens distinguent 2 types d'attrition -celle qui s'accompagne d'un commencement de crainte filiale théocentrique -celle qui reste centrée entièrement sur soi et ses intérêts et reste dépourvu d'amour de Dieu La seconde est blâmable et peccamineuse.
C'est exactement cela :
Peut-on parler de suicide de l’âme ?
L’homme qui refuse Dieu, refuse la vie. On peut parler de suicide car c’est un choix de mort spirituelle, de mort de l’âme. L’Apocalypse en particulier mais aussi les épîtres de Jean nous parlent de la seconde mort qui touche l’âme et sur laquelle on ne peut rien si on ne se repend pas et si on ne demande pas la vie au Christ. Notre âme est faite pour être irriguée de la grâce et si je refuse cette vie divine, je suis dans un état de mort spirituelle.
La personne qui aurait choisi contre Dieu et qui se serait damnée garde toujours son intelligence, sa volonté, la conscience d’elle-même, de ses actes, du péché qu’elle a commis. Bien qu’elle en ait horreur, elle garde pourtant une volonté de rester attachée à ce mal et de ne pas en sortir. Il la ronge de l’intérieur, mais elle ne pourra jamais changer et jamais mourir. Elle est dans une sorte de malheur éternel qu’il ne faut souhaiter à personne. Elle a vu Dieu et le paradis qui lui était destiné et, dans un coup de tête peut-être totalement insensé, elle a dit non. Cette ultime folie, choix de mort est donc un peu comme un suicide.
Ne pas changer d’avis en enfer est-ce compatible avec la foi chrétienne de l’amour ?
L’existence de l’enfer n’est pas d’abord pour nous faire peur et nous paralyser. Mais elle peut provoquer en nous une réaction salutaire. Ma vie est sérieuse, je n’en ai qu’une et elle est belle. L’amour de Dieu est exigeant, dans le sens où il est parfait. Dieu ne se donne pas à moitié. Il est en tout et il veut nous remplir de son amour sans limites. Cet amour infini est une exigence pour chacun dans son chemin de vie, ses décisions libres.
C’est un appel à la responsabilité de mes actes, peut-être pas de tous parce qu’il y a des choses que nous subissons, comme des blessures, des événements, des choix des autres par exemple.
Mais il nous appartient intérieurement de choisir nos réactions et notre chemin : chemin de foi ou de rébellion, chemin du pardon ou du reproche, chemin d’espérance et d’amour ou chemin de désespoir et de haine.
Quand on parle à Jésus des Galiléens qui ont été crucifiés par Pilate, ou bien des passants écrasés par la chute de la tour de Siloé, il appelle à la conversion.
« Convertissez-vous car si vous ne vous convertissez pas, vous finirez comme ces gens-là »,
c’est-à-dire sans être préparé, sans le savoir, sans avoir choisi librement Dieu. Pour nous aussi, c’est un appel à la conversion et à changer dans notre cœur. À considérer la vie comme un don de Dieu et bien la vivre.
Connaître la possibilité de l’enfer encourage la responsabilité
La peur de l’enfer a peut-être été utilisée dans une prédication du début du XIXe siècle ou dans certains catéchismes. Mais le Seigneur n’agit pas comme cela avec nous. Il nous montre d’abord son amour et il nous appelle à le rejoindre au rendez-vous des noces éternelles. Puisqu’il respecte notre liberté, il prend au sérieux la possibilité que nous nous écartions de lui.
Le livre du Deutéronome (30, 19) dit :
« Je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance. »
Il ne faut pas craindre Dieu. Dieu n’est pas l’objet de crainte si ce n’est d’une crainte filiale, une crainte qui s’émerveille de sa grandeur. Il vaut mieux avoir une crainte envers nous parce que ce sont nos actes, nos décisions qui peuvent nous écarter à tout jamais de Dieu. Cela nous fait prendre conscience que nos actes sont importants et que notre vie a un poids d’éternité.
Cath
Messages : 2908 Inscription : 12/05/2021
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 12:45
Toi le tout petit a écrit:
Spoiler:
Cath a écrit:
Bonjour
Oui, ils devrais tous faire comme mon papa, battre sa femme et ces enfants, clac, fessé, coups de bâton, rien étais tros beau pour assoir son autorité parental.
J'ai toujours trouver étrange qu'il y est juste le commandement _ Tu honorera ton père et ta mère.
Il y aurais aussi dû avoir le commandement - Tu respectera tes enfants
Mais bref, sur ma rue il y avais plus de la moitié des enfants qui étais battus !
Sans compté l'inceste qui étais aussi fréquent. La normal quoi !
Alors il est normal que le balancier retourne de l'autre côté, avant que l'équilibre s'installe !
Cath,
Tu n'as pas lu attentivement le message posté...
En faisant un triste et dramatique transfert avec ton vécu personnel
Or, le message critiquerait plutôt ce qu'on appelle "l'éducation permissive " jusqu'à ignorer le rôle d'un père.
Puis il s'agit également de la crainte de Dieu à ne pas confondre avec la peur.
La crainte dont l'objectif est de ne pas offenser notre Seigneur car le péché Lui déplaît : "Va et ne pèche plus !"
Bonjour
Bien sur que j'ai mal compris, voyons ! ((( Il n'a rien de la sensiblerie de nos papas modernes, qui, pour épargner une larme à leurs fils, laissent insulter par eux les droits de l'autorité paternelle.)))
Les pauvres petite chochottes, il parle de l'enfer, sans même l'avoir vécu quelque années de leur vie.
Si les églises son vides aujourd'hui et les paroisse fermer, ce n'est pas pour rien, l'église laissais faire toutes ces atrocité, les prêtres de l'époque ils ne se mailais jamais des vie de familles, quoi qu'il se passe a l'intérieur.
Oui ayez peur de l'enfer, mais commencer par avoir peur de l'enfer que l'homme peu déclencher, avant celui que Dieu a fait .....hihihihi
Invité Invité
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 13:39
Cath a écrit:
Oui ayez peur de l'enfer, mais commencer par avoir peur de l'enfer que l'homme peu déclencher, avant celui que Dieu a fait .....hihihihi
Je te rejoins entièrement sur ce point.
Metanoïa
Messages : 101 Inscription : 06/08/2021
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 17:51
Ensuite la crainte de l'enfer disparaît, puisque "l'amour bannit la crainte" (1 Jn 4,18).
Une sainte disait : "Même si Dieu me condamnait à l'enfer, je L'aimerais toujours, et alors l'enfer ne serait plus".
Cath aime ce message
Invité Invité
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 18:12
Metanoïa a écrit:
Ensuite la crainte de l'enfer disparaît, puisque "l'amour bannit la crainte" (1 Jn 4,18).
Une sainte disait : "Même si Dieu me condamnait à l'enfer, je L'aimerais toujours, et alors l'enfer ne serait plus".
Plusieurs saints et mystiques ont fait « l'expérience de l'enfer »
« La considération de l’enfer : cela m’a beaucoup aidée à perdre la crainte des tribulations », disait sainte Thérèse d’Avila.
Dieu a aussi montré l’enfer à plusieurs autres saints et mystiques comme sœur Faustine ou les voyants de Fatima. À ces derniers, la très Sainte Vierge dit alors :
« Vous voyez l’enfer, où aboutissent les âmes des pécheurs malheureux. Pour les sauver, Dieu désire établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé. Si cela se fait, beaucoup d’âmes seront sauvées, et il y aura la paix. » Le message de la Vierge à Fatima contient un pressant appel : « Priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'il n'y a personne qui se sacrifie et prie pour elles. »
Cette vision a déclenché une réaction très forte chez les enfants qui se sont mis à prier avec une grande ferveur pour le salut des âmes.
Les avertissements de l’Écriture et de la Tradition sont un appel à la responsabilité
« Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel.
Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion :
« Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie, et il en est peu qui le trouvent » (Matthieu 7, 13-14) »
(CEC, n° 1036). « Dieu ne prédestine personne à aller en enfer ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu’à la fin. Dans la liturgie eucharistique et dans les prières quotidiennes de ses fidèles, l’Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut « que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir » (2 Pierre 3, 9) : Voici l’offrande que nous présentons devant toi, nous, tes serviteurs, et ta famille entière : dans ta bienveillance, accepte-la. Assure toi-même la paix de notre vie, arrache-nous à la damnation et reçois-nous parmi tes élus (Missel Romain (MR), Canon Romain 88) ».
Cath
Messages : 2908 Inscription : 12/05/2021
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 18:32
Bonjour
« La considération de l’enfer : cela m’a beaucoup aidée à perdre la crainte des tribulations », disait sainte Thérèse d’Avila.
Sur ce point Sainte Thérèse d’Avila a toute a fait raison, car plusieurs ont un départ spirituel a partir de cela, moins de nos jour, bien sur, mais pour la suite, Metanoïa a raison : Et Ensuite la crainte de l'enfer disparaît, puisque "l'amour bannit la crainte" (1 Jn 4,18).
Pour moi, Fatima et Faustine ne son pas ma nourritures !
Invité Invité
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 18:35
13 juillet 1917 : « Quand vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère : "Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin". Je veux que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. »
Préservez-nous du feu de l’enfer
Après avoir confié le secret aux petits voyants et leur avoir recommandé de n’en rien dire à personne, Notre-Dame leur apprit une deuxième prière à réciter après chaque mystère du chapelet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin ».
Cette prière présente des différences selon les documents auxquels on se réfère. La version que nous donnons est celle figurant dans le quatrième mémoire de sœur Lucie, dans sa traduction la plus littérale. La formule habituellement utilisée est légèrement différente, mais parfaitement conforme au sens de la formule littérale. L’ajout de « nos péchés » après le « pardonnez-nous » ne change strictement rien au sens de la prière. Il en va exactement de même concernant l’ajout de l’expression « de votre miséricorde » à la fin de la prière.
La vision de l’enfer
En enseignant cette prière, Notre-Dame parle pour la deuxième fois de l’enfer. Et elle nous demande de prier pour que nous en soyons préservés. Le saint Curé d’Ars craignait pour son salut. Et nous ? Aussi, devons-nous prier beaucoup Notre-Dame de nous guider pour éviter l’enfer.
« Préservez-nous », ou plus exactement « délivrez-nous du feu de l’enfer » ! L’expression employée est forte. Si Notre-Dame utilise une telle expression, c’est que l’enfer n’est pas un danger imaginaire et lointain auquel nous pourrions échapper sans effort. Nous devons donc y réfléchir sérieusement, et au moins à chaque dizaine de chapelet que nous récitons puisque Notre-Dame nous invite à demander après chaque Gloria « préservez-nous du feu de l’enfer ».
Les petits voyants, eux, ne cessaient de méditer sur l’enfer, tout particulièrement Jacinthe dont la grande sensibilité lui valut d’avoir une perception plus profonde du message de Fatima. Dans le troisième mémoire, sœur Lucie explique toute l’importance que Jacinthe attachait à la vision de l’enfer. Dans son troisième mémoire, elle écrit. Nous le citerons longuement pour bien comprendre la pensée de Jacinthe qui a été canonisée le 13 mai 2017 :
La vision de l’enfer l’avait horrifiée à tel point que toutes les pénitences et les mortifications lui paraissaient peu de chose, pour arriver à préserver quelques âmes de l’enfer.
Eh bien, je vais maintenant répondre à une autre question qui m'a été adressée de plusieurs côtés : comment se fait-il que Jacinthe, encore si petite, ait pu être possédée d’un tel esprit de mortification et de pénitence ?
Il me semble que ce fut, d’abord, par une grâce spéciale que Dieu a voulu lui accorder, par l’intermédiaire du Cœur Immaculé de Marie ; mais aussi, parce qu’elle a vu l’enfer et le malheur des âmes qui y tombent.
Certaines personnes, même pieuses, ne veulent pas parler aux enfants de l’enfer, pour ne pas les effrayer. Mais Dieu n’a pas hésité à montrer l’enfer à trois enfants, dont la plus jeune avait seulement six ans, et il savait bien qu’elle en serait horrifiée, au point de se consumer de frayeur, je peux presque le dire.
Spoiler:
Souvent, elle s’asseyait par terre ou sur quelque pierre et, toute pensive, elle se mettait à dire :
Oh, l’enfer ! Oh, l’enfer ! Que j’ai pitié des âmes qui vont en enfer ! Et les gens qui sont là, vivants, à brûler comme du bois dans le feu !
Et, toute tremblante, elle s’agenouillait, les mains jointes, pour réciter la prière que Notre-Dame nous avait enseignée :
Ô mon Jésus ! Pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer et attirez toutes les âmes au Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin. (…)
Elle demeurait ainsi de longs moments à genoux, répétant la même prière. De temps en temps, elle m’appelait ou appelait son frère, comme s’éveillant d’un songe :
François ! Priez-vous avec moi ? Il faut prier beaucoup pour faire échapper les âmes à l’enfer ! Il y en a tant qui y vont ! Il y en a tant !
D’autres fois, elle demandait :
Pourquoi est-ce que Notre-Dame ne montre pas l’enfer aux pécheurs ? S’ils le voyaient, ils ne pécheraient plus, pour ne pas y aller. Tu dois dire à Notre-Dame qu’elle montre l’enfer à tous ces gens. Tu verras comme ils se convertiront !
Quelquefois, elle me demandait aussi :
Quels sont les péchés que font ces gens pour aller en enfer ? Je ne sais pas ! Peut-être le péché de ne pas aller à la messe le dimanche, de voler, de dire de vilaines choses, de maudire, de jurer. Et ainsi, pour une seule parole, on va en enfer ? Bien sûr ! C’est un péché. Est-ce que cela leur coûterait beaucoup de se taire ou d’aller à la messe ? Que j’ai pitié des pécheurs ! Ah, si je pouvais leur montrer l’enfer ! »
Quelquefois, elle me prenait la main, et me disait :
Je vais aller au Ciel. Mais toi qui vas rester ici, si Notre-Dame le veut, dis à tout le monde comment est l’enfer, pour qu’ils ne fassent plus de péchés et qu’ils n’y aillent pas !
D’autres fois, après avoir réfléchi un moment, elle disait :
Tant de monde qui tombe en enfer ! Tant de monde en enfer !
Pour la tranquilliser, je lui disais :
N’aie pas peur. Tu iras au Ciel ! Oui, j’irai au Ciel, disait-elle paisiblement, mais je voudrais que tout le monde y aille aussi ! (…)
S’il lui arrivait d’entendre certaines paroles que plusieurs affectent de prononcer, elle cachait son visage dans ses mains et disait :
Ô mon Dieu ! Ces gens ne savent pas que, pour avoir dit ces choses-là, on peut aller en enfer. Pardonnez-leur, mon Jésus, et convertissez-les ! Certainement ils ne savent pas qu’ils offensent Dieu avec cela. Quelle pitié ! Mon Jésus ! Je vais prier pour eux.
Et elle répétait alors la prière enseignée par Notre-Dame : « Ô mon Jésus ! Pardonnez-nous, etc. »
Les précisions de Lucie
Spoiler:
Par la suite, dans sa correspondance, sœur Lucie revint souvent sur le sujet. Ainsi, elle confia au père Pasquale :
Ce qui m’est resté le plus gravé dans l’esprit et dans le cœur, ce fut la tristesse de cette Dame lorsqu’elle nous montra l’enfer ! Si la vision de l’enfer avait duré un instant de plus, nous serions morts de peur et d’épouvante. Cependant, une chose m’a encore plus impressionnée, ce fut l’expression douloureuse du regard de Notre-Dame ! Si je vivais mille ans, je la conserverais toujours gravée dans mon cœur.
Voici également ce qu’elle écrivit un jour à un séminariste :
Ne soyez pas surpris si je vous parle tant de l’enfer. C’est une vérité qu’il est nécessaire de rappeler beaucoup dans les temps présents, parce qu’on l’oublie :
c’est en tourbillon que les âmes tombent en enfer. Eh ! quoi ? Vous ne trouvez pas bien employés tous les sacrifices qu’il faut faire pour ne pas y aller et empêcher que beaucoup d’autres y tombent ?
« C’est en tourbillon que les âmes tombent en enfer. » ! Qui, de nos jours, rappelle cet enseignement que Lucie apprit de la Sainte Vierge elle-même ? Pourtant, tous ces enseignements sur l’enfer sont parfaitement conformes à l’enseignement constant de l’Église depuis toujours. Notre-Seigneur, dans son immense bonté, parla plusieurs fois de « géhenne », de « feu éternel », de « fournaise ardente », de « feu qui ne s’éteint pas ».
Alors, comme les petits bergers de Fatima, réfléchissons à l’enfer qui nous attend si nous ne suivons pas la loi divine et prions Dieu de nous donner les grâces nécessaires pour l’éviter.
[size=18]Les âmes des pécheurs
Dans la deuxième partie de la prière, la Sainte Vierge continue en demandant, une fois de plus !, de prier pour les pécheurs : « Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin ». Il s’agit bien de prier pour les âmes des pécheurs et non pour les âmes du purgatoire comme certains ont voulu le faire croire. Voici le dialogue qu'eut le chanoine Barthas avec sœur Lucie à ce sujet :
Je me permis de demander à sœur Lucie de préciser le sens du mot "alminhas" (âmes) :
— Dans ces âmes qui ont besoin du secours divin, lui dis-je, faut-il voir les âmes du purgatoire ou bien celles des pécheurs ?
— Dos peccadores, répondit-elle sans hésiter.
— Pourquoi le pensez-vous ?
— Parce que la Sainte Vierge nous a toujours parlé des âmes des pécheurs. Elle ne nous a jamais parlé des âmes du purgatoire.
— Pour quelle raison, à votre avis, Notre-Dame vous a-t-elle particulièrement intéressés aux âmes des pécheurs plutôt qu'à celles du purgatoire ?
— Sans doute parce que les âmes du purgatoire sont déjà sauvées, se trouvant comme dans le vestibule du Ciel, tandis que les âmes des pécheurs sont sur les pentes qui conduisent à la damnation.
Le 18 mai 1941, sœur Lucie écrivit au père Gonçalvès : « Je crois que Notre-Dame voulait parler des âmes qui se trouvent en plus grand péril de damnation ». Ceci est parfaitement logique, car à Fatima, Notre-Dame est venue essentiellement pour nous rappeler l’urgente nécessité de prier pour le salut des pécheurs.
Il est donc clair que nous devons prier surtout pour les âmes en danger de se perdre définitivement, autrement dit de se damner. C’est le sens de la fin de la phrase : « surtout celles qui en ont le plus besoin ». Ces mots en ont surpris plus d’un. Ils peuvent surprendre en effet. Comment vouloir le salut de toutes les âmes sans exception tout en ajoutant une formule restrictive ? C’est la logique de l’amour. L’âme suppliante voudrait obtenir de la miséricorde divine le salut de toutes les âmes. Mais elle sait que ses propres mérites sont très insuffisants pour obtenir cette grâce. Alors, elle demande d’appliquer les quelques mérites qu’elle a à ceux qui en ont le plus besoin. Admirable logique des saints ! C’est l’exemple de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui, en priant de toute son âme pour Pranzini, auteur de trois horribles meurtres, obtint sa conversion quelques instants avant son exécution.
On comprend dès lors le souci de Notre-Dame de nous expliquer dans le détail l’urgente nécessité de prier pour les pécheurs, pour qu’ils se convertissent et ainsi évitent l’enfer, et d’offrir les quelques mérites que nous pouvons gagner pour les âmes qui sont en plus grand danger de se damner, afin qu’au dernier moment, comme pour le bon Larron ou pour Pranzini, la grâce les frappe et permette que leur dernière pensée avant de quitter ce monde soit pour implorer la miséricorde divine.
Aussi, demandons à Notre-Dame de nous accorder les lumières nécessaires pour bien comprendre ce qu’est l’enfer. Et récitons notre chapelet tous les jours pour demander pardon, pour nous-même d’abord, pour les pécheurs ensuite, afin qu’eux comme nous, nous suivions docilement les demandes de Notre-Dame et ainsi évitions l’enfer.[/size]
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 18:50
Bonjour
Voici ma prière, et le feu de l'enfer signifie aussi les épreuves par le feu de la vie courante, comme le dit Saint Pierre, ont éprouve l'or au creuset !
Seigneur Christ Dieu, pardonne nous nos péchés, rejets et abandons qui t'ont conduit a la croix, préservez nous du feu de l'enfer et conduisez au Ciel dans ton Amour auprès de Toi, toutes les Âmes qui montes vers Toi de par le Monde, spécialement Celles qui sont victimes de violences et de haines, Celles qui son drogué, Celles qui s'enlève la vie, Celles qui te sont Consacrées, et tout les Baptisés en ton Nom qui ont le plus besoin de Votre Sainte Miséricorde, et SVP Bon Papa Saint, Toi qui est lumière, attire a toi toutes les Âme qui ères sur la Terre et qui n'ont pas trouver le chemin pour monté vers Toi, afin qu'un jour, Eux aussi soi dans ton Amour auprès de Toi, Amen !
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* afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra,
Invité Invité
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 19:11
Très jolie prière, Cath.
Cath
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Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 19:31
Bonjour
Surtout efficace !
Invité Invité
Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition) Ven 8 Mar 2024 - 19:33
Cath a écrit:
Bonjour
Surtout efficace !
C'est toujours l' objectif d'une prière
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Sujet: Re: Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition)
Dogme de Trente: la crainte de l'enfer est un don divin (attrition)