Sœur Souris - Robin Des Bois - Disney

Je vous présente Sœur Souris
Du dessin animé Robin des Bois de Walt Disney

« Bravo ! Bravo ! ». Sœur Souris fait son entrée dans l’histoire au moment où Robin et Marianne viennent enfin de prononcer leurs vœux de fiançailles. Accompagnée par son mari, Croquenote, la petite nonne sort alors avec enthousiasme de la capuche de Frère Tuck afin d’applaudir les deux amants. Particulièrement joyeuse, elle participe ensuite à la fête improvisée dans la forêt par les habitants de Nottingham.

La joie des uns et des autres est cependant rapidement refroidie. Furieux après avoir découvert que les villageois se payaient allègrement sa tête, le Prince Jean a décidé d’augmenter comme jamais les taxes. Accablés par autant d’impôts, les sujets sont alors des dizaines à croupir en prison, tant et si bien que les rues deviennent désertes au grand dam de Frère Tuck et Croquenote qui se lamentent tous les deux de cette triste situation.

Dans leur église bien vide, tous les deux font cependant en sorte de réconforter les cœurs, le premier en continuant de sonner les cloches pendant que le second joue de l’orgue. « Oh… Peut-il y avoir encore de l’espoir quand ce tyran de Prince Jean taxe jusqu’au cœur et à l’âme du pauvre peuple ? », s’interroge pour sa part Sœur Souris. Posant son balai, la petite religieuse décide de faire contre mauvaise fortune bon cœur en offrant à Frère Tuck l’ultime pièce d’or que son mari et elle avaient réussi à mettre de côté.



Glissé dans le tronc des pauvres, le sou est une source d’espoir qui ne tarde pas à être ruinée par le Shérif de Nottingham. Ordonnant à son mari de ne surtout pas chercher querelle au gros lourdaud, Sœur Souris est incapable de contenir sa colère lorsque ce dernier s’autorise à confisquer la maigre offrande. « Ouh ! Remettez-la en place !!! », s’agace-t-elle.

Indignée, Sœur Souris assiste, impuissante, au combat opposant le Shérif de Nottingham à Frère Tuck. « Sainte Vierge… », murmure-t-elle. Incapable de retenir ses larmes, elle s’effondre lorsque le moine est mis aux arrêts.

La situation est dramatique. Mais grâce à l’intervention de Robin et de son compagnon Petit Jean, les choses rentrent finalement dans l’ordre. Le Prince Jean et ses complices sont neutralisés. Mieux ! Le bon Roi Richard est enfin de retour de la Croisade. La joie est dès lors de retour à Nottingham où les habitants fêtent en grandes pompes les noces de Robin et Marianne. Depuis la fenêtre de l’église, Sœur Souris et Croquenote participent à la célébration en jetant quelques grains de riz sur les nouveaux mariés.

Source Disney Forum

Sa conception
À la fin de la décennie 1960, la division animation des studios Disney vit des jours sombres. La mort de Walt Disney, suivie quelques années plus tard par celle de son frère Roy, a laissé un grand vide. Le Livre de la Jungle et Les Aristochats, les derniers projets initiés du vivant de Walt, sont à présent achevés. Les artistes se posent alors la question de continuer ou non de produire d’autres longs-métrages animés. Hésitant à renoncer, ces derniers décident bientôt de poursuivre l’œuvre du papa de Mickey en lançant la production d’un nouveau classique adapté de la légende de Robin des Bois.

Galvanisant, le projet est chapeauté par la vieille garde, Wolfgang Reitherman, Ken Anderson, Milt Kahl, Frank Thomas, Ollie Johnston, John Lounsbery, Eric Larson et Hal King qui penchent pour une version totalement inédite de l’histoire, incarnée à l’écran par un casting uniquement constitué d’animaux anthropomorphes. En cela, ils reprennent un concept déjà initié au début des années 1960, au moment de la production de Chantecler et le Renard, une adaptation conjointe de Chantecler d’Edmond Rostand et du (Le) Roman de Renard qui, faute d’avoir convaincu Walt Disney, ne verra finalement jamais le jour.

Le rôle de la femme du sacristain est alors confié à une petite souris. Curieusement, celle-ci ne possède pas de nom. En version originale, Frère Tuck la nomme « Little Sister ». En version française, il l’appelle seulement « ma sœur ». Avec une pointe de familiarité plus que déplacée, le Shérif de Nottingham l’interpelle quant à lui en disant « Ma p’tite mère ».

Comme l’ensemble des personnages du film, Sœur Souris est conçue par Ken Anderson et Milt Kahl.

Personnage mineur de Robin des Bois, Sœur Souris fait partie de la grande famille des souris Disney. Depuis des décennies, des dizaines de rongeurs peuplent en effet la filmographie des studios, à commencer par Mickey Mouse. Timothée, Gus et Jaq, Amos et Roquefort ont à leur tour allongé la liste complétée, avec les années, par Bernard, Bianca ou bien encore le détective Basil. Vêtue d’une robe bleue, d’un tablier blanc et coiffée d’un bonnet blanc attaché par un ruban, Sœur Souris possède cette apparence typique des souris Disney créées durant les années 1970. Mickey, Timothée, Gus, Jaq et Amos possédaient en effet de larges yeux constitués de formes blanches et ovales au centre desquelles trône une pupille. Avec Roquefort dans Les Aristochats, les artistes de Disney reviennent toutefois à la mode ancienne consistant à ne représenter les yeux de leurs souris qu’avec de simples ronds noirs dépourvus de contour blanc.

Les Voix de Sœur Souris
En version originale, Sœur Souris est incarnée par Barbara Luddy. Née à Great Falls, dans le Montana, le 25 mai 1908, l’actrice débute une carrière de chanteuse durant la Première Guerre mondiale. Après avoir participé à différents concerts pour récolter des fonds destinés à la Croix-Rouge, elle joue dans divers vaudevilles avant d’aller tenter sa chance à Hollywood. Au départ simple figurante, elle obtient progressivement des rôles plus importants dans les courts-métrages Rose of the World, East Side West Side ou Born to Battle. Un temps engagée au sein de la troupe de Leo Carillo avec qui elle tourne en Australie et en Nouvelle-Zélande, Barbara Luddy se tourne bientôt vers la radio où elle apparaît dans des émissions comme The First Nighter Program, Margot of Castlewood, Lonely Woman et Grand Hotel. Reconnue pour sa voix familière, la comédienne est choisie par les studios Disney pour vocaliser Lady, Pimprenelle, Rover, Maman Gourou, Sœur Souris et la Veuve Lapin. Barbara Luddy disparaît le 1er avril 1979 à l’âge de soixante-dix ans.

En France, le rôle est tenu par Colette Ripert. Originaire de Pernes-les-Fontaines où elle voit le jour le 17 janvier 1930, l’actrice joue au cinéma dans des films comme Trente et Quarante, Sylvie et le Fantôme, Les Jeux sont Faits, La Dame de Chez Maxim, J’Avais Sept Filles et Twist Again à Moscou. Également présente à la télévision, elle se produit en parallèle au théâtre dans Le Don d’Adèle, Oscar ou Nid d’Embrouilles. Colette Ripert disparaît le 15 mai 1999 à l’âge de soixante-neuf ans.

Sœur Souris apparaît dans certaines adaptations en bande dessinée de Robin des Bois.
La petite souris est également présente dans The Wizard's Ring, une aventure inédite incluse dans l'album The Adventures of Robin Hood publié au moment de la sortie du film.

Colette Ripert



Barbara Luddy

Milt Kahl



Ken Anderson

Il a l'air spécial ce topic, j'ai lu l'intitulé pour le moment.
C'est un fil pour des marginaux ou c'est du sérieux ?

Mais en y réfléchissant bien, les chrétiens, les vrais chrétiens, sont des marginaux aujourd'hui, non ?

C’est sérieux, les divertissements.
Excellent dessin animé, qu’on oublie un peu trop, et la musique du ménestrel au générique est excellente.les gens de religion dans les films, c’est aussi un sujet interessant. Plus compliqué est ce rapport dans le film Notre Dame de Paris avec gina Lollobrigida, il est plus adoucit dans le dessin animé reprenant l’histoire de Notre Dame de Paris par Disney: Le Bossu de Notre Dame.. Le livre reste une critique de l’injustice du pouvoir.
Il y a un livre interessant : Quand le christianisme fait son cinéma
de Bruno de Seguins Pazzis

Ce qui m’a intéressé, c’est que les enfants voient un personnage rempli de bonté avec soeur Souris.
Le stéreotype est ici positif, loin de la marginalité présentée dans les médias.
Parmi les Disney pour enfant, il est bien pour l’éducation, comme les premiers Disney. C’est plus polémique pour les derniers Disney wokistes d’ailleurs assez médiocres.

Je ne suis pas toujours d’accord sur la critique de certains milieux chrétiens contre les dessins animes Disney, parcequ’on ne peux pas généraliser, chaque film est différent, et que les dessins animés Disney n’ont pas cette vocation d’enseignement chrétien, tout simplement, meme si la morale suinte des scenarios.

Beaucoup de films Disney mélangent un enseignement judéo-chrétien avec d’autres éléments religieux et d’autres spiritualités, puis ils y « ajoutent un peu de magie » comme solution ultime pour réaliser vos rêves.

https://lausanne.org/fr/mediatheque/laml/2020-01-fr/spiritualite-et-valeurs-dans-lunivers-de-disney:

C’est un des rares dessins animés ou l’on voit l’humanitaire chrétien, meme si ce n’est pas le sujet principal.


J’ai presque l’intégrale des Disney, même le fameux polémique Melodie Du Sud ( Song of the South), injustement décrié aux USA. qui est excellent et qui critique toutes formes d’injustices, en DVD et en Bluray, ou d’autres titres rares. Je conseille de rechercher Melodie du Sud, mais ce sera en V.O. Si on veux une bonne image, car il est banni des plateformes disney, ce sont forcement des copies, sauf l’ancienne cassette VHS francaise ou un laserdisc en import japonais.
il parle des injustices et du divorce, un sujet rare aussi chez Disney. Et il est plutôt antiraciste contrairement a ce que disent les démocrates américains.
Attention à la langue de celui que vous trouverez, piste sonore ou sous titres. Les blurays ont une bien meilleure image que les copies dvd douteuses
On le trouve sur Ama zon france ou la baie.

Image tirée de Robin Des Bois

Sexton Mouse, ou Father (père)

D'accord je comprends.
Via un smartphone on croirait à une blague ou un fil pour marginaux vraiment à la marge de la société.

Je n'ai pas compris pourquoi le fil serait pour des marginaux en marge de la société ?

En tant que marginal je peux t'expliquer mais ce serait trop long et HS.
Bonne journée à vous.
Salutations distinguées.

J'ai vécu 10 ans dans la grande pauvreté tu peux tout me raconter. Fais comme tu veux.

Je suis en HP depuis 4 semaines et je sors la semaine prochaine car un épicier qui brasse de la drogue m'a mis un calibre dans la bouche et j'ai vu en lui le diable.
J'ai une SARL, une SCI et je suis membre du comité restreint d'une fondation.
Je ne suis pas fou donc, mais en HP tout de même à Sainte Marie sur Nice.
Je suis actuellement le marginal des marginaux.
Mais tout va aller pour le mieux, le préfet de Nice est ok pour ma sortie.
Tu vois les grilles derrière moi ? C'est Sainte Marie de Nice, regarde comme je suis énervé :

Spoiler:

On est toujours prisonnier de quelque chose..

Je précise que le mot "niké" signifie "Nikaia" ou "Nice" .
Victoire en grec.

Disney est un des grands créateur de mythes au 20é siècle d'autant qu'il s'adresse aux enfants.

Balance ton antisémite :

https://www.actualitejuive.com/2014/01/23/polemique-walt-disney-antisemite/

https://www.caminteresse.fr/histoire/les-rapports-troubles-de-walt-disney-avec-les-nazis-11167390/

On a su quelques propos antisemites après sa mort, et il etait anticommuniste, et sans nul doute aussi un agent d’état de par ses liens et déplacements. Lire le livre «  Le Prince d’Hollywood »
Des reparties antisemites qu’on lui rapporte, mais que personne ni aucun livre ne peux citer, semblent s’être éteintes avec le temps, et il a recu un prix pour  son oeuvre par une organisation juive, et il en était fier. il est resté anticommuniste. Il a fait face à des grèves dans sa société, des grèves justifiées, ou même si les femmes étaient respectées elles étaient sous-payées.
Quand il fallait adapter des romans dont les droits ont été achetés, mais que le texte original presentait des polémiques raciales ou des éléments violentes, il demandait à des scénaristes de gauche de les adapter pour le grand public. C’est ce qu’il avait fait pour adapter les histoires du Sud des contes d’Oncle Remus: il a engagé un communiste pour adapter les textes originaux et concevoir Mélodie Du Sud. Enfant battu, Walt Disney voulais une histoire grand public qui dénonce les injustices de toutes sortes, et ce n’est pas un nazi qui aurait eu cette intransigeance morale.
Il a réalisé au moins deux dessins animés antinazis avec Donald, et des dessins patriotes et antinazis pour l’armée.
Des passages polémiques ont été coupé de ses films avant leur sortie, par exemple un passage de Fantasia à été éliminé, présentant des centaures noires aider une centaure blanche à faire sa toilette et se peigner.
Il fallait des lobbys de gauche pour réussir le coup pendard et non justifié de faire disparaître Melodie Du Sud du catalogue, et des lobbys BLM déchainés contre Trump pour faire changer l’attraction Splash Mountain de Disneyland sous prétexte fallacieux que les petits animaux de Splash Mountain venaient du film Mélodie Du Sud.
Le Wokisme Disney de 2024 ne s’oppose à aucun fascisme d’un Disney des années 60.
C’est du pipeau. Ce sont les wokistes gauchistes de chez Disney qui bafouent la mémoire, le leg, et la pertinence morale d’oncle Walt. Ce sont les wokistes de chez Disney qui ont introduit les idées LGBT dans les films Disney et dans les parcs destinés aux enfants.
Il etait facile et courant de modifier un film Disney pour le rendre compatible avec ce siècle s’il avait fallu le faire.
Des voix ont été modifiées de beaucoup de films Disney pour couper court à des polémiques diverses.
Il est évident que des lobbys LGBT et BLM ont pénétré la société Disney, et la qualité des productions s’en ressent.. comme imposer une Captain Marvel femme, quand l’original de stan Lee était un
homme, ou imposer trois personnages de captain Marvel particulièrement adaptés aux cibles politiques démocrates: une blanche, une noire, une basanée. Comme par Hazard. Il n’y a aucun hasard.
C’est une guerre civile.

Ce qui est sur, c’est qu’il n’a fait aucune promotion personnelle du nazisme ni de l’antisemitisme.
Son oeuvre éduquait plutôt à la charité et à la fraternité envers autrui. C’est ça qu’il faut retenir.

Cela reste discutable et complexe.
En tout cas concernant Gargamel et Azraël c’est moins discutable :

Ce n’est pas Disney mais …
https://www.la-croix.com/amp/1201259552

Azraël le chat de Gargamel, le stéréotype cliché du juif cupide, fait référence à Israël .

Parlons de Tintin si vous le voulez bien :

Le méchant de l'histoire est alors un financier juif américain du nom de Blumenstein. «Il y a de nombreux traits antisémites réels dans L'Étoile et mystérieuse, mêlé à du collaborationnisme, explique Didier Pasamonik

https://www.lefigaro.fr/bd/2014/12/09/03014-20141209ARTFIG00360-raciste-antisemite-sexiste-tintin-sur-le-banc-des-accuses.php

Tout a fait. Hergé avait des idees commune de son époque, ou en Belgique comme en occident, les blancs se sentaient supérieurs et ou la société était tres antisemite. C’etait meme la norme en europe.
La belgique était profondément liée a son colonialisme - le congo Belge.
Il y a eu des changements sociaux et des prises de consciences.
Hergé était ami et collègue de travail avec Leon Degrelle, devenu responsable fasciste et fondateur du mouvement neonazi et collaborationniste Rex. ses adeptes étaient les rexistes.
En tout cas, Hergé n’a eu aucune action collaborationniste.
Herge a lui aussi évolué, et il dit qu’il s'est transformé.
J’ai peu d’informations sur cette évolution.
Leon Degrelle avance pour sa propagande qu’Hergé l’aurait pris pour modèle pour créer Tintin,  car il voyageait beaucoup et s’habillait a la manière de Tintin.. Mais d’autres pensent qu’Herge aurait eu d’autres modéles.
Rien de tres clair.
Il a voulu modifier les tares de ses premiers dessins. Mais était il sincère ? J’ai peu d’informations sur lui.

Etonnamment, personne ne parle beaucoup de BD racistes bien francaises.
un des personnages qui m'intrigue le plus est celui de Césarin Joli-Coco.
c'etait une BD trés populaire dans les journaux francais’ vers 1876
il s'agissait d'un personnage noir avec toutes les tares et defauts possible, voleur, intriguant.. je ne voit aucune critique nul part de cette BD caricaturale extrêmement raciste.

« Comme Nadar,  Gill use d’un personnage type, celui du Juif qui rassemble les stéréotypes antisémites à la fois physiques (il a la peau noire, le nez crochu, une moustache, une barbe et des cornes) et moraux (il est cruel, voleur, comploteur et sans aucune loyauté), pour retracer les événements politiques du Second Empire, du coup d’État de 1851 à la chute du régime de Napoléon III auquel Césarin est entièrement acquis – il participe notamment à la destruction du Palais d’été de l’empereur de Chine, en 1860, à la guerre du Mexique, en 1861-1867, à la manifestation des « blouses blanches » en 1869 et à la guerre contre l’Allemagne en 1870. »

http://www.topfferiana.fr/2016/10/la-bande-dessinee-au-siecle-de-rodolphe-topffer-4/:

Par contre je n’ai jamais fait le moindre rapprochement entre Gargamel et un personnage juif. Il avait la tete d’un sorcier comme tout le monde l’imaginerait. je ne suis pas sur que Azrael fasse reference a israel..
Azrael est l'ange qui se penche sur tout lit de mort. Il fait passer les êtres humains à l'état d'âme.
Le compagnon de choix pour un sorcier, tout comme le corbeau Algorab qui accompagne la sorcière Miss Tick dans les histoires italiennes Disney.
L'Ange Azrael aide également ceux qui ont perdu un être cher à surmonter leur peine et leur chagrin. La mission de l'Archange Azrael est d'apporter son soutien spirituel.

Je pense qu’on coupe un peu trop les cheveux en quatre, Peyo a imaginé un monde simpliste et étonnant tout bonnement, comme jadis Esope, Perrault ou les frères Grimm.

Intéressant …
Est-ce que tu savais que Bambi est un film sur l'antisémitisme ?

non. mais faut il voir de l’antisemitisme partout, non plus.
on peux faire des associations d’esprit..je doute que Bambi y fasse penser.
ou alors il y en a dans Goupil, le roman de Renard, Croc-Blanc , et Aglaé et Sidonie ..
il vaux mieux denoncer ce qui est évident .
Je vois plus d’associations d’esprit dans Harry Potter avec le ministère de la Magie , et les sang-de-Bourbe.. la diffamation et la traque politicoraciale.

Quiconque visionnera Mélodie Du Sud decouvrira un film antiraciste ( les enfants noirs et blancs sont amis) et humaniste, donnant de l’espoir aux gens désemparés. Robin des bois parle d’injustices.  C’est bien pour eduquer des enfants.

Grande-Bretagne: Une avocate veut interdire le dessin animé « la Belle au Bois dormant » de Walt Disney, car « le baiser n’est pas consenti. » Des féministes et pédagogues suisses la soutiennent.
Pour avoir un Blu-Ray de « Mélodie du Sud », que des associations bigotes jugent raciste quand il n’y en a pas une once, ca sera long..
Huffingpost:
« Sur les plateformes de vidéos, pullulent les analyses (plus ou moins sérieuses, avouons-le) de la stratégie Disney, débutée en 1923. Cela va du traitement raciste d'un personnage (les corbeaux dans Dumbo, Rafiki le singe à l'accent africain dans "Le Roi Lion"), à la dénonciation de stéréotypes les plus éculés (la chanson d'ouverture d'Aladdin, et ses "oreilles coupées, parce que bon, on est chez les Arabes", changée depuis). Sans oublier, en vrac : complot Illuminati, Troisième Reich, théorie conspirationniste et lobotomie subliminale des héroïnes en détresse, que ne supportent plus les féministes du monde entier, etc.
A la bibliothèque principale du campus Disney, à Glendale (Los Angeles), la documentaliste maison oscille entre malaise et amusement à l'idée de faire quelque recherche au sujet de ce "Song of the South", film maudit que les dirigeants de la firme ont décidé ne plus jamais mettre en avant, après de multiples sorties plus ou moins polémiques. En effet, dès la première du film en 1946, premier couac : l'acteur principal, James Baskett, un Noir, n'était pas invité à fouler le tapis rouge, les lois ségrégationnistes étant encore en vigueur à Atlanta. "Vous devriez regarder du côté des ouvrages de sociologie pour une analyse poussée, ici la boîte n'aime pas trop promouvoir cette histoire", nous dit-elle.

Dans les magnifiques rayons remplis à ras-bord de documents précieux, utiles aux dessinateurs pour créer de nouveaux personnages, rien sur ce long-métrage, dont l'action se déroule dans une plantation en Géorgie, juste après la guerre civile américaine (soit entre 1865 et 1877, une période appelée "la Reconstruction"). Hormis d'innocentes représentations figuratives, aucun mot qui fait mal. En revanche, le net et les ouvrages critiques sont en effet une source précieuse de renseignements.

L'histoire de "Mélodie du sud" est celle de Johnny, un jeune garçon de sept ans que les parents, en instance de divorce, envoient en séjour à la ferme. Plus précisément dans une maison coloniale au cœur de laquelle père et mère emploient nombre d'employés de couleur, notamment pour les travaux des champs, et ce même si nous sommes quelques années après l'abolition officielle de l'esclavage. On ne verra pas un fouet, conte de fées oblige, mais le décor est posé.

Disponible sur Youtube en tronçons d'une dizaine de minutes, le film a ses fans et ses indignés. Nous avons pu récupérer une copie DVD, auxquels seuls quelques employés ont accès. La jaquette était du vulgaire fan-art, inspiré de l'affiche original et de la VHS. Des œuvres échangées sous le manteau par de nombreux frustrés qui aimeraient voir, un jour, sortir le long dans une qualité acceptable.

"Zip-a-Dee-Doo-Dah"

Pour l'avoir visionné ainsi, "Song of the South" conte donc la rencontre inopinée de Johnny et d'Oncle Remus, originellement un personnage central du folklore afro-américain. Le film n'est pas bien méchant, tout juste une ennuyeuse bluette amicale et naïve. Mais il dépeint surtout la nonchalance d'une communauté noire qui n'aurait pas eu à cœur de se sortir des griffes de l'esclavage, même après 1848. Uncle Remus est libre de circuler, mais il reste là, sous la coupe d'une famille bourgeoise pour laquelle il travaillait jadis, et qui le loge dans un taudis minable.

Et c'est bien sûr ce qui pose problème. Soit aux Blacks eux-mêmes, soit à des Blancs du XXème siècle en pleine repentance. Peu importe au fond, de savoir si tous les Africains arrivés en Amérique se battaient sans relâche pour leur survie. Ici, ils sont évidemment débonnaires, enfantins, et chantonnent à qui veut les entendre, le fameux "Zip-a-Dee-Doo-Dah", chanson-phare du film, encore diffusée aujourd'hui dans les enceintes du parc Disneyland en Californie.

Assis autour du feu pour raconter des histoires de lapins aux marmots, Uncle Remus est le bon Noir. La mère de Johnny, excédée, lui demande avec condescendance de ne plus berner son fils. Ordre que le valet, limité intellectuellement, accepte sans rechigner. On pense à "Autant en emporte le vent". Pas de "nigger" (nègre) prononcé ; pas de violence, si ce n'est dans les parties animées ; du gospel bon teint, etc. Cela contraste trop avec l'acception commune selon laquelle la rage et le besoin de liberté animaient les esclaves depuis le début. Il faudra le retour du père pour que tout rentre dans l'ordre. Soupirs...

"Racisme passif"

En outre, quelques courts passages, que nous qualifierons de "racistes passifs", dévoilent sans ambiguïté la tendresse de Walt pour la bonté pondérée des maîtres de maison, face à des Noirs qui ne pigent pas grand-chose, accent exotique inclus. Plus retors, la liberté dont jouit l'acolyte noir de Johnny, le jeune Toby, et qui tend à dépeindre une collaboration cordiale entre Blancs et Noirs, sans mentionner que ces derniers étaient emmenés là de force. "Under circumstances" (tout dépend des circonstances de l'Histoire), disaient certains pour justifier la traite négrière. Preuve de l'appartenance de Walt Disney au parti nazi américain, pour d'autres. Les blogs accumulant des théories du complot fleurissent, tandis que les pros sont aveuglés par leur amour de "l'endroit le plus joyeux de la Terre" (la devise actuelle des parcs).

Toujours est-il que le film a connu une sortie VHS en 1982, puis en laser-disc en 1985. Mais le chef d'œuvre technique escompté sera trop sali. Il fut stoppé net par la mauvaise presse, et par les appréciations d'un public qui continue de se déchirer, et freine le PDG Bob Iger, ce dernier multipliant les déclarations contradictoires.

Le film continue de gêner : sa projection a récemment été annulée lors du LoneStarCon, une convention sur la fiction à San Antonio (Texas), après une protestation d’un mouvement de droits civiques. Il y quelques jours cependant, le premier animateur noir de Disney, Floyd Norman, a évoqué "Song of the South" à Atlanta lors d’une tournée promo pour un livre. "Bien que le film ne soit pas parfait, Walt Disney et son équipe de création ont mis beaucoup d’amour dans 'Song of the South'. Espérons qu’un jour cet incroyable film sera apprécié pour ce qu’il est vraiment, et ne sera plus interprété par certain".

Une attraction intitulée "Splash Mountain" reprend les personnages animés de "Mélodie du Sud" dans les parcs de Floride, Californie et Tokyo. Bien moins polémiques, puisqu'il s'agit d'un lapin malin, d'un renard et d'un ours débile, ils invitent une fois de plus à se concentrer sur la face lumineuse de l'histoire de Disney. Celle des happy ends, entamée à l'aube des années 80.

Signe des temps, c'est une fille à la peau noire qui fut, pour la première fois, l'héroïne, dans "La princesse et la grenouille", sorti en 2010, des années après les Arabes, Indiennes et Asiatiques ; Jasmine, Pocahontas et Mulan. Un retour dans le bayou pour les animateurs, manière de réécrire l'Histoire avec de jolies couleurs.. »
Source Les Observateurs - Suisse

2022. Disney retire l’attraction Splash Mountain, par décision politique interne et sur demande de lobbys wokes et BLM.
Mais de nombreux noirs américains adoraient cette attraction sur des contes de leur culture ancestrale, et y allaient par familles entières.
Janvier 2023: Les démocrates wokes de chez Disney ont détruit finalement un emblème de la culture noire americaine, malgré les appels de politiciens républicains (comme Ron DeSantis) de ne pas modifier Splash Mountain, décision prise sur le sillage des violentes émeutes de BLM et de la destruction de statues historiques en 2020. Les contre-pétitions n’ont pas été écoutées par la direction de Disney.
Une contre-pétition demandant de conserver l’attraction Splash Mountain donnait cinq fois plus de signataires que celle promu par BLM.
Le dernier passage de l’attraction avec les employés a éte vu par un demi million de personnes.

Voici la description de l’attraction raciste selon les démocrates:
L'attraction présente des scènes éparses de la partie en animation du film Mélodie du Sud, sur fond de musique country et des airs joyeux tirés du film.
Ces morceaux racontent les aventures de Frère Lapin, un malicieux lapin qui abandonne son terrier de Briar Patch pour chercher son coin de paradis.
Malheureusement pour lui, Frère Renard et Frère Ours, les méchants de l'histoire, ont décidé de l'attraper. Frère Lapin se montre plus malin que les deux autres à plusieurs reprises mais à la fin, ils décident de le piéger et de l'emmener à la grotte de Frère Renard dans la colline de Chickapin Hill. C'est du haut de cette colline d'où jaillit une source que Frère Lapin s'échappe de justesse au dernier moment en se jetant dans le Briar Patch.
Ensuite la scène finale célèbre le retour sain et sauf de Frère Lapin, des animaux sont juchés sur un bateau à aubes transformé en salle de spectacle et chantent Zip-A-Dee-Doo-Dah.

Absolument Insupportable pour les démocrates.

Une nouvelle attraction Disney, actuellement en chantier, va la remplacer: Tiana's Bayou Adventure, sur le thème de Tiana, héroïne du film La princesse et la Grenouille, se prétend inclusive et pour la diversité, mais un film qui ne manque pas de stéréotypes raciaux.
Le fait est que cette nouvelle attraction présentera des noirs contents, joyeux, travaillant dans une mine de sel de la Nouvelle-Orleans: un lieu ou à cette époque les noirs étaient en réalité épuisés par des coups de fouet et réduits en esclavage, avec une forte mortalité, comme historiquement toute la documentation d’archives le démontre, et ou plus de 40% de la population etaient des esclaves.
Autant dire qu’ils n’auraient pas vraiment envie de danser comme dans l’attraction, ni de faire la fête dans le restaurant qui sera attenant à l’attraction Disney, mais plutôt envie de survivre en buvant de l’eau, prendre un maigre repas et dormir quelques heures, en serrant les dents sous la douleur des coups de fouet.
En quoi celà est plus éthique que le film sur lequel se base l’attraction précédente, mystère, mais on notera que frére Lapin, frére Ours et frére Renard, ne travaillaient pas sous les coups de fouet dans une mine. Ou diable est l’amélioration éthique ?
On a déja du mal à relativiser le film "La vie est belle" (La Vita è Bella) de Roberto Benigni ou les deux prisonniers d’un camps de concentration jouent à cache-cache en se lançant des vannes, pour ne pas comprendre l’inclusivité salvatrice d’une attraction ou les esclaves se bidonnent tout sourire en sortant le soir de la mine, histoire de vendre des poupées Tiana fabriquées en chine par des adolescentes qui vont perdre la vue; en comparaison d’une histoire de lapin qui veux sauver sa peau, et de petits animaux qui chantonnent sur un air qu’on prend plaisir à siffloter : mais qu’est ce que BLM gagne dans le deal ?
En quoi la cause antiraciste y gagne quoi que ce soit ?

Mais ceci ne gêne cette fois-ci en rien le mouvement BLM, qui avait fait du lobbying politique pour forcer Disney à fermer l’attraction précédente, sur fond d’attaques politiques contre Donald Trump, alors que le film décrié Mélodie Du Sud (Song of the South) n’avait pourtant pas grand chose à se reprocher et ne présentait aucun esclave: l’histoire se situait apres l’abolition, et contrairement à ce que beaucoup inventent, il n’y a donc aucun esclave dans le film, historiquement beaucoup restaient travailler au même endroit, rémunérés car ne sachant où aller.
Le film Mélodie du Sud dénoncait tout type d’injustice: les injustices sociales car les employés de maison sont soumis, les injustices contre les enfants et entre les enfants, et les injustices contre les femmes avec un scénario sur le divorce.
Le film montre en pleine lumière toutes ces injustices, il est donc vraiment un film qui dénonce ces injustices, et qui promet aux victimes de s’evader par des contes et par le rêve.
On y voit aussi des enfants blancs tenir la main d’enfants noirs, et s’amuser ensembles : on n’a jamais vu de films aussi antiraciste pour l’époque.
Résister aux injustices et garder l’espoir, voilà qui était le but de Walt Disney, républicain, qui avait engagé un co-scénariste démocrate afin d’assurer la moralité du scenario: Maurice Rapf.
« Rapf était une minorité, un juif et un militant de gauche ayant peur que le film soit trop oncle Tomisé ». Walt Disney aurait déclaré à Rapf « C'est exactement à cause de cela que je veux que vous travailliez là-dessus, parce que je sais que vous ne souhaitez pas que je fasse ce film. Vous êtes contre l'oncle tomisation, vous êtes un radical (nb: antiraciste). »

Walt Disney tenait personnellement à ce film dénonçant tout les types d’injustice, car lui même avait été un enfant battu par son père, autant dire que s’il avait été encore vivant il n’aurait jamais accepté le changement de l’attraction Splash Mountain, et n’aurait pas non plus accepté de censurer son film si personnel. Si walt Disney disait que les attraction des parcs n’étaient pas figées pour toujours, nul doute que cette attraction qui symbolise sa personnalité et ses combats personnels, fait partie de celles qui ne devaient aucunement changer.: il aurait donc botté le séant des responsables actuels.

En mars 2020, le président exécutif de Disney, Bob Iger, avait affirmé que le film ne serait pas diffusé sur le service de streaming Disney+ précisant qu'il n'était « pas approprié dans le monde d'aujourd'hui ». Il me semble que les films antiracistes et dénonçant plusieurs injustices sociales comme Song Of the South ( Mélodie du Sud) seraient plutôt mieux analysés et mieux vus aujourd’hui.
Si on ne le trouve pas dans la distribution officielle en video au format physique (il a néanmoins existé au format Laserdisc), on en trouve très facilement des copies en DVD et en Blu-Ray vendues sur internet. En proposer des versions officielles remasterisées contrerait cette diffusion. L’actrice démocrate noire Whoopi Goldberg a demandé à ce que ce film soit réédité officiellement.

Pourtant, la société Disney avait plusieurs fois modifié des passages d’autres films Disney, afin de contenter les critiques, et avait parfaitement su comment changer une bande sonore quand des accents pouvaient poser un problème éthique.
Des passages du film Fantasia avaient été retirés, et de nombreuses fois des voix ont été changées dans divers films: il n’y avait donc aucune raison de ne pas faire de même avec Mélodie du Sud s’il le fallait.

Pour faire avaler la pilule aux fans de l’attraction, Disney a inventé que le changement devait de toute façon avoir lieu et que la petition BLM a juste accéléré le changement, ce qui est faux, mais ce qui rend les fans de l’attraction le plus furieux est le refus de prendre en compte les contre-pétitions.

Une pétition pour le changement du thème de l'attraction:
Environ 7000 votes
- La pétition annexe pour la conservation du thème tel qu'il est:
Plus de 40000 votes

Selon le journal Le Point, du 27 janvier 2023, la première pétition initiale pronée par BLM, envoyée à la société Disney a atteint 21000 signatures, mais la contre-pétition pour ne pas modifier l’attraction, qui en a suivi a atteint plus de 99000 signatures, qui argumente : « Splash Mountain n'a jamais inclus de représentations d'esclaves ou d'éléments racistes et se base uniquement sur des contes africains historiques que les familles de toutes les ethnies apprécient depuis près d'un siècle. »

Une autre raison du mécontentement des fans, est la nature même de l’attraction: hormis une seule chute d’eau assez facile, c’est une rare attraction majoritairement reposante, qui contraste avec les autres attractions, avec un théme écologique sur la nature et les petits animaux, et des airs musicaux qui plaisent aux amoureux de la musique country et folk. Faire cette attraction est donc une coupure nette en face d’un monde trépignant ou tout va trop vite, et permet de se ressourcer. Aucune autre attraction des parcs Disney ne donne cette sensation durant une journée de visite dans les parcs Disney américains.
Il y avait dans les parcs, de nombreux endroits où il est possible de créer une attraction sur Tiana, sans détruire celle-ci.
Sa musique était aussi emblématique des parcs Disney américains, elle a été reprise par de nombreux chanteurs, avec un succès constant, et pourtant elle a subitement disparu des parcs.
Alors que dans de précédents changements d’attractions, un merchandising d’adieu et une animation d’adieu étaient proposés, cette fois-ci rien n’a été proposé: il faut donc le prendre bien comme un coup de pied démocrate aux culs des fans.

En fait le problème est la majorité démocrate au sein de la direction Disney, qui a induit plusieurs choix wokes dans les scénarios de films récents ou dans des règles sociales dans les parcs d’attraction, et la peur des activistes BLM qui terrifient de nombreuses sociétés américaines.

On oublie que l'acteur noir du film, James Baskett, a eu un oscar d’honneur pour ce film, et a fait la fierté de la communauté noire en son époque.
Les démocrates américains osaient aussi attaquer un film dont l'acteur principal est noir et a eu un oscar d’honneur, un comble pour une argumentation inclusive, faisant fi que Walt Disney a personnellement insisté pour qu’il l’obtienne en face d’un milieu alors généralement raciste, et que l’acteur n’a même pas pu être présent à la première ou à la remise des oscars.

Walt Disney a donc été un précurseur en tentant d’amener une reflexion sociale dans une industrie cinématographique pour enfants, ce qui était très libertaire pour l’époque, alors que la direction américaine Disney actuelle fait la promotion du wokisme, de l’autocensure, et de l’opportunisme commercial.
Comme cette histoire finit mal, et qu’il n’y a aucune autocritique, aucun débat, aucune ouverture d’esprit du coté de Disney, une partie des américains fans de Disney, dégoutés, désertent ces parcs pour lorgner du coté des parcs Universal, les grands gagnants, et ce ne sont pas les énormes augmentations des tickets d’entrées pour les parcs Disney qui vont les retenir.

Pensez-vous que le film de Disney Narnia («Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique»)
attire un public chrétien ?
Les protestants fondamentalistes sont nombreux à considérer l'oeuvre de l'écrivain britannique comme une sorte de catéchisme à l'usage des petits et des grands, notamment parce qu'il y est question de mort, de résurrection et de rédemption. Mais les lecteurs lambdas voient dans les Chroniques de Narnia une très belle histoire de courage, d'amitié et de sacrifice.

Ted Haggard, le président de l'Association nationale des évangéliques, qui compte 39 millions de fidèles, a déclaré récemment qu'il voyait dans le film «un moyen idéal pour propager le message de l'Evangile» auprès des gens qui ne vont pas à l'église. Les ministres et les laïcs sont d'ores et déjà invités par les leaders évangéliques à utiliser le film comme un instrument d'animation pastorale.

Cependant, un célèbre écrivain britannique de livres pour enfants sème le trouble dans la nouvelle histoire d'amour entre Disney et les fondamentalistes chrétiens. Philip Pullman, qui se proclame athée, a déclaré récemment à l'hebdomadaire The Observer que l'oeuvre de Lewis n'avait rien de chrétien. Pire, qu'elle était «un fâcheux mélange de préjugés racistes, misogynes et réactionnaires», et qu'il n'y avait pas trace de valeurs comme l'amour et la charité. L'auteur met notamment en cause la peur supposée de C.S. Lewis à l'égard de la sexualité et des femmes. Il affirme aussi que Lewis décrit une religion, qui ressemble fort à l'islam, en des termes racistes. «Si les studios Disney veulent commercialiser ce film comme une grande histoire chrétienne, ils seront obligés de dire des mensonges», dit-il à The Observer.

Une thèse difficile à avaler pour les admirateurs de l'oeuvre de Lewis. Dans un livre, Irène Fernandez, agrégée de philosophie et docteur ès lettres, explique qu'on ne rend pas justice aux «Chroniques de Narnia» en affirmant qu'elles sont une représentation allégorique de l'histoire du salut.
Source Le Temps - Suisse

Gina Carano, ex-actrice de l'univers « Star Wars », a annoncé mardi 6 février 2024 porter plainte contre Disney, car elle estime que son licenciement a été motivé par ses prises de position polémiques sur l'Holocauste, la pandémie ou les droits des personnes transgenres. Cette procédure judiciaire, soutenue et financée par Elon Musk, patron de X (ex- Twitter) connu pour ses positions conservatrices, est un nouvel exemple des guerres culturelles qui divisent profondément les Etats-Unis.
Source Disney Landers .

le fossé entre démocrates et républicains est dangereux.
Le populisme en Europe aussi, le fascisme de Poutine..
Ca pue l’avant-guerre

Juin 1996:
Une dizaine de jours après avoir été en butte aux attaques des
Baptistes du sud, la compagnie Walt Disney a annoncé mardi qu'un jésuite avait rejoint son conseil d'administration. Dans un communiqué, le PDG de Disney, Michael Eisner, a annoncé l'élection de Leo J. O'Donovan, 62 ans, président depuis 1989 de l'Université de Georgetown à Washington, la plus ancienne université catholique des Etats-Unis. «C'est un érudit et un théologien distingué, et il connaît aussi le monde des affaires» a déclaré Michael Eisner.

L'annonce de cette élection intervient peu après que les Baptistes du sud, lors de leur convention annuelle, eurent lancé le 12 juin un appel au boycottage des films, des produits et des parcs à thème de Walt Disney pour protester contre ce qu'ils estimaient être une «tendance anti-chrétienne et anti-familiale» de la de la compagnie. Avec 16 millions de fidèles, les Baptistes du sud constituent la plus nombreuse dénomination religieuse aux Etats-Unis après l'église catholique. Ils reprochent notamment à Disney sa décision d'accorder des avantages sociaux aux conjoints de ses employés homosexuels ainsi que le tournage d'un film par un réalisateur condamné pour outrage à la pudeur.

Walt Disney avait aussitôt condamné cette décision et Michael Eisner a renouvelé cette condamnation dans une interview publiée mardi par le Los Angeles Daily News. «Nous pensons qu'il s'agit d'un tout petit groupe de Baptistes du sud. Ils ont pris une position extrémiste que nous considérons ridicule». (AFP)

Source :Libération 1996

C’était un peu le but de mes interventions : montrer qu’il ne faut pas exagérer et ne pas interdire Tintin et encore moins les Schtroumpfs !

Le juif Gargamel avec son chat Azrael (Israël) :


[juif]

Je collectionne les tintins, et gargamel ne représente pas un juif, seulement un sorcier.
C'est prêter à Peyo des idées qu'il n'a jamais exprimées. Il n'y a rien qui fait référence au judaïsme dans le personnage de Gargamel. Même la ressemblance avec les caricatures de la propagande nazi est très incomplète: il n'a pas de barbe, son nez n'a pas la forme qu'il a dans les caricatures et s'il s'intéresse à l'or, c'est dans le but de s'enrichir personnellement et non pas de controler la terre, les banques ou la finance comme on voit dans les dessins anti-sémites. C'est vrai qu'il est habillé en noir, mais si tous les dessins de méchants habillés en noir étaient des caricatures anti-sémites ça se saurait.

Le nom Gargamel n'a rien de juif et semble être le masculin de Gargamelle, la mère de Gargantua. Le nom de son chat (Azraël) fait penser à Israël, mais c'est surtout le nom de l'ange de la mort dans certaines traditions bibliques. Ce nom est assez approprié pour le personnage.

Gargamel est le type de l'alchimiste qui s'est détourné de la recherche philosophique pour se concentrer sur la recherche d'un moyen pour faire de l'or. Ce personnage est récurrent dans la littérature et n'est pas assimilé au Judaïsme.

Après, il y a bien d'autres choses qu'on peut reprocher à Peyo. Surtout quand on lit l'histoire de la schtroumpfette, et encore, c’est juste des contes pour enfant faut pas chercher plus loin. Inutile de psychanalyser les contes de fée ou les histoires de Babar. Dans Peau d'âne le roi veux épouser sa fille, c’est un conte, inutile non plus de chercher à parler d’inceste.

prinu a écrit:

Je collectionne les tintins, et gargamel ne représente pas un juif, seulement un sorcier.

Méconnaissance du sujet …

Je cite La Croix :

«  le personnage de Gargamel, un méchant ressemblant de manière frappante à la caricature du juif dans les films de propagande nazis. Le parallèle est d’autant plus évident, explique Antoine Buéno, que Gargamel est mû par la cupidité, un autre stéréotype antisémite et que son chat s’appelle Azraël, un quasi-paronyme d’Israël. »

https://www.la-croix.com/Culture/Schtroumpfs-sont-ils-antisemites-sexistes-partie-prenante-dune-societe-totalitaire-2023-03-17-1201259552

Pourquoi Lucky Luke tire 2 fois plus vite que son ombre ?

ce sont des extrapolations morales. il n’y a rien d’antisemite dans le personnage de gargamel.
meme les collaborateurs de peyo n’y ont jamais rien vu de la sorte, et je lisait peyo à Bruxelles dans le Spirou belge depuis sa création.

Gargamel devient presque bon dans son dernier album. il est réabilité.

Antoine Buéno est un universitaire réputé et sérieux, peut-être qu’il extrapole c’est possible.
Sinon Lucky Strike tire deux fois plus vite que son ombre car il a deux revolvers.

parce qu’il mange des Crokim, la glace à deux coups

Ce serait marrant de mettre Gargamel & Azrael à la place de ton avatar désuet, Prinu.

La Statue de la Liberté est un symbole immortel.

Exact mais Gargamel est juif comme toi pas la statue de la Liberté

Disney ne véhicule pas vraiment de messages antisémites dans ses grands classiques, on a rarement entendu des enfants reprendre des slogans antisémites tirés des grands classiques Disney.

Et Rogue dans Harry Potter, un méchant dans james Bond, la sorcière du magicien d’oz, ou oncle picsou.
Louis de Funes dans Arpagon
Jules Berry dans les visiteurs du soir

je ne vois pas le rapport avec la statue de la liberté

Bof

Sinon vous connaissez la série : Les Mystérieuses Cités d'or ?

LE NOUVEL AVATAR DE PRINU a écrit:

Ce serait marrant de mettre Gargamel & Azrael à la place de ton avatar désuet, Prinu.

[juif]

Non, je n’ai jamais vu ce dessin animé.
—

Beaucoup d’essayistes font des analyses là ou il n’y a pas à en faire.
juste pour le chèque du journal ou l’analyse paraitra.
Surtout sur Disney, ce sont juste des divertissements.


Mais avant la version Disney, les histoires originelles sont plus intéressantes à analyser.

https://www.radiofrance.fr/franceculture/robin-des-bois-heros-de-la-lutte-des-classes-6341322:

Il y a les Contes de l’Oncle Remus, par Joel Chandler Harris, à la base du scenario de Mélodie du Sud,
Une compilation basée sur des contes afro-américains recueillis par Harris.
Harris a son petit musée aux usa. Et c’est là qu’on se rend compte que censurer et bannir Mélodie du Sud/ Song of the south, ou fermer Splash Mountain, par les démocrates américains, c’est injurier la culture afroaméricaine.
Des associations afronoires américaines viennent régulièrement dans ce musée rendre hommage à son oeuvre, snobant les radicaux de BLM.







J’aime aussi les livres sur Merlin, Lancelot ou la quête du Graal.
Et bien sur, Chretien De Troyes, dont le livre original Perceval ou le comte du Graal est inachevé, ( Honoré Champion editeur) avant toutes ses suites inventées par d’autres. On y voit un crétin aveugle et inconsidéré. Il abandonne une femme blessée, il passe a coté du graal sans le voir, il veux combattre pour l’honneur ( mais l’auteur meurt avant de finir ce passage prometteur ) une critique acerbe de la chevalerie et des gens de haut fait.
Ce sont les auteurs suivants qui en ont fait un héros épique.
On peux dire que l’œuvre moderne la plus proche de l’esprit l’originel , sur Perceval, est bien la vision par Hastier: la série Kaameloot. On y montre des bras cassés et des idiots.