https://www.lefigaro.fr/international/90-secondes-de-minuit-l-horloge-de-l-apocalypse-renouvelle-sa-mise-en-garde-face-a-la-menace-nucleaire-20240123
Neuf prix Nobel
Car les horlogers de l’Apocalypse ne sont pas des militants marginaux, mais bel et bien des scientifiques de renom. Le «Science and Security Board», qui décide chaque année de l’heure, compte 17 noms. Un ancien général de l’US Air Force, un ancien gouverneur de Californie, mais surtout plus d’une dizaine de grands professeurs de diverses disciplines. Stanford, Princeton, Oxford... Les plus prestigieuses universités sont représentées au «Board». Et ce comité peut également s’appuyer sur un «board of sponsors», lequel compte pas moins de neuf prix Nobel, principalement en physique et en chimie. Créé en 1948 par... Albert Einstein, il a eu pour premier directeur J. Robert Oppenheimer, le père de la bombe atomique. Au total, ce petit club a compté parmi ses membres 40 prix Nobel. Preuve que la peur n'est pas forcément étrangère à la raison, comme le martèle le philosophe et polytechnicien Jean-Pierre Dupuy, professeur à Stanford et auteur de l'essai La guerre qui ne peut pas avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire (2019). Dans ses livres, ce «catastrophiste éclairé» - référence à son livre le plus connu - cite depuis des années le compte-à-rebours apocalyptique pour mettre en garde contre une catastrophe nucléaire.
Le plus important, au fond, est moins l’«horloge de l’Apocalypse» elle-même que la façon dont on lit l’heure qu’elle nous donne désormais chaque année. Le plus dangereux serait de croire que les scientifiques du «Bulletin» lisent dans l’avenir et parviendraient à établir une prédiction scientifique de la fin des temps. Telle n’est pas la vocation de la «Doomsday Clock». Y croire mènerait tout droit à la panique collective. Mais, ne faire de l’horloge qu’une simple «métaphore» ou un coup «marketing» visant à alerter le grand public serait en revanche une lecture trop minimaliste. La «Doomsday Clock» est ce que les philosophes logiciens comme Jean-Pierre Dupuy nomment une «prophétie de malheur auto-invalidante» : elle consiste à déterminer un avenir que l’on souhaite éviter pour que cette image projetée au-devant de nous sous la forme d’une convention collectivement admise nous dissuade de la voir advenir. C’est un jeu hautement paradoxal avec les boucles du temps qui consiste, pour les vivants d’aujourd’hui, à faire parler un avenir qui n’existe pas encore afin qu’il n’advienne jamais.
ptrem en bleu
Plus de déluge ni destruction de la Terre, c'est écrit!
Donc comment adviendra' il: signes dans le ciel
dégradation, des mœurs ,des guerres et des bruits de guerre, etc. Mais ça ne sera pas la fin.
La fin du monde ce n'est pas la fin de la terre; la fin du monde c'est la fin de ce monde;
https://www.la-croix.com/Definitions/Bible/Noe-deluge-2022-01-05-1701193286
La dramaturgie du déluge biblique (Gn 6-9) reprend peu ou prou celle de ces mythes antiques : en protégeant un homme (Noé, dans la Bible), Dieu sauve in extremis l’humanité de l’extinction, et promet finalement de ne plus jamais recourir à une telle puissance destructrice. Or contrairement aux dieux mésopotamiens, le Dieu unique de la Bible est décrit comme bon et source de vie : autrement dit, pas prédisposé à noyer sa propre Création.