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 La conversion du docteur de la loi de Luc 10

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MoniqueP




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Inscription : 04/09/2023

La conversion du docteur de la loi de Luc 10 Empty
MessageSujet: La conversion du docteur de la loi de Luc 10   La conversion du docteur de la loi de Luc 10 Empty20/9/2023, 18:13


Luc 10.

L'explication de qui est mon prochain, est très bien expliquée dans l'évangile de Luc au chapitre 10. Je mets le texte:
1 Or après ces choses, le Seigneur en désigna aussi soixante-dix autres, et les envoya deux à deux devant sa face dans toutes les villes et dans tous les lieux où il devait lui-même aller.

2 Il leur disait donc : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers : suppliez donc le Seigneur de la moisson, en sorte qu’il pousse des ouvriers dans sa moisson.
3 Allez ; voici, moi je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales ; et ne saluez personne en chemin.
5 Mais, dans quelque maison que vous entriez, dites premièrement : Paix sur cette maison !
6 Et si un fils de paix est là, votre paix reposera sur elle, sinon elle retournera sur vous.

7 Et demeurez dans la même maison, mangeant et buvant de ce qui vous sera offert de leur part ; car l’ouvrier est digne de son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
8 Et dans quelque ville que vous entriez et qu’on vous reçoive, mangez de ce qui sera mis devant vous, 9 et guérissez les infirmes qui y seront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous.
10 Mais dans quelque ville que vous soyez entrés et qu’on ne vous reçoive pas, sortez dans ses rues et dites : 11 La poussière même de votre ville, qui s’est attachée à nos pieds, nous la secouons contre vous ; mais sachez ceci, que le royaume de Dieu s’est approché.
12 Je vous dis que le sort de Sodome sera plus supportable en ce jour-là que celui de cette ville-là.

13 Malheur à toi, Chorazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous eussent été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties, s’étant assises dans le sac et la cendre ; 14 mais le sort de Tyr et de Sidon, au jugement, sera plus supportable que le vôtre.
15 Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusque dans le hadès.
16 Celui qui vous écoute, m’écoute ; et celui qui vous rejette, me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé.

17 Et les soixante-dix s’en revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom.
18 Et il leur dit : Je voyais Satan tombant du ciel comme un éclair.
19 Voici, je vous donne l’autorité de marcher sur les serpents et sur les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne vous nuira ; 20 toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis, mais réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits dans les cieux.

21 En cette même heure, Jésus se réjouit en esprit et dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi.
22 Toutes choses m’ont été livrées par mon Père ; et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père ; ni qui est le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler.


23 Et se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier : Bienheureux sont les yeux qui voient ce que vous voyez !
24 Car je vous dis que plusieurs prophètes et plusieurs rois ont désiré de voir les choses que vous voyez, et ils ne les ont pas vues, et d’entendre les choses que vous entendez, et ils ne les ont pas entendues.

25 Et voici, un docteur de la loi se leva pour l’éprouver, et dit : Maître, que faut-il que j’aie fait pour hériter de la vie éternelle ?
26 Et il (Jésus) lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Comment lis-tu ?

27 Et répondant, il dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée » [Deutéronome 6:5] ; « et ton prochain comme toi-même » [Lévitique 19:18].
28 Et il lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras.

29 Mais lui, voulant se justifier lui-même,
dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?

30 Et Jésus, répondant, dit : Un homme descendit de Jérusalem à Jéricho, et tomba entre les mains des voleurs, qui aussi, l’ayant dépouillé et l’ayant couvert de blessures, s’en allèrent, le laissant à demi mort.
31 Or, par aventure, un sacrificateur descendait par ce chemin-là, et, le voyant, passa outre de l’autre côté ; 32 et pareillement aussi un lévite, étant arrivé en cet endroit-là, s’en vint, et, le voyant, passa outre de l’autre côté ;

33 mais un Samaritain, allant son chemin, vint à lui, et, le voyant, fut ému de compassion,
34 et s’approcha et banda ses plaies, y versant de l’huile et du vin ; et l’ayant mis sur sa propre bête, il le mena dans l’hôtellerie et eut soin de lui.

35 Et le lendemain, s’en allant, il tira deux deniers et les donna à l’hôtelier, et lui dit : Prends soin de lui ; et ce que tu dépenseras de plus, moi, à mon retour, je te le rendrai.
36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les mains des voleurs ?
37 Et il dit : C’est celui qui a usé de miséricorde envers lui. Et Jésus lui dit : Va, et toi fais de même.

Voilà pour le texte.

Pour les 16 premiers versets de ce chapitre, on dira qu'ils sont comme un cadre qui est planté pour mieux nous faire comprendre ce qui va bientôt se passer avec ce docteur de la loi qui est cité au verset 25.

Après que Jésus ait demandé à ses disciples d'aller présenter autour d'eux le royaume de Dieu avec pour appui le pouvoir de guérir des malades, on les voit revenir plein de joie d'avoir accompli la mission pour laquelle ils avaient été envoyés, mais aussi comme n'en revenant pas de voir que même des démons leur soient soumis. En effet Jésus ne leur avait rien dit sur ce sujet précis.

Alors Jésus leur dit en réponse :
20 Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.

Suite à cette parole, Jésus fait monter cette louange vers le Père:

Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi.
22 Toutes choses m’ont été livrées par mon Père ; et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père ; ni qui est le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils voudra le révéler.


Or il y avait là présent au milieu de la foule, un docteur qui avait tout entendu de l'échange que Jésus avait eu avec ses disciples, et aussi la louange qu'Il avait fait monter à Dieu son Père les concernant.

Oui ce docteur a bien entendu que Jésus parlait de ses disciples, ceux qu'il appelait ses petits enfants, ceux qui n'étaient pas instruits comme lui, l'était, eux dont leurs noms étaient inscrits dans les cieux alors que pour lui, il savait très bien dans son être intime le plus profond, que son nom ne s'y trouvait pas.

Il savait très bien que la loi qu'il enseignait aux autres, n'avait pas la vie en elle-même et que donc lui non plus ne l'avait pas, sinon il n'aurait pas suivi Jésus pour entendre son enseignement sur la façon dont se vit la Vie de Dieu dans le ciel, et qui commence déjà par être vécu sur cette terre en tant que formation.

Oh c'est sur que lorsqu'il enseignait les Ecritures, ce docteur de la loi prononçait bien le Nom de l'Eternel, ça oui, mais c'est en tant que quelqu'un de très proche qu'il ne le connaissait pas. Il ne le connaissait pas l'Eternel en tant que Celui qui est Dieu de grâce, de bonté et de miséricorde.

Et c'est ça que Jésus voulait rectifier en cet homme. Jésus voulait ôter la crainte de Dieu qui était dans le cœur de cet homme, crainte qui était là de par l'obligation de satisfaire à des commandements saints, alors qu'il savait très bien qu'il ne parviendrait jamais à atteindre leur niveau, car ils n'ont rien à voir avec l'esprit qui règne dans ce monde.

Là dans La Loi de Dieu, il est question d'un ailleurs, que l'homme naturel ne pourra jamais atteindre, sinon par révélation.
En fait Jésus savait très bien pourquoi cet homme était là, et parce qu'il est un Dieu de Grâce et de bonté, il voulait que cet homme le connaisse aussi en tant que tel et pas en tant que Dieu qui inspire de la crainte aux hommes. Non, notre Dieu est un Père avant d'être un Dieu.

Je dis les choses de cette manière car en se faisant connaître à cet homme, Jésus allait aussi lui révéler à travers Lui, l'Esprit du Père, l'Esprit qui règne dans le royaume de Dieu dans son caractère, sa sagesse, sa justice, ses sentiments d'amour et de compassion à l'égard des hommes qu'Il a créé etc.

Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. Jean 1 v 18

En fait si ce docteur était là, c'était sans doute qu'il en était arrivé au même stade où Paul lui-même en était arrivé, et comme nous aussi un jour. Il n'en pouvait plus de cette loi qui ne cessait de l'accuser en lui-même jusqu'à l'emmener à la mort par le moyen des commandements obligataires induits à l'intérieur de cette loi.

C'est un monde. Cet homme docteur de la loi, en était arrivé à un stade où il se savait enseigner une loi qui n'avait pas de vie en elle-même, donc une loi qui ne servait à rien sauf d'accuser et de condamner celui à qui elle était prêchée, et dont lui-même faisait aussi partie.

Peut être direz-vous que c'est moi qui me fait un film en écrivant ces choses de cette manière. Peut être, mais dans ce cas pouvez-vous me dire pourquoi cet homme s'est manifesté devant tous et à demandé à Jésus ce qu'il devait faire pour avoir la vie éternelle ?

S'il a posé la question, c'est tout simplement parce qu'il savait qu'il ne la possédait pas.

En fait pour comprendre le sens de la démarche de ce docteur de la loi envers Jésus, nous avons besoin d'apprendre un jour ou l'autre, à faire la part des choses quand on lit les Ecritures et ne pas mettre tout le monde dans le même panier. En effet dans ce passage de Luc 10, on voit que ce docteur de la loi était là seul au milieu de la foule. C'est donc en tant que "quiconque" qu'il était là.

Si le but de sa présence-là était de s'opposer ou de contredire Jésus, je suis convaincue qu'il ne serait pas venu seul, mais avec d'autres accompagnants issus du même milieu que lui.
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Il y avait donc dans le cœur de ce docteur de la loi une recherche sincère, ça c'est sur. C'est ça que Jésus a vu dans le cœur de cet homme, et c'est pourquoi il créa tout exprès pour lui une parabole qui allait lui donner la réponse à son problème intérieur.

Et à ce propos je dirais que nous avons besoin d'apprendre à nous défaire de cet esprit de religion qui d'entrée et sans la connaître, nous fait juger une personne, sur le seul fait qu'elle porte le nom de docteur de la loi, de prostituées, ou brigand ou que sais-je encore.

Oui nous avons besoin d'apprendre que lorsque nous donnons notre verdict sur telle ou telle chose, de manière générale, il se trouve que du côté de Dieu, c'est presque toujours son opposé qu'il nous montre
Ce que Jésus Lui, il veut, c'est de toujours élever l'homme et lui rendre la place qui lui a été volée, lorsque le péché est entré dans le monde.

L'homme n'est pas coupable d'être ce qu'il est par héritage Adamique. S'il est dans l'erreur c'est parce qu'il y a été emmené. Il sera cependant coupable s'il refuse de venir à la Vérité lorsque Celle-ci lui sera démontrée.
Donc cet homme en tant que docteur de la loi est lui aussi comme tous les hommes de cette terre, dans cette même position de pêcheur et rien de ce qu'il est ou ce qu'il fait ne doit lui être imputé tant que La Vérité ne lui est pas parvenue.

Jésus va donc venir vers lui aussi pour lui rendre justice et ensuite ce sera à cet homme de choisir la voie/voix qu'il voudra suivre.
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Ce que ce docteur de la loi qui était là au milieu de la foule a entendu et qui a été comme un déclencheur chez cet homme en recherche de Vérité, c'est que Jésus dise à ses disciples que leurs noms étaient inscrits dans le royaume des cieux et qu'ensuite, Il loue son Père d'avoir caché ces choses aux sages et aux intelligents ce qui d'une certaine manière était le cas de ce docteur.

Jésus continue et dit que personne ne peut connaître Le Père si ce n'est le Fils qui le lui révèle, et que Personne ne peut connaître le Fils si ce n'est Dieu qui attire l'homme en sa direction.

Il n'y a donc que par révélation que nous pouvons connaître l'Un et l'Autre. Notre cerveau ici ne sert à rien.
Comment donc dans ce cas-là avoir la réponse à la question qui taraudait le cœur de ce docteur de la loi, qui était d'avoir comme les autres son nom inscrit dans les cieux, donc avoir la Vie éternelle, si ce n'était de la poser directement à Jésus afin que la réponse lui vienne sous forme de révélation, chose qui s'est d'ailleurs passé pour lui.

Jamais Jésus n'aurait dit à une personne, "[color=#660000]va et toi fais de même[/color]", s'il ne savait pas que la personne avait bien reçu le message et l'enseignement qu'il voulait lui faire parvenir.

Donc ce docteur de la loi posa la question vitale à Jésus, mais il se trouve qu'à cause d'un mot qu'on traduit mal dans ce contexte ici, le lecteur interprète mal le sens de la question de ce docteur de la loi

25 Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l'éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?

Concernant le verbe "éprouver" justement.
Ici à travers le verbe "éprouver", il n'était pas question de tendre un piège à Jésus mais de juger sa valeur intellectuelle et morale , de la réalité d'une qualité, d'un sentiment au moyen de quelque chose, d'un critère.
Constater quelque chose par soi-même, en faire l'expérience.
Tester pour vérifier sa valeur, sa qualité. (voilà comment ce verbe est expliqué dans le dictionnaire ou sur Internet)

Donc je ne sais pas vous, mais dans la façon dont ce docteur de la loi voulait éprouver Jésus, je n'y vois plus maintenant aucune mauvaise intention.
Non pour moi ce que cet homme veut savoir, c'est connaître l'origine du problème qui est en lui, et ce problème est de savoir qu'il n'a pas la Vie éternelle alors même qu'il met en pratique ce que lui prescrit les commandements de la loi.

Le doute commence à s'installer en lui surtout depuis qu'il a entendu Jésus dire ses paroles à Son Père:

21 En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et il dit : Je te loue, Père, seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
22 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.


Si cet homme savait que son nom était écrit dans le ciel de par sa pratique de la loi, jamais il n'aurait demandé à Jésus ce qu'il devait faire pour hériter de la Vie éternelle. Donc au fond de lui-même et de manière intuitive, ce docteur de la loi entrevoyait qu'il y avait une "autre façon de faire", une autre façon de pratiquer la loi, mais ça, il ne le savait pas encore.

Il se rendait compte que sa pratique de la loi l'empêchait de rentrer dans l'intimité du Père qui lui aurait fait connaître Son Fils et vice versa, et surtout que de par sa position de sage et d'intelligent toujours par rapport à la loi, ce docteur était comme empêché d'accéder aux choses révélées que Dieu donne à ceux qui l'aime (aiment Dieu)

Oui mais ça, c'était "avant" que ce docteur de la loi entende la parabole que Jésus avait tout spécialement concocté pour lui, et dans laquelle il a entendu ce qui était dit de l'attitude des deux religieux qui descendaient de Jérusalem et dans lesquels sans doute il se reconnaissait un peu, et de celle du Samaritain, l'homme "hors religion".

De ces deux hommes Juifs sous loi, on dira qu’ils n’ont pas fait ce que leur conscience leur disait pourtant de faire, et qui correspondait à ce que nous appelons aujourd’hui de la non assistance à personne en danger.
Dit de manière plus cru; Ils préféraient voir l’homme mourir comme s'il ne valait pas mieux qu'un animal, plutôt que d’aller se salir les mains pour lui.

Dans cette parabole que Jésus a faite tout exprès pour ce docteur de la loi, en ce qui concerne le Samaritain qui est allé au secours de celui qui était à terre à demi mort, il y en a peu dans le monde des croyants qui savent voir que ce Fameux Samaritain, c'était Jésus, Lui de qui on disait qu'il était non seulement un Samaritain, mais qu'il avait aussi un démon.

Le prochain pour celui qui n'aurait pas bien fait attention à ce que Jésus a dit dans cette parabole, c'était qu'en fait ce n'est pas celui qui était à terre qui était le prochain du Samaritain, mais que c'était le Samaritain qui a été le prochain de l'homme qui était à terre. C'est le Samaritain qui s'est approché de l'homme qui était à terre, c'est lui le Samaritain qui est devenu pour l'homme à terre, son proche.

Dans Jean 8, Jésus avait vivement répliqué aux Juifs qui n'avaient de cesse de trouver des endroits où ils auraient pu le prendre en défaut, qu'il n'avait pas de démon, mais n'a jamais démenti être un Samaritain.

. 48 Les Juifs lui répondirent : N'avons-nous pas raison de dire que tu es un samaritain, et que tu as un démon ?
49 Jésus répliqua : Je n'ai point de démon ; mais j'honore mon Père, et vous m'outragez. (Jean 8)

En fait le problème pour Jésus n'était pas qu'on dise de Lui qu'il était un Samaritain car il n'a pas contesté ce fait, mais ce qu'il ne pouvait supporter c'est que cet outrage allait en direction de son Père de qui Il disait "moi et le Père nous sommes "Un".
Pour Jésus, être un Samaritain ce n'était pas un déshonneur, bien au contraire, car il a beaucoup donné d'exemples sur eux dans les évangiles.

----

Donc Le Samaritain de la parabole est un type de Jésus. C'est Lui ce Samaritain/Jésus/Sauveur qui a été le prochain pour celui qui était à terre.

Dans le livre du Lévitique il est écrit "Tu aimeras ton prochain comme toi-même"

Nous sommes d'accord sur ce point, mais avant de devenir un "prochain" pour les autres, n'est-il pas d'abord nécessaire qu'un certain jour de notre vie, nous ayons connu pour nous-mêmes, Un Prochain venu du ciel, et que ce Prochain devienne notre proche, notre très proche, notre intime ?

Oui ce merveilleux Prochain qu'est Jésus n'a pas eu honte de s'approcher de moi qui était encore dans mes souillures et pleines de plaies béantes, et qui devant l'urgence de la situation à commencé par soigner mes plaies intérieures, mes plaies de l'âme avant de m'accompagner jusque chez l'hôtelier pour que je sois mise à l'abri chez Lui et prise en charge par Lui jusqu'au retour de mon Prochain proche.

L'hôtelier est donc celui que Jésus a payé pour moi pour que je goute enfin à ce vrai repos qu'il a promis de donner à tous ceux qui croient en Lui.
Concernant cet hôtelier, Jésus nous parle de Lui comme étant le consolateur. Jean 14 à 16
Il nous enseigne, il rend témoignage du Père et du Fils, Il convainc et nous conduit aussi dans toute la Vérité car Il est l'Esprit de Vérité.

Quelle a donc été la démarche que Jésus a faite pour moi, en direction de l'hôte de l'hôtellerie ?
35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.

Eh bien comme Jésus qui était le premier consolateur allait repartir pour un temps auprès du Père, il a chargé cet hôte chez lequel cet homme allait maintenant habiter, de prendre soin de lui jusqu'à son retour.

Voyons qu'à aucun moment il n'est marqué que le temps du séjour de l'homme malade chez son hôte a été de une semaine, un mois, une année ou dix ans.
Peu importe d'ailleurs puisque l'hôtelier marchait en toute confiance avec Celui qui lui avait dit que tout ce qui serait dépensé pour cet homme malade lui sera rendu à son retour.

Combien de temps cet homme malade est-il resté chez son hôte ? Rien n'est dit à ce sujet et c'est très bien ainsi, puisque justement cet Hôte qui nous reçoit chez Lui, c'est justement Le Saint Esprit en qui nous sommes jusqu'au retour de Jésus.
Mieux que ça. Jésus a payé tout ce qu'il fallait pour que l'homme puisse trouver le total repos chez l'hôte dans lequel il était maintenant.

C'est l'hôtelier qui allait s'occuper de tout et il en avait reçu les moyens de la part de ce fameux et Merveilleux Samaritain/Jésus.

Aimer son prochain comme soi même, c'est en premier aimer Jésus, Lui qui a été notre prochain lorsqu'il nous a trouvé, alors que nous étions égarés et presqu'à la mort dans ce monde.

Pourquoi aimer Jésus comme soi même ? Eh bien tout simplement parce qu'Il habite en nous par le Saint Esprit. Voilà pourquoi il est parlé de "soi même".
Ce n'est pas moi que j'aime, mais j'aime Celui qui vit sa Vie en moi.

Maintenant j'en arrive à cette parole qui est écrite dans l'ancien testament: "tu aimeras ton prochain comme toi-même? "

Cette parole se trouve-t-elle dans les dix commandements qui ont été édictés sur la montagne de la loi ?

Non, mais cette parole est dite pour la première fois dans le livre du Lévitique 19 v 18, qui est le livre qui est en rapport avec la sacrificature, là où il est fait mention des sacrifices d'animaux en tant que paiement temporaire des péchés.
Oui temporaire jusqu'à la venue de Celui qui est venu nous remettre à la place que Dieu avait prévu pour nous de toute éternité.

Tous nos péchés passés présents et à venir ayant été payés par Jésus une fois pour toutes puisqu'il est écrit que Jésus est mort une seule fois.
L'auteur de la lettre aux Hébreux ne manque pas de dire que la loi "repose" sur ce sacerdoce, (Hébreux 7 v11) ce qui veut dire que quelque part, elle y trouve son repos, car si ce n'était pas le cas, les Juifs aurait eu affaire à une loi intransigeante ne laissant absolument aucune porte de sortie à l'homme.
Mais ce n'est pas de ça dont je voudrais parler ici.

La question à se poser est de savoir si dans ce livre du Lévitique, cette parole était un commandement à mettre à tout prix en pratique, ou bien est ce que c'était une prophétie sous forme de promesse d'une chose qui sera possible à vivre lorsque le Véritable Souverain Sacrificateur de nos âmes allait venir ?

En effet, il est bien écrit "tu aimeras" donc conjugué au futur et pas au présent, alors que la loi venait d'être édictée, ce qui veut dire qu'il était impossible d'aimer son prochain sans passer par Jésus, Lui qui est l'accomplissement de la promesse de Dieu faite à la foi de l'homme Abraham.

De la même manière tous les commandements que nous trouvons dans le livre de l'Exode, sont eux aussi conjugués au futur.

Il y avait donc dans ces commandements l'attente d'une Personne qui allait les vivre et les mettre en pratique de manière parfaite pour nous et en notre faveur, afin qu'ensuite marchant "en Lui" par la foi, cette loi de Dieu soit vécue en nous par le cœur et par plaisir, et sans être obligé de quoi que ce soit.

Jésus ayant parfaitement accompli ce que la Loi et les prophètes ont dit de Lui et sur Lui, est remonté au ciel et c'est Le Saint Esprit, le deuxième consolateur qui est maintenant venu en ceux qui croient et leur permet de vivre la vie de Dieu par leur être intérieur, sans avoir besoin de la lettre écrite pour la mettre en pratique.
Donc oui, c'est bien ça: Il était bien question d'une prophétie contenant une promesse à venir, et elle s'est maintenant accomplie depuis plus de 2000 ans déjà.

Voilà pourquoi en réponse à Jésus qui a demandé au docteur de la loi, ce qu'il lisait dans la loi, qu'y lis-tu, qu'y vois-tu, que comprends-tu de ce qui est écrit, le docteur de la loi a répondu à Jésus que le deuxième plus grand de tous les commandements c'était d'aimer son prochain comme soi même.

Ce à quoi Jésus a répondu "au docteur de la loi qui n'avait pas encore entendu la parabole sur le Samaritain, "fais cela et tu vivras".

Dit autrement : Toi docteur tu dis que la loi c'est ça, et tu fais bien, donc toi qui dis ça, parce que tu l'as lu, eh bien fais cela et tu vivras.

Qu'est ce que ça montre ? Eh bien en premier que de lire ce qui est écrit n'est pas suffisant, si déjà on ne vit pas "en Celui qui a vécu" ce qui est écrit de Lui, et aussi qu'il suffit qu'un seul commandement de la loi ne soit pas mis en pratique de manière pleine et entière, pour que l'homme soit perdu.

C'est ici le pendant de ce que l'apôtre Paul a écrit dans Romains 10
1 Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés.
2 Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence :
3 ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ; 4 car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.
5 En effet, Moïse définit ainsi la justice qui vient de la loi : L'homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.


Vivra non pas par la loi mais par elles, par "toutes ces choses" qui sont écrites.

Je dirais que c'est très facile de dire que c'est celui qui mettra la loi en pratique qui vivra, car en parlant de la sorte, on élimine tous les commandements qui nous gênent. Or là Paul lui, il va jusqu'au plus profond de la chose, il va jusqu'au moindre trait de lettre et là impossible d'obtenir la vie, car c'est sur et certain, il va arriver un moment où on va tomber sur une pierre, un roc sur lequel notre orgueil de vouloir toujours essayer par soi même, va être brisé.

Or au verset 4, Paul dit que Jésus est la fin de la loi POUR la justification de tous ceux qui croient.

C'est donc le mot "pour" qui est pour moi, l'entrée dans la justification. Cela veut dire que, tant que je reste sous le régime de la loi, eh bien je ne pourrais pas l'atteindre.
Je suis vu comme étant mort aux yeux de Dieu, bien que vivant.

Donc il vaut mieux faire en sorte de ne jamais chercher à vivre par les commandements de la loi, car c'est impossible pour l'homme de vivre de manière parfaite ce qui est "commandé".

Voyons que dans Luc 10 v 25 le docteur de la loi a demandé à Jésus ce qu'il devait "faire" pour hériter la vie éternelle, preuve en soi que la mise en pratique des commandements ne peut pas la donner et que c'est par rapport à cette demande de faire, que Jésus ensuite lui a répondu: Eh bien, fais cela et tu vivras.

Oui ce docteur de la loi avait non seulement pour rôle de parler de la loi, mais normalement il aurait du être le premier à la mettre en pratique de manière parfaite avant de l'annoncer aux autres.

D'accord, sauf que ce docteur de la loi est ici en train de demander à Jésus ce qu'il devait faire pour hériter la vie éternelle. Donc quelque part en lui, cet homme savait très bien qu'il pourrait essayer de mettre en pratique le mieux qu'il pouvait les commandements de la loi, jamais par son obéissance aux commandements il n'hériterait de la vie éternelle.

Mais pour ce docteur de la loi, c'est "après" que cet homme ait compris qu'en fait le véritable prochain des hommes c'est Jésus, qu'il s'entend maintenant dire: "va et toi fais de même".

Là il n'est plus question de : Fais cela et tu vivras non, mais il est question de : Va et toi fais de même, c'est-à-dire va maintenant et marche par la foi dans ce que tu as vu et connu de moi, et si Jésus a pu lui parler de cette manière, c'est parce que maintenant le cœur de ce docteur de la loi était prêt pour être un serviteur utile à l'œuvre de son Dieu.

Jésus peut maintenant parler à la foi de cet homme.
Voilà comment j'entends Jésus parler à cet homme, car dans les Ecritures tout n'est pas écrit, mais est laissé à l'appréciation de chacun et qui est compris selon sous le régime sous chacun vit.

Oui docteur de la loi, fais maintenant de même que ce que tu as vu de moi dans cette parabole par rapport à cet homme qui était à terre. Tu vois cet homme qui était à terre, eh bien cet homme, c'est toi docteur de la loi, toi qui es venu me demander comment faire pour hériter la vie éternelle.
Docteur de la loi, tu n'as plus besoin de "faire quoi que ce soit" pour hériter la vie éternelle si tant est que tu ai vu qui je suis, mais tu as besoin d'être.

Si tu m'as vu, si tu m'as connu en tant que ton Prochain très proche de toi, eh bien maintenant va et fais de même que ce que tu as vu en moi et de moi, et c'est de cette manière que toi aussi tu deviendras un prochain pour les autres, et ceci parce que tu m'auras accepté dans ta vie, moi qui ait été ton prochain pour toi.
En m'aimant le premier, tu seras en capacité d'aimer les autres parce que c'est par moi que tu les aimeras, et lorsque tu aimeras les autres, eh bien à la vérité, c'est moi que tu aimeras.

En fait ce que Jésus proposait à ce docteur de la loi, c'était de devenir comme Lui, un Samaritain, un homme hors loi, hors religion et hors système.

Voilà maintenant comment je fais le lien entre ce texte de Luc 10 et celui qui est dans Matthieu 25 qui dit:
37 Les justes lui répondront : Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire ?
38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli ; ou nu, et t'avons-nous vêtu ?
39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ?
40 Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi
(qui suis votre prochain le plus proche) que vous les avez faites. (Matthieu 25)
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41 Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.
42 Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ;
43 j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.
44 Ils répondront aussi : Seigneur, quand t'avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t'avons-nous pas assisté ?
45 Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites.
46 Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle.


Voilà ce que j'ai compris sur ce texte de Luc 10 que je viens partager avec vous, mais que je n'impose à personne.
Si nous disons que nous avons connu Jésus en tant que notre Prochain et que nous n'agissons pas envers les autres comme Lui-même a agi pour nous, alors il nous faut accepter que:
Soit nous sommes des parfaits égoïstes soit nous n'avons pas véritablement vu Jésus, comme il se doit d'être vu.
C'est dans notre cerveau que la lecture de ce texte est venu se loger, mais pas dans notre cœur.

Monique

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MessageSujet: Re: La conversion du docteur de la loi de Luc 10   La conversion du docteur de la loi de Luc 10 Empty20/9/2023, 22:12

MoniqueP a écrit:
Si nous disons que nous avons connu Jésus en tant que notre Prochain et que nous n'agissons pas envers les autres comme Lui-même a agi pour nous, alors il nous faut accepter que:
Soit nous sommes des parfaits égoïstes soit nous n'avons pas véritablement vu Jésus, comme il se doit d'être vu.
C'est dans notre cerveau que la lecture de ce texte est venu se loger, mais pas dans notre cœur.

Je dirais même plus : c'est de l'hypocrisie. On veut se faire bien voir, mais derrière, tout est pourri.
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David.




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MessageSujet: Re: La conversion du docteur de la loi de Luc 10   La conversion du docteur de la loi de Luc 10 Empty24/9/2023, 21:23

Notre prochain n'est-il pas chaque être humain sur terre, tous et toutes crées et aimés par Dieu avant de le connaître, et laissés libres de leurs choix ici bas ?
N'est-il pas recommandé d'aimer son ennemi ?
Jésus n'a-t-il pas dit, dans son agonie, "Père, pardonne leurs, ils ne savent pas ce qu'ils font" et cela particulièrement vis-à-vis des romains qui l'ont crucifié ?

C'est très difficile d'aimer ses ennemis, pour certains c'est le travail de toute une vie, pour d'autres la grâce de Dieu rend cela atteignable.

Je pense que notre prochain englobe tous les êtres humains et pas uniquement ceux qui font preuve de charité ou ceux que l'on appelle "frères et soeurs chrétien/nes".
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