Les dernières accusations du Père Marie-Dominique Philippe

Invité

A la demande de René MATHEUX, j'ouvre ce Fil.

En souhaitant vivement que ce Fil se déroule dans la bienveillance, la civilité et le respect d'autrui

Invité

Il faudrait d'abord voir les accusations exactes!

Ceci dit, le père Phillippe prêchait le contraire des pretres fornicateur. Alors, ce serait étonnant d'un prédateur et se scier la branche sur lequel il est assis! Les pretres (et laïcs) qui espèrent forniquer avec des femmes eux expliquaient que l'amour physique c'est bien etc! Ce qui est normal vu leur but! Alors il y a quelque chose qui ne va pas!

De plus j'ai vu que ce que disait le père Phillippe sur l'amour d'amitié ne plait pas aux accusateurs : c'est du grand délire!

Enfin, tous ceux qui connaissaient le père Phillippe savait que c'était un homme bien et vivant ses principes catholiques. De plus c'était une famille de croyant : ainsi j'ai connu un peu sa soeur qui était supérieure d'un couvent dans la saine et Loire! Ils ne l'ont pas encore accusé, elle? Enfin, j'ai connu le père Phillipe par Marthe Robin, les foyers de charité, le père finit l'eau vive du Père de Monteneynard, et les chanoines réguliers de St augustin. Tous avaient confiance en lui! Et on peut espérer qu'ils avaient le discernement (surtout Marthe Robin). Alors je ne crois pas un mot de ces accusations!

Invité

Dans l'article de Cath.ch : Mince "un article de presse" comme diraient Constance et Dunamis :beret:

Donc pour ne pas les froisser davantage, je vous épargne le COPIE/COLLE des écrits et je vous communique seulement le lien intitulé ci-dessous :

Fribourg: le Père Marie-Dominique Philippe cachait bien son jeu

https://www.cath.ch/newsf/fribourg-le-pere-marie-dominique-philippe-cachait-bien-son-jeu/
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Invité

Nous ne pouvons pas rester insensibles aux paroles du Père Philippe datant d'un peu plus de 6 mois avant sa mort tirées de "l'article de presse" ci-dessus.

Le 4 février 2006, un peu plus de six mois avant sa mort, le Père Marie Dominique Philippe écrit au Prieur de Saint-Jean :

«Je tiens à dire que ce dont je suis accusé ouvertement n’est pas vrai et que ces accusations reposent sur des jalousies. (…) On attaque la communauté par un ‘chef d’oeuvre’ d’amalgame, qui, à la fois, masque les véritables intentions des personnes accusées et dévoilent les intentions de de ceux qui les accusent.» Avant d’ajouter de manière un peu énigmatique: «le problème de la conscience personnelle est quelque chose de tellement secret, que Dieu seul a le droit d’en juger. Les hommes n’ont pas le droit de juger les intentions.»

Messages : 94278 Inscription : 19/05/2005

Voilà ce que je réponds en général :

Comme vous le savez, je ne suis pas « un résistant de 1945 » (je veux dire ces hommes « courageux » qui se sont mis à résister cette année-là). Dès 1990, lorsqu’on me parlait de l’existence d’abus sexuels venant d’un prêtre, je conseillais de porter plainte au procureur, tant je condamnais la pratique de l’époque des évêques qui se contentaient de déplacer les coupables.
De même, maintenant que les « résistants de 1945 » montrent leur vertu en tondant les femmes (je reste dans ma métaphore), je ne suis pas l’hallali produite par les autorités de la communauté saint Jean contre le Père MD Philippe. Loin de moi d’être dans le déni. Nous sommes tous pécheurs et le Père MDP l’était aussi. Mais cette réduction « ad Satanas » de ce prêtre dévoué est pour moi tout aussi douteuse que la vénération extrême dont les accusateurs actuels l’entouraient dans les années 1990.
Mon avis est que ce rapport est tout sauf objectif. Tous ceux qui connaissent de l'intérieur le chapitre général de la Communauté s'y attendaient : rapport exclusivement à charge puisqu'il n'y a pas d'avocats de la défense, pas de vérification des témoignages et que tout est produit par ceux qui veulent chasser son souvenir.

Regardez par exemple cet article : Il est amusant et significatif. On ne trouve rien contre le Père MD Philippe >>> Donc il était rusé."

https://www.cath.ch/newsf/fribourg-le-pere-marie-dominique-philippe-cachait-bien-son-jeu/?fbclid=IwAR0V7xkljQPbLbOFDRg7nTbZT5wRTszL8ecNGFEwH8aZ8rwKBNblhhz1j8g

Une anecdote significative : En 2020, le père Samuel Rouvillois, frère de saint Jean, professeur de la philosophie avec le Père Marie-Dominique Philippe et ancien vicaire épiscopal du diocèse d'Avignon, a été dénoncé publiquement "pour des abus sexuels graves". Son honneur a été jeté en pâture.

En septembre 2022, il a été lavé de tout soupçon par le Vatican. Il s'en est sorti parce qu'il était 1° vivant et 2° solide. Il a pu démontrer le mécanisme en jeu. Il vient de publier une lettre circulaire où il indique les raisons de son départ de la Communauté saint Jean : Ce texte est une synthèse de la pensée majoritaire des frères et sœurs de saint Jean. Il semble que le chapitre général ne soit pas suivi par de nombreux membres de la communauté, qui votent avec leurs pieds et partent (sept prieurés des frères de saint Jean ferment cette année, tandis que La communauté Maria Stella Matutina ouvre sept prieurés). Ils protestent de leur fidélité à l'enseignement de leur fondateur, le père MD Philippe, et restent circonspects face aux accusations excessivement destructrices de l’homme, de sa pensée, de son œuvre.

Ils réclament en tout cas une vraie enquête à charge et à décharge, selon les règles du Droit Canonique.

Voilà ce que leur écrit le Père Samuel Rouvillois :

"Mes frères, voici les raisons pour lesquelles je demande une exclaustration en vue de quitter la Congrégation Saint Jean :

(...)

- 4° Le traitement pseudo-juridique concernant le père Philippe comporte à la fois des problèmes :

- de procédures : accusation et jugement d’un mort ne pouvant se défendre, pas d’avocat de la défense, pas d’interrogatoires contradictoires des plaignant(e)s, pas de démarche canonique légitime, uniquement des témoignages à charge, un usage récurrent et exclusif d’une communication toujours à charge, absence de débat en interne ou en externe, matraquage d’une pensée unique et obligation d’adhésion sous peine de soupçon de déni ou de déloyauté à l’égard des autorités, hypothèses explicatives exclusivement négatives, extension du soupçon à tout ce qu’a fait, dit et écrit l’accusé ainsi qu’à ceux qui en ont été proches ;

- de fond : aucun travail d’enquête à décharge ou allant contre les accusations dont il est l’objet n’a été mis en œuvre ; tout témoignage ou fait allant dans le sens contraire des hypothèses d’abus est écarté ; la condescendance et la commisération sont de mise pour ceux et celles qui « sont encore dans la phase du déni » ;

- de compétences, pour traiter une telle affaire,

a) du Conseil du Prieur général qui a été formellement saisi de la question la veille du Chapitre général 2013 et dont seuls trois des membres étaient au courant du contenu des « témoignages ». Comment dans de telles conditions prendre légitimement la décision de mettre le problème à l’ordre du jour du Chapitre ? Et cela d’autant plus que n’a pas été véritablement débattue la possibilité d’un chemin alternatif : celui d’une enquête sérieuse, approfondie, selon le droit et prenant le temps nécessaire ;

b) du Chapitre général. Quelle compétence avait-il en 2013 pour traiter un tel problème en n’ayant aucun accès direct aux déclarations des plaignantes et en faisant tout reposer sur la conviction intime de trois de ses membres ? Quelles compétences supplémentaires a-t-il acquis depuis pour statuer à partir de conclusions sans légitimité juridiques. Et ce d’autant plus que la mention d’actes graves sous forme hypothétique, choisie par le chapitre de 2013, s’est transformée médiatiquement au lendemain de celui-ci en faits réels ;

c) des plaignant(e)s qui ne sont pas, en justice, compétent(e)s pour attester par eux-mêmes de leur identité et/ou de leur statut de victimes ; des prises de paroles ou écrits provenant des autorités qui n’expriment que les « témoignages » à charges et ne mentionnent jamais la fragilité de cette manière de procéder depuis neuf ans ; celle de l’ensemble de cet échafaudage argumentatif qui se veut démonstratif. - Comment dans un tel contexte prétendre identifier de réelles « preuves » ? La conviction fondée sur la convergence d’indices (le terme « témoignage » jouant de manière ambigüe sur plusieurs registres) et le désir de faire droit à des plaignant(e)s (par rapport auxquels il est très difficile de distinguer le vrai du faux) justifieraient-ils ces moyens ? Commettrions-nous ce que nous prétendons dénoncer (utiliser des moyens illicites et indignes en les justifiant par la finalité) ?

Fr Samuel Rouvillois, 2023

MON AVIS :

Tout cela est hélas cousu de fil blanc : quand nous serons sortis du contrecoup de mai 68 et du phénomène actuel que René Girard analyserait très bien, on se rendra compte que même Marthe Robin a été pris dans ce tourbillon d'attaques qui vise moins la fragilité d'un homme que la solidité de son enseignement.

Arnaud

Invité

Mon Avis : Il est facile de détruire la "réputation" d'un homme quel qui soit. C'est une atteinte grave qui est notamment définie par une perte d'estime de la part des individus ayant pris connaissance des propos diffamatoires.

Et ainsi l'exclure d'une Communauté voire de la Société puisque couper de toutes relations sincères, même si parfois il suffit d'une seule personne fiable aussi faut-il trouver la bonne personne.

En remettant sa vie entre les mains de Dieu peut suffire à son bonheur mais vivre avec des personnes qui font son malheur, c'est insupportable.

Invité

Toi le tout petit a écrit:: Fribourg: le Père Marie-Dominique Philippe cachait bien son jeu

https://www.cath.ch/newsf/fribourg-le-pere-marie-dominique-philippe-cachait-bien-son-jeu/
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Bon alors, je lis l'article

Citation :: On sait aujourd’hui qu’il en profite pour rejoindre une ou plusieurs de ses ‘dirigées’. Comme en témoigne, dans son livre L’emprise, Michèle-France Pesneau: «A cette époque (en 1971, ndlr) j’ai renoué avec le Père Marie Dominique que je revois environ une fois par mois, sauf pendant l’été, dans un appartement parisien.» Là, ils passent leur nuit «à prier ensemble étendus» selon sa formule «avec ou sans vêtements, le plus souvent sans …»

Il y aurait plusieurs femmes victimes? Et aucune ne s'est rebellée? N'a porté plainte?
Ben Voyons!

Ah oui, l'emprise... Bien sûr! C'est le nouveau délire des féministes, et des femmes soient qu'elles haïssent les hommes ou qu'elle haïssent leur ancien amant! Mais bon sang, elle n'était pas capables de dire non? C'est ce qu'elle ont voulu! Et dans les années 68 et suivantes (et même avant), c'était ce qui s'appelle draguer! Cela ne s'appelle plus ainsi! Dire non à ces méthodes, c'étaient seulement les croyants qui le faisaient... Dont le père Phillippe....

Invité

Je lis dans l'article!

Citation :: Des archives diocésaines quasi muettes

Et selon le même article, partout c'est pareil!
Donc pas de preuves! Pas de traces!

Pas graves ils en inventent! De qui se moque t on?

Invité

Et je continue

Citation :: De protections solides, Marie Dominique Philippe a incontestablement profité au moment de sa condamnation par le Saint Office en février 1957. La sanction canonique qui fait suite à des dénonciations et à une enquête du Père Paul Philippe (un homonyme mais sans lien de parenté), mentionne «une direction spirituelle considérée comme trop mariale et affective dans plusieurs monastères».

Trop Marial!!!!!!

Ce serait une faute?

Eh bien zut alors!

Ceci dit, je suis marial et je ne suis pas le seul!

Ces attaques disent d'où elles viennent!

Citation :: Malgré sa condamnation, Marie-Dominique Philippe conserve son poste universitaire à Fribourg, mais obtient un congé en prétextant que le maître de l’ordre a besoin de lui à Rome et il continue à publier de nombreux ouvrages, sauvant ainsi les apparences.

Il conserve son poste.... Eh bien, c'est que ces accusations n'étaient pas prise aux sérieux. Pour moi, cela aurait plutot été des félicitations!

Ceci dit, ces guignols ne savent que ceux qui sont mariaux respectent la volonté de Marie! Et que Marie les protègent! Les accusateurs n'ont pas l'air de connaitre ce fondement de la foi catholique .

En fait c'est cela qu'ils attaquent, je pense! Le crime est signé!

Invité

Et ils terminent par

Citation :: En l’état, il n’est donc pas possible d’imputer au Père Marie Dominique Philippe des abus manifestes dans le cadre de son enseignement et de sa présence à Fribourg. Mais les historiens savent que l’absence de preuves n’est pas la preuve de l’absence.

Mais les historiens ne savent pas que ce genre de raisonnement est la technique habituelle de satan? Je parle des historiens catholiques, bien sûr!

Enfin, je ne vois la trace d'aucun viol ni de rapport sexuels la dedans!

Invité

C'est bien LA PREUVE ici que Toi le tout petit poste des articles sans en être au courant ou même sans les avoir lus.

Invité

constance a écrit:: C'est bien LA PREUVE ici que Toi le tout petit poste des articles sans en être au courant ou même sans les avoir lus.

Vous insistez violon

mais c'est votre choix.

Je les lis entièrement avant de les poster.

De plus, il me semble que dans le TITRE du Sujet que j'ai posté, il est écrit le mot : "accusations" après chacun est libre de l'interpréter comme il le souhaite en y apportant l'analyse qui lui conviendra.

Il n'y a aucune preuve me concernant, Chère Constance, en-dehors de celle que voulez bien voir.

Messages : 32838 Inscription : 07/11/2013

Toi le tout petit a écrit:

Spoiler:

Est-il vraiment utile d'ouvrir un nouveau fil sur le sujet ?

Il me semble que l'on a déjà largement évoqué cette affaire sur le forum.

Messages : 94278 Inscription : 19/05/2005

Je le ferme ?

Invité

Arnaud Dumouch a écrit:: Je le ferme ?

Comme tu le souhaites, Cher Arnaud.

Qu'en pense les autres membres de l'Equipe des modos ?

Invité

Comme nous n'avons pas le don de lire dans les esprits des personnes décédée, cela ne sert à rien... Il faudrait padre Pio...

Invité

Tourterelle a écrit:: Comme nous n'avons le don de lire dans les esprits des personnes décédée, cela ne sert à rien... Il faudrait padre Pio...

Padre Pio avait le don de lire dans les âmes et de se rendre au Purgatoire, le don de bilocation : il se rendait à des endroits que Dieu avait choisis pour accomplir ses desseins. Le plus souvent, lorsque le Padre priait. Et souvent des âmes du Purgatoire venaient lui rendre visite, en précisant que Dieu leur avait permis de venir voir Padre Pio afin qu'il puisse leur célèbrer des messes et ainsi "atténuer" leur souffrance de ne pas pouvoir rejoindre Dieu.

Quel grand Saint ! Que de Grâces Dieu lui a offert ! Mais également beaucoup de souffrances liées aux attaques du Démon qui ne supportait pas que le Padre sauve des âmes par ses nombreuses prières (jour et nuit) avec + de 40 ° de fièvre. Cependant, Jésus lui disait qu'Il l'accompagnerait durant ses souffrances afin qu'il puisse les supporter. Ceci afin que les souffrances du Padre Pio ne restent pas vaines, stériles ... en devenant fructueuses : elles permettaient de très nombreuses conversions.

Je fais du H.S, Chère Tourterelle, mais dès que l'on évoque le nom du Padre Pio mon I love you

s'emballe.

prière

Invité

J'attends de connaître l'avis des autres membres de l'Equipe.

Invité

n.b. Je ne suis pas modo. Ouff!

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