Pour nourrir la réflexion, on peut comparer aux autres êtres vivants. Quelle dignité de la personne humaine ? Ben elle a une âme spirituelle, un principe de vie non exclusivement végétatif (comme les plantes) ou seulement végétatif et sensible (comme les animaux).
Je rebondis sur la définition que vous avancez Florence (quelle est sa source d'ailleurs, quel dico ?) : la valeur intrinsèque d'une personne, oui, de par son âme spirituelle, qui commande le respect du prochain. Un être humain, sa dignité c'est sa volonté, son intelligence, sa liberté, toutes ces facultés qui lui permettent de collaborer à l'œuvre de Dieu, mais qui existent indépendamment des accidents de l'existence lui empêchant de les "actualiser".
Très intéressant l'idée "qui commande le respect d'autrui".
Désolé de mettre les pieds dans le plat, mais maintenant qu'on y est : est-ce qu'une personne humaine qui souffre (quelque soit le degré de sa souffrance) peut perdre sa "valeur intrinsèque" au point de justifier sa mise à mort ?
Réponse compliquée je pense. Cf. Peine de mort, euthanasie, tuer à la guerre… On marche sur des œufs. A mon avis il faut être précis.