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 La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".

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Loup Ecossais
Pignon
Arnaud Dumouch
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Arnaud Dumouch

Arnaud Dumouch


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MessageSujet: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyJeu 5 Déc - 14:53

La Belgique, d'étape en étape, va plus loin dans la transgression de l'interdit de tuer.

Le titre de ce sujet est provocateur mais, à ce rythme, dans 10 ans, il sera d'actualité.

Selon le livre de la sagesse, l'humanisme sans Dieu devient très vite un non humanisme désespéré.
Citation :

Sagesse 1, 16 Mais les hommes sans piété appellent la mort du geste et de la voix ; la tenant pour amie, pour elle ils se consument, avec elle ils font un pacte, dignes qu'ils sont de lui appartenir.

_________________
Arnaud
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyJeu 5 Déc - 17:25

Heureusement que les évêques se sont prononcés clairement contre. Je ne peux pas mettre le lien ni l'article, c'est dans Cathobel le 22 mai 2017 :

"Déclaration des évêques de Belgique sur l'euthanasie et la souffrance psychique"

Il y a un autre article du 25 juin 2019  ou le Cardinal De Kesel donne des précisions importantes concernant les aumoniers qui seraient appelés à rester là au moment de la piqure.

Mais il me semble avoir compris que c'est lorsque la personne demande l'euthanasie : je me trompe ?
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptySam 7 Déc - 17:38

L’Église en Belgique dresse son état des lieux


Pour la deuxième fois, la Conférence des évêques de Belgique a dressé un panorama global de la situation du catholicisme dans le pays, publié mercredi 4 décembre.
Si la pratique et le nombre de baptisés sont à la baisse, les Belges restent impliqués au niveau des paroisses et des associations caritatives catholiques.



  • Xavier Le Normand,
  • le 05/12/2019 à 16:48


  • « Dans un contexte de sécularisation et de multiculturalité, le nombre de fidèles qui se réunissent pour la liturgie dominicale et qui forment le premier cercle de l’Église, est devenu plus modeste », commente sobrement le cardinal Jozef De Kesel, président de la Conférence des évêques de Belgique, en introduction de ce rapport. Et si les rédacteurs n’ont pas voulu en faire la comparaison « à la hausse ou à la baisse » avec le premier rapport établi pour l’année 2016, il est clair que les chiffres n’évoluent pas favorablement.



  • Ainsi, les baptêmes diminuent de 12 %, les confirmations de 4 % et les mariages de 14 % (seulement 6 765 couples se sont mariés religieusement en 2018). Cette tendance se traduit dans la participation à l’eucharistie dominicale. Pris en exemple, le troisième dimanche d’octobre a réuni 286 393 fidèles en 2016 contre 238 298 en 2018, soit 16 % de participants en moins. À noter que le nombre de demande de radiation des registres baptismaux est lui aussi en déclin, quoique très légèrement : 1 154 contre 1 240 (-0,7 %).


    Présence laïque majoritairement féminine




    La situation du clergé diocésain n’évolue pas favorablement non plus, alors que plus de la moitié des prêtres ont plus de 75 ans. Pire, les quatre séminaires du pays n’accueillaient que 63 candidats à la prêtrise en 2018, alors qu’ils étaient encore 85 deux ans auparavant. Le nombre de diacres permanents est quant à lui resté rigoureusement stable à 601. En conséquence, 39 paroisses (1 %) ont été supprimées en 2018 tandis que 31 églises ont été désaffectées pour le culte catholique. Certaines d’entre elles ont été transférées à d’autres cultes chrétiens.



    À l’inverse, la situation des laïcs est plus positive, avec plus de 7 000 d’entre eux ayant des responsabilités au sein de l’Église catholique. Environ 2 000 ont une mission pastorale confiée par un évêque, majoritairement au niveau territorial. Les femmes sont particulièrement présentes, puisqu’elles représentent 55 % de ces laïcs.


    150 000 bénévoles dans les paroisses belges




    Elles sont toutefois présentes essentiellement dans les domaines habituels comme la catéchèse, la pastorale des jeunes ou encore comme assistantes paroissiales. Elles ne sont que 22 % au niveau des conseils épiscopaux et 36 % dans les domaines économiques et financiers. Dans les services interdiocésains dédiés à la liturgie et à la catéchèse, les femmes sont totalement absentes.



    « L’Église n’existe pas pour elle-même, son engagement premier va à la société : sa vocation est d’être auprès des gens », affirme le cardinal De Kesel. Le pays compte 550 aumôniers en institutions de soins, aidés de plus de 10 000 bénévoles. Les prisons peuvent compter sur 41 aumôniers et 50 bénévoles. Au total, les laïcs belges sont relativement engagés puisque les paroisses comptent près de 150 000 bénévoles. Ces forces sont aussi très présentes auprès des associations catholiques.


    Forte présence dans l’éducation




    Par ailleurs, l’Église catholique reste encore très présente dans le domaine de l’éducation puisque environ 1,5 million d’élèves et étudiants sont inscrits dans ses écoles et universités. Ce phénomène est particulièrement notable en Belgique flamande. Au total, entre enseignement public et enseignement catholique, pas moins de 1,4 million d’élèves du primaire et du secondaire suivent un enseignement de religion catholique (soit 71 % des élèves).



    Enfin, une large part du rapport est consacrée aux différentes associations caritatives catholiques opérant sur le territoire belge. La Caritas locale a ainsi recueilli plus de 7 millions d’euros tandis que la branche belge de l’Aide à l’Église en détresse a reçu 2,3 millions d’euros. L’Ordre de Malte a pour sa part réalisé 7 000 interventions médicales et sociales et offert par ses installations quelque 18 000 douches et autant de lessives.



    https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/LEglise-Belgique-dresse-etat-lieux-2019-12-05-1201064712?


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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptySam 7 Déc - 17:42

Avortement, les évêques belges réagissent à un assouplissement de la loi

Alors que la loi dépénalisant l’avortement en Belgique a été votée en octobre 2018, certains élus militent pour l’élargissement de ses conditions d’accès. Un projet que dénonce l’épiscopat.



  • Christophe Henning,
  • le 14/11/2019 à 07:21


  • « La Belgique a ouvert tellement de portes dans le domaine éthique, se désespère le père Tommy Scholtes, porte-parole de la Conférence des évêques de Belgique. La société n’ose plus aborder la question de fond. »

  • Réagissant à un projet de loi qui vise à élargir les conditions des interruptions volontaires de grossesse (IVG) en Belgique, les évêques et leur président, le cardinal Jozef De Kesel, ont publié une déclaration solennelle invitant à un grand débat : « L’État de droit garantit la protection de la dignité humaine et de l’intégrité physique de chacun. N’en est-il pas de même pour une vie humaine à naître ? », interrogent-ils. Avant d’appeler à la réflexion : « Il est incompréhensible qu’une question d’une telle importance et si délicate soit traitée aussi vite et sans débat de fond préalable. »

    Élargir le délai


    Trente mille avortements sont pratiqués chaque année en Belgique (en France, l’assurance maladie en a recensé 216 700 en 2017). L’interruption volontaire de grossesse était encore inscrite il y a peu dans le Code pénal belge comme étant « un crime contre l’ordre des familles et la moralité publique ». En octobre 2018, la loi le sortait du Code pénal tout en maintenant des sanctions pénales pour les IVG pratiquées en dehors des conditions légales. Cette même loi validait la possibilité d’avorter dans le délai de douze semaines de grossesse (comme en France), en respectant un délai de réflexion de six jours.

    Adoption rapide


    Un an après l’institution de ce cadre légal, certains élus veulent élargir le délai à 18 semaines de grossesse, comme en Suède, délai qui est même de 22 semaines aux Pays-Bas. Le délai de réflexion de six jours serait ramené à 48 heures.



    Cet assouplissement de la loi pourrait passer rapidement au parlement, la commission ad hoc ayant déjà statué. De plus, le pays étant sans gouvernement depuis 331 jours, les ministres en poste ne gèrent que les affaires courantes, laissant l’initiative au Parlement. « Au-delà d’une modification dans la pratique, il s’agit d’un changement dans la signification de l’interruption de grossesse, s’inquiètent les évêques : l’avortement devient une intervention médicale ordinaire. » Mais « il ne sera pas vécu ainsi. On peut en sortir bouleversé et désespéré, insiste le père Scholtes. Une fois encore, les évêques rappellent la gravité de ces questions, c’est notre façon de vivre ensemble qui est en cause. »




https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Avortement-eveques-belges-reagissent-assouplissement-loi-2019-11-14-1201060328
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Pignon




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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptySam 7 Déc - 19:26

et c'est pour des raisons économiques mais pas seulement.

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Si vis pacem, para bellum
Mon stage chez TSAHAL : ICI
Gnôsis le documentaire : ICI
À la recherche du Pyramidion perdu :  ICI
Le Delta lumineux des francs-maçons :  ICI
Symbolisme de la Pyramide :
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Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:

Christophore aime ce message

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Loup Ecossais

Loup Ecossais


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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptySam 7 Déc - 19:45

On en fera bientôt des "soleil vert"...

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Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. Honoré de Balzac
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Théodéric




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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyDim 8 Déc - 15:32

Loup Ecossais a écrit:
On en fera bientôt des "soleil vert"...

en Jean Jésus Dit " vous voulez me tuer car vous faite la volonté de votre père qui est homicide d_s le commencement !"

voila l’homme poursuit ainsi , la volonté de son père le démon destructeur assassin de l'homme on ne cesse de la consacrer comme bonne et digne de l'homme !

enfin cela c'est la marche du monde qui refuse d'entendre Jésus , "mais a ceux qui Accepte Sa Parole et veille à la mettre en Pratique IL a Donné de Devenir Enfant de Dieu "
et Jésus dira a Ceux là " vous êtes en ce monde mais pas de ce monde !"

ce monde va a sa ruine annoncé , il faut essayer d'aider le plus grand nombre a entendre Jésus et a Vivre de Lui pour le reste le constat est accablant , autant de connaissance de science de moyens et d'énergie juste pour détruire et asservir c'est vraiment diabolique ; mais bon ce sont les œuvres du prince des ténébres en ce monde de ténèbres !

:jesus: " et si Je n'intervenais pas il n'y aurait aucun survivant en ce monde ! mais pour les Élus J'interviendrais !" ,,, " mais Le Fils de l'Homme a Son Retour trouvera-T-il encore la foi en lui ?!"
en montant Vers Jésus il nous faut toucher nos frères , mais le But de notre Marche Et Jésus et la Jérusalemn Céleste !

" QU'ELLE JOIE LORSQUE L'ON M'A DIT MONTONS A JERUSALEM ?
DESORMAIS NOTRE MARCHE PREND FIN A TES PORTES Ô TOI jERUSALEM Où TOUT NE FAIT QU'UN !
VILLE DU GRAND ROI OU TOUTES LES TRIBUS VIENNENT D'INCLINER DEVANT LE SEIGNEUR "
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyMar 4 Oct - 12:02

#Tweets | Euthanasie : la Belgique condamnée par la CEDH | Koztoujours
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyVen 10 Fév - 13:42

Euthanasie en Belgique : « Oser la liberté, mais de quelle liberté parle-t-on ? »


La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  SOINS-PALLIATIFS-AFP-FIN-DE-VIE-000_Par7442597-e1670767331199
AFP


Éric Vermeer - publié le 09/02/23


Infirmier spécialisé en soins palliatifs, psychothérapeute et enseignant éthicien, Éric Veermer présente aux lecteurs d’Aleteia l’histoire et la pratique de l’euthanasie en Belgique, qui ne cesse de se banaliser. Il dénonce en particulier les pressions sur la conscience des soignants, les préoccupations financières et le manque de formation des médecins aux soins palliatifs.



Présentée par le président Emmanuel Macron comme un « modèle », l’euthanasie est légale en Belgique depuis 2002. Prévue pour encadrer des situations exceptionnelles, le nombre d’euthanasies a explosé. 

Non seulement, les dérives se multiplient dans l’interprétation de la loi, mais son champ d’application n’a cessé de s’élargir. 


Les mentalités évoluent : dans les esprits, l’euthanasie n’est plus seulement un droit, elle est présentée aux médecins comme un devoir, aux dépens de la liberté réelle des patients et de leur famille, quand on prend soin de l’écouter réellement, comme l’explique Éric Veermer.


Aleteia : En 2002, la Belgique a adopté une loi dépénalisant l’euthanasie dans certaines situations. Quel était l’objectif de cette nouvelle législation ?


Éric Vermeer : L’objectif était de combattre les euthanasies clandestines. Aujourd’hui, une étude du British Medical Journal révèle que près de 50% des euthanasies se pratiquent encore de manière clandestine, ce qu’a confirmé le président de la Commission d’évaluation lui-même. Comment en est-on arrivé là ?



 L’argument médiatique, chargé de pathos, était le suivant : devant la souffrance inextricable, la seule manière de mourir dignement est de se faire euthanasier. Cela s’inscrit dans une société qui doit faire face à une augmentation de pathologies lourdes, pas seulement le cancer, mais aussi les maladies d’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires, les AVC, les maladies neuromusculaires. 

Dans un premier temps, ouvrir le débat sur la fin de vie était justifié, mais encore fallait-il ouvrir la concertation aux soignants ayant des avis différents, ce qui ne fut pas le cas. Seul le monde médical « pro-euthanasie » a été consulté. La loi de 2002 visant à dépénaliser l’euthanasie a été présentée en même temps que la valorisation des soins palliatifs, suggérant qu’il s’agissait de la même réalité. Or la différence est de taille. 



L’euthanasie est un acte pratiqué par un tiers qui met intentionnellement fin à la vie d’une personne à la demande de celle-ci, tandis que les soins palliatifs sont la prise en charge globale d’un patient en fin de vie, ainsi que de sa famille, dans le but d’améliorer sa qualité de vie, et cela passe par la gestion des symptômes douloureux, psychologiques, spirituels. Le patient peut ainsi terminer ses jours naturellement, ce qui induit un deuil plus facile pour la famille. 


Pourquoi est-on passé d’une euthanasie assez exceptionnelle à une banalisation ?


Les chiffres sont assez effarants. On est passé de 235 euthanasies en 2003 à plus de 2700 en 2022, sans compter la moitié des euthanasies clandestines. Que s’est-il passé ? Plusieurs pistes seraient à approcher, même si cela passe par le filtre de notre subjectivité. Pour ma part, je pense que le monde politique a eu une influence sur cette pratique. Lorsque celui-ci affirme, à temps et à contretemps, que « la santé coûte cher », cela m’interpelle. Des chercheurs canadiens sont venus en Belgique et aux Pays-Bas, il y a quinze ans, pour conclure que si l’euthanasie était dépénalisée dans leur pays, plus de 10.000 Canadiens pourraient en bénéficier chaque année, ce qui représenterait une économie de 250.000 dollars. 



Chez nous, en Belgique, le docteur Moens, président du Comité de l’Association belge des syndicats médicaux affirme :« Depuis août 2016, et à la suite des problèmes budgétairesdans le domaine des soins aux personnes âgées, on commence à débattre d’une politique d’euthanasie motivée par des considérations socio-économiques… L’euthanasie est peu à peu considérée comme un droit qui peut être revendiqué et dont on peut abuser, mais surtout elle devient un devoir pour le médecin à qui la question est posée. » Dans ce contexte, il me semble difficile d’évincer les préoccupations financières dans ce débat. 


Vous mettez en cause également un défaut d’information du corps médical.


Je pense précisément que le manque de formation médicale peut également être une autre raison de l’augmentation exponentielle du nombre d’euthanasies. 



Aujourd’hui, de très sérieuses études démontrent que l’on pourrait soulager 90% à 95% de toutes les douleurs, y compris les douleurs réfractaires aux traitements traditionnels. Il ne resterait que 5% à 10% de douleurs dites « rebelles », pour lesquelles le médecin peut toujours recourir à la sédation. Malgré ces chiffres très prometteurs, aujourd’hui encore, plus de 50% de personnes en fin de vie meurent dans un contexte douloureux. Cela me préoccupe beaucoup. Lorsque je donne des formations aux médecins, je suis toujours surpris par la méconnaissance de certains d’entre eux sur l’existence de nouvelles molécules sur le marché, depuis plus de dix ans. 


Ceci étant, je ne reprocherai jamais à un patient douloureux de demander l’euthanasie ; il nous faut accueillir et accompagner la pleine mesure d’une personne en grande souffrance. 
En revanche, j’aurais plutôt envie d’interpeller le médecin qui, parfois par manque de formation spécialisée, ne parvient pas à soulager son patient. 


Durant trente ans, j’ai eu le privilège d’accompagner de très nombreuses personnes en fin de vie. J’ai eu l’occasion de rencontrer et de soigner des personnes qui portaient une demande de mort programmée. 



Chemin faisant, avec les soins prodigués et le soulagement des symptômes, les personnes évoluaient d’elles-mêmes. 
Dans mon vécu de soignant, je constate que lorsqu’un patient est soulagé physiquement et entouré affectivement, la demande d’euthanasie se neutralise naturellement, dans la majorité des cas.


Citation :

Il est fondamental d’aller à la rencontre de la réelle demande du patient. Est-ce juste finalement de conclure, parfois trop rapidement, que pour supprimer la souffrance, il faut supprimer la vie ?

Comment apprécier la liberté d’un patient en fin de vie ? La souffrance ou la peur de la souffrance atteint-elle la réalité de la liberté d’une personne ?

Quand il m’est donné de rencontrer des personnes faisant une demande d’euthanasie, je tente d’être dans un postulat de transparence, et tout en délicatesse, j’ose leur poser cette question : « Que désirez-vous vraiment : mourir ou être soulagé physiquement et/ou psychologiquement ? » 



Leur réponse est, majoritairement, très claire : ne plus souffrir. Il est fondamental d’aller à la rencontre de la réelle demande du patient. Est-ce juste finalement de conclure, parfois trop rapidement, que pour supprimer la souffrance, il faut supprimer la vie ? 
Le patient est-il réellement libre lorsqu’il est enfermé dans sa souffrance qui semble inextricable ? 

Vous avez des exemples précis ?

Je me souviens d’un patient souffrant d’un lymphome sans perspective de guérison. Il est arrivé aux urgences dans un contexte de douleurs dorsales insupportables.



 Son cri était bouleversant : « Même un chien, on ne le traiterait pas ainsi. Au nom de ma liberté, au nom de ma dignité, je demande à être euthanasié. » 


L’anesthésiste spécialisé en soins palliatifs, est appelé aussitôt et celui-ci lui injecte un anti-douleur majeur entre les vertèbres. Une heure plus tard, le patient me raconte toute son histoire, en concluant : 


« Quand on a mal, on est capable de tout demander. Mais, heureusement qu’on ne m’a pas écouté… car je suis soulagé. » 
Ce patient avait deux enfants de 13 et 15 ans. Il a encore vécu trois années. Ses enfants ont pu vivre leur deuil paisiblement. 

Nous aurions pu entrer dans une dynamique de précipitation ; cela aurait été plus simple. Mais nous sommes allés au-delà de la demande immédiate. Derrière la souffrance physique, il y a toujours une souffrance morale. 


Un jour, dans notre unité de soins palliatifs, une personne est arrivée, souffrant d’un cancer du foie, avec une parole très résonnante : « Je pèse 33 kilos, nous dit-elle, je suis un poids pour la société… et mes deux filles attendent que je meure pour hériter de la maison… »


 Il fallait entendre la souffrance psychique abyssale derrière ces quelques mots. Nous ne sommes pas entrés dans cette logique de précipitation, nous avons pris le temps de l’écouter, de la soigner, de l’accompagner. 


Elle est restée hospitalisée durant quatre mois, avant de rentrer chez elle. Certes, elle n’est pas sortie guérie, mais soulagée et stabilisée. Elle s’est réconciliée avec ses deux filles. 


Nous pouvons apaiser quelque peu ces tragédies qui portent toujours des noms et des prénoms, si nous prenons le temps d’accueillir et d’aller au-delà des premières réactions.


Vous voulez dire que la liberté de mourir, c’est rarement une liberté individuelle ? 

La famille est souvent partie prenante lors d’euthanasies pratiquées dans notre pays. Même si, dans un premier temps, nous voyons des familles soulagées, le temps nous montre que ce n’est pas si simple d’avoir été présent à une euthanasie. 



Lorsque la mort est naturelle, le deuil l’est aussi et la famille semble traverser cette séparation plus paisiblement. Nous nous rendons compte qu’il y a davantage de deuils pathologiques lorsque ceux-ci sont liés à une mort programmée. 


Que de culpabilité, de questionnements, de remords peuvent être déposés dans des groupes de parole visant à accompagner des familles endeuillées ! C’est ce que j’appellerais le « syndrome du survivant ». 


C’est le cas de cette infirmière qui, après avoir vécu l’euthanasie de son mari il y a plusieurs années, se demande sans cesse si c’était le bon choix et n’arrive pas à faire son deuil.


 Quand la société nous dit qu’il faut « oser la liberté », de quelle liberté parle-t-on ? La personne, enfermée dans sa souffrance atroce, est-elle réellement libre lorsque son médecin est incapable de la soulager ? Et du côté des soignants, est-ce la liberté de mourir et la liberté de « faire mourir » qui est en jeu ? 
Citation :

Nous sommes nombreux, psychiatres, psychologues, soignants et éthiciens à affirmer qu’il est impossible de valider l’irréversibilité d’une souffrance psychique.

La loi ne s’applique-t-elle pas aussi à des cas particuliers où la liberté paraît objectivement problématique, quand la fin de vie n’est pas démontrée ? 

Oui, l’euthanasie en Belgique peut s’appliquer en dehors des phases terminales, avec l’avis d’un troisième médecin. Cela se rencontre en psychiatrie, où les exemples sont multiples. Dans ce domaine très spécifique, l’un des symptômes prédominants est la perte d’élan vital. C’est le cas de beaucoup de personnes dépressives qui, de par leur maladie, ne voient pas de perspectives d’avenir, et en arrivent à demander l’euthanasie. 



Une des conditions pour pouvoir euthanasier un patient est que celui-ci- soit conscient de ce qu’il vit — ce qui est discutable dans le domaine de la psychiatrie, surtout dans le cas de psychoses.  
Les médecins, sollicités par une demande d’euthanasie, doivent entériner la souffrance psychique comme irréversible, ce qui me semble peu réaliste, surtout dans les cas de dépressions. La spécificité des personnes dépressives est justement cette absence de perspective.


 Nous sommes nombreux, psychiatres, psychologues, soignants et éthiciens à affirmer qu’il est impossible de valider l’irréversibilité d’une souffrance psychique.


 Je pense au cas de Laura, 24 ans, en état de grosse dépression, qui demande l’euthanasie. Trois médecins affirment que la souffrance de Laura est irréversible. À l’issue du délai d’un mois, prévu en cas de phase non terminale, Laura s’oppose à son euthanasie : « J’ai rencontré quelqu’un, je vais mieux, j’ai envie de vivre… »


 Ce cas n’est pas un cas isolé. Je pense que permettre l’euthanasie en psychiatrie, c’est prendre le risque de la faire imploser. La mission de la psychiatrie est de remettre les personnes « debout », de leur redonner une perspective et de leur redonner sens à leur vie.


La loi s’est élargie aussi à l’euthanasie des enfants : qu’en pensez-vous ?

En effet, la loi permet depuis 2014 l’euthanasie des enfants « pour peu que l’enfant soit capable de discernement ». Cette expression « capable de discernement » me semble très subjective. À partir de quand est-on capable de discernement ? 



En interrogeant plusieurs juristes et partisans de cette loi sur cette expression, leur réponse était très évasive et manquait d’objectivité. 


À ma connaissance, aucun enfant n’a fait une demande d’euthanasie depuis 2014. Lors d’un congrès international de soins palliatifs pédiatriques, à Mumbai, en Inde, en février 2014, les 250 experts issus de 35 pays ont appelé « urgemment le gouvernement belge à reconsidérer sa récente décision ». 


Ces médecins spécialisés en oncologie pédiatrique ont réclamé, pour tous les enfants en fin de vie, l’accès aux moyens appropriés pour contrôler la douleur et les symptômes, ainsi que des soins palliatifs de haute qualité pour rencontrer leurs besoins particuliers. Ils ont conclu en disant : « Nous croyons que l’euthanasie ne fait pas partie de la thérapie palliative et ne constitue pas une alternative. »


En principe, la législation prévoit une « clause de conscience » pour les soignants. Comment est-elle appliquée ? 

Il y a une forte pression dans le monde médical concernant la clause de conscience. Sous le prétexte de la tolérance, les soignants n’osent plus se positionner. La tolérance, poussée à l’extrême, rend illégitime tout questionnement éthique et moral. Pour être tolérant, il faudrait « faire la sourde oreille à notre conscience ». Si l’euthanasie est dépénalisée, pourquoi encore se questionner sur la pertinence de celle-ci ? La loi permet l’euthanasie, pourquoi donc la refuser ou tout simplement la questionner ? 

Dans la tête des gens, la réflexion superficielle, parfois véhiculée par les médias peut se décliner comme ceci : si c’est légal, c’est normal, si c’est normal, c’est moral. 


J’ai connu des soignants ayant vécu de véritables situations de menace, comme cette infirmière qui a refusé de poser une perfusion dont le seul but était l’injection d’un produit létal. Elle a été interpellée et sermonnée par la direction de l’hôpital et elle a finalement choisi de changer de lieu de travail. 


Aujourd’hui, la conscience des soignants est émoussée, voire cadenassée par nos sociétés libérales. L’urgence est de rendre la parole aux soignants car, in fine, ce sont eux qui sont au plus près de la réalité des personnes en fin de vie. 



Propos recueillis par Philippe de Saint-Germain.




ALETEIA
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Pourquoi la législation belge sur la fin de vie ne constitue en rien un modèle

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Gorodenkoff | Shutterstock



Alix de Bonnières - publié le 14/01/23


Chef de service d’une unité de soins palliatifs, auteur de “La Fin de vie apaisée” (Téqui, 2021), le Dr Alix de Bonnières dénonce les dérives en progression constante de la pratique de l’euthanasie en Belgique, dont Emmanuel Macron fait un "modèle".



Depuis une vingtaine d’années, la législation sur la fin de vie ne cesse d’évoluer et l’on assiste à un phénomène de paliers, dont l’objectif sous-jacent est de préparer l’opinion publique à la légalisation de l’euthanasie. La loi Leonetti, votée en 2005 affirmait trois principes : le refus de l’acharnement thérapeutique (désormais appelé obstination déraisonnable), le droit de tout patient de refuser d’entreprendre ou d’arrêter un traitement et la possibilité de rédiger ses directives anticipées. Les services de soins palliatifs se sont appropriés cette loi, mais elle est restée inconnue des autres services et du grand public. Cette loi était peut-être imparfaite, mais c’était une loi proportionnée, qui laissait une souplesse d’application et que beaucoup de pays européens nous enviaient. Néanmoins elle fût déclarée « mauvaise loi » par les partisans de l’euthanasie, qui préparèrent l’opinion à une seconde loi.


Des dérives en progression constante



La loi Clayes-Leonetti a introduit en février 2016 le droit à une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès, permettant ainsi de plonger le patient dans un « coma artificiel » et ainsi de le « faire dormir avant de mourir ». Pour être éligible à ce droit, le patient doit être atteint d’une affection grave et incurable, avoir un pronostic vital engagé à court terme et présenter une « souffrance réfractaire ». Cette loi a également défini l’alimentation et l’hydratation artificielles comme des traitements, notion d’importance, puisque ceux-ci peuvent donc être arrêtés sur la demande du patient. Cette loi reste assez imprécise dans ses termes, permettant ainsi à certains médecins de s’affranchir des critères légaux et de faire « bénéficier » de la sédation à de plus en plus de patients. Là encore, cette loi n’a pas contenté certains adeptes du libre choix, qui trouvaient qu’elle n’allait pas assez loin. Aussi le président Emmanuel Macron a-t-il ouvert la porte à une éventuelle modification de la loi, se disant inspiré par le modèle belge.

L’euthanasie a été légalisée en 2002 en Belgique et les vingt années de recul dont nous disposons mettent en évidence des dérives en progression constante. Cette loi portait déjà en elle les germes de dérive du fait d’un contrôle des euthanasies insuffisant. Les euthanasies sont contrôlées a posteriori par une Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Les membres de la Commission de contrôle procèdent eux-mêmes à des euthanasies, ils sont donc juge et partie. Il est prévu une saisie du procureur en cas d’irrégularités, mais en réalité cette saisine n’a jamais lieu. La seconde dérive concerne le non-respect des indications initiales. Ainsi la Cour européenne des droits de l’homme, suite à une plainte de famille, a épinglé le 4 octobre 2022 ladite commission, pour absence d’information et de consentement. 


Citation :

Que penser de l’autonomie des soignants dont la main droite soignerait et la main gauche mettrait fin à la vie ?


Exclusion sociale



La troisième dérive tout aussi grave consiste en un élargissement des autorisations d’euthanasie, puisque celle-ci peut dorénavant être pratiquée sur des enfants mineurs, des malades atteints d’affection psychiatrique, et des polypathologies entraînant « une exclusion sociale ». Le cas le plus emblématique de ces dérives est illustré par l’euthanasie en octobre 2022 d’une jeune femme de 23 ans, souffrant d’un syndrome de stress post-traumatique secondaire à l’attentat dans l’aéroport de Bruxelles. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le Xe rapport de la Commission d’évaluation 2020-2021 montre une augmentation de 10,4% des euthanasies déclarées en 2021 par rapport à 2020, ce qui représente une augmentation de 1049% par rapport au nombre d’euthanasies déclarées en 2003. Enfin 80 % des personnes euthanasiées présentaient une souffrance psychique. Par ailleurs, en Belgique l’euthanasie se pratique dans les services de soins palliatifs, ce qui est contraire à la philosophie qui imprègne les soins palliatifs en France.


Mourir accompagné


Le respect de l’autonomie des patients est un acquis incontestable depuis la loi Kouchner de 2002. Mais il est à craindre que des personnes en situation de vulnérabilité que représentent la vieillesse, la démence ou la fin de vie, n’en viennent à obéir à la pression sociétale et n’osent exprimer leur désir de vie. Les patients fragilisés par la maladie n’en viendront-ils pas à penser qu’ils représentent un poids pour la société, ou bien que leur vie n’a plus de sens si personne n’est là pour leur affirmer le contraire ? Que penser de l’autonomie des soignants dont la main droite soignerait et la main gauche mettrait fin à la vie ? Alors que les demandes d’euthanasie persistent exceptionnellement lorsque les symptômes sont soulagés et la personne accompagnée, ne serait-il pas plus logique de prendre le problème par le commencement, c’est-à-dire appliquer simplement le droit aux soins palliatifs pour tous ? Ce droit est énoncé depuis 1999, or 23 départements en France n’ont toujours pas d’unités de soins palliatifs en 2023. 

Mourir dans la dignité ou dans la liberté, ne signifie pas mourir d’une injection létale, qui placerait le médecin dans une position dangereuse de toute puissance, mais bien au contraire laisser naturellement la mort advenir. Accompagner ces instants essentiels par des soignants formés au respect de la dignité inhérente à la personne humaine (quel que soit son degré de dépendance) et de sa véritable autonomie constitue la garantie d’une société qui refuse de se déshumaniser.


Pratique :
Dr Alix de Bonnières, La Fin de vie apaisée : la sédation en questions, éditions Téqui, 2021, 184 pages, 14€
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyVen 10 Fév - 14:02

Audition parlementaire du 8 février 2023 | Koztoujours
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyDim 12 Fév - 10:56

Arnaud Dumouch a écrit:
La Belgique, d'étape en étape, va plus loin dans la transgression de l'interdit de tuer.
Le titre de ce sujet est provocateur mais, à ce rythme, dans 10 ans, il sera d'actualité.
Selon le livre de la sagesse, l'humanisme sans Dieu devient très vite un non humanisme désespéré.

L'explication religieuse est peut-être un peu rapide. on peut déceler un sentiment de désespoir qui se focalise sur l'euthanasie en Belgique. Mais les causes de ces dérives nécessitent selon moi une réflexion plus profonde sur le sens de l'histoire et sur un état des lieux des confrontations idéologiques.

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boulo n'aime pas ce message

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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyDim 12 Fév - 11:13

@humanlife, en France,ça devient pareil et SANS EXPLICATIONS NI CONCERTATION de la part de CERTAINS médecins  Sad

Vous voyez le malade conscient l'après-midi et pff dans la nuit, il est "piqué"... Pour obtenir la raison, vous n'aurez RIEN. Et dernièrement, la famille a été prévenue à 9h30 le lendemain, à croire qu'ils se sont souvenus d'un seul coup qu'ils devaient le faire...

La seule chose que l'on a compris quand ça allait arriver, c'est que le malade est mis dans une chambre seul (le voisin de chambre pourrait trop parler...)

Moi, ça me met en  :colere:
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyDim 12 Fév - 11:33

La colère est légitime, mais en grande partie les protagonistes ne font que suivre des mouvements de société sans vraiment réfléchir. La façon dont ces mouvements se mettent en place est un mystère.
Notre responsabilité c'est de chercher des points de réflexion non pour simplement condamner les comportements. Mais pour aider à comprendre et si possible à apporter notre aide dans une prise de conscience de ces dérives.

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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyDim 12 Fév - 13:36

humanlife a écrit:
La colère est légitime, mais en grande partie les protagonistes ne font que suivre des mouvements de société sans vraiment réfléchir. La façon dont ces mouvements se mettent en place est un mystère.
Notre responsabilité c'est de chercher des points de réflexion non pour simplement condamner les comportements. Mais pour aider à comprendre et si possible à apporter notre aide dans une prise de conscience de ces dérives.

hé bien donnez moi des pistes, car lorsque vous ne pouvez pas obtenir un RV avec le médecin du service, que faut-il faire ? L'administration de l'hôpital vous renvoie au médecin... les infirmier(es) et aides-soignants haussent les épaules d'impuissance...

Si le malade a demandé l'euthanasie, sa volonté est respectée mais quand ce n'est pas le cas... la famille ne peut rien prouver.
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyDim 12 Fév - 20:05

Du point de vue Catholique ce qui entre en compte est que si par l 'euthanasie on pense mettre fin a une souffrance ce qui semble etre une solution a trés cour terme ne va t -elle pas se transformé en gros problème sur le long terme .Puisque dans le cadre Catholique il existe le purgatoire ( a moins que la personne euthanasié n'est rien demandé est se retrouve au paradis direct mais si elle n'a rien demandé ce n'est pas de l 'euthanasie).Combien" d 'années" de purgatoire en + peut" couter "une euthanasie?
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyMar 14 Fév - 5:03

Ces "réflexions" concernent le débat sur l'euthanasie en lui-même. Mais cela n'explique pas ce qui se passe en Belgique, et pourquoi ce pays semble plonger dans une dépression psychologique collective profonde avec les mesures favorables à l'euthanasie.

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Je ne crois pas que ce soit exclusivement une dépression psychologique profonde de la Belgique . La rédactrice en chef du journal Le Soir de Bruxelles 
s'était clairement prononcée pour l'euthanasie des mineurs et des handicapés .
Elle n'est pas particulièrement dépressive ( au contraire ... ) .

C'est principalement une haine grandissante du christianisme et de ses valeurs , particulièrement sensible en Belgique par suite de l'hétérogénéité foncière de ce pays , accentuée récemment ( afflux de réfugiés ) . 

Dans un autre fil , je vous avais cité le livre collectif " Pourquoi nous ne sommes pas chrétiens " , cher Humanlife . Les seuls points communs à tous ces auteurs ( de diverses époques ) étaient la déception et la haine .

Et les scandales ecclésiastiques récents ne feront qu'attiser cet incendie de la déception en cours par rapport à la ( fausse ) doctrine du progrès linéaire inéluctable , qui avait enivré beaucoup de monde mais qui se heurte maintenant aux dures réalités globales .

Je crois que , comme pour l'incendie de Rome en 64 , il faut s'attendre à une persécution des chrétiens qui serviront de boucs émissaires .

Ce n'est plus la plus grande ville du globe qui s'embrase maintenant , c'est tout le globe . La recherche de boucs émissaires ira grandissante , pensé-je .

J'espère me tromper .




PS Jaquette de couverture du livre de Anne Bernet " Les Chrétiens dans l'empire romain " :
" De la persécution déclenchée contre eux par Néron , qui cherchait un bouc émissaire à l'incendie de Rome en juillet 64 , à la tentative de restauration du paganisme par Julien en 362-363 , les chrétiens , pendant trois siècles auront douloureusement servi de révélateurs aux problèmes qui minaient
l'Empire
  romain .

Tantôt pourchassés , spoliés , suppliciés , tantôt tolérés , au gré des intérêts du pouvoir , les fidèles du Christ auront focalisé sur eux craintes , fantasmes ,
et haines populaires , dans un monde dont ils remettaient en cause les fondements par leur existence même . Dans une synthèse enlevée , Anne Bernet retrace l'affrontement entre l'Evangile et un monde reposant entièrement sur la force .  "

Ce terrible affrontement revient à notre époque apocalyptique . " L'empire contre-attaque " .

_________________
Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN
MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .



NB La couleur rouge est réservée à la modération .
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyMar 14 Fév - 14:22

humanlife a écrit:
Ces "réflexions" concernent le débat sur l'euthanasie en lui-même. Mais cela n'explique pas ce qui se passe en Belgique, et pourquoi ce pays semble plonger dans une dépression psychologique collective profonde avec les mesures favorables à l'euthanasie.
Un " débat sur l'euthanasie en lui-même" ne peut se couper de la culture du pays ( ici de la Belgique), la culture (Étymologie. ( XV e siècle) Attesté avec le sens de « culte rendu » ) étant le Catholicisme.
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MessageSujet: Re: La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".    La Belgique s'avance vers l'euthanasie des vieillards, des handicapé(e)s, des gens à la vie "accomplie".  EmptyMar 14 Fév - 14:41

Une perte de ses valeurs, de ses pratiquent , de ses croyances Catholique  ( comme la croyance au purgatoire) ne peut que laissé de la place a de nouvelle pratique , croyance ( qui ne  sont en faites pas nouvelle mais  souvent ancienne ,  paganisme ,  néopaganisme, polythéisme ,néodruidisme, chamanisme   , sous de nouvelles forme ou pas ( théorie woke,  antispécisme,  wiccanisme , thélémisme qui a par exemple  slogan "fait ce que tu veut" ( IVG" mon corps mon choix" , euthanasie , "mon corps mon choix"  ... ) .
Spoiler:
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Ces observations ont un sens limité, pour ne pas dire simplement idéologique.
En effet, dans l'ancienne époque religieuse sous influence "catholique", les dérives morales de la civilisation occidentale étaient tout aussi nombreuses, il suffit de penser aux guerres, à l'inquisition, la féodalité, la colonisation, l'esclavage ou autres sectes millénaristes, cathares ou protestantes.
Comment en arrive-t-on à penser avec un tel aveuglement l'époque dans laquelle nous vivons en réduisant la cause des dérives morales de la civilisation à la pratique religieuse, c'est la question que je me pose.

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