https://women.ncr-iran.org/fr/2019/09/10/sahar-khodayari-meurt-a-lhopital-une-semaine-apres-setre-immolee-par-le-feu-en-iran/
Une semaine après s’être incendiée devant un tribunal de Téhéran, Sahar Khodayari est morte à l’hôpital le lundi 9 septembre 2018.
Sahar Khodayari a été enterrée à Qom sous des mesures de sécurité, sans que sa famille en soit informée. Certaines informations indiquent qu’elle était morte trois jours plus tôt. Les autorités ont intimé l’ordre à la famille de ne pas parler aux médias de l’heure du décès de leur fille et de la manière dont elle a été enterrée.
Sahar Khodayari, 29 ans, était diplômée en traduction anglaise. Elle s’était déguisée et avait tenté d’entrer dans le stade Azadi le 12 mars 2019 pour assister au match de football entre les équipes Esteghlal et Al-Eiyn. Lorsque les forces de sécurité avaient voulu la fouiller, elle avait dit qu’elle était une fille et avait donc été arrêtée par les forces de sécurité et emmenée à la prison de Qarchak.
Comme sa famille n’était pas en mesure de payer immédiatement la caution de 50 millions de dollars pour la faire libérer, elle avait dû rester dans cette sinistre prison pour femmes jusqu’au 16 mars 2019. Comme elle souffrait de troubles mentaux, la détention l’avait terrifiée et laissé sur elle un impact émotionnel et mental.
En outre, elle s’était adressée, en vain, à plusieurs reprises au greffe du tribunal pour reprendre son téléphone portable et d’autres effets personnels qui lui avaient été confisqués au moment de son arrestation. Le lundi 2 septembre 2019, c’était la dernière fois qu’elle s’était adressée au tribunal révolutionnaire de Téhéran. C’est là où elle avait appris qu’elle devait passer six mois en prison.
Des témoins ont rapporté qu’elle était sortie du palais de justice en criant, puis qu’elle s’était immolée par le feu.
Brûlée au troisième degré sur 90 % du corps, en particulier aux poumons, Sahar Khodayari a été hospitalisée à l’hôpital Motahari. Les médecins n’avaient aucun espoir de la garder en vie. Pendant son séjour à l’hôpital, les journalistes n’ont pas été autorisés à entrer pour s’enquérir de son cas, affirmant qu’il s’agissait d’un « problème de sécurité ».
S’adressant au journal Shahrvand, M. Khodayari a déclaré que sa fille était « une jeune femme simple. Elle aimait le football et l’équipe Esteghlal. C’était la première fois qu’elle essayait d’aller dans un stade ».
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Le site source est un site iranien d’opposants au régime iranien, en exil ou en clandestinité, qui informe sur les crimes d’état et l’apartheid racial en Iran.
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Depuis l’accord nucleaire entre l’Iran et l’Europe, et le recent prêt de 50 millions de dollars par la France à l’Iran,
, et depuis l’assassinat d’un journaliste radicalisé - il a été pris en photographie les armes à la main auprés de jihadistes, il etait proche d’AlQaida et il était proche des frères musulmans- ce qui est censuré en France et en Europe,
assassiné dans l’ambassade d’arabie saoudite en Turquie,
Depuis,
Tout les manquements aux droits de l’homme en Iran et chez les alliés de l’Iran, sont censurés en France et en Europe,
Tandis que les médias francais et européens n’attaquent que les pays opposés à l’Iran, notamment l’Arabie Saoudite.