DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE

Théologie Spirituelle Catholique
Pour déposer une intention de prière : Agapé
ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion    
-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal

 

 L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art Empty
MessageSujet: L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art   L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art EmptyMar 9 Juil 2019 - 4:08

Bref Aperçu d'Histoire de l'Art: Préhistoire à 1950

1- Objet (Représentation-Discours/ Lascaux à Manet)

1.1 Représentation du sacré (idole/Préhistoire et Antiquité)

1.1.2 Code : apparition (Égypte/Hiéroglyphes)

1.1.3 Figuration: incarnation ( Grèce/Monde hellénistique)

- Ascension du Christ-

(Laïcisation du monde)

1.2 Représentation de la nature (symbole/ Moyen âge à 1850)

1.2.1 Icônes: code de la sécularisation/ signe (Byzance/Russie)

1.2.2 Renaissance: figuration de la sécularisation/ fiction (Giotto à Manet/fiction = emploi de l'huile/ perspective)

2- Méthode (Réflexion sur l'art comme re-production/ 1850-1950: Manet à Picasso = photographie: décalque/représentation)
________________

Bibliographie:

Gombrich. L'Art et son Histoire.
Evdokimov. L'Art de l'Icône: théologie de la beauté.
Claudel. La peinture hollandaise.
Malraux. Le musée imaginaire.
J.E. Berger. Cours d'histoire de l'Art. (You tube)
Bazin, André. Qu'est-ce que le cinéma?
Revenir en haut Aller en bas
Kyliiolos

Kyliiolos


Masculin Messages : 914
Inscription : 29/05/2010

L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art Empty
MessageSujet: Re: L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art   L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art EmptyMar 9 Juil 2019 - 14:09

Vous devriez rajouter Hegel à vos références ("Esthétique"), si l'on fait abstraction de la dialectique qu'il y a derrière il y a des analyses très bonnes sur l'art chrétien au sens où il l'entendait.
Pour lui, l'art chrétien ou comme il dit "romantique" c'est une rupture de l'unité du contenu et de la forme qui dominait l'art classique, puisque l'Idée artistique commence à quitter le domaine de la matière pour devenir intériorité, subjectivité. En cela, il annonce la religion et la philosophie, surtout avec ces nouveaux médiums que sont la peinture, la musique et la poésie (de plus en plus des arts du temps plus que de l'espace).

Cependant,il faudrait se demander jusqu'où les arts du beau ont pour objet l'Idée, le vrai etc... je pense qu'il y a une certaine gratuité de la beauté qui est consonante avec le vrai mais qui le lui est pas forcément réductible. Voir à ce sujet Maritain, peut-être, dans l'Intuition Créatrice.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art Empty
MessageSujet: Re: L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art   L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art EmptyMer 10 Juil 2019 - 2:18

Regard sur les discours de fiction: littérature, cinéma ou théâtre...

Sans poser au Pococurante du Candide,  d'aucuns accueilleront la remarque, selon laquelle la notion de dilemme représente le faîte de toute oeuvre d'imagination profane, à proprement parler. En effet, le dilemme découvre l'éminente dignité de l'homme: sa liberté. Car, cette capacité d'auto-détermination affirme la souveraineté du sujet, comme le récit génésiaque en fait foi, entre autres

Or, c'est justement cet aspect, en dernière analyse, injustifiable du choix humain, qui a été mis en scène avec bonheur par un Sophocle, pour sa gratuité sociale, en Antigone. Ensuite, de façon plus concentrée, chez un Racine, la transe, le vertige du choix culmina, sous l'angle moral, par Phèdre, continués dans le Roman, pour la Princesse de Clèves, de Mme de Lafayette.

De tout évidence, nous nous abstiendrons de mentionner Shakespeare dans la liste, puisque si, en Hamlet, la notion du dilemme est illustrée par le fameux monologue, il n'en demeure pas moins que ce théâtre n'est jamais mû par ce ressort, reléguant cet oeuvre à un simple numéro de cirque, pour érudits, certes, mais cirque quand même, dont les jeux de massacre n'arrivent pas-beaucoup s'en faut-à la cheville de la tragédie racinienne.

Néanmoins, la noblesse de toute narration de fiction, consacrée par ces auteurs, a été pulvérisée par le génie d'un Balzac, en sa nouvelle "Gobseck", que le tourangeau démonte avec brio, en montrant le caractère essentiellement économique de toute attitude humaine. C'est cette démonstration qu'entérinera un Marx, à la suite de sa fine analyse de la dialectique sociale de Hegel.

C'est pourquoi, la liberté, tant chantée par un Descartes et un Sartre, dont le Roquentin avait promu l'expression, au sein de l'oeuvre artistique, sombre-t-elle dans une insignifiance pire que n'aurait jamais pu le croire un Buridan, entraînant en sa chute tout discours de fiction, réduit qu'il est au banal rôle de rhétorique au service des puissants, de propagande des exploiteurs, afin de conforter leur pouvoir, au moyen de l'aliénation idéologique des masses...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art Empty
MessageSujet: Re: L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art   L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art EmptyMer 10 Juil 2019 - 3:36

Kyliiolos a écrit:
Vous devriez rajouter Hegel à vos références ("Esthétique"), si l'on fait abstraction de la dialectique qu'il y a derrière il y a des analyses très bonnes sur l'art chrétien au sens où il l'entendait.
Pour lui, l'art chrétien ou comme il dit "romantique" c'est une rupture de l'unité du contenu et de la forme qui dominait l'art classique, puisque l'Idée artistique commence à quitter le domaine de la matière pour devenir intériorité, subjectivité. En cela, il annonce la religion et la philosophie, surtout avec ces nouveaux médiums que sont la peinture, la musique et la poésie (de plus en plus des arts du temps plus que de l'espace).

Cependant,il faudrait se demander jusqu'où les arts du beau ont pour objet l'Idée, le vrai etc... je pense qu'il y a une certaine gratuité de la beauté qui est consonante avec le vrai mais qui le lui est pas forcément réductible. Voir à ce sujet Maritain, peut-être, dans l'Intuition Créatrice.


André Léonard, en son ontologie, a justement rappelé l'approche thomiste de la beauté: la synthèse du vrai et du bon. Que pensez-vous de cette définition?
Revenir en haut Aller en bas
Kyliiolos

Kyliiolos


Masculin Messages : 914
Inscription : 29/05/2010

L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art Empty
MessageSujet: Re: L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art   L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art EmptyMer 10 Juil 2019 - 13:12

Cher Zibou,
sans être esthéticien (donc je peux me tromper sur ces sujets) je suis assez d'accord avec cette définition : la beauté est un transcendantal, c'est à dire qu'elle accompagne tout être en tant qu'il est un être. Tout être est beau.

St Thomas dans sa Somme Théologique (Ia Pars) surtout rappelle que le beau est "ce qui plait à la vision", "ce dont la vue cause du plaisir". Or, une chose cause du plaisir à notre faculté de connaitre parce qu'elle lui ressemble, à savoir parce que comme elle elle possède en elle une certaine "proportio". Mais comme une chose est proportionnée par sa forme, donc le beau concerne le plaisir qu'il y a à contempler une forme (sensible ou intelligible). Vu qu'on peut contempler toute forme, tout être est beau.

Ça c'est ce que dit Thomas, et pour précider un tout petit peu ce que dit Mgr Léonard on peut le rapprocher notamment de certaines affirmations pour une fois assez justes de Kant : le jugement sur le beau est désintéressé car il n'est pas précédé d'un désir comme le bon sticto sensu, et il ne procède pas d'un jugement conceptuel comme le vrai stricto sensu. A mon avis c'est là ce qui fait l'originalité du beau : à la fois un certain désintéressement et une certaine immédiateté, donc ni le bon seul ni le vrai seul.
Maintenant, Kant va trop loin quand il dit que le beau est un pur jugement réfléchissant (un sentiment privé du sujet) et non pas déterminant (objectif), car le beau a bien pour objet la splendeur de la forme, la proportion, la réalité elle-même.

Donc là on voit bien selon moi que la beauté, sans s'y réduire, recoupe le bien et le vrai parce qu'elle a le même objet : l'être. Mais l'aspect est un peu différent (il n'exclut pas le bien et le vrai mais les précise), car la beauté, qui est une joie de l'intellect, vient "sans qu'on l'ait demandée", gratuitement, et d'ailleurs on peut trouver belle une chose qui répugne ; et ce n'est pas non plus tout à fait le vrai seulement car sans la joie le vrai ne serait pas beau. Donc oui, on peut dire que le beau c'est la réunion du bien et du vrai, ce que l'on appelait les "transcendantaux" ou "passions de l'être".
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art Empty
MessageSujet: Re: L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art   L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
L'Ascension, charnière de l'Histoire de l'Art
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE :: Philosophie réaliste, Discussions diverses-
Sauter vers: