Nuit et brouillard

Au milieu de ces nuits et de ces brouillards il fut dans un camp une loge maçonnique nommée "Liberté chérie" qui montait la garde lorsque les catholiques célébraient une messe clandestine et les catholiques à leur tour protégeaient les maçons qui se réunissaient en tenue elle aussi clandestine. J'ai personnellement connu l'un de ces hommes, catholique, et un autre, son ami, franc-maçon. Tous deux sortis des nuits et des brouillards. L'un est sans doute en Paradis et l'autre à l'Orient Eternel.

Dans les camps de concentrations, outre les juifs, il y avait avait des témoins de Jéhovah, des tziganes, des homosexuels, des résistants, des communistes, ceux qui refusaient de servir dans l'armée allemande ou de prêter le serment d'obédience à Adolf Hitler, les Slaves et les Noirs et enfin les francs-maçons (souvent pour acte de résistance)

Ma liste n'est pas forcément exhaustive et vous pouvez la compléter.

Elle parle des gens qui se trouvaient dans les trains qui les amenaient dans les camps de concentration.

Tu dois confondre avec celle là

Comme l'a écrit FY plus haut les gens de Nuit et Brouillard étaient d'origine, d'opinion, de religion, de motivation très diverses. Il y avait des résistants et beaucoup d'autres qui n'avaient d'autre faute que de ne pas plaire au pouvoir nazi.

Un peu révisionniste sur les bords???

Très révisionniste, c'est navrant.

Et les enfants, c'étaient des résistants ?

J'invente quoi ?

Mais, quel décret ?

Le décret nuit et brouillards ? je ne connais pas, peux-tu m'en dire plus ?

Mais, c'était des gens dans les trains, pas des politiques, c'était des hommes, des femmes, des vieux, des enfants.

Tu n'a visiblement pas regardé ma vidéo, ou bien tu n'as pas compris.

Nuit et brouillard recouvre deux choses. Un décret politique rédigé de manière assez floue et un ou plusieurs camps de la mort. Ici dans l'esprit du fil c'est de ces camps dont il est question. Camps dans lesquels, sauf à être révisionniste, se sont retrouvés des gens de tous lieux, origines, religions, état....

Je ne comprends rien à ce fil, ça sent l'arnaque.

Je voulais juste parler de la chanson de Jean Ferat, je ne voulais pas créer une polémique autour d'un décret homonyme.

La chanson parle des trains qui mènent les juifs dans les camps de concentration. Et c'est de cela que je désire parler.

Et pour dire quoi?

Parler de ce que les juifs on subit lors de cette déportation.

Il y a un excellent interview de Simone Veil qui nous en apprend beaucoup.

Il y a tellement à dire.

Justement, parlons en.

Je peux poster l'interview de Simone Veil si vous voulez.

Non merci, mais alors par quoi commencer?

Effectivement, si l'on ne commence pas par le témoignage d'ancien déportés, par quoi on commence ?

Avez-vous lu le journal d'anne franck?

Oui, quand j'avais quinze ans, juste après avoir lu l'herbe bleu qui parle d'un autre sujet mais qui est aussi émouvant..

Moi je ne l'ai pas lu mais je suis sûr que c'est très intéressant.
Sinon que pensez des expériences médicales sur les juifs dans les camps?

C'est une abomination exercée par des hommes qui n'ont rien d'humains.

Une chose me révulse à propos du livre d'Anne Franck, les héritiers ont refusé qu'il tombe dans le domaine public afin de continuer à toucher les droits d'auteur.

Ces hommes étaient des humains comme vous et moi, il ne faut pas occulter une réalité en mettant une distance imaginaire avec le réel.

florence_yvonne a écrit:

La chanson parle des trains qui mènent les juifs dans les camps de concentration. Et c'est de cela que je désire parler.

Vous en voulez une?

humanlife a écrit:

Avez-vous lu le journal d'anne franck?

Lisez aussi "Au Nom de Tous les Miens" de Martin Gray, vous y apprendrez comment un juif peut se reconstruire...Par ce livre j'ai compris ce que signifiait le terme "résilience"

Mister be a écrit:

humanlife a écrit:

Avez-vous lu le journal d'anne franck?

Lisez aussi "Au Nom de Tous les Miens" de Martin Gray, vous y apprendrez comment un juif peut se reconstruire...Par ce livre j'ai compris ce que signifiait le terme "résilience"

Non merci, d'ailleurs je n'aime pas du tout ce mot, comme les pseudo-histoires de reconstruction, pour moi c'est de l'arnaque.

humanlife a écrit:

Mister be a écrit:

humanlife a écrit:

Avez-vous lu le journal d'anne franck?

Lisez aussi "Au Nom de Tous les Miens" de Martin Gray, vous y apprendrez comment un juif peut se reconstruire...Par ce livre j'ai compris ce que signifiait le terme "résilience"

Non merci, d'ailleurs je n'aime pas du tout ce mot, comme les pseudo-histoires de reconstruction, pour moi c'est de l'arnaque.

C'est parce que vous n'avez jamais été confronté…
Le dicton populaire dit: ce qui ne nous détruit pas, nous rend plus fort

Saint Glinglin a écrit:

« Au nom de tous les miens, de Gray, écrit-elle, est l’œuvre de Max Gallo, qui fut aussi le coauteur discret (« ghostwriter ») de Papillon. Pendant que je faisais pour le Sunday Times une enquête sur le livre de Gray, M. Gallo m’informa froidement qu’il ‘avait eu besoin’ d’un long chapitre sur Treblinka parce que le livre requérait quelque chose de fort pour retenir les lecteurs. Quand je dis moi-même à Gray, l’ ‘auteur’, que manifestement, il n’avait jamais séjourné à Treblinka et ne s’en était jamais évadé, il finit par demander, en désespoir de cause : « Mais quelle importance ? » Gitta Sereny (Sunday Times, 2 mai 1973, et New Statesman, 2 novembre 1979, pp. 670-673)

Mais oui des négationnistes fleurissent toujours...On a fait le coup à Elie Wiessel...et bien à d'autres...Avez-vous lu le livreou bien vous prenez wikipedia pour paroles d'évangiles?
Autant dire que Anne Franck n'est que les fantasmes d'une gamine juive...etc!
Si vous étiez fils de déportés vous auriez un autre regard et vous auriez certainement plus de respect pour les 6000000 de juifs assassinés

Mister be a écrit:

humanlife a écrit:

Mister be a écrit:

humanlife a écrit:

Avez-vous lu le journal d'anne franck?

Lisez aussi "Au Nom de Tous les Miens" de Martin Gray, vous y apprendrez comment un juif peut se reconstruire...Par ce livre j'ai compris ce que signifiait le terme "résilience"

Non merci, d'ailleurs je n'aime pas du tout ce mot, comme les pseudo-histoires de reconstruction, pour moi c'est de l'arnaque.

C'est parce que vous n'avez jamais été confronté…
Le dicton populaire dit: ce qui ne nous détruit pas, nous rend plus fort

Non je sais surtout qu'il y a beaucoup de manipulations derrière ces idéologies.

Vous non? c'est quand même un grand saint catholique...je vous parle d'un temps pas si reculé que ça, il y a 70 ans, les preuves sont encore très visibles et les témoins vivants….

humanlife a écrit:

Mister be a écrit:

humanlife a écrit:

Mister be a écrit:

Lisez aussi "Au Nom de Tous les Miens" de Martin Gray, vous y apprendrez comment un juif peut se reconstruire...Par ce livre j'ai compris ce que signifiait le terme "résilience"

Non merci, d'ailleurs je n'aime pas du tout ce mot, comme les pseudo-histoires de reconstruction, pour moi c'est de l'arnaque.

C'est parce que vous n'avez jamais été confronté…
Le dicton populaire dit: ce qui ne nous détruit pas, nous rend plus fort

Non je sais surtout qu'il y a beaucoup de manipulations derrière ces idéologies.

Vous ne savez rien du tout et vous voyez de la manipulation partout parce que vous ne savez rien du tout
Allez dire à quelqu'un qui a été violé, sa famille décimée etc que la résilience parce qu'il trouve la force de rebondir que c'est de la manipulation….C'est vraiment du n'importe quoi!

Paroles de Nuit et brouillard
Jean Ferrat

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été

La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir

Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues

Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers

On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent

Tu à lu cher saint Glinglin

Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

Est-ce qu'il parle des résistants ? si tu dis oui, c'est une preuve de mauvaise foi de ta part.

Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou

Ils ne voulaient pas se mettre à genoux, ne pas apostasier leurs religions.

Mister be a écrit:

humanlife a écrit:

Mister be a écrit:

humanlife a écrit:

Non merci, d'ailleurs je n'aime pas du tout ce mot, comme les pseudo-histoires de reconstruction, pour moi c'est de l'arnaque.

C'est parce que vous n'avez jamais été confronté…
Le dicton populaire dit: ce qui ne nous détruit pas, nous rend plus fort

Non je sais surtout qu'il y a beaucoup de manipulations derrière ces idéologies.

Vous ne savez rien du tout et vous voyez de la manipulation partout parce que vous ne savez rien du tout
Allez dire à quelqu'un qui a été violé, sa famille décimée etc que la résilience parce qu'il trouve la force de rebondir que c'est de la manipulation….C'est vraiment du n'importe quoi!

Mais monsieur cela existe et je le sais alors je vous prie de bien vouloir garder la mesure dans vos propos.

Vous ne l'êtes pas moins cher athée....

Il y a aussi des "mâchoires d'ânes" chez les athée et c'est pas ma tasse...
Il y avait des résistants parmi les déportés et aussi d'autres personnes qui étaient là parce que leur race(sic), leur foi, leur opinions ne plaisait pas au régime nazi. Avant de contester ça renseignez vous auprès des survivants... mais en vous dépêchant car il n'en reste pas beaucoup... ce qui ouvre la porte aux révisionnistes.

Mais l'esprit du texte compte aussi
Pour rester dans votre affirmation nulle part il n'est fait référence explicite aux résistants. Donc l'interprétation est possible pour autant qu'on ne dénature pas le texte en en appauvrissant l'esprit.

Parce que les juifs ne résistaient pas ?

Saint Glinglin a écrit:

Parce que refuser de vivre à genoux n'implique pas de résister, peut-être ?

Les millions de juifs, d'handicapés, malades qui sont allés à l'abattoir comme des moutons n'étaient pas des résistants. Et c'est d'eux dont parle ce texte.

Je pense de plus en plus que vous êtes un jeune pédant qui polémique pour la polémique et non pour la vérité.

Analyse de la chanson "nuit et brouillard" de Jean Ferat

Nuit et Brouillard est une chanson de Jean Ferrat sortie en décembre 1963 sur l’album éponyme
chez Barclay. Jean Ferrat en est le compositeur, le parolier et l’interprète.
C’est une chanson en mémoire des victimes des camps de concentration nazis de la Seconde
Guerre mondiale, et en particulier en mémoire de son père, juif émigré de Russie mort à
Auschwitz.
Le titre fait référence à la directive Nuit et Brouillard signée en 1941 par Adolf Hitler, qui
stipule que les personnes représentant une menace pour le Reich ou l’armée allemande dans les
territoires occupés seront condamnées à mort ou déportées

Saint Glinglin a écrit:

Parce que seuls les Juifs résistaient ?

Tu as raison, les juifs se contentaient de mourir gazés avec le sourire.

Pourquoi fais-tu une fixette sur les résistants ? ils ne représentent qu'un fraction des personnes transportées dans les trains à bestiaux.

Penserais-tu comme le Pen que les camps de concentration ne sont qu'un détail de l'histoire ?

Il n'y a pas de problématique pour le sujet en fait, c'est juste une chanson.

L’instinct de survie et l’espoir de s’en sortir (couplet 3)
La censure : dans les strophes 7 et 8 Jean Ferrat affirme son engagement contre les
atrocités faites aux juifs »mais qui donc est de taille à vouloir m’arrêter ? » A l’époque,
les survivants juifs se taisaient pour oublier l’horreur vécue et le monde semblait
ignorer ou voulait ignorer l’ampleur des crimes commis. Les juifs étaient considérés
comme des victimes au même titre que les résistants ou les communistes. Je «
twisterais les mots » : le twist était un genre musical dansé très en vogue dans les
années 60.