DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE

Théologie Spirituelle Catholique
Pour déposer une intention de prière : Agapé
ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
 
AccueilAccueil  PortailPortail  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 vivre l’Avent (2018)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
k11

k11


Féminin Messages : 3238
Inscription : 26/11/2014

vivre l’Avent (2018) Empty
MessageSujet: vivre l’Avent (2018)   vivre l’Avent (2018) Empty1/12/2018, 22:28

Pape François : vivre l’Avent, c’est opter pour l’inédit

«Nous ne sommes pas faits pour des sommeils tranquilles mais pour des rêves audacieux».

Alors que commence le temps de l’Avent, le Pape a invité 6 500 fidèles venus des Pouilles, à vivre «non d’attente mais en attente», une attente joyeuse de la venue du Seigneur, le «Dieu des surprises» qui appelle chacun à se jeter à l’eau et à quitter le confort de son canapé.
Marie Duhamel - Cité du Vatican


Foulard bleu autour du cou, des milliers de fidèles de tous âges ont exprimé leur joie à l’arrivée du Pape en salle Paul VI.
Ils retrouvaient le Saint-Père quelques mois après sa venue sur leur terre, dans la botte italienne au sud de la Péninsule.
François y avait honoré la mémoire de Don Tonino Bello, évêque de Molfetta dans les Pouilles, décédé en 1986 mais toujours aussi populaire en Italie en raison de sa proximité ave les plus vulnérables et son combat en faveur de la paix.

Tout naturellement, le Pape a ainsi repris plusieurs extraits d’homélies prononcées par Don Tonino dans le discours adressé ce samedi aux fidèles des diocèses de Ugento-Santa Maria di Leuca et Molfetta-Ruvo-Giovinazzo-Terlizzi. «Ne vous attristez pas de votre vie», disait l’évêque.

Le Pape acquiesce : s’attrister revient à s’isoler, dire du mal des autres, ne pas avoir d’amis mais seulement des alliés, avoir un triste cœur.

«Peut-être que tout va bien, que tout est beau et lumineux, mais lui ne voit que la tâche».

Or celui qui place le Seigneur avant les problèmes retrouve la joie.
Il arrête de pleurer sur lui-même et au contraire, console et aide son prochain.

«Il apporte le trésor de la joie de Dieu à la pauvreté de l’homme d’aujourd’hui», assure le Pape. Bref, «celui qui croit en Jésus ne peut être triste».


Savoir vivre dans l'attente

Quand nous laissons le Seigneur pénétrer notre cœur, la vraie nouveauté arrive. Alors que commence ce samedi une nouvelle année liturgique, le Pape rappelle ces propos de Don Tonino :

vivre l’Avent, c’est «opter pour l’inédit». Les hommes ont tendance à toujours vouloir des choses nouvelles car nous sommes nés pour de grandes choses, affirmait le prélat.
C’est la promesse du Père, «le Dieu des surprises», poursuit François. Mais pour accueillir le Seigneur, encore faut-il «se montrer disponible à changer nos plans».

Il ne faut pas «vivre d’attentes», qui ne pourraient ne pas être comblées, mais «vivre dans l’attente, c’est-à-dire désirer que le Seigneur nous apporte de la nouveauté».
Mais il faut savoir attendre.
C’est un beau et joyeux moment, assure le Pape.
Une joie dont les chrétiens doivent témoigner, non pas en restant «les mains dans les poches, mais actifs dans l’amour».
La vie devient alors «de grandes fiançailles».
Le Pape répète que «Nous ne sommes pas seuls (…) Dieu nous rend visite dans nos vies et attend d’être avec nous pour toujours.»


Suivre les routes inédites du Seigneur

La vie est pleine de peur affirmait Don Tonino :

la peur de l’autre, de ne pas y arriver, de la violence, de ne pas être accepté, que nos actions soient inutiles, de ne pas trouver de travail.

A ce scénario angoissant, l’Avent réplique par «l’Évangile de l’antipeur», expliquait l’évêque cité par François. Alors que ceux qui ont peur sont à terre, le Seigneur les soulage en deux paroles : «Redressez-vous et levez la tête» (Luc, 21,28).

Si la négativité pousse à regarder parterre, Jésus nous invite à lever les yeux au ciel. «Nous ne sommes pas fils de la peur, mais de Dieu».

A ces fidèles qui fréquentent la mer et mesurent la transparence, la beauté et la grandeur de cette immense étendue de bleu, le Pape les invite à prendre le large.

«Le Seigneur nous appelle à nous risquer en pleine mer. Il ne souhaite pas que nous soyons contrôleurs de port ou gardiens de phare, mais des navigateurs confiants et courageux qui suivent les routes inédites du Seigneur, jetant les filets de la vie sur sa Parole».

Le Pape pousse à rejeter la paresse et la peur en vue de se sauver soi-même, «ce n’est pas une vie chrétienne ». Il faut agir.

«Nous ne sommes pas faits pour des sommeils tranquilles mais pour des rêves audacieux », visant à tendre sa main vers son frère et la «consolation que l’on saura offrir mettra fin à nos peurs».


Dernière édition par k11 le 3/12/2018, 14:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
k11

k11


Féminin Messages : 3238
Inscription : 26/11/2014

vivre l’Avent (2018) Empty
MessageSujet: Re: vivre l’Avent (2018)   vivre l’Avent (2018) Empty3/12/2018, 14:51

Angélus : l’Avent, temps de vigilance et de prière orienté vers Jésus

La signification du temps de l’Avent était le thème du message prononcé par le Pape François avant la récitation de l’Angélus, en ce dimanche marquant le début d’un nouveau temps liturgique.
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

L’Avent, un temps d’attente de la fête de Noël ? Pas seulement, a expliqué le Pape François aux fidèles rassemblés sous les fenêtres du Palais Apostolique.

L’Avent est aussi une invitation à «réveiller l’attente du retour glorieux du Christ, en nous préparant à la rencontre finale avec Lui par des choix cohérents et courageux».
Autrement dit, il est temps «d’élever le regard et d’ouvrir le cœur pour accueillir Jésus».

Dans l’Évangile de ce premier dimanche de l’Avent, tiré de saint Luc, Jésus tient un discours eschatologique dans lequel il invite à ne pas «se laisser accabler par un style de vie égocentrique et par les rythmes convulsifs de nos journées». Une véritable appel à «sortir d’un mode de vie résigné et routinier» pendant les quatre prochaines semaines, a déclaré le Saint-Père.

Vigilance et prière, en se détournant du consumérisme

Mais la demande du Christ qui doit rester le fil conducteur de ce temps de l’Avent, c’est celle-ci : «Restez éveillés et priez en tout temps» (Lc 21,36).
La vigilance consiste à regarder «hors de soi-même, en élargissant l’esprit et le cœur pour s’ouvrir aux nécessités des frères et au désir d’un monde nouveau», un désir porté par «tant de peuples martyrisés par la faim, par l’injustice et par la guerre».

La vigilance tire ainsi de la torpeur, de ce «rêve intérieur», selon l’expression du Pape, qui «naît du fait de tourner toujours autour de nous-même et de rester bloqués dans la fermeture de notre propre vie avec ses problèmes, ses joies et ses douleurs».

Le deuxième devoir du chrétien en marche vers Noël, c’est la prière.
«Il s’agit de se lever et de prier, en tournant nos pensées et notre cœur vers Jésus qui vient», a précisé le Saint-Père.
«On se lève quand on attend quelque chose ou quelqu’un.
Nous, nous attendons Jésus et nous voulons l’attendre dans la prière, qui est étroitement liée à la vigilance», a-t-il poursuivi, avant de mettre en garde contre un danger : «si nous pensons à Noël sous un angle consumériste», en ne pensant qu'aux achats, alors «Jésus passera et nous ne le trouverons pas».


Dieu reste fidèle

Cette «attente priante» s’oriente vers un horizon qu’indiquent «les voix des prophètes», d’après le Pape François.

Aujourd’hui, dans la première lecture, le prophète Jérémie «parle au peuple durement éprouvé par l’exil et qui risque de perdre sa propre identité». Un avertissement valable pour nous-mêmes, qui «risquons de nous mondaniser» et de «paganiser le style chrétien», a prévenu le Saint-Père. La Parole de Dieu et la Vierge Marie viennent alors à notre secours.

Le Pape François a invoqué la Mère du Sauveur pour qu’elle vienne «renforcer notre espérance» et «nous faire expérimenter qu’à travers le tourment de l’histoire, Dieu reste fidèle et se sert aussi des erreurs humaines pour manifester sa miséricorde».
Revenir en haut Aller en bas
k11

k11


Féminin Messages : 3238
Inscription : 26/11/2014

vivre l’Avent (2018) Empty
MessageSujet: Re: vivre l’Avent (2018)   vivre l’Avent (2018) Empty3/12/2018, 14:53

Homélie à Sainte-Marthe : les trois dimensions du temps de l’Avent

Dans l’homélie qu’il a prononcée ce matin en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Saint-Père a parlé du temps de l’Avent comme l'occasion de prendre soin de son lien personnel avec le Fils de Dieu, par la mémoire, l’espérance, et dans le temps présent.
Barbara Castelli – Cité du Vatican


Ce lundi matin, deuxième jour du temps de l’Avent, le Pape François a expliqué que ce chemin vers Noël est propice «pour purifier l’esprit, pour faire grandir la foi par cette purification».

La réflexion du Souverain Pontife s’articulait autour de l’Évangile du jour, tiré de saint Matthieu (8, 5-11) : la rencontre entre Jésus et le centurion à Capharnaüm, où ce dernier supplie le Seigneur à propos de son serviteur malade.

Le Pape a d’abord fait remarquer qu’on peut, aujourd’hui aussi, «s’habituer à la foi» : alors «nous perdons cette force de la foi, cette nouveauté de la foi qui se renouvelle toujours». Puis le Saint-Père a décliné les dimensions temporelles de l’Avent.


Jésus-Christ au centre de la fête

La première dimension est le passé : le temps de l’Avent est celui de «la purification de la mémoire», a expliqué le Pape.

Il faut «bien se rappeler que ce n’est pas le sapin de Noël qui est né», mais Jésus-Christ, à Bethléem : «le Rédempteur est né, celui qui vient nous sauver».

«Nous aurons toujours la tentation de mondaniser Noël», a averti le Pape, «quand la fête cesse d’être contemplation, une belle fête de famille avec Jésus au centre», qu’elle «commence à être une fête mondaine : faire les courses, les cadeaux, ceci et cela…», et alors «le Seigneur reste là, oublié».
Il est donc essentiel de faire mémoire de «ce temps passé, de cette dimension».


Une espérance plus pure

L’Avent nous porte aussi vers… l’avant !
Il permet de «purifier l’espérance», selon les mots du Pape.

Nous attendons en effet le retour du Seigneur, qui sera vécu par «une rencontre personnelle».

Cette rencontre, «aujourd’hui nous l’aurons dans l’Eucharistie et nous ne pouvons pas avoir une telle rencontre, personnelle avec le Noël d’il y a 2000 ans».


L’attention au Seigneur dans le moment présent

Enfin, le Pape François a invité chaque fidèle à prendre soin de sa propre «maison intérieure», malgré les soucis et les préoccupations de la vie quotidienne.

L’Avent invite ainsi à l’attention au temps présent, où se manifeste le «Dieu des surprises» par des signes qu’Il nous adresse.

«La troisième dimension est plus quotidienne», a déclaré le Saint-Père : «purifier la vigilance».

«Vigilance et prière sont deux mots pour l’Avent», a-t-il poursuivi, «parce que le Seigneur est venu dans l’Histoire à Bethléem, il viendra, à la fin du monde, et aussi à la fin de la vie de chacun d’entre nous.

Mais il vient chaque jour, à chaque moment, dans notre cœur, avec l’inspiration de l’Esprit-Saint», a assuré le Pape en conclusion de son homélie.
Revenir en haut Aller en bas
k11

k11


Féminin Messages : 3238
Inscription : 26/11/2014

vivre l’Avent (2018) Empty
MessageSujet: Re: vivre l’Avent (2018)   vivre l’Avent (2018) Empty4/12/2018, 14:07

Homélie du Pape: l'Avent, un temps pour pacifier son âme

Le temps de l’Avent est un temps pour construire la paix dans son âme, dans sa famille et dans le monde, en ne cherchant aucune excuse pour faire la guerre.
Le Pape François l’a rappelé ce mardi 4 décembre, lors de la messe qu’il a célébrée à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Debora Donnini - Cité du Vatican


Faire la paix, explique le Pape, c’est un peu imiter Dieu, en se faisant humble, sans médire des autres ni les blesser. Sa réflexion s’articule autour de la première lecture proposée par la liturgie de ce jour, (Is 11-1-10) et s’appuie sur l’Évangile (Lc 10, 21-24).

Isaïe nous parle des temps messianiques, «lorsque le Seigneur fera la paix», avec des images certes bucoliques, mais belles: «le loup habitera avec l’agneau», «le léopard se couchera près du chevreau», et «un petit garçon les conduira».

Cela signifie, explique François, que Jésus apporte une paix capable de transformer la vie et l’Histoire; c’est pour cela qu’Il est appelé «prince de la Paix».


Demander au Prince de la Paix de pacifier son âme

Le temps de l’Avent est donc «un temps pour se préparer à cette venue du prince de la Paix, un temps pour se pacifier soi-même» avant tout.

«Tant de fois, nous ne sommes pas en paix, nous sommes anxieux, angoissés, sans espérance et le Seigneur nous pose cette question: "comment est ton âme, aujourd'hui ? Est-elle en paix ?"». Si tel n’est pas le cas, le Pape exhorte à demander au Prince de la Paix de venir lui-même la pacifier, pour se préparer à notre rencontre avec Lui.


Pacifier la famille: ponts ou murs ?

Il convient ensuite de pacifier sa maison, sa famille: «il y a tant de tristesse dans les familles, tant de luttes, de petites guerres, de désunion», note encore François qui invite à se demander si sa propre famille est en guerre ou en paix, s’il y a des ponts ou des murs qui nous séparent.


Pacifier le monde

C’est aussi le monde, «rempli de guerre, de haine, et d’exploitation» qu’il faut pacifier, affirme également le Pape: «Mais que fais-je, moi pour aider la paix dans mon quartier, dans mon école, dans mon lieu de travail? Est-ce que je trouve toujours une excuse pour faire la guerre aux autres, pour médire des autres? Suis-je doux? Est-ce que je cherche à construire des ponts ?

(…) Demandons aussi aux enfants, "à l’école, lorsqu’un petit camarade ne te plait pas, qu’il est un peu méchant ou qu’il est faible, est-ce que tu le harcèles, ou est-ce que tu cherches à faire la paix?" ». Pour le Pape, il faut des artisans de paix en ce temps de l’Avent, en préparation à la venue du Seigneur.


Faire la paix, c’est imiter Dieu

La paix avance toujours, elle est féconde, elle «part de l’âme et y retourne», après avoir fait son chemin dans les cœurs, les familles et le monde. Et pour le Souverain Pontife, faire la paix, c’est un peu imiter Dieu, Lui qui le premier a voulu faire la paix avec nous en nous envoyant son Fils, le Prince de la Paix.

Travailler à la paix n’est pas l’apanage des personnes cultivées ou instruites. L’Evangile nous le dit: «je te rends grâce, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits» (Lc 10, 22). «Fais-toi humble, enjoint le Pape, fais-toi petit, serviteur des autres. Et le Seigneur te donnera la capacité de comprendre comment on fait la paix et la force pour y parvenir».


Éviter les petites guerres

La prière de ce temps de l’Avent doit donc être celle de «vivre en paix avec soi-même, en famille, dans le quartier».
Chaque fois que nous voyons la possibilité d'une «petite guerre», nous devrions nous arrêter, et chercher aussitôt à faire la paix.

«Que le Seigneur prépare nos cœurs pour le Noël du Prince de la Paix. Mais que nous fassions tout., de notre côté, pour faire la paix: dans notre cœur, notre âme, notre famille, l’école, le quartier, le lieu de travail, que nous soyons hommes et femmes de paix».
Revenir en haut Aller en bas
Julie




Féminin Messages : 987
Inscription : 26/05/2012

vivre l’Avent (2018) Empty
MessageSujet: Re: vivre l’Avent (2018)   vivre l’Avent (2018) Empty5/12/2018, 18:26

Pouffer de rire bon début du temps des fêtes,

Joyeux Noël bonne année

fleur2

_________________
"L'ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, [•••] " Livre des nombres 22,30
Revenir en haut Aller en bas
http://forumcatholique.forum-canada.com
k11

k11


Féminin Messages : 3238
Inscription : 26/11/2014

vivre l’Avent (2018) Empty
MessageSujet: Re: vivre l’Avent (2018)   vivre l’Avent (2018) Empty7/12/2018, 22:02

Première méditation du père Raniero Cantalamessa

Le père Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale , a inauguré ce vendredi son cycle de méditations de l’Avent.

Le thème choisi pour ces méditations de l’Avent est tiré du psaume 42 : «Mon âme a soif du Dieu vivant».

A l’heure où beaucoup s’adonnent à une recherche passionnée d’êtres vivants en dehors de notre planète,
il serait bon que nous recherchions et étudiions à notre tour «les signes de l’Être vivant qui a créé l’univers, qui est entré dans notre histoire et qui y vit».

Le père Cantalamessa se propose ainsi d’aider à capter, à percevoir les signaux de ce Dieu vivant, de répondre à son appel, car Lui nous cherche depuis la création du monde.

L’âme qui le cherche le trouvera inévitablement et pourra faire siennes les paroles de Sainte Thérèse d’Avila : «Dieu seul suffit».


Retour aux choses

Pour trouver le Dieu vivant, il faut sortir de «l’idée» pour revenir à la réalité, «revenir aux choses». «Briser, pour ainsi dire, le terrible mur de l’idée que nous nous sommes fait de lui et courir, les bras ouverts, à la rencontre de Dieu», découvrir qu’Il n’est pas une abstraction, un concept, mais bien une personne.

A partir de ce postulat, débute une longue réflexion, truffée de références vétéro-testamentaires, patristiques et littéraires.
Celle relative au philosophe français Jean-Paul Sartre s’avère particulièrement intéressante.

Le père Cantalamessa cite un passage de La nausée, où l’auteur se rend compte de l’existence des choses seulement en contemplant la racine d’un marronnier qui s’enfonce dans la terre.
Il s’en tient à la simple constatation et ne va pas plus loin.
Mais l’illumination de ce philosophe athée peut «servir de tremplin», nous aider, nous, dans la découverte de Dieu.

«Les Pères n'hésitaient pas à mettre au service de la foi les intuitions de vérité présentes chez les philosophes païens, même chez ceux dont l'autorité se portait volontairement contre les chrétiens. Nous devons les imiter et faire de même à notre époque», suggère audacieusement le capucin.

Cette histoire, en apparence anecdotique, doit nous déranger, éveiller quelque chose en nous, et nous rappeler ce devoir le qui est le nôtre : «découvrir que Dieu «est là», au point d’en avoir, nous aussi, pour un instant, le souffle coupé !».  
Ce serait là, ajoute le père Cantalamessa, «l’aventure de notre vie».

Dans cette optique originale, le prédicateur tente une relecture de l’épisode biblique du Buisson ardent à l’aune de l’expérience sartrienne.
Il nous montre ainsi que Moïse fait une découverte fondamentale : que le Dieu de ses Pères existe, «qu’Il est, qu’il est une réalité présente et opérant dans l'Histoire, quelqu’un sur qui on peut compter». C’est ce qu’il avait besoin de comprendre à ce moment précis de sa vie.


Dieu, sentiment d’une présence

Le Dieu vivant ne peut se réduire à une idée.
On ne peut l’enfermer dans un concept aussi élaboré soit-il.
«Ce que nous pouvons faire, (…)  c’est aller au-delà ‘des signes ténus de reconnaissance que les hommes ont tracé à sa surface’, casser les petites coquilles de nos idées de Dieu, ou les ‘petits vases d’albâtre’ dans lesquels nous le gardons enfermé, de sorte que son odeur se dilate et ’remplisse la maison’», conseille le père Cantalamessa pour qui «nous devons croire en un Dieu qui est au-delà du Dieu auquel nous croyons !»

Le divin ne peut se définir, il ne peut qu’être suggéré.

A cet égard, une image biblique s’avère éloquente : celle du rocher.
Les Écritures l’utilisent presque comme nom personnel de Dieu.
Cette métaphore, -jugée trop matérielle par les premiers traducteurs de la Bible-, «ne dit pas simplement ce que Dieu est, mais aussi ce que nous devons être». Si Dieu est un rocher, l’homme doit devenir «rochassier», il doit s’y tenir, s’y agripper.

Cette insistance sur le Dieu-rocher, -rocher pour nous et non pas contre nous-, «vise à instaurer la confiance dans la créature, chassant ainsi la peur de son cœur».


«Dieu est, et cela suffit !»

Le prédicateur de la Maison pontificale conclut sur un épisode de la vie de Saint François, rapporté par ses biographes, Thomas de Celano puis Éloi Leclerc.
Vers la fin de sa vie, le Poverello se désespérait de ce qu’il voyait autour de lui, notamment des déviations du style de vie primitif de ses frères.
Jusqu’à ce que le Seigneur l’apostrophe directement, lui faisant comprendre qu’Il restait, lui, le patron principal de l’Ordre.
Revigoré par cette admonestation, Saint François ne cessait de se répéter : «Dieu est, et cela suffit !». Une phrase simple que le père Cantalamessa invite à redire lorsque nous nous retrouvons confrontés à des situations similaires, et alors, «tous les nuages se dissiperont».
Revenir en haut Aller en bas
k11

k11


Féminin Messages : 3238
Inscription : 26/11/2014

vivre l’Avent (2018) Empty
MessageSujet: Re: vivre l’Avent (2018)   vivre l’Avent (2018) Empty9/12/2018, 13:03

Donner de la substance à l'Avent en entreprenant un chemin de conversion

Pour ce deuxième dimanche de l’Avent, le Pape François est revenu sur l’importance de donner de la substance à cette attente, en entreprenant un chemin de conversion.
Marie Duhamel - Cité du Vatican


Dominant une place Saint-Pierre inondée par la foule et le soleil, le Pape François, en ce deuxième dimanche de l’Avent, a invité les fidèles à entreprendre un chemin de conversion pour donner de la substance à cette attente.

«L’Evangile nous guide sur ce chemin, il nous présente la figure de Jean-Baptiste qui “parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés”» à déclaré le Saint-Père, ajoutant la citation de l’évangéliste Luc lorsqu’il parle de l’antique prophétie d’Isaïe, voix de celui qui crie dans le désert: «Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées.»


S'ouvrir aux autres...

Pour préparer le chemin au Seigneur qui vient, il est nécessaire de prendre en compte les exigences de conversion auxquelles nous invite Jean-Baptiste.

D’abord nous sommes appelés à bonifier les vides produits par la froideur et l’indifférence, en nous ouvrant aux autres avec les sentiments qui étaient ceux de Jésus, c’est-à-dire la cordialité, l’attention fraternelle qui prend soin des nécessités de son prochain, a continué le Pape François, avant d’inviter à avoir une attention spéciale à ceux qui sont le plus dans le besoin.

«Il faut aplanir les nombreuses âpretés causées par l’orgueil et l’arrogance», et pour ce, il faut accomplir des gestes concrets de réconciliation avec nos frères, de demande de pardon par nos fautes.
C’est ainsi que la conversion pourra être complète, après avoir reconnu humblement nos erreurs, nos infidélités et nos manquements.


....Et se mobiliser pour son prochain

Le croyant, a poursuivi le Saint-Père, «est celui qui, en se mobilisant pour son prochain, comme Jean-Baptiste ouvre les routes du désert, c’est-à-dire qu’il indique des perspectives d’espérance même dans des contextes existentiels accidentés, marqués par la défaillance et l’échec».
Il invite alors à ne pas se rendre face aux situations négatives de renfermement et de refus, «nous ne devons pas nous laisser assujettir à la mentalité du monde, le centre de notre vie est Jésus et sa parole de lumière, d’amour et de consolation».

Aujourd’hui encore, les disciples de Jésus sont appelés à être ses humbles mais courageux témoins pour rallumer l’espérance, pour faire comprendre que malgré tout, le règne de Dieu continue à se construire jour après jour avec la puissance de l’Esprit saint.

«Que la Vierge Marie nous aide à préparer jour après jour le chemin du Seigneur, en commençant par nous-même, et à répandre autour de nous, avec une patience tenace, des graines de paix de justice et de fraternité.» a conclu le Pape François.
Revenir en haut Aller en bas
k11

k11


Féminin Messages : 3238
Inscription : 26/11/2014

vivre l’Avent (2018) Empty
MessageSujet: Re: vivre l’Avent (2018)   vivre l’Avent (2018) Empty12/12/2018, 00:49

Homélie à Sainte-Marthe: se préparer à Noël avec le courage de la foi

Lors de l’homélie de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a exhorté à vivre la deuxième semaine de l’Avent en demandant la grâce de nous préparer avec foi à Noël.

«Il n’est pas facile de cultiver la foi, de défendre la foi», a-t-il expliqué.
Benedetta Capelli – Cité du Vatican


Célébrer Noël avec une vraie foi:
c’est l’invitation lancée par le Pape François dans l’homélie de la messe à Sainte-Marthe, dans laquelle il a commenté l’épisode de l’Évangile du jour de saint Luc, qui raconte la guérison d’un paralytique.

Cela a été pour lui le point d’appui pour rappeler que la foi diffuse du courage et qu’elle est la voie pour toucher le cœur de Jésus.

«Nous avons demandé la foi dans le mystère de Dieu fait homme.

La foi aussi aujourd’hui, dans l’Évangile, fait voir comment touche le cœur du Seigneur.

Le Seigneur souvent revient sur la catéchèse sur la foi, il insiste.
“En voyant la vraie foi”, dit l’Évangile. (…) Ces gens savaient que si le malade arrivait devant Jésus, il aurait été guéri.»


Noël ne se célèbre pas d’une façon mondaine

François a rappelé que «Jésus admire la foi dans les gens», comme dans le cas du centurion qui demande la guérison de son serviteur, ou de la femme syro-phénicienne qui intercède pour la fille possédée par le démon, ou aussi celui de la femme, guérie de ses pertes de sang en touchant le manteau de Jésus.

Mais Jésus, a ajouté le Pape, «réprouvera les gens de peu de foi», comme Pierre qui doutait. «Avec la foi, tout est possible», a-t-il insisté.

«Aujourd’hui nous avons demandé cette grâce : dans cette deuxième semaine de l’Avent, nous préparer à célébrer Noël avec la foi.

Il est vrai que Noël, nous le savons tous, est souvent célébré avec peu de foi, d’une façon mondaine et païenne ; mais le Seigneur nous demande de le faire avec foi, et nous, cette semaine, nous devons demander cette grâce, de pouvoir le célébrer avec foi.

Il n’est pas facile de prendre soin de la foi, il n’est pas facile de défendre la foi : ce n’est pas facile.»


L’acte de foi, avec cœur

Le Pape a évoqué l’épisode emblématique de la guérison de l’aveugle dans le chapitre IX de Jean, son acte de foi devant Jésus qu’il reconnaît comme le Messie.

François a exhorté à confier à Dieu notre foi, en la défendant des tentations du monde.

«Cela nous fera du bien aujourd’hui, et aussi demain, durant la semaine, de prendre ce chapitre IX de Jean et de lire cette histoire si belle du jeune aveugle de naissance.

Et de finir depuis notre cœur avec l’acte de foi :

“Je crois, Seigneur.
Aide mon peu de foi, défend ma foi de la mondanité, des superstitions, des choses qui ne sont pas la foi.
Défend-là de la réduction à des théories, qu’elles soient théologisantes ou moralisantes… non.
La Foi en Toi, Seigneur.”»
Revenir en haut Aller en bas
k11

k11


Féminin Messages : 3238
Inscription : 26/11/2014

vivre l’Avent (2018) Empty
MessageSujet: Re: vivre l’Avent (2018)   vivre l’Avent (2018) Empty14/12/2018, 13:52

Le Pape reçoit les artistes du concert de Noël

Le Pape François a reçu ce vendredi midi les artistes qui animeront le traditionnel concert de Noël, qui se déroulera demain en Salle Paul VI.

Ce concert, organisé par la Congrégation pour l’Éducation catholique, se déroulera en présence notamment de migrants et de personnes sans-abri. Il sera filmé pour être diffusé le 24 décembre à 21h30 sur la chaine italienne Canale 5 et rediffusé le 25 décembre à 13h30.

Deux projets seront financés grâce à ce concert :
l’un concerne un camp de réfugiés administré par les salésiens en Ouganda, et un autre est assuré par la fondation éducative Scholas Occurrentes à Erbil, au Kurdistan irakien.


Dans son discours, le Pape François a expliqué que «Noël est fêté dans toutes les parties du monde et se manifeste selon les coutumes et les traditions les plus diverses, en générant de multiples représentations, auxquelles vous, les artistes, vous contribuez avec vos talents et votre passion».

Il a rappelé que Noël apporte une occasion de «réfléchir sur la situation de nombreux hommes, femmes et enfants de notre temps, migrants, déplacés et réfugiés, en marche pour fuir les guerres, les misères causées par les injustices sociales et par les changements climatiques.
Pour tout laisser, maison, famille, patrie, il faut avoir souffert d’une situation très pesante», a souligné François.


Jésus nous montre la voie de l’amour

Jésus, lui aussi, «provenait d’un autre lieu». «Il demeurait en Dieu le Père, avec l’Esprit Saint, dans une communion de sagesse, de lumière et d’amour, qu’Il a voulu nous apporter avec sa venue au monde.
Il est venu habiter au milieu de nous, au milieu de nos limites et de nos péchés, pour nous donner l’amour de la Très Sainte Trinité. Et en tant qu’homme, il nous a montré la voie de l’amour : le service, fait avec humilité, jusqu’à donner la vie», a expliqué le Saint-Père.

Le petit Jésus, né loin de sa maison car sa famille avait dû fuir la colère d’Hérode, «nous rappelle que la moitié des réfugiés d’aujourd’hui, dans le monde, sont des enfants, victimes innocentes des injustices humaines».

L’Église répond à ces drames «avec de nombreuses initiatives de solidarité et d’assistance, d’hospitalité et d’accueil», a rappelé le Pape, invitant à développer des réseaux de solidarité pour mieux coordonner la réponse à ces phénomènes. Les opérations menées en Ouganda et en Irak, dont le concert de Noël soutiendra le financement, sont un exemple de cette mise en réseau qui permet de développer des actions efficaces, dont les artistes sont un formidable relais.

«Depuis toujours, la mission de l’Église s’est manifestée aussi à travers la créativité et le génie des artistes, parce que ceux-ci, avec leurs œuvres, réussissent à rejoindre les aspects les plus intimes de la conscience des hommes et des femmes de tout temps», a expliqué le Pape, qui a donc remercié les participants au concert pour leur travail qui permet d’allumer «en chaque cœur la chaleur et la tendresse de Noël».
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





vivre l’Avent (2018) Empty
MessageSujet: Re: vivre l’Avent (2018)   vivre l’Avent (2018) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
vivre l’Avent (2018)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE :: Théologie catholique ╬-
Sauter vers: