Justin le justeL'HISTOIRE montre que lorsque des hommes ou des femmes aspirent à la direction d'un pays, ils viennent presque toujours avec une idéologie — et cherchent à s'en aller en laissant derrière eux un héritage. Peu se contentent d'être de simples gestionnaires. Qu'ils soient Vladimir Lénine, Hugo Chavez, Fidel Castro, Margaret Thatcher, Ronald Reagan, Adolf Hitler, Mao Zedong, Donald Trump, Kim Yong-un ou Angela Merkel ; qu'ils soient de gauche ou de droite, athées ou chrétiens, brutaux ou passifs — ils ont l'intention de laisser leur marque dans les livres d'histoire, pour le meilleur ou pour le pire (en pensant toujours que c'est « pour le meilleur », bien sûr). L'ambition peut être une bénédiction ou une malédiction.
Article de Mark Mallett 18 décembre 2017 : « Justin the Just »
Photo : Justin Trudeau à la Parade de la Gay Pride de Vancouver, 2016 ; Ben Nelms / Reuters
Traduction Pierre et les Loups
Justin Trudeau, Premier Ministre du Canada, ne fait pas exception à la règle. Dans ce jeune et beau leader, nous voyons l'histoire se répéter une fois de plus : un solide idéologue a trouvé les conditions idéales pour semer, arroser et récolter sa vision du monde, pratiquement tout en même temps. Seuls quelques dictateurs au cours des derniers siècles ont eu une telle "chance." A Lénine, Hitler, Castro, Chavez ... il fut donné sur un plateau la vulnérabilité de leur nation. Dans le cas du Canada, c'est le terreau fertile du relativisme moral, cultivé par un clergé en grande partie silencieux, des laïcs non formés moralement, et nourri de l'engrais du politiquement correct.
Il n'est donc pas étonnant de voir Trudeau vanter publiquement la "dictature chinoise" et ramper devant Fidel Castro. (cf. Not My Canada, Mr. Trudeau) Ces hommes ont reçu en « cadeau » ce que les Canadiens ont tout bonnement cédé au gouvernement de Trudeau : assez de passivité pour mettre en place leur régime. Ce qu'ils ont finalement accompli grâce à des tactiques dictatoriales et par la force, Trudeau l'a réalisé par le biais de la démocratie et grâce à une opposition molle. En seulement deux courtes années, il a jeté les bases d'un État totalitaire dans un pays qui était autrefois « une nation du nord puissante et libre. » Il a interdit à toute personne pro-vie de gouverner dans son parti. Il a renforcé le « mariage » gai et le transgendérisme en tant que « valeurs canadiennes, » en utilisant des millions de dollars d'impôts pour la « colonisation idéologique » à l'étranger. Et maintenant, il refuse d'accorder des subventions destinées aux emplois d'été pour étudiants aux employeurs qui ne signent pas d'abord une « attestation » donnant leur accord avec l'avortement et les « droits » des transgenres. (cf. Campagne Québec-Vie) Cette dernière manoeuvre est un affront si audacieux à la Charte canadienne des droits et libertés religieuses, que l'on peut pratiquement entendre le cri collectif face à l'orgueil de Trudeau. Les Canadiens travailleurs, productifs et fidèles doivent s'échanger des regards anxieux en se demandant combien de temps il leur reste avant que la « police de la pensée » vienne littéralement frapper à leur porte.
J'ai une certaine admiration pour la Chine parce que leur régime dictatorial de base leur permet de transformer leur économie en un clin d'oeil ... avoir une dictature pour faire tout ce que [vous voulez], ce que je trouve très intéressant.
— Justin Trudeau, tvanouvelles.ca, le 8 novembre 2013
Vers le totalitarisme
Si la notion de « police de la pensée » parait exagérée, cela se passe, au moment même où nous parlons, dans cette Chine que Trudeau admirait ouvertement. Selon l'Associated Press ...
... des milliers — peut-être des dizaines de milliers — de personnes ... ont été envoyées sans procès dans des camps de détention secrets pour des crimes politiques présumés allant de pensées extrémistes au simple fait de voyager ou d'étudier à l'étranger. Les disparitions massives, ayant débuté l'année dernière, s'inscrivent dans un vaste effort des autorités chinoises de recourir aux détentions et à la surveillance orientée données pour imposer un état policier numérique ... Le gouvernement a qualifié son programme de détention de « formation professionnelle, » mais le but principal semble être l'endoctrinement.
—“Digital police state shackles Chinese minority”, Gerry Shih; 17 décembre 2017; apnews.com
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