De Populorum Progressio à Laudato Si

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De Populorum Progressio à Laudato Si

Publié le 28 novembre 2017

La Conférence des évêques de France organisait le mercredi 22 novembre une conférence intitulée : » De Populorum Progressio à Laudato Si » : une parole audacieuse sur le monde en développement. » organisée par le Service national famille et société (SNFS), le Service National de la Mission Universelle de l’Église (SNMUE), ainsi que Justice et Paix

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Archives CIRIC
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Il y a 50 ans, Paul VI publiait l’encyclique Populorum Progressio, un texte qui, comme en témoignèrent plusieurs intervenants à la soirée organisée à la CEF le 22 novembre, fut décisifs pour de nombreux catholiques qui s’engagèrent dans son sillage et à son appel. Cette encyclique connut aussi un franc succès bien au-delà des cercles catholiques habituels et des expressions comme « le développement de tout homme et de tout l’homme », ou « le développement est le nouveau nom de la paix », ont franchi les frontières ecclésiales.

Près de cinq décennies plus tard, un autre texte, d’un autre pape, connaît un retentissement tout aussi large : Laudato Si du pape François. Deux textes, deux moments historiques très différents qui conduisent à s’interroger sur la pertinence actuelle de Populorum Progressio et notamment de la question du développement.

Pour les uns, quelles que soient les interprétations nouvelles, la notion même de développement est en effet tributaire du contexte des années 1960 qui l’a vue naître, marqué par l’idée de rattrapage économique : il s’agirait pour les pays dits en voie de développement de rejoindre le club des pays dits développés.

Cette vision très étriquée et simpliste, n’est plus tenable en 2017 où la mondialisation et la crise écologique sont passées par là. Et si le développement de tout homme et de tout l’homme peut garder sa profondeur c’est à la condition de sortir de ce que le pape François qualifie d’anthropocentrisme dévié et d’être porteur d’une autre anthropologie. Ceux-là préfèrent prôner purement et simplement l’abandon du mot développement.

Mais tout le monde ne partage pas ce point de vue. Certes, Paul VI écrit dans un climat euphorique où le développement, qui est alors essentiellement économique, est considéré a priori comme bénéfique. Pour autant, le pape rappelle que toute croissance est ambivalente.

D’un côté, elle dit des capacités humaines capables de proposer des outils pour permettre l’émancipation des peuples et la réalisation des droits de l’homme. Mais d’un autre, Populorum Progressio porte aussi une interrogation sur les effets pervers de l’augmentation des richesses qui va de pair avec un accroissement des fractures sociales.

C’est la question du sens qui est ainsi posée. C’est elle que va déployer Laudato Si quand le pape François nous interpelle : « quel monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent ? » (160). C’est une question radicale d’éthique du développement qui est ainsi posée : pour quoi ? Pour qui ? Pour aller où ?

Populorum Progressio et l’idée de développement permet de repérer l’appel en tout homme à déployer des aptitudes et à les faire fructifier.

C’est une clé pour la sauvegarde de la maison commune, pour entrer dans une démarche de conversion vers l’écologie intégrale.

C’est un appel à penser le développement en ouvrant les dimensions économique, écologique et politique à un au-delà fait de solidarité effective, permettant un avenir commun, ouvrant à une espérance, ce vers quoi nous tire le pape François.

Le chantier est ouvert…

Marie-Laure Dénès, Directrice du Service Famille et société.

http://eglise.catholique.fr/actualites/449372-de-populorum-progressio-a-laudato-2/

Messages : 93490 Inscription : 19/05/2005

Merci

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Arnaud

Invité

Il parle tellement de l'homme qu'ils ne parlent plus de Dieu!
La première chose à faire pour un chrétien c'est de proclamer que Jesus est dieu et qu'il est ressucité! Si il n'y a pas cela, on va contre la volonté de dieu et donc contre le bien même matériel des gens! Prétendre le reste c'est sornettes!

et puis s'occuper des peuples quand on n'est pas capable de s'occuper de sa famille, quelle hypocrisie!

D'ailleurs parler de victoire en 1967 c'est du pur mensonge! C'était la débandade! Ah oui on parlait du social, mais aussi de déculpabiliser (le péché de la chair of course). Bref à cette époque de 1968 à 1974, je n'ai pas rencontrer un chrétien qui croit en Dieu! Et c'était très dur! Alors parler de progrès pour l'eglise, c'est se foutre du monde!

Messages : 93490 Inscription : 19/05/2005

René, Vous devriez lire ces encycliques et comprendre qu'elles parlent toutes deux de l'ALLIANCE ENTRE DIEU ET L'HOMME.

Vous n'en avez pas assez de faire le jeu du démon et d'être dans un de ces camps absurdes :

Les intégristes qui ne parlent que de Dieu et qui estiment que parler de l'homme en marche vers Dieu, c'est de la Franc-Maçonnerie,

ou des Progressistes qui ne parlent que de l'homme, de son bonheur sur terre, et qui estiment que parler de Dieu qui sauve l'homme, c'est du fanatisme illuminé.

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Arnaud

Invité

Je me moque des intégristes!

Ce que je constate, ce sont les fruits : c'était la catastrophe!
Je n'y peux rien.

Et ne dites pas que proclamer "Jesus est ressucité c'est de l'intégrisme" C'est ce que faisait les apotres!

J'ajoute qu'à cause de cet abandon quasi totale de la foi à cette époque, beaucoup se sont senti mal à cette époque! Dont moi! Il n'y aurait pas eu cette lacheté cléricale que je n'aurais peut etre pas été malade : 3 hospitalisation à cette époque! Et la dépression a cessé quand j'ai rencontré des gens qui croyaient vraiment en Dieu, le renouveau charismatique! Si vous saviez comme je me suis senti mieux!

En tout cas pendant 6 ans, je me suis dit "nous sommes 2 dans l'eglise, le pape et moi!" Eh bien c'est très dur!

Alors maintenant, je me lache et je ne me bouche plus les yeux!

Messages : 93490 Inscription : 19/05/2005

René, vous êtes scientifique : La catastrophe ne vient pas de ces encyclique bon sang.

Mais de leur falsification par la génération humaniste sans Dieu dans l'Eglise.

L'esprit du Concile, vous connaissez ? Comparez avec,le texte de Vatican II et vous comprendrez.

Comment pouvez vous être assez aveuglé pour confondre CAUSE (l'humanisme sans Dieu) et CONCOMITANCE (Vatican II)/.

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Arnaud

Invité

Si! Elle vient de l'esprit qui va avec!
J'en ai connu de ces "cathos" qui disait "je m'engage" et qui en déduisaient qu'ayant fait un acte bon, ils pouvaient prendre des libertés avec la morale! Et puis le dieu auquel ils coyaient ce n'était certainement pas un Dieu tout puissant!

Je connais le texte du concile. Et je pense qu'il a été convoqué dans une mauvaise intention. Quand lors de l'ouverture Jean 23 dit "nous ne croyons pas à ces annonciateurs de catastrophe" et que c'est justement là que le monde a failli exploser : crise de cuba. On est passé à deux doigts. Un commandement soviétique de sous marin croyait qu'il devait lancer ses missiles nucleaires. Heureusement il fallait que 3 officiers soient d'accord. Il n'y en eu que 2!!!
Alors quand jean 23 ne crooit pas à ces annonciateurs de catastrophe, c'est non seulement un très mauvais prophète, mais un signe de Dieu que ce concile est un mauvais concile.

De plus ce concile n'a aucune valeur juridique (et pourtant je deteste les lois). Mais les textes sont signé "paul évèque catholique" Eh bien cela n'a la valeur que du texte d'un évèque.
Si Macron signe un texte "Macron epoux de brigitte", cela n'a aucune valeur! Pareil ici!
Et je ne crois pas que ce soit un hasard!

Mais pour moi, ce qui est lumineux, c'est les fruits!
Et je regrette, on peut se boucher les yeux par humilité (qui suis je pour condamner un concile), mais cela peut etre un péché de refuser de chercher à comprendre pourquoi il y a eu cette catastrophe.