|
| bébé arrive et certaines difficultés aussi... | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Re: bébé arrive et certaines difficultés aussi... Sam 4 Nov 2017 - 15:20 | |
| - boulo a écrit:
J'espère que des mères continueront à dire " mon bébé " ou " mon enfant " en parlant de l'organisme en développement qui est en elle .
Boulo, vous pêchez par excès de pessimisme il me semble . Moi je crois que toutes le disent ou le diront. Tout le monde n'est pas encore intoxiqué par les dérives induites par les justifications de l'avortement. Ne vous inquiétez pas. Si l'esprit de mort est fort dans notre société, l'esprit de vie l'est plus encore j'en suis sûre . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: bébé arrive et certaines difficultés aussi... Sam 4 Nov 2017 - 15:59 | |
| Gabriel, - jduff a écrit:
Il n'est rien quand on a décidé qu'il ne nera rien. Alors selon la situation, la mauvaise foi s'adapte pour expliquer que l'avortement n'est pas un meurtre. Ben oui, c'est incohérent d'un pays à l'autre, d'une époque à l'autre, vous avez raison de le faire remarquer. L'incohérence, ce n'est pas bon signe en matière de vérité... Les futurs parents, eux, parlent au naturel, de leur enfant, de leur bébé, comme on a toujours fait. Enfin je suis une femme, c'est tellement évident pour moi. Pour un père aussi je suppose. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: bébé arrive et certaines difficultés aussi... Jeu 9 Nov 2017 - 14:13 | |
| - Gabriel a écrit:
Plutot que de légaliser il faudrait le dépénaliser cela suffit ! Ensuite éduquer et accompagner les femmes dans une optique d'ouverture et d'accueil de la vie.
La femme qui se fait avorter est une femme soit en souffrance, qui subit des pressions familiales ou professionnelles pour la forcer à avorter, soit qui n'a pas conscience qu'il s'agit d'un être humain, elle doit être éclairée, notre devoir est de lui dire la vérité. En cas de danger pour la vie de la mère, il faut soigner la mère mais en faisant tout ce qui est possible pour aussi sauver l'enfant. Si l'enfant meurt suite au traitement donné à la mère il n'y a pas avortement ni culpabilité de personne.
Le médecin qui avorte par contre doit être dans tous les cas punis sévèrement par la loi ! Car ce n'est pas le rôle d'un médecin d'avorter. Son rôle est de procurer des soins, et l'avortement n'est pas un soin apporté à la femme mais un meurtre perpétré contre un foetus humain. Je suis d'accord avec vous : une femme qui veut avorter est une femme en souffrance. Je reviens au cas du Nord où la jeune femme voulait avorter mais ne l'a pas fait. Elle a accouché toute seule dans sa chambre et a jeté son bébé (vivant d'après l'autopsie) par le fenêtre, en entendant ses parents arriver. Si elle avait été entourée d'amour de la part de ses parents, en serait-elle arrivée à cette extrémité ? Pour ce que je connais des gynécos, ils n'avortent pas avec plaisir ou "par convenance", ils refusent même pas mal (j'en ai été témoin plus d'une fois). Après, c'est à la famille a faire accepter l'arrivée du bébé et je peux vous garantir que ce n'est pas facile !! Quand j'entends dire "j'en voulais pas..." Je me sens toujours mal quand je sais qu'une femme a avorté si je la connais, car je me demande si j'ai loupé quelque chose... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: bébé arrive et certaines difficultés aussi... Sam 11 Nov 2017 - 10:49 | |
| Une fillette âgée d’à peine quelques jours, selon les premiers éléments de l’enquête, a été retrouvée ce vendredi matin dans un cabas sur le bord d’une route à Sierentz (Haut-Rhin). Le nourrisson, en vie, a été pris en charge par les pompiers qui l’ont conduit aux urgences pédiatriques du Hasenrain, à Mulhouse. La fillette aurait pu être emportée par le froid, mais aux dernières nouvelles, elle se porte bien. Ce vendredi matin vers 4h50, un bébé a été retrouvé par un livreur de journaux sur le bord de la route de Kembs, à Sierentz, dans le Haut-Rhin Le livreur a été alerté par des bruits étranges en provenance d’un sac de courses déposé près d’une benne à ordures. Quand il a ouvert ce cabas, il y a découvert une fillette de quelques jours à peine, emmailloté dans des couvertures. Selon nos informations, la fillette avait été déposée peu avant que le porteur ne la retrouve. "Un mot a été retrouvé dans le sac. La maman explique avoir laissé son enfant car elle ne pouvait pas s'en occuper. Elle demande dans son écrit d'en 'prendre soin'. C'est un cas de détresse sociale. L'enfant a semble-t-il été mis là pour qu'on la retrouve, en vie". Admise aux urgences pédiatriques Le porteur de journaux s’est empressé d’alerter les pompiers qui ont pris en charge le petit bébé. La fillette a été admise aux urgences pédiatriques du Hasenrain, à Mulhouse. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet événement et tenter de retrouver au plus vite les parents de ce bébé abandonné. Aurélie Sarrot Mis à jour : Hier à 14:05 Créé : Hier à 12:05 - Spoiler:
http://www.lci.fr/faits-divers/alsace-serentz-un-bebe-retrouve-vivant-dans-un-sac-pres-d-une-benne-a-ordures-2069986.html?xtor=ES-106-[20171111_091838_OWP_NLPERSO]-20171111-[]-65fecb0742d3c79b2a394d881e7f648c@1-20171111091838&_ope=eyJndWlkIjoiNjVmZWNiMDc0MmQzYzc5YjJhMzk0ZDg4MWU3ZjY0OGMifQ==
|
| | | Invité Invité
| Sujet: bébé arrive et certaines difficultés aussi... Sam 11 Nov 2017 - 11:10 | |
| - philippe bis a écrit:
- Quel rapport avec l 'avortement (sujet de ce fil)?Quel est le fond de votre pensée en postant ça?Quel est votre motivation?
N'allez pas déformer ma pensée une fois de plus. Cela est la conséquence d'une grossesse non assumée apparemment. La femme n'était certainement pas suivie, mais n'a pas avorté. Pour moi, je ne pense pas nécessaire de rechercher "les parents", mais de trouver des parents adoptifs. C'est ce qui se reproduit... comme au temps de Saint Vincent de Paul. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Des parents entre désir d’enfants et contraintes économiques Sam 11 Nov 2017 - 11:55 | |
| Des parents entre désir d’enfants et contraintes économiquesEmmanuelle Lucas , le 11/11/2017 à 6h00 Même si, en France, la fécondité résiste plutôt mieux que dans les autres pays aux conséquences de la crise de 2008, elle marque le pas. Du coup, le gouvernement songe à aider davantage les familles les plus précaires, quitte à renoncer plus encore à l’universalité de la politique familiale à la française.
La ministre de la santé veut redéployer les aides à la garde d’enfant à domicile vers les familles monoparentales. / Nicolas Messyasz/Hans Lucas Nathalie entame son sixième mois de grossesse. La jeune femme, récemment installée à Lyon avec son compagnon Bertrand, attend son premier enfant. « Il a mis beaucoup de temps à arriver, alors nous sommes vraiment très heureux », explique-t-elle. Pour l’instant, tout à la joie d’accueillir bientôt son bébé, le jeune couple ne se projette pas trop dans l’avenir. La future maman s’apprête pourtant à déposer sa demande de place en crèche. « Mais on nous a dit que la première demande est quasi systématiquement refusée. Il va donc falloir en faire une deuxième, à la naissance », résume Nathalie.
À quelques centaines de kilomètres de là, Sophie, la sœur jumelle de Nathalie, vient de quitter son bureau et rentre dans son appartement parisien où l’attendent ses deux fils, Simon, 5 ans, et Victor, 2 ans. Leur baby-sitter est allée les chercher à l’école pour l’un, à la crèche pour l’autre. Sophie et Martin, les parents, se verraient bien avoir un troisième enfant. « Mais cela risque de coincer un peu, il va falloir pousser les murs. » Ou alors, partir en province, le rêve du jeune couple. « Mais ce n’est pas si simple de trouver un emploi si l’on quitte Paris », explique Sophie. Donc, ils hésitent.
Ils ne sont pas les seuls, comme le montrent les chiffres de l’Insee. Le taux de fécondité des Françaises, l’un des plus forts d’Europe, marque légèrement le pas depuis deux années consécutives.En effet, 785 000 bébés sont nés en France en 2016, soit 14 000 de moins qu’en 2015 (– 1,7 %), année où il y avait déjà eu 20 000 naissances de moins qu’en 2014.
« Pour ma part, j’ai été surpris que ce léger décrochage ne se produise pas plus tôt, explique Olivier Thévenon, économiste à l’OCDE. Dans les autres pays, les effets de la crise de 2008 sur la natalité se sont fait sentir beaucoup plus tôt. »Les démographes s’accordent en effet pour expliquer ce léger repli par les difficultés des jeunes couples à s’insérer sur le marché du travail. « Ils reportent la naissance d’un enfant jusqu’au moment où ils sont bien installés dans l’emploi », explique Olivier Thévenon.Cette tendance lourde explique des constats a priori paradoxaux : les pays les plus fortement natalistes (Europe du Nord, France, etc.) sont aussi ceux où le taux de travail des mères est le plus élevé. Et qui dit travail des femmes, dit modes de garde adaptés.Les pays qui financent généreusement les modes de garde sont donc aussi ceux qui enregistrent le plus de naissances.
Sur ce plan, la France a pourtant encore des progrès à faire. L’offre de crèches est notamment très inégalitaire, comme le notait un rapport du laboratoire d’idées Terra Nova en mai dernier.Seules les communes riches se lancent dans la construction de ces lieux d’accueil, les plus pauvres hésitent, elles, à s’engager sur plusieurs années à financer des frais de fonctionnement élevés.Résultat : l’objectif de créer 100 000 places en crèche inscrit dans la précédente convention d’objectifs et de gestion de la Cnaf (2012-2016) n’a pu être tenu, ni les crédits dépensés.
Les besoins des familles restent pourtant élevés.Ainsi, Élise, 38 ans, maman de trois enfants de 8, 6 et 2 ans et demi n’a jamais pu obtenir de place en crèche pour ses enfants. « Nous employons donc une assistante maternelle, explique la jeune femme. Nous nous débrouillons mais ce n’est pas économique. »De quoi la décourager de réaliser son rêve d’avoir cinq enfants. « C’était ce que je voulais car je viens moi-même d’une famille nombreuse et j’en garde un excellent souvenir. Mais ce n’est pas possible pour nous. Il faudrait une maison, ce qui est très cher en région parisienne. Et comme j’ai déjà plus d’une heure de trajet jusqu’à mon travail, il n’est pas pensable que nous partions dans une banlieue plus lointaine. »
Quant à prendre un congé parental pour rester à la maison jusqu’à l’entrée de l’enfant à l’école, « ce n’est plus possible depuis la réforme du congé parental ». Ce congé que l’un des parents – quasi toujours la mère – pouvait prendre jusqu’à l’entrée de l’enfant à l’école, à ses 3 ans, doit, depuis une réforme du 1er janvier 2015, être réparti entre les deux parents : deux ans et demi pour la mère et six mois pour le père. « Si mon mari s’arrête, on ne peut plus rembourser notre prêt immobilier ! », soupire Élise.
Pour la jeune femme, l’immobilier est donc le nœud du problème. Plus que les montants des aides de la Caf. « Nous percevons 176 € par mois pour la garde d’enfant, mais surtout, nous bénéficions de réductions d’impôt importantes. Nous payons, mon mari et moi, 1 000 € d’impôt sur le revenu par an, ce qui est moins que mes frères et sœurs, par exemple, alors même qu’ils ont des salaires plus bas que les nôtres ! Mais comme leurs enfants ont des places en crèche, ils n’ont pas le droit aux mêmes réductions d’impôt que nous. »
C’est d’ailleurs parce que les résultats de la politique familiale sont contrastés que le gouvernement souhaite ouvrir une large réflexion sur la question. Déjà, la ministre de la santé et des solidarités, Agnès Buzyn, a annoncé qu’elle allait redéployer les aides à la garde d’enfant à domicile vers les familles monoparentales.« Il y a quatre millions d’enfants pauvres en France », a justifié la ministre qui a enfoncé le clou, il y a quelques semaines, expliquant qu’il n’y a « pas de tabou » et qu’une réflexion allait être menée sur l’universalité des allocations familiales.En clair : la politique familiale pourrait dans les années qui viennent devenir une politique sociale comme les autres.
L’idée fait bondir le sociologue et professeur à l’Institut catholique de Paris, François de Singly. « Le principe d’universalité mérite que l’on s’y intéresse avec un peu plus de respect. Il exprime la belle idée que tous les enfants, quel que soit leur milieu familial, sont des investissements d’avenir, comme le dirait le président Emmanuel Macron. Et qu’à ce titre ils doivent tous, sans distinction, être soutenus. »
Selon le sociologue, il en va d’un symbole républicain fort, au même titre que la remise de la Légion d’honneur ou de la gratuité de l’école. « Or, les symboles ont leur importance. Ils donnent un cap. Bien sûr, les montants alloués ne sont pas indispensables pour les plus riches. Bien sûr, pour les parents d’aujourd’hui, il est bien plus essentiel d’avoir accès à une cantine scolaire ou à un centre de loisirs à tarifs abordables. Mais ce n’est pas tellement la question. Car si l’on commence à se dire que seuls les pauvres peuvent bénéficier de la politique familiale, alors il faudrait aussi en finir avec la gratuité de l’école, car, après tout, les ménages les plus riches peuvent payer, ou couper les subventions à l’opéra au motif que seuls les riches vont à l’opéra. Mais est-ce là la société que nous voulons ? »
Le sociologue estime encore qu’il est « stigmatisant » de redéployer les aides sur certains types de familles, comme les familles monoparentales.À l’inverse, il propose de mettre l’enfant au cœur de la politique familiale, quelle que soit la configuration de sa famille. « On n’a pas à nommer le type de famille, martèle-t-il. L’enfant doit être mis au cœur de la politique familiale pour lui-même et parce qu’il est fragile. »Le député Guillaume Chiche avance donc sur la pointe des pieds. Cet élu des Deux-Sèvres (REM) est rapporteur d’une mission d’information parlementaire sur la politique familiale qui commencera ses travaux en décembre. « La politique familiale est ancrée dans notre ADN national, souligne l’élu qui se veut rassurant. La solidarité nationale y consacre quelque 60 milliards d’euros par an, et il n’est pas question de réduire l’effort. Mais il faut aussi considérer que 1 € alloué n’a pas la même valeur pour un couple qui gagne 8 000 € par mois que pour un couple qui gagne 2 500 €. Et que la politique familiale n’est déjà pas si universelle que l’on croit. »Ainsi, l’élu envisage, par exemple, de réfléchir à la pertinence de verser les allocations aux familles dès le premier enfant, alors qu’elles ne sont attribuées aujourd’hui qu’à partir du deuxième. « Nous ne nous interdisons pas non plus de réfléchir à la pertinence d’une modulation géographique des aides afin de tenir compte des coûts de l’immobilier dans les grandes villes », annonce encore l’élu. Le résultat de ces réflexions sera connu fin février.
- Spoiler:
https://www.la-croix.com/Famille/parents-entre-desir-denfants-contraintes-economiques-2017-11-11-1200891184?from_univers=lacroix
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: bébé arrive et certaines difficultés aussi... | |
| |
| | | | bébé arrive et certaines difficultés aussi... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |